"Cela s'est vraiment installé dans les pratiques" : près d'un cadre sur deux démissionnerait en cas de suppression du télétravail, selon une étude
Selon France Info
Quatre ans après le télétravail forcé pendant le confinement dû au Covid-19, le travail à distance est entré dans les mœurs, selon une étude de l'Apec (l'Association pour l'emploi des cadres), publiée mardi.
Cela fera quatre ans en fin de semaine que le premier confinement a forcé une large partie des Français à travailler à domicile. Aujourd'hui, la pratique n'est plus forcée mais largement adoptée, révèle une étude de l'Apec (l'Association pour l'emploi des cadres), publiée mardi 12 mars. Cette enquête confirme que la diminution du temps passé dans les transports, la possibilité de travailler au calme ou encore la flexibilité des horaires font du télétravail une pratique désormais plébiscitée par les cadres.
À tel point que près d'un cadre sur deux interrogés dans cette étude de l'Apec démissionnerait si la possibilité de faire du télétravail était supprimée dans son entreprise. "Le télétravail s'est vraiment installé dans les pratiques et est fortement apprécié" par les cadres, indique Gaël Bouron, responsable adjoint du pôle étude de l'Apec, interrogé sur franceinfo.
franceinfo : Quels sont les chiffres du télétravail des cadres aujourd'hui en France ?
Gaël Bouron : Les deux tiers des cadres télétravaillent aujourd'hui au moins un jour par semaine contre seulement 20% en février 2020..............................