Occitanie

Lignes à grande vitesse : les projets avancent bon train

 

Pour l’Occitanie, la création de deux lignes à grande vitesse signifie plus de trains du quotidien, plus de fret ferroviaire, plus d’emplois et moins de pollution

 Une étape décisive vient d’être franchie : le Premier ministre a confirmé pour la première fois par courrier, fin avril, que l’État financerait à 40% les lignes à grande vitesse Bordeaux-Toulouse et Montpellier-Perpignan. Cette décision est le résultat de la mobilisation collective menée depuis plusieurs années par la Région, les collectivités locales et les habitants.

Bordeaux-Toulouse : début des travaux en 2024

La LGV Bordeaux-Toulouse permettra de créer un RER sur "l’étoile toulousaine" et des liaisons avec les départements.

L’État a confirmé pour la première fois qu’il financerait les travaux à hauteur de 4,1 milliards d’euros, soit autant que les collectivités territoriales. Les 20% restants viendront de fonds européens. Grâce à la création de 250 km de voie, Toulouse sera à un peu plus de 3h de Paris. Un gain de temps d’une heure qui devrait profiter aux entreprises et aux emplois du territoire. En doublant les lignes existantes, les aménagements ferroviaires au nord de Toulouse permettront également de fluidifier le trafic et de relancer le projet de RER sur l’étoile toulousaine.

Le début des travaux est annoncé pour 2024 au lieu de 2028. L’État doit maintenant mettre en place une société de financement pour boucler le budget total d’ici la fin d’année.Tgv, France, Calais, Unité Double

La LGV Bordeaux-Toulouse en bref

Des trajets plus courts : Toulouse-Paris : 3h (-1h) / Toulouse-Bordeaux : 1h05 (-1h) / Albi-Paris : 4h25 (-50 min) / Montauban-Paris : 3h10 (-35 min) / Cahors-Paris : 4h05 (-35 min) / Auch-Paris : 4h25 (-30 min.)

Distance : 253 km / 4 départements traversés : Gironde, Lot-et-Garonne, Tarn-et-Garonne et Haute-Garonne / Vitesse prévue : 320 km/h (contre 160 km/h aujourd’hui).

Montpellier-Perpignan : une enquête publique d’ici la fin d’année

La nouvelle ligne Montpellier-Perpignan diminuera d’environ 40 minutes le temps de trajet entre ces deux villes

Attendue depuis 2018, l’enquête publique concernant le tronçon Montpellier-Béziers aura finalement lieu avant la fin de l’année, permettant d’envisager une déclaration d’utilité publique dès 2022. Cette nouvelle ligne a pour intérêt majeur de réduire les temps de trajet pour les voyageurs, notamment entre Perpignan et Montpellier avec un gain d’environ 40 minutes.

Le fret sera également gagnant puisque ce nouveau maillon bouclera le corridor ferroviaire entre le nord et le sud de l’Europe, permettant d’éviter des milliers de camions chaque jour sur les routes et autoroutes françaises.

La ligne nouvelle Montpellier-Perpignan en bref

Des trajets plus courts : Carcassonne-Paris : 4h35 (-45 min) / Perpignan-Paris : 4h20 (-40 min) / Montpellier-Barcelone : 2h20 (-40 min) / Narbonne-Paris : 4h (-20 min) / Montpellier-Béziers : 22 min (-18 min)

Distance : 150 km / 3 départements traversés : Hérault, Aude et Pyrénées-Orientales / Vitesse prévue : 320 km/h (contre 160 km/h aujourd’hui).

Les enjeux de la très grande vitesse

Avec ces deux lignes à grande vitesse, les temps de trajets vers les grandes villes, au départ de Toulouse et Perpignan, seront écourtés.

Parce qu’un train émet 35 fois moins de CO² que l’avion et 10 fois moins que la voiture, il est important de favoriser ce mode de transport. Pour inciter les habitants à préférer le rail, le gain de temps proposé par les LGV est un argument de taille. La création de ces nouvelles lignes permettra également de proposer plus de trains du quotidien et d’augmenter le fret ferroviaire en libérant les sillons actuellement saturés. Enfin, en facilitant les échanges avec les autres grandes villes françaises et européennes, l’arrivée des LGV est source d’attractivité et de compétitivité pour l’ensemble de la région. Elle devrait déclencher la transformation de certains quartiers de nos villes favorisant l’implantation de nouvelles entreprises et la création d’emplois.

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Corridor H2 : top départ pour la mobilité lourde zéro émission

Le projet régional « Corridor H2 Occitanie », soutenu par l’Europe, vise à remplacer l’usage de carburants fossiles par l’hydrogène vert pour les camions, groupes frigorifiques et autocars. Une première en France.

