Littérature - Poésie

La Librairie Nomade invite Jocelyne Fonlupt-Kilic, Bernard Lonjon et Bernard Wagnon à Balaruc Les Bains

La Librairie Nomade invite Jocelyne Fonlupt-Kilic, Bernard Lonjon et Bernard Wagnon les trois auteurs du Lexique amoureux de Sète à Balaruc-les-Bains pour une séance de dédicaces le mercredi 20 octobre de 10 heures à midi au marché des Artisans (près de l’office de tourisme).aaaaaffiches signatures 20 octobre 2021

Comme son nom l’indique, ce livre est une déclaration d’amour à l’île singulière chérie par les auteurs qui, s’ils n’en sont pas originaires, sont tombés sous le charme et ont choisi d’y vivre. Véritable ode à la découverte de ses attraits, ce manifeste poétique, gustatif, visuel espère entraîner le lecteur sur des sentiers de traverse. Comme le ferait une balade en compagnie de trois amis entre étang de Thau et mer Méditerranée avec pour mots d’ordre : subjectivité, diversité et sensibilité.

De Paul Valéry à Georges Brassens, du mont Saint-Clair aux plages du Lido, de la tielle à la macaronade, des goélands aux bateaux de pêche, des anarchistes sétois à la Venise du Languedoc, de Manitas de Plata à Agnès Varda… voici une invitation gourmande à suivre les traces humaines, sociales, historiques et culturelles de cette ville-port baignée par le soleil, ancrée dans le golfe du Lion et dans l’Occitanie. Qui rayonne sur la Méditerranée.

Une lecture théâtrale de sa nouvelle pièce par Laurent Cachard sur le Roquerols...

Romancier prolifique, parolier, Laurent Cachard est également dramaturge. Il le prouve une nouvelle fois avec « Contrebrassensiste (ou la moustache de Pierre Nicolas) », un impromptu dont je suis bien incapable de dire quoi que ce soit tant le secret est bien gardé…
Pour en savoir plus, rendez-vous le mardi 26 octobre à 20 h 30 sur le Bateau Le Roquerols - Centenaire Brassens (quai du Maroc, 34200 Sète), où l'auteur nous offrira une lecture théâtrale de son monologue. Le texte paraîtra, le même jour, aux Editions L'An Demain.
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La librairie L’Échappée Belle et ImageSingulières lancent un rendez-vous destiné à faire dialoguer auteurs, photographes et réalisateurs

Peut être une image de texte qui dit ’Sylvain Venayre historien PENSERLA LA PRESSE (éditions Anamosa) pour le livre «le monde à la une» anamosa CENTREPHOTOGRAPHIQUEDOCUMENTAIRE PHOTOGRAPHIQUE DOCUMENTAIRE RUE LACAN 34200 SÈTE’La librairie L’Échappée Belle et ImageSingulières lancent un rendez-vous destiné à faire dialoguer auteurs, photographes et réalisateurs autour de leurs pratiques documentaires.
Pour cette première, nous discuterons de l’écriture journalistique avec Sylvain Venayre, historien, auteur, scénariste de BD et co-directeur du livre « Le monde à la une », qui retrace deux cents ans d’histoire de la presse, Lena Mauger, rédactrice en chef de 6mois et de XXI, deux revues qui ont contribué à questionner la façon d’écrire l’information cette dernière décennie, et Romain Laurendeau, photographe et lauréat du Grand Prix ISEM 2019 et du World Press Photo 2020.
Vendredi 15 octobre 18h centre photographique documentaire
15 rue Lacan Sète.
 
