Sciences

Découverte scientifique : une sorte d’abeille des mers, l’idotée, pratique la pollinisation pour des algues

Selon France Info :

 

On sait depuis longtemps que les animaux aident les plantes à se reproduire sur terre, c’est la pollinisation. On vient pour la première fois de trouver la même chose sous l’eau : un petit crustacé qui transporte les gamètes d’une algue rouge.

La nature a été assez injuste en organisant la reproduction des espèces. Certains gamètes males sont équipés de ce qu’on appelle un flagelle (c’est le cas du spermatozoïde humain) : pour eux, c’est assez simple d’aller féconder les gamètes femelles. Mais d’autres ne sont pas "véhiculés" et doivent donc trouver un allié, comme ce petit crustacé merveilleux, l’idotée. Il a un peu l’allure d’une crevette d’1 cm de long qui a l’élégance de marcher sur cette algue rouge, la gracillaire, de charger ses pattes et sa carapace de gamètes males un peu collantes et d’aller les déposer chez les femelles. Exactement comme une abeille ou une guêpe passe de fleur en fleur pour distribuer le pollen.

C’est la toute première fois qu’on met en évidence ce type de pollinisation animale pour des algues. Il y a une quinzaine d’années, on l’avait observé avec des plantes marines à fleur mais l’algue n’est pas une plante à fleur, c’est plus compliqué (elle n’a pas de racine et des organes de reproduction invisibles.)

Depuis 20 ans qu'ils y travaillent.................... Lire sur : https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-billet-vert/decouverte-scientifique-une-sorte-dabeille-des-mers-lidotee-pratique-la-pollinisation-pour-des-algues_5230753.html

Agora des Savoirs 2022-2023

Rendez-vous des passionnés de la science et de la connaissance, l'Agora des Savoirs propose plusieurs rencontres à la salle Rabelais de Montpellier, à partir du 9 novembre 2022. Tous les rendez-vous sont à suivre en direct et en différé sur YouTube ou sur Divergence FM (93.9). Entrée libre dans la limite des places disponibles.

L’Agora des savoirs, dont la nouvelle saison a débuté en novembre 2022, a déjà réuni plus de 2 000 auditrices et auditeurs au Centre Rabelais.
Un deuxième cycle de 6 soirées se déroulera du 8 mars au 31 mai.

Toutes les sessions sont animées par le désir fondamental de connaître et d’apprendre, et par une curiosité ouverte à toutes les disciplines et tous les sujets. Elles ont en commun une conviction inébranlable : celle que le savoir émancipe, que la connaissance est un puissant ferment de liberté individuelle et collective, qui rassemble et contribue au progrès des sociétés.

 

2ème cycle de rencontres du 8 mars au 31 mai 2023, centre Rabelais


Mercredi 22 mars, 19h

Tamar HERZOG - Une brève histoire du droit en Europe (Anacharsis, 2023)

Comment invente-t-on le droit et selon quels principes ? Qui le fabrique et dans quelles circonstances ? Depuis Rome, le moment initial, jusqu’à l’éclosion de l’Union européenne en passant par les refondations médiévales, les évolutions outre-Atlantique et les prétentions universalistes occidentales, Tamar Herzog dévide l’écheveau complexe mais vivant des normes dont les sociétés se sont successivement dotées pour se gouverner.
À travers ce vaste récit aux nombreux rebondissements, elle propose notamment une lecture lucide de l’opposition dite traditionnelle entre le « droit continental » et la common law anglaise, et fournit des repères lumineux pour saisir qu’il en est du droit aujourd’hui et ce qu’il pourrait en être demain.

Tamar Herzog est professeure d’histoire à l’université Harvard et spécialiste d’histoire juridique, du monde colonial espagnol à l’époque moderne et de l’histoire du monde atlantique.

