Dès qu'on touche ou qu'on parle "urbanisme", où que ce soit, les oreilles se dressent pour de multiples raisons souvent très personnelles. Les voisins sont régulièrement des cibles en oubliant parfois volontairement que de "l'état voisin" nous en faisons partie. Ce 28 mars, dans une salle du Temps Libre copieusement remplie, la population Mézoise, pour une première fois à notre connaissance, a eu l'honneur et l'avantage de "savoir" ce qu'il se préparait au niveau du futur PLU (Plan Local d'Urbanisme). Ce dernier traduit un projet global d'aménagement et d'urbanisme et fixe en conséquence les règles d'aménagement et d'utilisation des sols.

Le PLU doit, sur son périmètre, respecter les principes généraux énoncés aux articles L. 110 et L. 121-1 du code de l’urbanisme et déterminer les conditions d'un aménagement de l’espace respectueux des principes du développement durable en prévoyant des capacités de construction et de réhabilitation suffisantes pour la satisfaction des besoins en matière d'habitat et d'équipements publics, d'activités économiques, commerciales ou touristiques, de sport, et de culture.

Le PLU remplace l'ex POS (Plan d'Occupation des Sols) suite à la loi du 13 décembre 2000…

La nouvelle municipalité (chose promise, chose due), sous le principe de citoyenneté active, grâce à l'intervention compétente de Jean-Christophe Dalbigot, premier adjoint, a livré ses travaux sans "cachoteries". Les "erreurs" du passé ont été balayées, les lignes de conduite future bien expliquées… Il ressort de cette réunion ô combien instructive l'approche d'un PLU téléguidé par les enjeux suivants :

• orienter l'accueil des nouvelles populations (vieillissement important)
• lutter contre la baisse du pouvoir d'achat des ménages (1^ère dépense)
• créer et conserver un parc immobilier pour les primo-accédants
• organiser un parcours résidentiel dans la commune qui accompagne les familles dans leur évolution
• gérer la rareté du foncier et consacrer le peu qu'il reste à une vraie mixité sociale en favorisant l'accession à la résidence principale
• prendre part au SCoT (Schéma de Cohérence Territoriale) et au PLH (Plan Local de l'Habitat) en conservant la trame urbaine actuelle.

La tâche ne sera pas de tout repos mais les intentions solidement ancrées… et certainement impossibles à dévier.

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La participation à la dixième journée de mobilisation est en baisse par rapport au 23 mars, mais elle reste élevée partout en France. L’intersyndicale appelle à une onzième journée d’action le 6 avril, alors que l’exécutif demeure inflexible. La médiation proposée par l’intersyndicale a été sèchement refusée. Mais Matignon lui a lancé une invitation la semaine prochaine, sans plus de détails… (Source Mediapart)

À Sète, il y avait plus de 3 000 personnes "sur le pavé"… quand même. La motivation n'a pas baissé… nous avons "croisé" des Lozériens manifestant entre deux soins à Balaruc. Faut le faire ! Chez les jeunes la détermination ne fait pas l'ombre d'un doute et l'unité inter-syndicale fonctionne "plein-fer"… Ce mardi 28 mars, le mouvement ne lâche rien même après 2 mois et demi de "bagarre". Beaucoup de représentants syndicaux mais aussi beaucoup de personnes attachées à leurs libertés pour afficher leur position quant à un projet des retraites très loin de faire l'unanimité…

"Les députés, sénateurs, ministres… sont-ils concernés par les régimes spéciaux ?" La question a circulé tout au long d'une marche loin d'être silencieuse…

Le blocage du dépôt pétrolier de Frontignan a provoqué des embouteillages monstres… L'incendie allumé par un tir de grenade lacrymogène a menacé des habitations (Mediapart)

Si "tout" s'est bien déroulé à Sète, la situation à Frontignan a frisé le chaos…

Sébastien Rome, député LFI du 34, sur place :

"La désorganisation est totale… il se tire dans tous les sens… Les ouvriers commencent à reconquérir leur identité de prolétaire. C’est devenu une lutte anticapitaliste qui fait la jonction avec l’écologie. Les jeunes sont remontés comme des pendules. Il y a quelque chose qui se reconstruit, en positif. "

On en vient à craindre un durcissement du mouvement suite au refus exprimé par l'État quant à une conciliation souhaitée et demandée par les syndicats…

La vidéo (extraits) de la manifestation Sétoise (lire avec Chrome ou sur YouTube) :

Notre Dame du Sourire : les annonces paroissiales

L’opposition majoritaire au projet de réforme des retraites d’Emmanuel Macron et du gouvernement d’Elisabeth Borne, pose depuis quelques semaines la question de la légitimité. Elle ouvre aussi le débat sur la souveraineté et provoque une crise politique d’un genre nouveau. (source Mediapart)