Peut être un dessin animé de texte qui dit ’librairie l'Échappée Belle et ImageSingulières 15 REGARDS oct DOCUMENTAIRES rencontres croisées autour des nouvelles écritures documentaires, litteraires, domumetaies.iereses photographiques..... #1 PENSERL PORPERA LA PRESSE Lena Mauger 18h rédactrice en chef de et XXI VOIS CENTREPHOTOGRAPHIQUE DOCUMENTAIRE 15RUE LACAN 34200 SETE’
 

Samedi 09 octobre, les voix du vent proposent : « CONTES EN DUO,DUO DE CONTES"

Samedi 09 octobre 2021 à 19 H au 42 bis Grande Rue Haute à SETE, les voix du vent proposent :
« CONTES EN DUO,DUO DE CONTES"

Il était une fois des histoires qui parlent de la vie de tous les jours, des gens simples qui vivent des aventures extraordinaires…

Armand si charmant va t-il réussir son plan ?  La frèle Ninou va t-elle pouvoir se marier ? Le tisserand va t-il résoudre l’énigme du palais ?

Des personnages de contes astucieux et débrouillards qui ne s’en laissent pas conter  ! 

 
Soirée ouverte à tout public,adultes, familles à partir de 7ans
participation au chapeau. Masque obligatoire.
Réservation conseillée : 0680336686, places limitées
 
 
 
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Deuxième salon des auteurs indépendants

L'association ARTS ET LITTÉRATURES organise le deuxième salon des auteurs indépendants à Sète, les 2 et 3 octobre 2021, dans la salle Tarbouriech du Théâtre de la mer.aaaber_Affiche des auteurs - Salon des Auteurs Indépendants - 2e (1) (1)
Comme en 2020, cette manifestation littéraire rassemblera des auteurs venus de toute l'Occitanie mais aussi d'autres régions. Elle mettra en avant une grande diversité de genres littéraires : polar, thriller, roman policier, littérature jeunesse, poésie, témoignage, romance, science-fiction, fantasy et même recette de cuisine.aaaaadfAffiche salon JPEG

Vendredi 1er octobre 18h30 à la librairie l’Échappée Belle, Mohamed Mbougar Sarr

Énorme coup de cœur de notre rentrée littéraire, avec son quatrième livre « La plus secrète mémoire des hommes » Mohamed Mbougar Sarr signe un très grand roman et nous rappelle la nécessité de la littérature. Ce texte des éditions Philippe Rey est une quête initiatique et littéraire à la recherche d'un livre introuvable et de son auteur sénégalais disparu.
En compagnie de Yves Torres des éditions du Typhon.
 
Un bel échange en perspective autour du dernier texte du romancier et de la réédition aux éditions du Typhon d’un texte de René Maran dont Mohamed Mbougar Sarr signe la préface.
 
Vendredi 1er octobre 18h30 à la librairie l’Échappée Belle.

L'automne sur le Yang Tsé de José COHEN AKNINE (2)

L'automne sur le Yang Tsé de José COHEN AKNINE
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L'automne sur le Yang Tsé, à paraître fin octobre, présente la seule solution à ce jour pour sauver la planète du changement climatique mortifère qui s'annonce. La méthode est du reste applicable à d'autres domaines. 
Elle consacre la faillite définitive des Etats, s'étant automutilés en mondialisant l'économie, mais pas la gouvernance.
C'est aussi une invite bien sûr, à un sursaut.
 

Décembre 2029. Faute d’avoir su réagir à temps face à l’urgence climatique, l’humanité se retrouve dans une impasse.

"Seules les forces du marché, dominant le monde de manière écrasante, peuvent encore peut-être nous sauver d'une extinction qui semble inéluctable.
La mafia, la pire de toutes ces forces, est un bon candidat pour faire ce sale boulot, en se servant surtout de la peur, son fonds de commerce. 
Mais pourquoi le ferait-elle ? Parce qu’elle y trouve son compte. Et parce qu’arrive à sa tête un altruiste (si on veut), écologiste (si on veut aussi), Ottavio.
Il contraindra les milliardaires du Net à lui emboiter le pas.
Ottavio est un être par nature totalement seul, il doit construire ses propres valeurs, morales, professionnelles, affectives, et même sexuelles. "
 
 
À mi-chemin entre l’essai et le roman d’anticipation, L’automne sur le Yang Tsé nous questionne sur notre avenir proche : si nous persistons dans nos demi-mesures, que va-t-il se passer dans cinq, dix ou quinze ans ?
Ottavio est un héros aux méthodes expéditives mais attachant, il propose des solutions innovantes et plausibles. Et si, comme il le prédisait, l’hydrogène était le remède principal face à l’urgence climatique ?
 
