« La période que nous vivons nous oblige à nous recentrer sur l’essentiel »


Entretien avec Stéphane Pépin-Bonet, maire de Bessan et vice-président de l’agglomération Hérault Méditerranée. Première partie de ces « questions – réponses » après une première année de mandat.

 

Dans un mois, le 15 mars prochain, déjà une année d’actions pour l’équipe municipale. Que retenez-vous de cette première année durement marquée par la crise sanitaire ?

Effectivement, quelle année ! Ce n’est pas le meilleur démarrage pour un mandat municipal. Même sans concurrents, nous avons mené une campagne électorale énergique et courageuse, forte d’une vraie vision pour l’avenir de Bessan. Deux jours seulement après notre élection, le premier confinement a débuté. Avec la crise sanitaire, nous n’avons pu réellement entamer notre tâche qu’après notre installation officielle à la fin du mois de mai.

 

Comment se passe la gestion quotidienne face à la pandémie de Coronavirus Covid-19 ?

Avec les élus et les personnels, nous sommes en première ligne. Nous nous adaptons en permanence et nous œuvrons pour tous. Je ne peux ici détailler toutes les décisions prises tant elles sont nombreuses. Mobilisés, nous veillons à ne laisser personne au bord du chemin car les angoisses sont pesantes. Nous accompagnons les nécessités médicales, scolaires, économiques, sociales, associatives… Malgré les difficultés, je crois pouvoir dire que nous y arrivons, en restant optimisme. Même si ce n’est pas tous les jours facile.

 

Quelle est la plus grande difficulté à gérer selon vous ?

Il ne s’agit pas du manque de moyens ou de temps. S’ils sont bien réels, ces problèmes ne sont rien par rapport à l’absence de proximité avec les habitants. La vie bessanaise est traditionnellement active avec ses rencontres associatives, ses réunions publiques, ses rendez-vous. Aujourd’hui, il est évidemment difficile de partager ces moments, souvent conviviaux. Cela me manque réellement et j’ai hâte qu’ils reprennent, en toute sécurité sanitaire.

 

Votre action n’est pas uniquement centrée autour de la crise sanitaire ?

Tout en anticipant les effets de la crise, nous avons finalisé les dossiers qui étaient en cours et lancé les nouveaux projets. Notre énergie est entière pour permettre à Bessan d’avancer sereinement. Nous ne devons pas arrêter le rythme de la vie municipale et des investissements : il en va de la vitalité du village ! Ralentir la cadence aurait de terribles répercussions sociales et économiques. Nous sommes en perpétuel mouvement dans le respect de nos moyens et de notre capacité budgétaire.

 

Quels dossiers de l’année écoulée mettez-vous en avant ?

Ils sont nombreux. Je citerai la fin d’aménagement de la place de la Promenade, le maintien de nos traditions malgré l’annulation de la fête locale, le soutien permanent au monde économique, la première année pleine de gestion de la nouvelle école maternelle, la restructuration de la police municipale, le maintien des subventions aux associations, la constitution du conseil citoyen participatif, la continuité du service rendu au public, les travaux de voirie dont les chemins de la Renga et des Rompudes, la défense des espaces naturels, l’extension du cimetière, l’embellissement remarqué du centre-ville, l’ouverture de Gigamed, le volet écologique et durable de nombreuses actions, la signature du contrat Bourg Centre avec la région Occitanie…

 

Justement les partenaires de Bessan semblent soutenir vos initiatives. Vous avez d’ailleurs pris de nouvelles fonctions à l’agglomération.

Nous respectons nos partenaires (Etat, région, département, agglo…) et, en retour, nos partenaires soutiennent nos projets. Car nos projets sont, avant toute autre considération, bénéfiques pour Bessan. C’est notre force. A l’agglo, j’ai reçu la délégation des finances et de l’administration générale. De nouvelles missions impliquant du sérieux et de la rigueur. Je commence à bien prendre mon rythme, en confiance avec le président de l’agglo et mes collègues maires. En toute humilité, cela contribue au rayonnement de Bessan.

 

=> La suite de cet entretien dans un prochain article.