On était en droit de penser que "les Français allaient se calmer"… que le beau mouvement débuté en Janvier s'effriterait… que les travailleurs baisseraient une nouvelle fois la tête… c'est râpé ! Pour le moment ce 23 mars a vu dans les rues de notre si joli pays plus de 3 millions de manifestant.e.s… Ils étaient plus de 3 000 à Sète… avec beaucoup de jeunes…

La haine contre le chef de l’État s’exprime désormais librement…

La jeunesse a rejoint sous les applaudissements des "anciens" une lutte de principe… La jeunesse n'aime pas le déni ni la moquerie… Elle se sent humiliée (Florian s'est confié), mal-aimée, critiquée… haïe même. La corde sensible de la nouvelle génération de travailleurs n'apprécie pas… Le déchirement démocratique qui en résulte fait que cette jeunesse a rejoint une force intersyndicale inédite.

Le vote parlementaire n'a plus lieu d'être puisque le 49.3, artifice constitutionnel, le supplante afin d'échapper au débat démocratique… Quant à la réforme des bourses étudiantes elle est toujours piétinée et "oubliée"… Après une longue marche à travers Sète, le cortège a rejoint, devant le commissariat de police, les jeunes "remontés" contre les forces de l'ordre pour la garde à vue de l'un des leurs (incendie de poubelle soi-disant) : solidarité n'est pas un vain mot !

La fin de la journée revendicative s'est prolongée par le blocage du site GDH de Frontignan. Là où toutes les 30 secondes passait une citerne en début d'après-midi police et CRS ont usé en quantité de gaz lacrymogène… Le face à face prouve bien que la contestation est solide. Dernière minute : compte tenu de l'annonce d'une nouvelle journée d'action nationale contre la réforme des retraites mardi 28 mars, l'Élysée annule la réception du roi Charles III… Tiens donc !

Extrait vidéo d'une nouvelle journée d'action (à lire avec chrome ou sur YouTube directement)

Du service communication :

Ce sont un peu nos champions olympiques de l’agriculture. Plusieurs viticulteurs et conchyliculteurs de Mèze ont ramené de très belles médailles lors du salon international de l’agriculture de Paris. Chaque année, à cette occasion, le concours général agricole récompense les meilleurs produits Français. Ces prix prestigieux sont décernés en toute impartialité, par des jurés compétents, engagés et passionnés.
Thierry Baëza, maire de Mèze, a tenu à leur rendre hommage en organisant une réception en leur honneur le 23 mars dans la salle de la République.

Côté terre, le concours général agricole, a récompensé la famille Dardé du domaine des Yeuses, avec une médaille d’argent pour son Cinsault et une médaille de bronze pour son Viognier.
La famille des vins Beauvignac a remporté, quant à elle, quelque 14 médailles dont 7 en or et 7 en argent.
Côté mer, pour sa première participation au concours du salon international de l’agriculture, David Bessède s’est particulièrement illustré en terminant deuxième du concours d’huîtres plates sur 25 participants du bassin méditerranéen. Il a été récompensé pour son huître baptisée Carla, du nom de sa fille de 4 ans. David Bessède cultive ses huîtres au Mourre Blanc depuis 17 ans.
Enfin, Patrice Lafont, ostréiculteur aux Amoutous, associé à Manu Fournier à la SAS le Mas Saint Clair, qui ne pouvaient être présents lors de la réception,  ont obtenu leur magnifique médaille d’or dans la catégorie huîtres plates.
Le maire s’est dit « très fier en tant que Mézois, que nos viticulteurs et nos conchyliculteurs soient à ce point reconnus pour la qualité de leur travail et surtout pour la qualité de leurs produits lors d’événements qui font rayonner notre ville et notre agriculture à l’échelle internationale. »

Le C.C.A.S., l’association TDAIM et le service archives et patrimoine de la Ville de Mèze proposent des ateliers mémoire sur le patrimoine naturel et historique de Mèze :

• Visite des archives et du château de Girard
• Découverte des animaux totémiques de Mèze
• Ateliers mémoire de mobilisation des savoirs
• Chasse au trésor
• Atelier des odeurs
• Atelier spécial pour clôturer le cycle

 Réunion d’information : vendredi 31 mars à 10h

 Ces ateliers auront lieu les vendredis de 10h à 12h, dès le 31 mars, salle patrimoniale du château de Girard (hors vacances scolaires).

 « Ces cycles d’animation, financés par la CARSAT Languedoc Roussillon, permettent de valoriser le patrimoine mézois et de préserver les capacités physiques et cognitives. C’est une nouveauté à Mèze. Ces ateliers favorisent le lien social et l’entraide autour d’activités physiques douces. » explique Annick Galibert, adjointe à l’action sociale et à la santé.

À partir de 60 ans – Inscriptions : POLE SOCIAL – CCAS de Mèze - Résidence Le Courrier du Printemps - Tél : 04 67 18 14 10 ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.