Beaux Arts
Exposition à la Chapelle du Quartier Haut : le cheveu à l'honneur
La Chapelle du Quartier Haut accueille depuis ce vendredi 20 janvier le travail d’une artiste sétoise que beaucoup d’autochtones connaissent bien : Claudie Dadu. L’exposition s’intitule Pôle Hair, et l’artiste réalise des tableaux grâce à ses cheveux ! Le résultat est gracieux, aérien, de fragilité superbe. Quant à la méthode employée : elle demeure un secret !
Selon la Ville de Sète :
"Pôle Hair comprend de nombreuses toiles (portraits, personnages, scènes…) réalisées selon cette méthode énigmatique, mais également des installations en céramique. En s’approchant de ces pièces d’un blanc immaculé et étincelant, le visiteur s’étonnera de remarquer de fins et bruns entrelacs. Encore des cheveux ! Ils sont l’élément fondateur de l’œuvre permettant une arborescence de propositions. Pour les intégrer aux ready-made, l’artiste, cette fois, ne fait pas silence sur la technique appliquée : il s’agit de la pratique japonaise du « Kintsugi » qui permet de réaliser ces fêlures en trompe l’œil représentant une métaphore plastique des grands enjeux environnementaux actuels."
"Claude Muslin, élue adjointe déléguée aux musées, a salué « une exposition qui parle du corps avec le corps, et une artiste dont l’imagination et l’audace sont au service d’un talent certain ». Claudie Dadu a quant à elle remercié chaleureusement la municipalité « qui, pour son sincère amour des artistes, met tant de moyens à leur disposition ! ». Sans oublier les nombreux visiteurs d’avoir « su braver le froid polaire » (clin d’œil amusant au titre de l’expo), pour venir assister à sa dernière installation dans ce lieu qu’elle aime tant.
Deux visites guidées gratuites avec Claudie Dadu auront lieu le 29 janvier et le 19 février à 16 h."
Exposition “Du feu pour la fusée” du 4 au 26 février 2023 à l’espace Saint-Ravy


Ils se rencontrent tous trois à l’École Européenne Supérieure d’Art de Bretagne de Lorient, où ils se rassemblent d’abord, autour de la production de sculptures associant des matériaux issus de rebuts.
Cherchant à ce que leurs œuvres quittent l’espace clos de l’atelier, ils créent désormais des environnements activés par des performances afin d’aller à la rencontre des publics.
Leur collaboration se cristallise ensuite, autour de la figure du personnage principal de la bande dessinée Rahan, fils des âges farouches, de Roger Lecureux et d’André Chéret, parue la première fois en 1969. Ils bâtissent ensemble différentes histoires et scénarios comme des épopées contemporaines et épiques d’inventeurs et de découvreurs.
Vernissage le vendredi 3 février à 18h30
Les Nouveaux Fils des Âges Farouches imaginent un ingénieur préhistorique, dépeint comme l’inventeur des aiguilles, des hameçons ou encore des coutelas. C’est de l’observation fine et du génie d’invention de ce personnage central que se nourrissent les trois artistes. Ils projettent l’héritage du héros dans un futur de technologie rudimentaire. Ils imaginent des outils pour prendre la température de la terre, pêcher des bulles d’air, téléphoner à la forêt.
C’est ce personnage qu’ils font exister et qu’ils déploient au travers de différentes installations, pensées comme des dioramas. Le point de départ de l’exposition sera une conférence performée le soir du vernissage contant leur périple pour ramener le Rover, leur véhicule d’exploration spatiale, des Sables d’Olonne à Montpellier, du Cap Canaveral à la Station Spatiale Internationale ISS.
L’espace de Saint-Ravy sera ensuite imaginé comme un vaisseau-exposition en constante évolution et construction. Des performances et des happenings viendront ponctuer le temps de l’exposition. Ils seront annoncés via leurs réseaux sociaux du collectif.
Enfin, le collectif a été convié à organiser deux semaines d’atelier avec le Master Création de l’Université des Lettres de Montpellier dont ils montrent le fruit à l’Espace Saint-Ravy.