Grâce au projet européen Corridor H2, l'hydrogène sera utilisé pour le transport routier

Photo Région Occitanie
Grâce au projet européen Corridor H2, l’hydrogène sera utilisé pour le transport routier

 

Un transport routier de marchandises et de passagers zéro CO2 du Nord au Sud de l’Europe, grâce à l’hydrogène : c’est l’objectif du projet européen Corridor H2. La première Région à mettre en place ce projet à l’échelle de son territoire est l’Occitanie, en inscrivant cette initiative dans le prolongement de son Plan Hydrogène Vert et dans son ambition de devenir la première région à énergie positive d’Europe d’ici 2050.

Corridor H2, une première en Europe

Corridor H2 s’appuie sur deux piliers : d’une part, le déploiement d’un réseau de stations de distribution d’hydrogène le long des grands axes européens Nord/Sud reliant la Mer du Nord à la Méditerranée et, d’autre part, le développement d’une flotte de véhicules lourds pour le transport de marchandises et de passagers (camions, groupes frigorifiques et autocars).
Ce projet a ainsi vocation à impliquer l’ensemble des territoires traversés par le Réseau transeuropéen de transport [1], afin de construire le Corridor H2 par phases, brique par brique, en commençant par un territoire, puis un autre.

Un investissement de 110 M€ sur le périmètre occitan

La partie occitane constitue donc la toute première brique du Corridor H2. Sur son périmètre, la Région prévoit d’ici fin 2023 la mise en service de deux unités de production d’hydrogène vert, huit stations de distribution d’hydrogène, 40 camions à propulsion H2, 62 remorques/unités frigorifiques et 15 autocars H2 interurbains rétrofit (moteur converti). Un investissement total chiffré à 110 M€.

 Corridor H2 Occitanie retenu et financé par l’Europe

Le 15 avril 2021, l’Union européenne a informé la Région qu’elle retenait son projet dans le cadre de son appel à projets Mécanisme pour l’Interconnexion en Europe (MIE) volet transport. À ce titre, elle lui a octroyé une subvention de 14,5 M€ qui s’ajoute au prêt de 40 M€ que lui a accordé la Banque Européenne d’Investissement (BEI). « Au total, le projet Corridor H2 permettra d’éviter la consommation annuelle de 2,6 millions de litres de diesel par an », salue la BEI. En effet, près de neuf millions de poids lourds empruntent chaque année les routes de la région Occitanie.

Les acteurs de la chaîne Hydrogène mobilisés

La Région a donc lancé le 19 avril un appel à projets pour identifier les acteurs qui déploieront les infrastructures de production et de distribution d’hydrogène vert sur la partie occitane de Corridor H2, en se concentrant dans un premier temps sur trois zones : Littoral A9, Toulouse et le Tarn (pour le segment Toulouse / Albi, A68).
En parallèle, la Région a enclenché un Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI), complémentaire de l’appel à projets, pour accompagner dès à présent les acteurs du territoire (transporteurs, chargeurs…) dans leur transition vers l’usage de l’hydrogène pour la mobilité lourde zéro émission où il fait sens.
Ainsi, l’avenir de l’hydrogène vert prend forme en Occitanie, une région où les projets se multiplient, à l’exemple de HyPort, du technocampus de l’hydrogène à Francazal et des trains à hydrogène.

Prochaines étapes

  • 14 juin : clôture de l’appel à projets à destination des fournisseurs d’hydrogène
  • 15 juin : rencontre B2B entre les transporteurs et les fournisseurs de solution de mobilité lourde hydrogène (ouverture des inscriptions mi-mai)
  • 10 septembre : clôture de la première vague de l’appel à manifestation d’intérêt (AMI) à destination des consommateurs d’hydrogène
  • 10 décembre : clôture de la seconde vague de l’AMI

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Pouvoir d'achat, tourisme de proximité, soutien aux professionnels : la Région et le CRTL Occitanie présentent leur plan d'actions pour la saison estivale 2021

Mercredi 19 mai à 15h30

Musée Narbo Via (50, avenue de Gruissan, 11100 Narbonne)

Présentiel (nombre de places limité) et visio-conférence

 

 

Alors que le calendrier de déconfinement fait apparaître des perspectives de reprise d'activité pour les professionnels du tourisme, la Région et le Comité Régional du Tourisme et des Loisirs (CRTL) d'Occitanie présenteront leur feuille de route pour la saison estivale 2021. A cette occasion, la présidente de Région Carole Delga détaillera les mesures régionales déployées pour accompagner les professionnels dans la reprise et soutenir le pouvoir d'achat deshabitants, aux côtés notamment de Vincent Garel, président du CRTL, de Jean-Louis Guilhaumon, vice-président de la Région en charge de l'économie touristique, et de représentants de la filière régionale.