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Tino Di Martino recevait à son Café Littéraire Jocelyne Fonlupt-Kilic-Bernard Lonjon-Bernard Wagnon , pour le recueil "Lexique amoureux de Sète)

Ce 30 septembre 2021 à 18h à la Médiathèque F. Mitterand à Sète, Tino Di Martino recevait à son Café Littéraire

Jocelyne Fonlupt-Kilic-Bernard Lonjon-Bernard Wagnon , pour le recueil "Lexique amoureux de Sète" publié aux éditions Cairn

 Ce livre est une déclaration d'amour à l'île singulière chérie par les trois auteurs qui, s'ils n'en sont pas originaires, sont tombés sous le charme et ont choisi d'y vivre. De Paul Valéry à Georges Brassens, du Mont Saint-Clair aux plages du Lido, de la tielle, de la macaronade,des goélands aux bateaux de pêche, etc...

 

Cette ville-port baignée par le soleil, ancrée dans le golfe du lion et dans l'Occitanie, et qui rayonne sur la Méditerranée.

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LA SALLE DE LA MEDIATHEQUE N'ETAIT PAS ASSEZ GRANDE POUR ACCUEILLIR UN AUDITOIRE VENU NOMBREUX.

 

Véritable ode à la découverte de ses attraits, ce manifeste poétique, gustatif, visuel espère entraîner le lecteur sur des sentiers de traverse. Comme le ferait une balade en compagnie de trois amis entre étang de Thau et mer Méditerranée avec pour mots d’ordre : subjectivité, diversité et sensibilité.

De Paul Valéry à Georges Brassens, du mont Saint-Clair aux plages du Lido, de la tielle à la macaronade, des goélands aux bateaux de pêche, des anarchistes sétois à la Venise du Languedoc, de Manitas de Plata à Agnès Varda… voici une invitation gourmande à suivre les traces humaines, sociales, historiques et culturelles de cette ville-port baignée par le soleil, ancrée dans le golfe du Lion et dans l’Occitanie. Qui rayonne sur la Méditerranée.

LES AUTEURS

Jocelyne Fonlupt-Kilic, lyonnaise de naissance, a récemment quitté Paris pour « l’île singulière » Sète. Membre de la Société des Gens de Lettres, journaliste retraitée et auteure

de plusieurs ouvrages aux éditions Wartberg, elle partage son temps entre l’écriture, la photo et les voyages.

Bernard Lonjon, membre entre autres de la Société des Gens de Lettres, a publié un grand nombre d’ouvrages de tous genres : biographies, nouvelles, essais, etc. Il est notamment l’auteur, avec Bernard Wagnon, de Georges Brassens pas à pas – Petit guide (très orienté) de Sète.

Bernard Wagnon, installé à Sète depuis maintenant quelques années, spécialiste de San Antonio, est un ancien maître de conférences à l’Institut national polytechnique de Grenoble. Il partage avec Bernard Lonjon sa passion pour Georges Brassens.

Éditions CAIRN

broché 12.7 x 21 cm – 268 pages – 20 € ISBN 9782350689340 – avril 2021

Ce dimanche 26 septembre, la dernière journée du Festival Les Automn'Halles.

Avec un programme tout aussi passionnant que les jours précédents.
DIMANCHE MATIN
 
On commence la journée dans le Quartier Haut, le « quartier napolitain » de Sète, là où les pêcheurs italiens qui suivaient le poisson bleu s’étaient installés. Rendez-vous à 10 heures au Bar du Plateau (2 rue des Trois-Journées, 34200 Sète) où Christophe Lallia interrogera Renée Biascamano, une auteure sétoise qui fait revivre au travers de ses ouvrages ce que fut ce quartier de Sète.
 
