Occitanie

Le futur lycée de Sommières portera le nom de Lucie Aubrac

En ce 14 mars, jour de commémoration du décès de la résistante française Lucie Aubrac, la présidente de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, Carole Delga, et le maire de la commune de Sommières, Pierre Martinez, ont annoncé dans une tribune co-signée leur choix de donner le nom de cette femme d'exception au futur lycée de Sommières.La Région a investi plus de 50 millions d'euros au total dans la construction de ce nouvel établissement et ses aménagements, au service du territoire gardois et de ses habitants.

«Le 14 mars 2007, la France pleurait la disparition d'une héroïne de la Résistance à l'occupation nazie et au régime de Vichy.Le Gard, sa terre d'adoption, terre des Maquisards, voyait s'en aller une héritière contemporaine de l'esprit de Marie Durand et des Camisards.Comme une évidence, la Région Occitanie a décidé, avec l'accord de la famille et de la commune, de baptiser le nouveau lycée de Sommières, qui ouvrira ses portes en septembre 2021, Lucie Aubrac.Ce choix donnera l'occasion à notre jeunesse de découvrir le parcours de cette femme d'exception,qui, face à l'adversité, n'a pas attendu que les choses changent mais a combattu pour le changement, pour la liberté, pour l'humanité.»ont déclaré Carole Delga et Pierre Martinez dans une tribune commune.

Veuillez trouver en pièce jointe l'intégralité de cette tribune

La Région Occitanie a décidé en 2016 de construire un nouveau lycée sur la commune de Sommières, avec pour ambition de répondre à la pressiondémographique importante observée sur ce secteur du département. Cette implantation, sur un site situé à environ 2km du centre-ville historique de Sommières, a pour objectifs de diminuer les effectifs du lycée Geneviève De Gaulle-Anthonioz à Milhaud,quia atteint sa capacité maximale, mais aussi de réduire significativement le temps de trajet des lycéens résidant dans les communes les plus éloignées de leur lycée de secteur.

Financé par la Région à hauteur de 50M€, le futur lycée polyvalent Lucie Aubrac de Sommières accueillera 525 élèves dans un premier temps en 2021, avant de pouvoir en accueillir 1200 à terme.L'établissement proposera une offre de formation et de cursus standards que l'on retrouve dans l'enseignement général, mais aussi des formations professionnelles et technologiques en lien avec les besoins du territoire dans les domaines de l'environnement et de la gestion des déchets.

D'une surface totale de 14 000 m² et comprenant 8 bâtiments, la construction de ce nouveau lycée, à énergie positive, a été guidée par une démarche environnementale forte afin de limiter au maximum l'empreinte écologique des bâtiments.

Un lien wetransfer pour télécharger des visuels du futur lycée :  https://we.tl/t-x1DDLzZWIg

Crédits photo : Arch MPM Archi - EMaa - Poup art


Le nouveau lycée de Sommières en 10 chiffres clefs :

.Près de 50 Minvestis par la Région pour la construction du lycée

.525élèves pour le mois de Septembre, puis 1200 élèves à terme.

.1050repas servis par jour à terme

.100 places disponibles en internat.

.150 personnes enseignants et agents.

.14 emplacements bus

. 8 logements de fonction

.1500m2depanneaux photovoltaïques pour une production de 380.000 kWh/an.

.141 arbres plantés et 2675 plantes basses.

.1 plateau sportif avec terrain multisport et piste d'athlétisme

Samedi soir, le Printemps du Rire s’invite chez vous !

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Carole Delga à l'occasion de la « Cérémonie des César : Je souhaite une belle réussite aux 3 films tournés en Occitanie »

A quelques heures de la cérémonie des César, la présidente de Région, Carole Delga, tient à soutenir les 3 longs métrages tournés en Occitanie : Josep d'Aurel, Deux de Filippo Meneghetti, Antoinette dans les Cévennes de Caroline Vignal.