« Nous nous sommes rencontrés à l’école des Beaux-Arts de Lorient et nous sommes réunis autour du désir de travailler à la lisière des arts du spectacle et des arts plastiques. Nous sommes partis d'un personnage : Rahan. C’est le héros de bande dessinée de Roger Lecureux et André Chéret, aux temps dit des Âges Farouches. Il est le premier des inventeurs et transforme ses fines observations de la nature en trésors d’ingénierie. Que ferait Rahan demain dans l'espace ? À quoi ressemblerait sa fusée de bois ? Son Rover martien ? Un véhicule digne des Pierrafeu, avec des roues de granit ? Et sa résidence secondaire sur la Lune, une cabane dans une nouvelle forêt primaire du cratère de Cydonia Mensae ? Notre exposition mettra en scène trois cosmonautes munis d’une technologie rudimentaire : combinaisons en toile de jute et outils en bois, ayant investi l’espace Saint-Ravy comme leur refuge. Cette grotte aux allures d'ISS rupestre abritera leurs inventions, leurs trouvailles et leurs expériences. L’exposition sera entrecoupée de happenings qui feront évoluer l’accrochage, pour raconter leur histoire durant trois semaines. »
Les Nouveaux Fils des Âges Farouches.
Biographies
Arnaud Bacquet, plasticien, acteur, metteur en scène et scénographe, est diplômé de l’École Européenne Supérieure d’Art de Bretagne de Lorient en 2018 et du Master Création en spectacle vivant à l’Université Paul-Valéry de Montpellier en 2021. Il développe différents projets au croisement des arts vivants, visuels ou performatifs et collabore en tant que comédien depuis deux ans avec les compagnies La Plaidoirie et Les faiseurs de rien à Montpellier. Il intervient également en milieux scolaires, dans des collèges et universités et anime des ateliers artistiques et théâtraux.
Sa pratique s’articule autour d’une recherche sur l’écriture, l’oralité et leurs mises en espace. L’artiste élabore la trame de ses spectacles, vidéos et performances à partir d’observations de son environnement immédiat. Il porte un regard décalé sur les aspects les plus évidents de l’existence afin de révéler leur étrangeté et d'exprimer le désarroi qu’ils soulèvent. Assumant une esthétique bancale et imparfaite, Arnaud Bacquet créé des dispositifs performatifs agissant comme des réceptacles de narrations furtives et absurdes témoignant d’une inadéquation au monde, ou en tout cas, d’une recherche d’adéquation s’avérant profondément maladroite.
Lucas Borne, diplômé de l’Ecole Européenne Supérieure d’Art de Bretagne de Lorient, est artiste plasticien. En 2018 et en 2019, il travaille comme comédien et scénographe au Grand Théâtre de Lorient pour les pièces Aymé(e) et Désiré(e) et Burning Hurt. Ensuite, durant un an il est médiateur culturel à la galerie du Faouëdic de Lorient et enseigne les arts plastiques à l’Ecole Européenne Supérieure d’Art de Bretagne à Lorient. Lucas Borne est aujourd’hui membre du collectif Les Nouveaux Fils des Ages Farouches.
« Durant mes études à l’école des Beaux-Arts de Lorient, j’ai pratiqué le théâtre et la performance au Grand Théâtre de Lorient avec Julien Chaviral et Maire Roïg du collectif des Possédés ainsi qu’avec la chorégraphe Astrid Le Jeune, pour la pièce J’ai décidé de ne pas être un joli bégonia (2021). Cette même année, j’ai présenté pour mon diplôme un spectacle performé nommé la Terraformation de Mars fut une Turquerie, au Studio du Grand Théâtre de Lorient, devant Joël Jouanneau. J’ai aussi été interprète pour la performeuse Violaine Lochu et le chorégraphe Joao Fiadeiro pour l’exposition Moving Things (2020) à la Villa Arson à Nice.
L’année dernière, je me suis dirigé vers Montpellier pour rejoindre mes compères de Âges Farouches. Inscrit en Classe Préparatoire au Conservatoire à Rayonnement Régional de Montpellier en section théâtre, j’ai eu l’occasion de travailler, entre autres, avec Jonathan Moussali (comédien, mettre en scène, collectif Moebius), Babeth Cecchi (mime), Stefan Blandino (réalisateur des films d’Avalon, Julien Bouffier (mettre en scène Adesso e Sempre), Frank Ferrara (comédien, Machine Théâtre).
Aujourd’hui, je suis comédien et plasticien dans deux compagnies montpelliéraines : les Faiseurs de rien et Blue Velvet. Je cherche à raconter des histoires où humains et non-humains dialoguent sur scène grâce à des accessoires et échangent leurs rôles par des costumes ». Etienne Rabaud
Espace Saint-Ravy
Place Saint-Ravy
34000 Montpellier
Téléphone : 04 67 34 88 80
E-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Vernissage de l'expo-photos, "Amour, une odyssée sibérienne" de Claudine Doury
C’est un rendu de trois voyages étalés sur 30 ans que nous retranscrit Claudine Doury, photographe au long cours, avec son exposition “Amour, une odyssée sibérienne” dont le vernissage s’est déroulé ce jeudi soir au Centre Photographique Documentaire.