Dès 11 heures, retour à la médiathèque François-Mitterrand (bd Danièle-Casanova, 34200 Sète) pour deux rencontres animées par Marie-Ange Hoffmann, sur le thème de l’auteur et son double, autrement dit, l’auteur et son traducteur.
On commence avec Serge Mestre traducteur de « Docile » de l’Espagnol Aro Sainz de la Maza.
Puis à 11 h 45, une traductrice pour le second volet avec Marguerite Pozzoli qui a traduit « L’Imposture du marronnier » de l’Italien Mariano Sabatini.
Les deux polars étant édités par Actes Sud.
 
Il est déjà 12 h 30. L’heure de l’annonce du palmarès du concours de nouvelles organisé sur le thème « Larguons les amarres ». Le président du jury, Sylvain Pelegrin, directeur du Lycée de la mer Paul Bousquet et Antoine Barral, auteur-éditeur, remettront leurs prix aux lauréats.
 
Puis la vigneronne historienne Florence Monferran (Flo Clos de Miège) proposera une dégustation de ses crus des clos des Mièges. Ainsi, de la surmaturation des raisins, évoquée par les Romains, l'autrice du "Breuvage d'Héraclès" signe la cuvée l’Originel, un vin naturellement doux.
 
DIMANCHE APRÈS-MIDI
 
On démarre à 14 h 30 par une table ronde sous des auspices très sombres avec une dystopie particulièrement réussie de Catherine Fradier « Et nous aurons l'éternité » (Au diable vauvert) et un hommage à peine déguisé à Ian Fleming (le père de James Bond) avec « La Confrérie des espadons » de Pierre Gobinet (Seuil Polar). Animation Claude Muslin et frissons garantis.
 
Suit à 15 h 15, une question d’importance : L'amour peut-il encore rimer avec toujours ? Des éléments de réponse avec Belinda Cannone qui nous présente son essai « Le nouveau nom de l'amour » (Stock). Animation par les « Collectives culottées ».
 
16 heures, elle est sur toutes les radios, télés, dans la presse nationale… Lydie Salvayre qui nous fait le plaisir de venir aux Automn’Halles pour présenter son roman « Rêver debout », sur l’utopiste Don Quichotte… C’est Patrick Auzet-Magri qui l’interrogera.
Clap final du festival à 16 h 45 avec la lecture théâtrale d’extraits de « Eux ou la prise de pouvoir » (Gallimard) d'Eduardo Manet par les comédiens Yves Ferry et Moni Grego.
 
 
L’équipe du Festival remercie tous ceux qui ont œuvré à la réussite de l’événement. À l’an prochain.

L'automne sur le Yang Tsé de José COHEN AKNINE

L'automne sur le Yang Tsé de José COHEN AKNINE
 
aaaautoCaptureL'automne sur le Yang Tsé, à paraître fin octobre, présente la seule solution à ce jour pour sauver la planète du changement climatique mortifère qui s'annonce. La méthode est du reste applicable à d'autres domaines. 
Elle consacre la faillite définitive des Etats, s'étant automutilés en mondialisant l'économie, mais pas la gouvernance.
C'est aussi une invite bien sûr, à un sursaut.
 

Décembre 2029. Faute d’avoir su réagir à temps face à l’urgence climatique, l’humanité se retrouve dans une impasse.

"Seules les forces du marché, dominant le monde de manière écrasante, peuvent encore peut-être nous sauver d'une extinction qui semble inéluctable.
La mafia, la pire de toutes ces forces, est un bon candidat pour faire ce sale boulot, en se servant surtout de la peur, son fonds de commerce. 
Mais pourquoi le ferait-elle ? Parce qu’elle y trouve son compte. Et parce qu’arrive à sa tête un altruiste (si on veut), écologiste (si on veut aussi), Ottavio.
Il contraindra les milliardaires du Net à lui emboiter le pas.
Ottavio est un être par nature totalement seul, il doit construire ses propres valeurs, morales, professionnelles, affectives, et même sexuelles. "
 
 
À mi-chemin entre l’essai et le roman d’anticipation, L’automne sur le Yang Tsé nous questionne sur notre avenir proche : si nous persistons dans nos demi-mesures, que va-t-il se passer dans cinq, dix ou quinze ans ?
Ottavio est un héros aux méthodes expéditives mais attachant, il propose des solutions innovantes et plausibles. Et si, comme il le prédisait, l’hydrogène était le remède principal face à l’urgence climatique ?
 