 2e secteur d'activité en Occitanie, le tourisme est aussi l'un des plus touchés par la crise sanitaire, économique et sociale qui traverse le pays depuis maintenant plus d'un an. A quelques jours du démarrage de la saison estivale, et alors que le premier palier du déconfinement est sur le point d'être franchi, la Région et le CRTL dresseront un état des lieux de l'impact de cette crise sur la filière et présenteront les mesures déployées cette année pour soutenir les professionnels et le pouvoir d'achat des habitants. Comme pour l'été 2020, pouvoir d'achat, solidarité et tourisme de proximité seront les marqueurs du plan d'action régional pour la saison estivale 2021.

 Au-delà de la réponse à l'urgence et à la crise sanitaire, cette conférence de presse sera également l'occasion pour les partenaires de revenir sur les enjeux du tourisme du 21e siècle. En lien notamment avec le « Pacte vert pour l'Occitanie » adopté en 2020, la Région et ses partenaires ont en effet engagé un travail de fond visant à poursuivre la transformation de la filière vers un tourisme plus durable et plus solidaire.

Cybersécurité : comprendre le risque pour mieux se prémunir

 

Les entreprises sont de plus en plus exposées au risque de piratage informatique. Face au phénomène, des actions régionales sont déployées en vue de les aider à se protéger et fortifier la filière locale.


La digitalisation des entreprises ? Une priorité ! Elle leur permet de gagner en performance et de saisir des opportunités nouvelles, porteuses de développement. Mais cette transformation digitale, prioritaire dans le cadre de la Stratégie Numérique Régionale, exige également d’en maîtriser les risques.

L’Occitanie a toutefois la chance de disposer d’un tissu d’entreprises et d’acteurs spécialisés, dont les savoir-faire peuvent être mobilisés pour aider les entreprises régionales à se prémunir des attaques informatiques (virus, intrusion, vol de données, rançomware, etc.) et fortifier la mise en place d’une filière régionale.

Sensibiliser, structurer et soutenir

Accompagner les évolutions numériques des acteurs passe tout d’abord par une sensibilisation des entreprises à la cybersécurité, en diffusant les informations utiles, en communiquant sur les bonnes pratiques, et en apportant la connaissance du cadre réglementaire.

Cinq opérateurs de terrain – retenus par la Région dans l’appel à projets Transition numérique et cybersécurité - accompagnent depuis deux ans les entreprises.

En parallèle, la Région a chargé AD’OCC, son agence de développement économique, de structurer la filière régionale de la cybersécurité. Ella a construit Cyber’Occ, le centre régional destiné à animer l’écosystème, accompagner les entreprises régionales, répondre aux besoins de la filière (pénurie des talents, visibilité nationale, innovation…) et développer des projets structurants, en lien avec l’association Occitanie Data.

Des aides financières régionales (Pass Occitanie ou Contrats innovation) sont aussi mises en place pour, d’une part, aider les entreprises à se protéger et, d’autre part, contribuer au développement de solutions régionales de cybersécurité.

IMS, spécialiste de la cybersécurité en Occitanie

Implantée à Castres, dans le Tarn, l’entreprise IMS est spécialiste des réseaux et infrastructures numériques. Elle a développé une expertise spécifique en cybersécurité, qui sécurise les systèmes d’information des grandes entreprises. Sa filiale Cyblex porte Custocy, plateforme d’intelligence artificielle qui permet de prévenir les attaques informatiques et d’évaluer les dégâts sur ses courants d’affaires. La PME compte pour clients des majors comme Airbus, Air Liquide, Air France, Pierre Fabre ou Thales. Pour développer sa plateforme, elle a reçu une aide de plus de 880 000 euros de la Région dans le cadre d’un Contrat innovation.

Face au caractère stratégique de la thématique, la Région a enfin renforcé son volet formation : la cybersécurité est devenue un pan central de son programme de formation dédié au digital, en renforçant les cycles existants et en proposant de nouveaux diplômes.
Ces formations s’adressent aussi aux salariés afin de les faire monter en compétence sur le risque cyber.Sécurité, Professional, Secret

Les Rencontres cybersécurité Occitanie fin juin

En complément, des événements structurants ont été instaurés, tels que Les rencontres Cybersécurité Occitanie, dont la 7ème édition se tient à Montpellier et Toulouse, le 29 juin, avec pour thème : « Cybersécurité : plus jamais seul ! ».

