Anthony, premier citoyen de l’année à bénéficier d’un parrainage civil

La salle des mariages de l’hôtel de ville a plus l’habitude de voir la célébration de mariages par le maire. Le premier magistrat, ou un de ses adjoints, assure également la célébration de parrainages civils, moins connus, mais de plus en plus fréquents. Il s’agit d’un « baptême » républicain où des parents donnent un parrain et une marraine à leur enfant, sous les auspices des valeurs de la République.

Le parrainage civil n’est pas un acte d’état civil. Il n’est donc pas inscrit sur les registres en mairie mais permet à l’élu de rappeler ses fondements, basés sur les principes de la convention internationale des droits de l’enfant de l’Organisation des nations unies (Onu) signée en 1989. Depuis 1980, une soixantaine de petits bessanais ont été concernés.

Dernièrement, c’est le petit Anthony, du haut de ses quatre mois, entouré de ses parents et d’une famille réduite en raison de la situation sanitaire, qui a été au centre du premier parrainage civil de l’année 2021. Un moment sans protocole, présidé par le maire ravi de recevoir les Bessanais lors de ce genre d’occasion à la fois symbolique et conviviale.