 
L'automne sur le Yang Tsé vient de paraître aux Editions Thot. 
Vous pouvez le commander
• en librairie 
• auprès des éditions ThoT Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser._body" class="adr black-to-orange contextEntry" href="https://webmail1g.orange.fr/webmail/fr_FR/read.html?FOLDER=SF_INBOX&IDMSG=180523&check=&SORTBY=1" target="_blank">Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 
• auprès de l’auteur Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser._body" class="adr black-to-orange contextEntry" href="https://webmail1g.orange.fr/webmail/fr_FR/read.html?FOLDER=SF_INBOX&IDMSG=180523&check=&SORTBY=1" target="_blank">Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
• via Internet (fnac, amazon, etc.)

Après une inauguration réussie la suite du Festival Les Automn'Halles

Après une inauguration réussie et une lecture passionnante d'une partie de la correspondance de Flaubert par le comédien Yves Ferry, suite du Festival Les Automn'Halles (34200 Sète), ce jeudi 23 septembre : au programme Alexis Jenni (18 heures au musée-Galerie d'Art Le Réservoir), puis un hommage à Jean-Claude Carrière (21 heures au cinéma Le Comœdia, tarifs cinéma).

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Jocelyne Fonlupt nous précise : "Après l'intervention de Laurent Cachard, président des Automn'Halles, suivie du mot de Marie Testa, la directrice de la médiathèque François-Mitterrand, qui accueille en grande partie le festival samedi et dimanche, et l'inauguration officielle du festival par François Commeihnes, maire de Sète, un apéritif dans les jardins du musée a réuni les spectateurs.

Puis Laurent Cachard a présenté la correspondance de « cet auteur immense » qu’est Flaubert. Il a également évoqué le livre d’Alain Ferry "Mémoire d'un fou d'Emma" (prix Médicis essai).
Enfin, le comédien Yves Ferry a lu des extraits de la correspondance de Flaubert.
Une soixantaine de spectateurs se sont délectés tant des mots de l'écrivain que de l'interprétation d'Yves Ferry en un Flaubert tout à fait convaincant tour à tour exalté, désespéré, en colère, rêveur ou poète...
Rendez-vous demain, jeudi 23 septembre à 18 heures pour un Grand Entretien avec Alexis Jenni pour son livre "La beauté dure toujours" au musée-galerie Le Réservoir, animation Laurent Cachard et à 20 h 30, au cinéma le Comœdia pour un hommage à Jean-Claude Carrière et la projection du film "Le Charme discret de la bourgeoisie" (prix des places tarifs du cinéma)."

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 Sedef Ecer et Yasmina Khadra seront tous deux présents le samedi 25.
Yasmina Khadra, par Yves Izard
 
aaauuuu666Yasmina Khadra © Géraldine BruneelYves Izard : Yasmina Khadra, avec Le sel de tous les oublis, vous nous entraînez dans la descente en enfer d'un homme que sa femme vient de quitter brutalement. On entre comme d'habitude dans la tête d'un homme qui frôle la folie.
Mais cette fois, vous vous interrogez sur la place que les femmes occupent dans une société en pleine mutation?
 
Yasmina Khadra : Il n'y a pas que la place de la femme en Algérie qui exige une attention soutenue. Nous enregistrons un grand retard littéraire à tous les niveaux. L'Algérie n'a pas livré toute la part de ses zones d'ombre et de lumière. Son histoire, pourtant riche, n'est que parcimonieusement traitée par les écrivains. Nous accusons un énorme déficit dans ce sens. Il y a tellement de sujets en jachères, d'angles de vue occultés, d'approches béquillardes. Certes, la femme demeure le parent pauvre de notre littérature, mais la société en général souffre de l'absence d'un traitement plus large et plus ambitieux.   
 