Mercredi 5 avril, 19h

Pascal PUJOL - Voulez-vous savoir ? Ce que nos gènes disent de notre santé (Humensciences, 2019)

Nos prédispositions génétiques touchent le cancer comme les maladies cardiaques ou certaines pathologies rares que l’on peut transmettre à ses enfants sans en être atteint soi-même. Les progrès de la génétique permettent aujourd’hui de prédire un nombre croissant de ces maladies afin de mieux les soigner en les dépistant plus tôt, voire de les éviter. En parallèle, l’avènement d’une médecine de précision basée sur la génomique offre des traitements « personnalisés » qui transforment des chances de rémission faibles en guérison pour la plupart des malades. Des chimiothérapies peuvent être évitées.
Mais pour les maladies qui restent sans solution pour l’instant, la seule option est celle du diagnostic avant la naissance. Jusqu’où faut-il aller ? Faut-il étendre les tests génétiques à la population générale ? Et d’ailleurs, à qui appartiennent nos données génétiques ?

Le professeur Pascal Pujol est généticien spécialisé en cancérologie, il dirige le service d’oncogénétique du CHU de Montpellier et préside la Société française de médecine prédictive et personnalisée.

Mercredi 19 avril, 19h

Vinciane DESPRET - Les Morts à l’œuvre (La Découverte, 2023)

Les morts peuvent faire agir les vivants, mobiliser ceux qui restent autour de questions qui touchent à la vie collective, à l’érosion des liens sociaux, à des événements qui les dépassent ou dont l’ampleur ou la violence pourrait les détruire, annihiler ce à quoi ils sont attachés. Les morts peuvent aider les vivants à transformer le monde. Vinciane Despret nous raconte cinq histoires où des morts proches ou éloignés dans le temps ont obligé les vivants à leur donner une nouvelle place. Ces morts « insistent » parce qu’il y a eu quelque chose d’injuste dans le sort qui a été le leur : victimes de violence, commandos d’Afrique et de Provence, sacrifiés politiques à la raison du plus fort… Ceux qui restent ont décidé de répondre à cette insistance en commandant une œuvre grâce à un protocole politique et artistique nommé le programme des Nouveaux Commanditaires. Ce protocole consiste à choisir un artiste et à décider en commun d’une œuvre. Il va transformer en profondeur les commanditaires.

Cela n’a rien à voir avec le deuil dans sa forme autoritaire (quand les théories psychologiques enjoignent à l’oubli). C’est avec la vie, celle qui n’est plus mais qui est encore d’une autre manière, celle qui résiste à son effacement, que ce faire avec provoque une étonnante série de métamorphoses.

Vinciane Despret est philosophe, chercheuse à l’Université de Liège. Elle est l’auteure de plusieurs livres sur la question animale qui font référence, et a notamment publié Que diraient les animaux... si on leur posait les bonnes questions ? (Les Empêcheurs de penser en rond 2012), Autobiographie d’un poulpe et autres récits d’anticipation (Actes Sud, 2021) et La danse du cratérope écaillé : naissance d’une théorie éthologique (Empêcheurs de penser en rond, 2021).

Mercredi 17 mai, 19h

Eva ILLOUZ - Les Émotions contre la démocratie (Premier Parallèle, 2022)

Partout dans le monde, la démocratie se voit attaquée par un populisme nationaliste. Et partout dans le monde, la même énigme : comment des gouvernements qui n’ont aucun scrupule à aggraver les inégalités sociales peuvent-ils jouir du soutien de ceux que leur politique affecte le plus ? Pour comprendre ce phénomène, la sociologue franco-israélienne Eva Illouz affirme qu’il faut s’intéresser aux émotions. Car elles seules ont le pouvoir de nier l’évidence factuelle et d’occulter l’intérêt personnel. Elle en a ainsi isolé quatre, qui soutiennent les grands récits populistes : la peur, le dégoût, le ressentiment et l’amour de la patrie. Quatre émotions que les mouvements populistes s’emploient partout à attiser afin de mieux les instrumentaliser. Une stratégie dont elle montre très précisément les rouages dans l’Israël de Netanyahou.