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Pixabay

« Cette 46ème Cérémonie des César sera sans nulle doute singulière. « On ne peut pas danser sur le Titanic », a déclaré Caroline Vignal, réalisatrice d'Antoinette dans les Cévennes, interrogé sur ses espoirs de cette soirée. L'image est forte et lourde de sens sur la situation de l'industrie cinématographique aujourd'hui. Je l'ai répété ce matin lors de mon échange avec Emmanuel Macron à Toulouse, nous devons désormais préparer la réouverture des lieux culturels en l'expérimentant dans les départements où la circulation du virus est plus faible. C'est important pour les acteurs de la culture, mais aussi et surtout pour les Français qui ont besoin de retrouver ces espaces de liberté, de rêve et de réflexion.

 

En Occitanie, la production cinématographique est un enjeu important, valorisant la richesse de notre territoire et créant des centaines d'emplois pour nos comédiens, techniciens, salles de cinéma, mais également pour les hôtels, restaurants et tout le secteur touristique. C'est la raison pour laquelle, avec Occitanie Films et aux côtés du CNC, nous soutenons les films tournés en région. Sur les 3 films sélectionnés tournés en région, nous en avons soutenu 2 financièrement. Nous apportons également à toutes les équipes de tournage un soutien technique pour leur recherche de décors, de lieux de tournage, d'acteurs ou de techniciens professionnels du cinéma et de l'audiovisuel.

 

Je suis très heureuse de retrouver ce soir dans le public et peut-être sur la scène de l'Olympia, certains des producteurs, réalisateurs, actrices & acteurs, photographes, compositeurs, monteurs, scénaristes que nous avons accueillis en Occitanie.

 

Je terminerais sur une note d'espoir, avec les mots de Sénèque qui font écho à ceux de Caroline Vignal « La vie, ce n'est pas d'attendre que l'orage passe, c'est d'apprendre à danser sous la pluie ». Nous serons aux côtés des professionnels du 7ème art dans cet apprentissage. », a déclaré la présidente Carole Delga à quelques heures de la Cérémonie.

 

Carole Delga : « Sécurité, emploi, ferroviaire : ce que j'ai dit à Emmanuel Macron »

A l'occasion de la rencontre des élus locaux avec le président de la République, Emmanuel Macron, ce vendredi 12 mars 2021, Carole Delga a défendu plusieurs dossiers importants pour les habitants d'Occitanie.

« J'ai redit au Président de la République la volonté des élus locaux d'être partie prenante, au côté de l'Etat, de cette équipe de France qui doit être pleinement mobilisée pour soutenir nos concitoyens face à l'épidémie et ses conséquences, sanitaires, économiques et sociales.

 J'ai d'abord évoqué la question de la sécurité. Depuis de nombreuses années, j'ai demandé au gouvernement la création d'une zone de défense et de sécurité propre au territoire de l'Occitanie, puisque nous sommes à ce jour toujours rattachés à Bordeaux et à Marseille. Afin de lutter plus efficacement contre l'insécurité mais aussi de mieux coordonner l'organisation sanitaire, le bon sens est de rapprocher le commandement au sein même de notre territoire.

 J'ai ensuite parlé emploi.Il y a urgence à ce que l'Etat, à nos côtés, défende et préserve l'emploi industriel dans les territoires avec les plans de suppressions de postes qui se succèdent, notamment chez Bosch à Rodez, SAM à Decazeville, ou encore la situation scandaleuse faite aux salariés de l'entreprises Crouzet à Alès, et le maintien nécessaire de l'activité clé pour le pays d'Aubert et Duval à Pamiers. L'Etat doit se montrer plus ferme et ne doit pas laisser les salariés et les élus locaux seuls face à ces groupes qui doivent s'engager, par un dialogue social respectueux, notamment sur la diversification et la formation, car il en va de l'avenir de ces territoires.

 Sur le ferroviaire, j'ai insisté sur le fait que l'Occitanie était prête à accélérer sur la réouverture de petites lignes du quotidien, je pense notamment à Montréjeau-Luchon ou Alès-Bessèges, et que là aussi, l'Etat et la SNCF devaient être à la hauteur des enjeux. Idem sur les deux LGV, Bordeaux-Toulouse et Montpellier-Perpignan. Toutes ces infrastructures de transports sont indispensables à l'attractivité de notre territoire et permettraient, avec un démarrage rapide, de générer des milliers d'emplois pour nos concitoyens ».