Yves Izard : Avec ce roman, vous revenez en Algérie, dans une époque post coloniale, pourquoi? Est-ce pour mieux interroger ce qui se joue dans ce combat entre modernité et tradition?
 
Yasmina Khadra : Absolument. Comment comprendre l'échec de notre politique actuelle et la régression qui en découle sans se référer aux années 1960 qui ont vu l'Algérie accéder à son indépendance après quatre mille ans d'occupation étrangère?
Au sortir du joug colonial, notre pays semblait en mesure de relever l'ensemble des défis et de renaître aux lendemains qui chantent. Si nous déchantons, soixante ans après, c'est parce que nous avons résilié le serment fait à nos morts en optant pour le culte des personnalités plus attentives à leurs petites affaires qu'au destin de la nation. 
 
Yves Izard : Quel regard portez vous sur le Hirak et la situation  en Algérie?
 
Yasmina Khadra : Nous avions une chance inouïe de nous en sortir définitivement, mais la naïveté du Hirak s'est heurtée à la diablerie d'un système corrompu et jusqu'au boutiste. Depuis le début des marches massives, j'ai essayé d'alerter l'opinion, à travers ma page Facebook, quant aux failles du Hirak qui refusait de choisir des personnes susceptibles de l'incarner. Aucun mouvement révolutionnaire ne peut aboutir s'il n'est pas porté par des voix identifiables en mesure de fédérer l'ensemble des revendications. Cela n'a pas été le cas, et mouvement est resté anonyme, et donc inefficace. J'ose espérer que le Hirak revienne très vite, avec une vraie feuille de route et des leaders unanimement loués.
 
Yves Izard : 19 ans après Les Hirondelles de Kaboul où vous nous nous emmeniez au sein d'un couple dévasté par l'oppression du régime taliban, comment vivez-vous ce retour au pouvoir des islamistes les plus radicaux, et craignez-vous ses conséquences sur le monde?
 
Yasmina Khadra : Le retour des Talibans était prévisible. C'est ce que j'avais déclaré à la presse, il y a des mois. La présence des alliés en terre afghane a échoué à cause des choix politiques. Les alliés ont tablé sur des responsables peu fiables, corrompus et vassaux, et la fourberie a fini par fausser tous les projets engagés en Afghanistan. De leur côté, les Talibans savaient que le temps travaillait pour eux et ont fait montre d'une patience qui, malheureusement, a payé. Les alliés ont cherché à proposer leur mode de vie à un peuple dont ils ne connaissaient pas grand-chose. Dans la précipitation, ils ont perdu de vue l'essentiel : la culture et le véritable mode de vie des Afghans. On ne peut bousculer l'ordre des choses sans le renverser d'une manière ou d'une autre. Cependant, le retour des Talibans est, sans doute, la faillite de trop. J'en suis très peiné.  

 

Et trois questions à… Sedef Ecer
 
aaauuuuuuuuunbSedef Ecer © Brigitte BeaudessonLe Festival du livre de Sète, Les Automn’Halles, a le plaisir de recevoir Sedef Ecer pour une table ronde consacrée au premier roman en compagnie de deux autres primo-romancières, Dima Abdallah et Abigail Assor, le samedi 25 septembre, à 11 h 30, à la médiathèque Mitterrand. En attendant, nous avons voulu en savoir plus sur la genèse de Trésor national.
 
Sedef Ecer, vous êtes auteur dramatique, scénariste, metteur en scène, comédienne, et maintenant romancière avec la parution en janvier dernier de votre premier roman Trésor national. Qu’est-ce qui vous a amenée à l’écriture romanesque ?
 
