Pour une revalorisation salariale du secteur social et médico-social

Ce jour une délégation composée de huit organisations (ANMECS, CNAEMO, CNAPE, FEHAD, FN3S, Fédération des acteurs de la solidarité, NEXEM et URIOPSS) sont venus déposer une motion auprès du Président du Conseil Départemental pour faire savoir que, si le « Ségur de la Santé » avait suscité beaucoup d’espoirs, ils demeuraient inquiets pour le secteur social et médico-social. En effet, cette loi vient au milieu d’une période très difficile, celle de la COVID 19 où les personnels de santé ont été et sont certes encore fortement mobilisés, comme tous leurs collègues.

 

A la demande du Président du Conseil Départemental, le Directeur Général des services est allé à leur rencontre afin de réceptionner leur motion et leur faire part de l’attention que l’institution porte aux conditions d’exercice de leur profession.

 

La majorité des professionnels issus de ces organisations sont exclus du dispositif visant à une revalorisation salariale, permettant à peine d’atteindre les moyennes européennes. Le déploiement de ces mesures est en effet réalisé de manière progressive selon les secteurs, ce qui génère des traitements différenciés entre professionnels de secteurs différents (établissement, domicile, handicap, enfance, personnes âgées). Les associations du secteur social et médico-social réalisent pourtant, pour le compte des institutions, une véritable mission de service public.

 

Bien qu’une harmonisation nationale du traitement entre ces personnels est de la responsabilité de l’Etat, le Département a fait savoir qu’il demeurait particulièrement attentif aux conditions d’exercice des travailleurs du secteur social et médico-social et qu’il était pleinement engagé contre toute forme de discrimination professionnelle à leur égard.

 

A cet égard, le Département sera un soutien appuyé de ces demandes auprès des instances nationales.