 

PLAN LITTORAL 21 : La Région et l'Etat lancent l'édition 2021 de l'appel à projet « Avenir Littoral »

Soutien au développement de solutions innovantes par et pour les acteurs du littoral, la 3ème édition de l'appel à projets « Avenir Littoral » vient d'être lancée conjointement par l'État et la Région Occitanie. Dans la poursuite des actions du Plan Littoral 21, signé en mars 2017, il vise à accompagner les filières économiques maritimes, facteurs clés d'un emploi durable en région répondant aux défis climatiques, démographiques et économiques.

L'accompagnement à l'innovation constitue une réponse à la crise que connaissent les entreprises régionales. L'édition 2020, lancée lors du premier confinement, a vu un nombre croissant de projets déposés par les acteurs de l'économie bleue, et a permis le lancement de 11 nouveaux projets innovants.

Afin de poursuivre cette dynamique positive, l'État et la Région renouvellent cet appel à projets, s'inscrivant pleinement dans le plan France Relance, et dans le cadre du plan de relance Nautisme et plaisance et du Pacte Vert (votés respectivement par la Région les 16 juillet et 19 novembre dernier).

Lancé le 26 février dernier, avec le soutien du Pôle Mer Méditerranée et de l'Agence régionale de développement économique Ad'Occ, l'édition 2021 se concentre sur les trois thématiques suivantes :

  • Valorisation et recyclage des déchets à la mer ou issus d'activités maritimes : développement de solutions de valorisation des matériaux et solutions pour leur recyclage dans une approche d'économie circulaire ;

 

  • Gestion quantitative et qualitative de l'eau en lien avec les activités de la plaisance dans les ports et dans la conception et la maintenance nautique ;

 

  • Tourisme résilient sur le littoral : développement de solutions pour des infrastructures, des équipements et des services touristiques réversibles, autonomes et zéro impact sur le bord de mer.

 

 Doté d'une enveloppe de 2 millions d'euros, cet appel à projets doit être porté par des entreprises basées en région Occitanie, ainsi qu'aux entreprises françaises ou européennes, qui souhaitent s'y implanter en développant des partenariats durables. Les projets pourront être collaboratifs, organisés en consortium (industriel, scientifique, association) ou uniquement en sous-traitance, sur une durée maximum de 18 mois.

Une attention particulière sera portée sur la capacité des projets à générer de nouvelles activités maritimes et à développer leur complémentarité avec le tissu économique existant.

 « Après le succès des deux premières éditions, l'État poursuit son engagement d'accompagnement de projets innovants et numériques dans le cadre du Plan Littoral21 co-signés avec le conseil régional et la Banque des Territoires. Ces projets devront répondre aux défis du changement climatique, de l'économie bleue et de la préservation de la biodiversité. Ces enjeux constituent des objectifs majeurs rappelés par la ministre de la mer lors du Salon du Littoral des 28 et 29 septembre 2020, et au comité interministériel de la mer du 22 janvier 2021 », Étienne Guyot, préfet de la région Occitanie, préfet de la Haute-Garonne.

 « Avec 220 km de côtes, la Région Occitanie fait de son littoral une force et soutien son développement économique alliant écologie et innovation. Avec l'ensemble des acteurs concernés, nous développons des actions fortes et volontaristes pour protéger notre littoral, qui est un patrimoine naturel exceptionnel et une force au service d'une économie bleue qui doit allier emplois et écologie. Cet appel à projets a été conçu pour repérer, aider et soutenir tous les projets innovants permettant de mettre en œuvre des solutions concrètes pour s'adapter aux défis posés par le changement climatique sur notre littoral », Carole Delga, présidente de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée.