Directrice d’études à l’EHESS, Eva Illouz travaille sur la marchandisation des émotions et ce qu’elle appelle le « capitalisme affectif ». Elle est notamment l'auteure, aux éditions Premier Parallèle, de Happycratie (2018) et Les Marchandises émotionnelles (2019), et, au Seuil, de La Fin de l'amour (2020). Ses livres sont traduits dans de nombreuses langues.

Mercredi 31 mai, 19h

Jérôme SUEUR - Histoire naturelle du silence (Actes Sud, 2023)

Qu’est-ce que le silence ? Est-ce vraiment l’absence de tout ? En écoutant bien, le silence n’est peut-être pas celui que l’on croit. Il n’est ni vide ni singulier, mais plein et pluriel. On découvre les grands silences, peut-être inquiétants, des vastes horizons, les silences naturels qui sonnent tout sauf creux, les silences quotidiens dans l’attaque des prédateurs, la discrétion des proies ou les soupirs des enlacements. Aller chercher les silences dans l’évolution, le comportement animal et l’écologie, c’est aussi découvrir en contrepoint la diversité sonore étoilée du monde sauvage et dénoncer les bruits, ces horribles grincements de nos agitations, qui les menacent. Et si on respirait quelques instants pour écouter le silence et son histoire naturelle ?

Jérôme Sueur est maître de conférences au Muséum national d’histoire naturelle de Paris, où il dirige le laboratoire d'écoacoustique. Il mène des projets de suivi de la biodiversité par l’écoute et l’analyse des paysages sonores naturels, notamment forestiers. Ses travaux, qui tissent des liens entre comportement animal, écologie et acoustique, le conduisent à s’interroger sur la dimension sonore de la nature : sa composition, son évolution et la perception que les êtres vivants peuvent en avoir. Vice-président de l'International Society of Ecoacoustics, il est l'un des pionniers de l'étude des paysages naturels sonores.

 

1er cycle de rencontres du 9 novembre 2022 au 8 février 2023

 

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La bourrache, une plante merveilleuse

Bourrache, Borago Officinalis

 

Guilhem bastide d’izard, Pharmacien biologiste à la retraite nous avait donné des précisions  sur la bourrache que vous commencez à trouver en fleurs quelquefois chez vous et  souvent non loin de votre demeure si vous faites du sport ou de la marche. Cette année elle est bien précoce. Elle  est originaire de l’Europe méridionale et centrale.

Elle est assez commune dans les terrains vagues des contrées à climat tempéré, ainsi que comme plante adventice dans les cultures sarclées et les jardins.

Elle est souvent cultivée surtout dans les jardins.

La bourrache est une excellente plante mellifère et de plus les jardiniers apprécient son effet répulsif sur les limaces

Photo  M.Bastide d’izard.

 A quoi ressemble-t-elle ?

C’est une plante de 15 à 60 cm qui pousse un peu partout en France surtout dans des lieux enso­leillés, comme dans notre région, à l’état sauvage. Tous les terrains lui convien­nent, même les plus incultes, et toutes les altitudes puisqu’on peut la rencontrer dans nos montagnes, jusqu’à des hauteurs approchant 2000 mètres. La tige est cylindrique creuse et velue, les feuilles alternes larges sont couvertes de poils blancs sur les deux faces qui fleurissent de Juin à Août.

Les fleurs, légèrement retombantes et perchées au sommet des tiges, possèdent cinq pétales en forme d’étoile qui passent du rouge au bleu foncé.

Pendant la floraison, la BOURRACHE produit de grandes quantités de nectar, jusqu’à 2,5 mg par fleur et par jour, c’est pour cette raison et à juste titre qu’elle est considérée comme mellifère et très fréquentée par les abeilles !

 Un peu d’histoire

Le nom de la bourrache vient de l’arabe abou-rash, ce qui signifie « père de la sueur ». Cette plante sudorifique nous vient, en effet, d’Asie Mineure et ce sont les Croisés qui la ramenèrent de Damas au XVe siècle.

