COP15 biodiversité : aires protégées, pesticides, aides financières... Voici ce qu'il faut retenir de l'accord Kunming-Montréal
Selon France Info : Le coup de marteau est tombé à 3h30 du matin. Avec presque un jour d'avance, la COP15 biodiversité de Montréal (Québec) s'est clôturée, lundi 19 décembre, avec l'adoption d'un accord : un "pacte de paix avec la nature" négocié depuis quatre ans pour enrayer la destruction par les activités humaines des espèces animales, végétales et des milieux naturels. "Nous sommes à un moment historique, au terme d'un long voyage semé d'embûches, nous voilà parvenu à destination, nous avons adopté le plan d'action mondial pour la biodiversité Kunming-Montréal", a déclaré le président de la COP, le ministre chinois de l'Environnement Huang Runqiu. "Cet accord est historique, objectivement. C'est un accord ambitieux, pas au rabais", a salué Christophe Béchu, le ministre de la Transition écologique.
Les observateurs sont plus mesurés. "Ce texte ne casse pas la baraque, mais il sauve les meubles", synthétise Pierre Cannet, directeur du plaidoyer à WWF France. "Il y a des choses très bien, et d'autres décevantes", résume Paul Leadley, écologue et conseiller scientifique de la COP. "La présidence chinoise a été très rusée. Tout le monde gagne quelque chose", observe un négociateur européen.
Franceinfo fait le point sur ce qu'il faut retenir de cet accord Kunming-Montréal, du nom des deux villes où s'est déroulé ce sommet perturbé par la pandémie de Covid-19.