 Le calendrier de l'appel à projets :

  • Réunion d'information en format Webinaire : 15 mars 2021 à 9h30 (Inscriptions ouvertes jusqu'au 12 mars à 15h00).
  • Date limite de dépôt du dossier de candidature : 19 avril 2021 à 16h00
  • Auditions éventuelles des porteurs de projets : semaine du 21 juin 2021
  • Annonce des lauréats lors du Salon du Littoral : fin septembre 2021

Les documents permettant de consulter et répondre à cet appel à projets sont accessibles via le lien : https://innovation.polemermediterranee.com/

Renseignement possible en écrivant à l'adresse mail dédié à l'appel à projet : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser._body" href="https://webmail1m.orange.fr/webmail/fr_FR/read.html?FOLDER=SF_INBOX&IDMSG=168913&check=&SORTBY=1" target="_blank">Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Entreprises : les citoyens financent vos projets

La Région lance « Epargne Occitanie », un portail de financement participatif citoyen. Pour les entreprises, c’est l’opportunité de bénéficier de la force d’un territoire pour se développer et créer des emplois.

 

(Pixabay)

Face à la crise sanitaire, les entreprises cherchent à s’adapter rapidement, faisant face à des défis financiers et opérationnels. Pour soutenir leurs besoins en investissements et appuyer la relance économique, la Région [1] crée « Epargne Occitanie », un portail régional du financement participatif. Grâce à lui, les citoyens donnent un sens à leur épargne, qui a augmenté en 2020, en investissant dans les entreprises et l’emploi local.

Se développer et gagner en visibilité

 Première à l’échelle régionale, la plateforme « Epargne Occitanie » accompagne la croissance et l’innovation des entreprises locales. Elle est lancée en partenariat avec la CCI Occitanie, l’AREC et WISEED. Avec l’appui des citoyens, les entreprises pourront financer leurs projets de développement allant de 50 000 € à 8 millions € sur une durée maximale de 7 ans. Elles bénéficieront également d’un accompagnement sur-mesure selon leurs besoins. Les financements peuvent concerner des prêts [2], des augmentations de capital ou des dons. Les secteurs visés sont l’environnement, les énergies renouvelables, la santé, le numérique, l’alimentation et l’immobilier.

Comment fonctionne « Epargne Occitanie » ?

Les sociétés créées depuis plus de deux ans peuvent déposer leur dossier directement sur la plateforme « Epargne Occitanie ». Un comité fera une sélection rigoureuse des projets conformément à la réglementation. Ils seront ensuite soumis au vote des citoyens. Puis viendra une phase approfondie de vérifications [3] avant l’ouverture de la collecte en ligne.
 

Vous avez des questions ?
Appelez le 05 31 61 62 63 ou envoyez un mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Pour la relance des entreprises et de l’emploi en Occitanie

La Région a lancé dès juillet 2020 un vaste plan pour relancer l’économie et garantir l’emploi régional, engageant 211 millions d’euros. Depuis le début de la crise, 50 000 entreprises ont été aidées par la Région.

Par ailleurs, la Région a fait de l’ingénierie financière un axe fort de sa stratégie d’accompagnement des entreprises. Afin de faciliter l’accès aux financements privés, elle agit en partenariat avec plus d’une dizaine d’opérateurs financiers en Occitanie et près de trente fonds actifs. Entre 2017 et 2019, plus de 11 400 TPE-PME d’Occitanie ont pu être soutenues grâce à ces outils financiers.

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Train : vers la gratuité pour les jeunes, mini-prix pour les actifs

La Région a annoncé ce lundi 8 février de nouveaux tarifs pour convertir les jeunes au train, et récompenser la fidélité des abonnés liO. L’objectif : donner du pouvoir d’achat aux habitants d’Occitanie, et se rapprocher des 100 000 voyageurs par jour à l’horizon 2030 et de la Région à énergie positive.Interne, Chaise, Moderne, Voyage, Bin

Pixabay

De nouveaux tarifs attractifs ont été dévoilés par la présidente de la Région ce lundi 8 février à Albi pour les trains du réseau public régional de transports liO. Ils vont alimenter le pouvoir d’achat, en particulier des moins de 26 ans. La Région considère le train – mode de transport le moins polluant -comme une vraie chance pour la mobilité en Occitanie et veut convaincre qu’il n’est ni plus cher ni plus compliqué que la voiture. Engagée dans la transition énergétique, elle souhaite atteindre les 100 000 voyageurs quotidiens d’ici dix ans dans le réseau liO, au lieu de 57 000 aujourd’hui.