Les meilleurs spécialistes y prendront la parole, notamment ceux de l’Anssi, afin d’offrir un état des lieux exhaustif des forces et faiblesses en matière de cybersécurité, et d’anticiper les grands enjeux auxquels les entreprises doivent se préparer.

Le Musée Narbo Via ouvre ses portes !

Le Musée Narbo Via ouvre ses portes !

Mercredi 19 mai 2021, 14h15

 
Carole Delga, présidente de la Région Occitanie et de l'EPCC Narbo Via, est heureuse d'annoncer l'ouverture officielle du musée Narbo Via le 19 mai prochain. Grâce à l'assouplissement des mesures sanitaires, le musée sera en effet en capacité d'accueillir du public grâce à un protocole adapté. A cette occasion, la présidente de Région réalisera une visite presseà 14h15 pour faire découvrir les collections du musée.
 
Après une ouverture prévue en décembre dernier, puis finalement repoussée en raison de la crise sanitaire,Narbo Via ouvrira enfin ses portes le 19 mai prochain permettant ainsi au public de venir découvrir les plus de 7000 pièces que renferme le musée.

 «A l'heure de l'ouverture de ce musée, projet lancé par Georges Frêche, je ne peux m'empêcher d'éprouver une certaine fierté à l'idée de voir le public enfin franchir ses portes et déambuler au milieu des trésors qu'il renferme. C'est un bout de l'histoire d'Occitanie, de notre histoire, que ce musée propose de faire (re)découvrir à tous nos habitants. Lieu de culture mais aussi de vie, de partage et d'apprentissage, Narbo Via est le résultat d'un travail collectif, qui contribuera à renforcer l'offre culturelle et touristique sur notre territoire », a déclaré Carole Delga en amont de cette visite.

 

Des modalités de visite adaptées

 

Afin de respecter les nouvelles mesures sanitaires fixées par le gouvernement, le musée proposera des conditions de visites adaptées. Une jauge de 330 personnes pouvant visiter simultanément le musée a ainsi été fixée. Des créneaux de visite de 2 heures seront par ailleurs mis en place pour faciliter l'accès au musée. Les réservationsen ligne seront disponibles dès le 15 mai directement sur le site du musée narbovia.fr. Un petit nombre de visiteurs pourra également rentrer dans le musée sans réservation,en patientant dans la file d'attente.

 

Les horaires et tarifs sont consultables directement sur le site du musée.

 Des mesures de sécurité renforcées

 Pour garantir la sécurité sanitaire de tous, Narbo Via a fait l'objet d'aménagements et de mesures spécifiques : parcours de visite à sens unique garantissant les distances de sécurité réglementaires,stylets à usage unique pour les dispositifs numériques... Devant l'interdiction des visites guidées groupées, des médiateurs seront disposés dans les différentes salles du musée afin d'accompagner les visiteurs au cours de leur visite.

 Une riche programmation à venir

 

-Du 4 au 6 juin, Rendez-vous aux jardins :au Musée Narbo Via, déambulation dans les jardins et les espaces d'exposition, proposée par les médiateurs, entre histoire romaine et enjeux contemporains.

À Amphoralis, découverte des vertus de plantes déjà connues sous l'Antiquité, accompagné de médiateurs.

-18, 19 et 20 juin, Journées européennes de l'archéologie : visites archéo-nomades entre le musée Narbo Via et Amphoralis, l'Horreum ou le site archéologique du Clos de la Lombarde ;visites découvertes du musée Narbo Via, d'Amphoralis et de l'Horreum ; ateliers mosaïque, numismatique (Horreum) ;fouille archéologique, céramologie et démonstration de tournage gallo-romain (Amphoralis) ; musée mobile dans les jardins du musée Narbo Via.

 -28 juillet, le Festival Radio France Occitanie est à Narbo Via ! Les saxophonistes chanteurs du groupe Quatuor Elipsos, précédés d'un tambour baroque, se produisent dans les salles du Musée.

 -Septembre-janvier, première exposition temporaire du Musée : Veni, Vidi... Bâti !

 

Carole Delga : « L'A321 : une annonce importante pour l'emploi à Toulouse et en Occitanie»

A321, Airbus, Aéronefs, Jet, Démarrez

 
A la suite de l'annonce par Airbus de la relance de son projet de création, à Toulouse, d'une ligne d'assemblage de l'A321, la présidente de Région, Carole Delga, se félicite de cette décision :
 
« Nos efforts collectifs paient ! Je tiens à remercier la direction d'Airbus, avec laquelle le dialogue est constant et positif, d'avoir retenu le site de Toulouse, pour l'implantation de cette ligne d'assemblage de l'A321.
 