En présence de Claude Muslin, adjointe à la culture, Gilles Favier, directeur artistique du Centre, a salué le travail d’une “photographe déjà installée, lauréate de nombreux prix, qui se démarque par la production d’une œuvre personnelle qui prend le temps qu’il faut et ne cherche pas à provoquer quand il ne se passe rien.”
L’exposition, qui se tient sur deux niveaux parsemés de tirages de grandes tailles qui côtoient des formats plus petits et des carnets, couleurs et noir et blanc, regroupe trois dates clés : 1991, 1997 et 2018. “Tout a commencé parce que j’ai aimé le nom Amour et l’idée d’un fleuve frontière”, dévoile Claudine Doury. Des voyages sur des bacs de fortune, à travers la taïga ou des villages fermés, mais surtout à la rencontre de familles isolées, peuplades natives, qui sont devenues amies au fil des années.
La lauréate du prix des Beaux-Arts, qui lui a permis de repartir sur le terrain, devient témoin malgré elle des changements de notre époque, qu’ils soient climatiques, paysagers ou conflictuels. “C’est un travail sur l’espace et le temps”, conclut la photographe. A voir jusqu’au 9 avril prochain.
Rencontres avec Etienne Robial et avec Patrick Bouchain
Fabre n'est pas couché - nocturne étudiante

Atelier de pratiques artistiques au Musée Paul Valéry de Sète
Une résidence d'artistes à la Villa Salis
Après Pézenas et Castries, la troisième et dernière étape du « Parcours Chanson » s’est déroulée tout récemment à la Villa Salis, à Sète.
Ce projet, porté par Printival en partenariat avec les Voix du Sud, s’inscrit dans la dynamique de la candidature de Sète et Montpellier au titre de Capitale européenne de la culture 2028. Il vise à perfectionner les compétences d’artistes professionnels de l’Hérault, particulièrement dans le domaine de l’écriture.
Durant leur séjour sétois, les neuf artistes sélectionnés ont eu la chance de travailler avec les talentueux Jean Fauque et “J.P.” Nataf, qui leur ont apporté quelques clés sur l’écriture de chansons.
Le 17 novembre dernier, le Miam (musée des arts modestes) recevait des reporters du 13h de TF1. A regarder
À vos plumes : Les ateliers d’écriture au musée

VLA L'HIVER : des créateurs mis à l'honneur à Sète
Artiste touche à tout, travailleur infatigable, toujours dans l'urgence, Vincent Prieur a vitalement besoin de créer.
Il utilise des matériaux de récupération, comme le bois flotté, le chanvre et le lin pour faire naître des histoires lyriques toutes empreintes de subtilité, de poésie, d'humour parfois...
Puis il colle fixe attache..
« Je suis un pinseyeur, je ramasse d’abord du bois flotté mais trouve aussi quelques objets inattendus.
Débarrassé de ses scories, le plus souvent imputrescible et imprégné d’une odeur subtile de parfums de la mer, le "pinsé" provoque mon imagination.
Loin d’être un déchet mort, il peut être porteur de vie… »
« Ma démarche est poétique, instinctive et authentique, à partir de matériaux bruts la plus part issus de la mer.
Je me promène librement, comme je l’entend… »
Vincent Prieur expose à Rouen, Paris, Limoges, Veules les roses, Mers les Bains, Lille...
On peut découvrir certaines des ses œuvres à la Fabuloserie à Dicy, Lagrasse Musée Cerès Franco, elles sont également entrées dans de nombreuses collections privées en France et à l’étranger.
Mais ce week-end dans le cadre de VLA L'HIVER, il avait ouvert son atelier à Sète pour que vous puissiez admirer ses magnifiques oeuvres bien expressives auxquelles le visiteur s'attache rapidement.
C'était aux "Ateliers du Lieu Noir", 18 Quai Rhin et Danube à Sète.
Pas de regrets si vous n'avez pas pu le rencontrer, une exposition débute au "Lieu Noir" ce 8 décembre, une exposition collective, "C'est pas la mer qui fait les vagues, c'est le vent".
Si Françoise Echiffre, écrivaine, en fera parite, vous pourrez apprécier les oeuvres de Michel Bousquet, de Gilles Coulon, de Sylvie Meunier, de Vincent Prieur, de David Soleilhet et d'Andréa Vaggione, entre photos et peintures, entre sculptures et désign graphique... Profitez-en...
Aller plus loin : https://vincent-prieur.pagesperso-orange.fr/galerie.html
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