« Je voyage +, je paie 0 » : des trains gratuits pour les jeunes

En s’adressant aux jeunes, la Région veut modifier les habitudes de mobilité. Après les billets estivaux à 1€, puis le tarif à 50% sans carte LibertiO’ depuis octobre, la Région lance pour les grands voyageurs de 18 à 26 ans la formule « + = 0 ». Le principe est simple, sans engagement : plus le jeune voyage en train liO, plus il obtient de crédits sur son compte mobilité (associé à une application mobile). Il paie 50% des 5 premiers allers-retours mensuels et voyage gratuitement les 5 suivants. Du 11e au 15e aller-retour, il crédite son compte mobilité et à partir du 15e, voyage gratuitement le mois suivant. Avant une généralisation prévue en octobre, une expérimentation débutera au 1er avril auprès de 2 000 jeunes volontaires, tirés au sort après une mini-enquête de mobilité. Les candidatures seront ouvertes en mars sur le site web www.ter.sncf.com/occitanie.

La Région continue également de récompenser la fidélité des abonnés liO. La mensualité de l’abonnement annuel FréquenciO’ sera plafonnée à 90 €, au lieu de 190 €, à partir de mars. Avec la participation de l’employeur, cet abonnement sera ainsi plafonné à 45 € soit 1 € le trajet sur la base d’un aller-retour par jour. Une bonne nouvelle pour plus de 2 200 abonnés.
Autre bonne nouvelle, la « prime fidélité » est reconduite pour les 10 000 abonnés [1] annuels FréquenciO’ et Kartatoo : ils ne paieront que la moitié de la mensualité de février.

Enfin, d’autres nouveautés marquent 2021. La rentrée sera celle de la gratuité des transports scolaires dans toute l’Occitanie, soit une économie jusqu’à 315 € par an.
À signaler également, l’extension depuis janvier du tarif SolidariO’ (appliqué aux demandeurs d’emploi et allocataires du RSA) aux demandeurs d’asile et bénéficiaires d’une protection internationale.

Malgré la Covid-19, la fréquentation préservée

Les mesures de la Région pour faire préférer le train, avant et après la crise Covid-19, se reflètent dans les chiffres de la fréquentation. Le directeur régional Sncf Voyageurs l’affirme : l’Occitanie est la seule région française à avoir enregistré une fréquentation en hausse (+13%) des trains régionaux à l’été 2020. Cela s’explique par les billets à 1 €, plébiscités par les jeunes : plus de la moitié des 1,3 million de billets vendus de juin à octobre ont été achetés par des voyageurs de moins de 26 ans. Côté abonnés, le taux de désabonnement a été limité à 2,5% (le plus bas de France). Enfin, la ponctualité exigée par la Région dans sa convention d’exploitation 2018-2015 avec la Sncf atteint 91,7% en 2020, le meilleur résultat depuis 2007 selon la Sncf. Au-delà de tarifs attractifs et de l’exigence de qualité de service, la Région a aussi augmenté le nombre de trains, en programmant 72 dessertes supplémentaires depuis 2020, si bien que le taux de satisfaction des voyageurs s’établit à 94% selon la Sncf.

Depuis 2016, la Région a injecté 320 M€ dans des rames neuves et la modernisation de celles en circulation. À partir de 2023, des opérations de maintenance (« à mi-vie ») sont prévues pour les 83 AGC du parc régional.

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Ségur de la santé : Olivier Véran annonce 1,236 milliard d’euros d’investissement dans le système de santé en Occitanie

Le 9 mars 2021, Jean Castex, Premier ministre, et Olivier Véran, ministre de la Santé, ont présenté et détaillé le plan d’investissement du Ségur de la santé qui consacre 19 milliards d’euros à l’amélioration et à la modernisation de notre système de santé, plus que jamais mobilisé face à la crise pour protéger nos concitoyens. 1,2 milliard d'euros pour l'investissement hospitalier en Occitanie.
Corps de texte

Après la mise en oeuvre des revalorisations salariales prévues par les accords du Ségur de la santé signés par la majorité des organisations syndicales et professionnelles, ce plan d’investissement historique se fixe plusieurs objectifs : moderniser notre offre de soins, alléger le poids de la dette pour relancer les investissements courants, et donner un élan et des perspectives à l’ensemble de notre système de santé. Au-delà de ces investissements indispensables, il s’agit également de rompre avec les méthodes déployées depuis 10 ans : accompagner et même pousser les projets, donner tous les leviers d’action au niveau territorial, mieux associer les élus.