La relance de ce projet est la marque de l'engagement d'Airbus pour renforcer sa place de leader au niveau mondial. Cette décision conforte dans le même temps la position clé de l'Occitanie dans la production et le développement des avions de demain, souhaitée par les salariés et l'ensemble des acteurs économiques du territoire.
 
Après l'A320, qui est l'avion le plus vendu au monde, le développement de la production de l'A321 à Toulouse ouvre des perspectives importantes pour toute la filière.
 
Cette annonce conforte notre volontarisme. La Région a engagé, dès juillet 2020, un plan de relance de 100 M€ pour la filière aéronautique afin de préserver l'emploi et les compétences dans notre territoire. Cette chaîne d'assemblage est importante pour l'avenir de nos emplois, au sein d'Airbus, mais également pour toute la chaîne des entreprises sous-traitantes qui composent le socle économique d'une partie de notre territoire.
 
L'avion reste indispensable pour les échanges économiques et la rencontre entre les peuples. Avec l'ensemble des acteurs concernés, je mets toute mon énergie pour que Toulouse et l'Occitanie reste leader dans ce secteur stratégique. Aujourd'hui, en préservant l'emploi et l'activité, demain en développant ici l'avion vert, économe en ressources et moins polluant, indispensable à la souveraineté économique française et européenne."

 

 

La Stratégie régionale pour la Biodiversité en Occitanie 2030/2040

Réunis en Assemblée plénière, sous la présidence de Carole Delga, le jeudi 5 mars 2020, les élus régionaux ont adopté la Stratégie régionale pour la Biodiversité (SrB).
Issue d’une concertation large sur le territoire, et impliquant particulièrement les partenaires régionaux (OFB, DREAL, Agences de l’eau), elle est constituée d’une trajectoire, d’un diagnostic partagé et d’un programme d’actions collectif, décliné en engagements concrets.
Elle fixe un cap pour préserver et reconquérir la biodiversité en Occitanie, pour l’ensemble des acteurs du territoire.

 

Pixabay

Une ambition collective et 5 défis à relever d’ici 2030/2040

Notre territoire bénéficie d’un patrimoine naturel exceptionnel et d’acteurs de la biodiversité particulièrement mobilisés et dynamiques. Face à l’ampleur de l’érosion du vivant, nous avons besoin d’un profond changement dans nos manières de penser et d’agir, de produire et de consommer. Il faut replacer le vivant au cœur de notre modèle de développement. C’est l’ambition collective portée par la Stratégie régionale pour la Biodiversité en Occitanie. Issue d’une large concertation, elle constitue la pierre angulaire de notre chef de filât régional en matière de biodiversité.

Carole Delga, présidente de la Région Occitanie.

Cette ambition collective s’articule autour de 5 défis et a pour finalité de replacer le vivant au cœur du modèle de développement de l’Occitanie.

Les 5 défis collectifs

Défi n°1 : Réussir le zéro artificialisation nette à l’échelle régionale à horizon 2040

Cible collective 2040 : « zéro artificialisation nette et non perte nette de biodiversité »

Défi n°2 : Renforcer la résilience des écosystèmes et des territoires, dans un contexte de changement climatique

Cible collective 2030 : « des sols vivants en Occitanie »

Défi n° 3 : Construire un modèle de développement sans pollution et à faibles impacts sur la biodiversité

Cible collective 2030 : « des acteurs économiques engagés en faveur de la biodiversité »

Défi n° 4 : Mieux connaître, mieux partager pour mieux agir individuellement et collectivement

Cible collective 2030 : « des citoyen.ne.s sentinelles de la biodiversité »

Défi n° 5 : Cultiver l’excellence en faveur de la biodiversité, au travers de l’exemplarité et des synergies entre acteurs

Cible collective 2030 : « la biodiversité prise en compte dans toutes les politiques publiques »

Cette Stratégie a vocation à constituer un cadre de référence pour l’action sur l’ensemble du territoire, facilitant la coordination entre les acteurs locaux, dans le respect du rôle et des compétences de chacun. Les cinq défis que nous devons relever forment une trajectoire commune pour les dix prochaines années. C’est en conjuguant nos efforts que nous pourrons obtenir des résultats significatifs pour préserver la biodiversité sur notre territoire

Le programme d’actions collectif avec 29 fiches-actions

Ces 5 défis régionaux sont déclinés en 29 fiches-actions structurantes pour le territoire. Chaque acteur du territoire peut s’en saisir et en assurer la mise en œuvre, à leur échelle et plus largement à l’échelle régionale.
Chacun des partenaires est donc ainsi appelé à contribuer et à devenir un relais auprès des acteurs du territoire et des citoyen.ne.s.

