Selon Orange.fr
Candidatures transgenres, mères de famille, tatouages... Pour sa 93e édition, ce samedi 17 décembre à Châteauroux, le concours Miss France a fait évoluer son règlement.
Une "pure stratégie de communication", critique l'association "Osez le féminisme !".
C'est le grand soir pour les 30 concurrentes. La 93e édition du concours Miss France se déroule ce samedi 17 décembre à Châteauroux, une compétition qualifiée de "caricature archaïque" par ses détracteurs, qui tente pourtant de redorer son blason en modifiant son règlement.
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En effet, sous la houlette d'Alexia Laroche-Joubert, nouvelle présidente de la société Miss France, le concours annuel, parmi les meilleures audiences TV, a décidé d'élargir ses critères de sélection. Jusqu'à présent, seules les femmes entre 18 et 24 ans, sans enfant et mesurant au minimum 1,70 mètre pouvaient prétendre au titre de "reine de beauté".
Si les critères de taille restent inchangés, le concours est désormais ouvert aux femmes de plus de 18 ans, sans limite d'âge, y compris mariées, avec ou sans enfants. "On a décidé de faire évoluer le règlement, en s'inspirant des règles de Miss Univers", a expliqué Alexia Laroche-Joubert. L'objectif est aussi de permettre aux comités régionaux d'accepter d'avantage de candidatures et plus diverses. Malgré l'assouplissement du règlement, il n'y aura pas de candidate mère de famille pour la finale. Une jeune femme de 27 ans, mariée et mère d'une fillette, s'était pourtant présentée en Alsace, mais n'a pas été élue.
Les personnes transgenres et tatouées désormais aussi acceptées
Autre évolution majeure, les candidatures transgenres sont désormais acceptées, "à partir du moment où la candidate a un état civil féminin", a précisé Alexia Laroche-Joubert. En juin, une première candidate transgenre, la comédienne Andréa Furet (20 ans), s'est présentée à l'élection de Miss Paris, où elle est arrivée deuxième dauphine.
Ce nouveau point du règlement a fait bondir Geneviève de Fontenay, 90 ans..
Aller plus loin : https://actu.orange.fr/societe/culture/miss-france-2023-un-concours-sexiste-malgre-les-evolutions-du-reglement-les-critiques-persistent-magic