 

Au niveau national, ces 19 milliards d’euros sont répartis en cinq grands ensembles

  •  6,5 Md€ permettront d’alléger le poids de la dette pour les établissements qui en ont le plus besoin et de relancer leurs investissements.
  •  9 Md€ permettront de financer les projets des établissements de santé, et plus largement les projets d’offre de soins des territoires pour la moderniser.
  •  1,5 Md€ seront alloués aux EHPAD, afin d’améliorer les capacités d’accueil tout en intégrant les nouveaux modes de prise en charge de nos aînés.
  •  2 Md€ seront mobilisés pour les outils de santé numériques, dont 600M€ pour les EHPAD.
  •  300 M€ permettront de moderniser l’offre de soins pour les personnes en situation de handicap.

Ces montants permettront de redonner un élan et des perspectives à l’ensemble de notre système de santé. Cet investissement est historique : à titre de comparaison, les plans Hôpital 2007 et Hôpital 2012 représentaient respectivement 6 et 10 milliards d’euros.

En Occitanie, 1,236 milliard d’euros en faveur de l’investissement hospitalier

Dans le cadre de ces mesures, l’Occitanie bénéficiera de 1 236 M€ d’investissement en milieu hospitalier au titre des deux premières enveloppes nationales de 15,5 Md€. Ce montant a été déterminé en tenant compte des priorités d’investissement sur la région, de la maturité des projets portés, et de la situation financière des établissements. Ces dotations hospitalières seront complétées de financements spécifiquement dédiés au secteur médico-social et au soutien de projets numériques.

Plus en détail en ce qui concerne le secteur hospitalier, 427 M€ serviront à l’assainissement financier des établissements les plus endettés de la région, et 678 M€ permettront de relancer les investissements en santé, moderniser les établissements, développer l’offre de soins, de suite et de réadaptation (SSR) et améliorer la prise en charge des personnes âgées.

La région Occitanie bénéficie également d’un soutien exceptionnel aux dépenses du quotidien des établissements de santé : 131 M€ sont ainsi consacrés sur trois ans à l’achat ou au remplacement de matériel, à la réalisation de petits travaux afin d’améliorer les conditions de travails dans les établissements de santé.

Une nouvelle méthode pour décider des investissements dans le système de santé

Au-delà de ces investissements indispensables, le Gouvernement s’est engagé à la suite du Ségur de la santé à rompre avec les méthodes déployées depuis 10 ans en mettant en oeuvre une nouvelle méthode pour décider des investissements.

Elle est d’abord marquée par une déconcentration déterminée confiant tous les leviers d’action et toutes les enveloppes aux Agences régionales de santé, preuve de la confiance donnée aux acteurs des territoires. Ainsi, seuls les projets d’investissement supérieurs à 150M€ HT seront validé à l’échelon national.

Par ailleurs, là où les projets d’investissement étaient trop souvent circonscrits à un projet d’hôpital, il conviendra désormais de promouvoir des projets d’aménagement du territoire de santé, qui traite l’ensemble des problématiques de soins du territoire, hospitalières, en ville ou dans le secteur médico-social.

Enfin, le Gouvernement souhaite que l’évaluation des projets soit désormais faite avec un regard plus médical et plus soignant et constitue à cet effet un conseil scientifique présidé par un médecin, et composé de médecins, de soignants, d’ingénieurs, de financiers et de directeurs, toutes personnes de terrain.