C’est en conjuguant nos efforts que nous pourrons obtenir des résultats significatifs pour préserver la biodiversité sur notre territoire

Carole Delga

Des engagements concrets

Cette stratégie n’a de sens que si elle déployée par l’ensemble des acteurs au travers d’engagements et d’actions concrètes. Chaque partie prenante doit pouvoir contribuer suivant son rôle, ses compétences et ses moyens.

Afin d’accompagner cette dynamique, la Région s’engage dès à présent pour mettre en œuvre cette Stratégie, au travers, d’une part, d’un document formalisant ses engagements pour la période 2020-2022, et, d’autre part, de son Plan pour l’arbre et le carbone vivant, qui affirme son ambition en matière d’atténuation du changement climatique et de biodiversité, via la préservation des forêts naturelles patrimoniales et la restauration de la trame arborée hors forêt.

La Région souhaite ainsi montrer l’exemple et prendre sa part dans la mise en œuvre de cette feuille de route collective, et invite l’ensemble des acteurs du territoire à faire de même.

Les partenaires régionaux s’engagent pour relever les défis en faveur de la biodiversité (DREAL, OFB, Agence de l’eau Adour-Garonne, Agence de l’eau Rhône-Méditerranée Corse).

Occitanie, tous engagés pour la biodiversité !

Le diagnostic partagé qui met en évidence les enjeux propres au territoire

Pensée dès son engagement comme une feuille de route collective, au service d’une trajectoire commune, la SrB est ainsi issue d’une intense concertation, conduite sur une période de près de 2 ans et selon des méthodes de construction participatives (Assises régionales de la biodiversité, qui ont regroupé en 2018 plus de 350 participants, travail en ateliers, consultation citoyenne dématérialisée, rencontres bilatérales spécifiques,…), mobilisant un grand nombre d’acteurs, avec notamment les partenaires institutionnels (État, Office français de la biodiversité, Agences de l’eau), le Comité Régional Biodiversité (collectivités / État et ses établissements publics / socio-professionnels : représentants des filières agricole et forestière, chasseurs, pêcheurs, carriers, énergéticiens,… / associations / organismes scientifiques), les Départements, etc.

Le diagnostic a permis de :

  • Consolider une vision partagée de la biodiversité en Occitanie
  • Proposer une vision dynamique et positive de la biodiversité
  • Établir un diagnostic pédagogique et stratégique synthétique
  • Mettre en exergue les enjeux propres au territoire régional en matière de biodiversité.

Les « Tiers Lieux Occitanie » vous accueillent sur tout le territoire

Pour encourager le télétravail, les usages numériques et le maintien des activités économiques, la Région accompagne des tiers-lieux sur tout le territoire. Elle a créé le label « Tiers Lieux Occitanie » pour rendre plus visibles ces espaces de coworking et de coopération, et constituer un réseau régional.

Les tiers-lieux encouragent le travail collaboratif et maintient l’équilibre territorial.

Espaces de travail collaboratif, de médiation numérique ou encore fab labs [1], les tiers-lieux proposent aux travailleurs nomades, aux start-up et petites structures ou encore aux télétravailleurs des bureaux bien équipés, des ateliers et des animations, qui permettent à la fois de travailler et de nouer des relations professionnelles, de manière permanente ou le temps du passage. L’Occitanie est la 4e région en nombre de tiers-lieux. Pour en favoriser le développement, la Région a monté une politique globale d’accompagnement de ces espaces, qui s’incarne dans le label « Tiers Lieux Occitanie ».

Appel à projets 2020-2021

La Région renforce son appel à projets pour la labellisation des tiers-lieux en Occitanie : celui-ci est ouvert aux projets de création et prend en compte les dépenses liées à différents besoins comme l’aménagement, l’équipement, le fonctionnement et l’animation. Vous avez jusqu’au 31 décembre 2021 pour déposer votre candidature ici

 

(Pixabay)

L’appel à projets régional lancé en 2018 a permis de labelliser plus de 120 espaces, dont 60 espaces de travail partagés et 39 fab labs [2]. Grâce à l’aide régionale, ces acteurs vont proposer de nouveaux services, développer leurs actions d’animation et formation, renouveler le matériel, faire grandir le nombre d’utilisateurs… Ils sont référencés sur une plateforme web réalisée par l’agence régionale de développement économique Ad’Occ, en charge de l’animation du « RésO des Tiers-Lieux labellisés d’Occitanie ».