Sedef Ecer : J’ai déjà écrit un roman en langue turque et des nouvelles en turc et en français donc disons que c’est un premier roman français car j’avais déjà expérimenté cette écriture romanesque, celle de « l’objet terminé », contrairement aux textes que l’on retravaille avec une équipe.
C’est la tentative de coup d’État raté en 2016 qui m’y a amenée : un peu comme la narratrice, j’ai senti que quelque chose était en train de mourir, le pays était en train de se transformer de manière irréversible et je me disais que je ne retrouverais plus jamais l’ancienne Turquie et j’ai eu besoin d’une écriture solitaire. J’ai commencé à m’intéresser au pays de mon enfance et comme j’avais grandi, exactement comme la narratrice, sur les plateaux de cinéma, j’ai commencé à regarder les vieux films de mon enfance.
 
J’y cherchais quelque chose, sans savoir que ce que j’allais retrouver serait ce roman. Toutes ces femmes aux allures des Sophia Loren orientales m’ont tellement inspirée que mon personnage d’actrice a commencé à se dessiner. Il a fallu quatre ans pour prendre des notes, regarder des kilomètres de films, trier des vieilles affiches, photos, vieux articles de presse, me documenter… Et aussi pour écrire différentes formes liées à cette histoire qui me hantait avant d’arriver au roman : une émission radiophonique (Enfant-Star diffusée sur France Culture), un film (en cours de développement), une pièce de théâtre (que j’ai mise à la poubelle) et une performance que nous avons jouée quatre fois. Pendant ce temps, j’écrivais des pages et pages de ce roman fantôme que je mettais régulièrement à la poubelle. Puis, lors du premier confinement, j’ai enfin trouvé le temps et le courage de retravailler ces pages, un peu comme à une table de montage, de les assembler, de leur donner une forme romanesque.


Votre narratrice, Hülya/Julia, trouve d’ailleurs ses jalons au rythme des coups d’État (1960, 1971, 1980 et celui raté de 2016). Cet ancrage du roman dans la vie politique turque est-il important pour vous ?
 
S.E. : Oui, puisque c’était le point de départ de tout. C’est toujours comme ça, une fois que quelque chose commence à m’habiter ; un personnage, une situation, une scène, je commence à prendre des notes. Je lis, regarde, écoute tout ce qui peut m’aider. Puis, un jour, je sais que le matériau est là, que je peux commencer à écrire. Et pour ce roman, je savais dès le début que les coups d’État allaient rythmer le récit, qu’il y aurait les différentes pistes à tisser (l’amour, l’art, l’amitié, la politique) et j’ai organisé les temporalités en fonction de ça. Lorsque mes personnages vivaient des choses, la grande Histoire n’était jamais loin. Je me disais, un peu comme dans la tragédie grecque, ce n’est pas la faute des monstres, c’est celle des « Dieux », en l’occurrence, celle du destin politique d’un pays.  
 
Trésor national est aussi un immense hommage au cinéma et à la fiction en général. Vous-même avez joué enfant dans vingt-cinq longs métrages et ce, dès l’âge de trois ans. On vous a parfois qualifiée de Shirley Temple turque… Une expérience qui vous a aidée dans l’écriture de ce roman ?
 
S.E. : C’est un aspect qui a probablement été déterminant, lorsqu’on a vécu une enfance pareille, on ne peut pas en sortir indemne, avoir un rapport normal à la réalité. À l’âge où l’on se construit, entre 3 et 11 ans, les adultes qui m’entouraient allaient sur un plateau pour raconter des histoires. Déjà que l’endroit entre la réalité et la fiction est poreux chez les enfants, comment aurais-je pu ne pas croire en ces histoires qui, pourtant, étaient fabriquées de toutes pièces et de plus, pour la plupart, étaient totalement loufoques ? Disons donc que ce n’est pas une expérience qui m’a « aidée » mais une expérience qui m’a construite totalement, qui a façonné ma manière de vivre, de croire aux récits… Et puis aussi, j’ai grandi sur les genoux des divas adulées et j’ai probablement puisé dans cette expérience pour raconter mon personnage d’actrice-trésor.
 
 
Propos recueillis par Jocelyne Fonlupt-Kilic
 
[Encadré]
Trésor National, Sedef Ecer, éd. JC Lattès, janvier 2021.