Une nouvelle étape dans la mise en oeuvre du Ségur de la santé en Occitanie

Ce choix d’un investissement massif, au service de la santé de nos concitoyens vise également à améliorer rapidement et significativement les conditions de travail des soignants, dans l’esprit des travaux menés lors du Ségur de la santé. Il s’ajoute aux revalorisations sans précédent mises en oeuvre dès la fin de l’année 2020, et qui ont conduit à la revalorisation de la rémunération de 138 677 professionnels des établissements de santé et des Ehpad, de 7 467 médecins des établissements publics, et de 12 575 étudiants paramédicaux, étudiants en médecine et internes en médecine dans la région.

Le Ségur de la santé en région Occitanie

1,236 milliard d’euros d’investissement dont :

  •  427 M€ pour l’assainissement financier des établissements.

  •  678 M€ de relance des investissements.

  •  131 M€ d’investissements du quotidien

138 677 professionnels de santé revalorisés dont :

  • 131 210 professionnels des établissements de santé et des Ehpad.

  • 7 467 médecins des établissements de santé publics.

12 575 étudiants et internes revalorisés dont :

  •  7 784 étudiants paramédicaux.

  •  2 580 étudiants en médecine.

  •  2 211 internes.

Des contrats « Bourgs-centres » pour revitaliser tous les territoires

La ville de Ganges est la « porte Sud des Cévennes »

À Ganges dans l’Hérault, la présidente de la Région visitait ce mardi 9 mars les projets inscrits au contrat « Bourg-Centre ». Comme Ganges, plusieurs centaines de communes d’Occitanie ont déjà bâti avec la Région ces contrats sur-mesure de revitalisation de territoires ruraux ou péri-urbains.

Ancien haut lieu de l’industrie textile, la ville de Ganges (4 000 habitants) veut réhabiliter l’usine André Chamson et créer sur cette friche de plus de 1 000 m2 un nouveau centre textile. Un site de production, une recyclerie de déchets textiles, un lieu de création de costumes et un centre de formation aux métiers de la couture devraient voir le jour entre 2021 et 2022.

Ce mardi 9 mars, la présidente de la Région a rencontré deux entrepreneurs déjà installés au rez-de-chaussée, remis aux normes en 2020 avec l’aide de la Région. Le spécialiste du marquage textile Tekstyle et l’association de promotion de vêtements éco-responsables et Made in France Cema Couture veulent y produire des milliers de masques en tissus pour le personnel soignant.
La Région accélère les projets gangeois grâce au contrat « Bourg-Centre » approuvé en juillet 2019. Elle apporte à la commune près de 550 000 € pour mener à bien neuf projets de réhabilitation dans le centre ancien, dont les nouvelles halles, une résidence pour personnes âgées et un parc paysager. Par ailleurs, la Région soutient aussi la restructuration du cours de la République, axe central de Ganges, et la construction du pôle « petite enfance ».

 Des centaines de communes bénéficient de contrats « Bourgs centres »

Lancés depuis 2017 par la Région, les contrats « Bourgs-Centres » participent à la revitalisation des petites communes, bourgs ruraux ou péri-urbains, qui sont les pôles de services de leur bassin de vie. Objectif : les rendre plus attractifs, en développant des services et des équipements de qualité pour répondre aux besoins des populations actuelles et futures. Un contrat Bourg-Centre se matérialise par un contrat-cadre définissant une feuille de route jusqu’à fin 2021. Il cofinance des projets d’amélioration du cadre de vie, de mobilité, de transition énergétique et écologique, des équipements culturels, sportifs ou de loisirs, le développement économique et touristique.

À l’image de Ganges, 47 contrats « Bourgs-Centres » ont été approuvés à ce jour dans l’Hérault, par exemple à Lodève, Clermont-l’Hérault, Sérignan, Bédarieux et Gignac. En outre, quatre nouveaux partenariats sont en finalisation à Capestang, Roujan, Lamalou et Mireval. À l’échelle régionale, les 372 contrats Bourgs-Centres déjà approuvés bénéficient à 417 communes d’Occitanie (un contrat peut concerner plusieurs communes). 50 nouveaux contrats Bourgs-Centres sont en cours d’élaboration pour assurer un développement équilibré autour des métropoles comme dans les zones rurales.

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