La Palanquée pousse les murs

Trois en un, ce tiers-lieu créé par un collectif de citoyens, met à disposition des habitants et des entreprises du bassin de Thau un fab lab - un atelier numérique et son fourgon mobile -, un espace de travail partagé et un incubateur dédié à la transition écologique et à l’innovation sociale. La Région a voté plus de 213 000 euros pour que l’association puisse rénover un bâtiment de 800 m² où elle pourra regrouper ses activités créatrices de lien social et d’emplois, en septembre 2022.

En contribuant à développer des activités de proximité, à encourager les circuits courts, ou encore à diminuer voire éviter les trajets pendulaires domicile/travail, ces lieux sont des acteurs essentiels de la transition numérique et écologique dans les territoires. Ils s’inscrivent pleinement dans le « Pacte Vert » régional, modèle de développement et de transformation de l’Occitanie adopté en novembre 2020.

[1contraction de l’anglais fabrication laboratory, « laboratoire de fabrication », ces espaces ouverts au public et équipés d’outils de fabrication standards ou numériques, permettent à chacun de concevoir et réaliser des objets

[2Globalement, la Région a consacré plus de 2 millions d’euros pour soutenir les tiers-lieux dans toute l’Occitanie

S’orienter et se former en Occitanie, c’est simple !

Depuis 2018, la Région partage avec l’Etat la compétence de l’orientation. Pour rendre plus accessible l’information sur les métiers et les formations, elle agit sur le terrain grâce à l’action conjointe des Maisons de l’Orientation et des Maisons de la Région, et son réseau de formations à distance.

Les Maisons de Région et Maisons de l’Orientation, un réseau de proximité pour s’orienter et s’informer près de chez soi

En Occitanie, l’orientation est une priorité pour permettre à chacun de trouver ou retrouver un travail. L’accès à des informations de qualité sur les parcours et les métiers doit être le même, quel que soit son lieu de vie. Compétente en matière d’orientation depuis 2018 aux côtés de l’Etat, la Région accompagne les habitants avec son réseau de proximité (Maisons de Région et Maisons de l’Orientation), et propose des contenus enrichis sur les portails "Me former en Région" et "Parcours Emploi Personnalisé". Pour lutter contre les inégalités, elle facilite également l’accès à la formation professionnelle avec son réseau de 34 lieux de formation à distance, répartis sur tout le territoire.

 

Etre accompagné dans ses démarches

Pour informer le public sur les métiers et la formation, la Région a ouvert 3 Maisons de l’Orientation, en complément de ses Maisons de Région. Ouvertes du lundi au vendredi, les Maisons de l’Orientation proposent gratuitement un premier niveau d’informations sur l’orientation, les métiers et la formation. L’accueil et l’accompagnement y sont individualisés. Elles organisent par ailleurs des ateliers de découvertes sur les métiers.
Présentes sur l’ensemble du territoire, les 17 Maisons de la Région ont aussi vocation à accueillir tous les publics. Service de proximité, elles informent les habitants sur les actions régionales. Des agents sont disponibles pour donner des conseils en matière d’emploi, de formation et d’orientation professionnelle. Ils répondent également aux besoins des transports et accompagne les entreprises et les porteurs de projets

 

 

Se former près de chez soi

Pour renforcer l’égalité d’accès à l’e-formation, la Région a créé un réseau de 34 espaces de formations à distance, sur l’ensemble du territoire. Bâtiment, numérique, industrie, environnement… Les stagiaires ont accès à un catalogue de formations professionnelles variées, et qui offre de réelles opportunités d’emploi. En pratique, les apprenants suivent les cours en grande majorité de leur domicile avec des séances de tutorat et d’autoformation, et ils se rendent également sur le site Occitanie e-formation le plus proche de chez eux (a minima une fois par semaine). Le centre de formation accueille de son côté les stagiaires lors de séances de regroupement. Florian Danty reconnaît qu’il n’aurait pas pu suivre sa formation si elle n’avait pas été proposée à distance : "Je travaillais à la fois chez moi et sur un site d’e-formation de la Région à Vic-en-Bigorre (65). C’était très pratique pour moi car j’habite à Tarbes. Sans cette possibilité, je n’aurais pas pu suivre la formation qui avait lieu à Toulouse."

S’orienter en quelques clics

Pour trouver l’avenir qui vous correspond, la plateforme "Parcours Emploi Personnalisé" analyse vos compétences et aptitudes. Des pourcentages d’affinités sont ensuite établis selon votre profil et affichent les 10 métiers qui vous correspondent le mieux. La plateforme vous indique les besoins par territoire, le nombre d’offres, et donne des exemples de formations financées par la Région. Accessible, ce site protège vos données personnelles. Le traitement des informations a pour finalité(s) de proposer un service innovant à toute personne en situation d’orientation ou en réflexion sur une ré-orientation.

Avec des contenus dynamiques et ciblés par publics (lycéens, étudiants, salarié…) et des modules interactifs, le site "Me former en Région" permet de construire et faire évoluer son projet d’orientation, tout au long de la vie. Un espace personnalisé facilite par ailleurs le relais avec son conseiller d’orientation. A tout moment, les usagers peuvent bénéficier de conseils de professionnels et trouver les réponses à leurs questions via un "chabot" (agent conversationnel). Enfin, pour compléter son offre de services, l’ensemble des formations à distance déployées en Occitanie sont accessibles sur la plateforme.

L’Occitanie mise sur la formation de proximité

Avec un taux de retour à l’emploi plus élevé que la moyenne, l’Occitanie est la région qui investit le plus pour la formation. Un travail a été réalisé pour mettre en place un plan de formation adapté aux besoins des entreprises, bassin d’emploi par bassin d’emploi. En renforçant l’accès aux formations distances, la Région mise sur la formation de proximité, accessible, et innovante."Investir dans les compétences, dans l’humain, c’est un facteur de développement économique", rappelle la présidente de Région.

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6 lycées d'Occitanie labellisés internats d'excellence


 
 
6 lycées d'Occitanie ont été labellisés « Internats d'excellence ». Créé par le Ministère de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports, ce label leur permettra de bénéficier de la création ou de la réhabilitation de places d'hébergements pour les élèves, avec le soutien de la Région.
 
Lancé en 2008, le label « internats d'excellence » vise à offrir des conditions de travail et un projet éducatif renforcé à des collégiens et lycéens.En automne dernier, un vaste appel à projet a été lancé pour la création ou la réhabilitation de 1500 places d'internats à l'horizon 2022. En Occitanie, 6 lycées vont bénéficier du dispositif.
 
-          Le lycée Joseph Gallieni à Toulouse (Haute - Garonne)
 
Plus grand internat de la métropole Toulousaine, le lycée Joseph Gallieni propose un projet qui repose sur la lutte contre les inégalités, l'accompagnement à la réussite et l'ambition scolaire. L'établissement va bénéficier d'une réhabilitation de 220 de ses places d'hébergement et de la création de 20 autres.
 
- Le lycée Albert Camus à Nîmes (Gard)
 
Le lycée Albert Camus développe une politique de mixité et d'accompagnement des élèves internes qui allie cadre de vie, réussite éducative et ouverture artistique et sportive. Il bénéficiera de la réhabilitation de 100 places d'internat.
 
- Le lycée Anne Veaute à Castres (Tarn)
 
Lycée professionnel des métiers du paramédical et du tertiaire, ce lycée de la nouvelle chance se mobilise autours de dispositifs de raccrochage scolaire et de retour en formation. Au sein de l'internat, 136 places seront réhabilitées et 4 créées.
 
-          Le lycée Fernand Léger à Bédarieux (Hérault)
 
L'internat du lycée professionnel Fernand Léger est également ouvert aux élèves issues du lycée du Parterre et du lycée Ferdinand Fabre. Cette dynamique inter-établissements permet aux élèves internes de construire un parcours de formation diversifié et complémentaire. L'internat bénéficiera de la réhabilitation de 30 de ses places.
 
- Le lycée Antoine Bourdelle à Montauban (Tarn-et-Garonne)
 
Le lycée Antoine Bourdelle a volonté de proposer un accompagnement adapté à l'âge et à la formation des élèves, pour leur faciliter l'accès à l'enseignement supérieur. L'établissement bénéficiera de la réhabilitation de 90 de ses places.
 
-          Le lycée Charles Renouvier à Prades (Pyrénées-Orientales)
 
Grâce à une offre de formation scolaire étoffée et complétée par une stratégie d'accompagnement adaptée, le lycée Charles Renouvier contribue à la réussite de ses élèves internes. 32 places seront réhabilitées au sein de l'établissement.
 
Afin d'accompagner les projets des 6 établissements sélectionnés, la Région Occitanie va financer la réalisation des travaux pour 9,5M€. L'Etat l'accompagne à hauteur de 3,9M€.
« La labellisation de ces 6 internats répartis sur l'ensemble de notre territoire, vient réaffirmer l'engagement de la Région pour offrir aux jeunes les meilleures conditions d'études et de vie dans des établissements d'excellence et proches de chez eux. Parce que la jeunesse est notre 1ère priorité, nous ne cesserons d'œuvrer pour aider les jeunes à accéder au savoir et à concrétiser leurs projets », a déclaré Carole Delga, présidente de la Région Occitanie.