 Coté scientifique : les principes actifs

La plante renferme des mucilages, du potassium, de l’allantoïne, des tanins, une saponine et des anthocyanidines ainsi que des flavonols et des alcaloïdes pyrrolizidiniques. L’huile de bourrache, extraite des fruits, est riche en AGE oméga-6 (Acide Gras Essentiels), acide linoléique, gamma-linolénique et en vitamines A, D, E et K.
C’est ce qui donne tout son intérêt à cette huile hydratante et antirides.

Ses propriétés

Joseph Rogues, en 1837, affirmait: «C’est une boisson excel­lente quand les reins et la vésicule biliaire sont irrités et agités de douleurs spasmodiques, et que les urines sortent avec difficulté». La bourrache n’est pas d’une importance médicinale vitale, mais il ne faut pas sous-estimer sa valeur : elle possède des propriétés adoucissantes, émollientes, rafraîchissantes, dépuratives, sudorifiques et diurétiques !

 En fonction de son état de maturité les propriétés sont différentes :

  • Avant la floraison, quand elle commence à pousser, elle est plus émolliente, on peut la manger en salade ou comme des épinards.

(Au Moyen Age, la bourrache était considérée comme une plante potagère et entrait dans la composition de nombreux plats, associée au cresson et au pissenlit).

  • Quand elle est en fleur elle est plus apéritive, dépurative, sudorifique
  • Quand elle porte ses fruits elle est plus diurétique.

 Ce sont là des nuances subtiles mais importantes !

 Il faut cueillir et faire sécher la plante entière car, contrairement à une opinion assez répandue, ce n’est pas la fleur qui est la plus riche en principes actifs, mais la tige et ensuite les feuilles. Elles sont très fragiles et aqueuses, donc difficiles à sécher car il faut veiller à ce qu’elles ne moisissent pas.

 Côté cuisine : préparation et utilisation en tisane

Plongez 40 g de bourrache séchée (tige, fleurs et feuilles) dans un litre d’eau froide, chauffer à feu doux jusqu’à ébullition et laisser cuire quelques minutes.

Laisser reposer un quart d’heure et boire trois ou quatre tasses dans la journée.

 C’est un mer­veilleux remède contre toutes les affections fébriles dues aux refroidissements ou à la grippe. Elle fera rapide­ment baisser la température, désintoxiquera l’organisme et réduira singulièrement le cours d’une affection grippale.

Toutes les maladies éruptives de l’enfance sont promptement matées par une infusion de bourrache.

Pour décongestionner les reins c’est un excellent diurétique.

Attention : la tige de bourrache contient des alcaloides de pyrro­lizidine toxiques pour le foie mais en quantités si faibles que quelques tisanes ne sont pas délétères.

  L’huile de bourrache, l’antiride naturel !

L’huile est préparée à partir des graines de la BOURRACHE qui contiennent principalement des acides gras insaturés (80 %), des stérols, de la chlorophylle, en quantité moindre des insaponifiables et les vitamines A, D, E et K.

Comme nous le disions plus haut, c’est sa richesse en acide gamma-linolénique qui donne tout son intérêt à cette huile hydratante et antirides. Elle permet également de lutter contre la déshydratation des ongles et des cheveux !

Elle constitue une excellente base de dilution des huiles essentielles : quelques gouttes d’huile essentielle de Bois de Rose, Lavande, Géranium dans un petit flacon d’huile de bourrache, en application sur la peau avant de se coucher, sera très précieux pour lutter contre le vieillissement cutané !

Elle peut également être consommée par voie orale. Elle diminue nettement le syndrome prémenstruel en agissant sur toutes ces manifestations (irritabilité, seins douloureux, rétention d’eau, douleurs abdominales, maux de tête…).

Cosmétique De L'Huile

 

L’huile de bourrache peut être associée à l’onagre qui accentue les propriétés hydratantes de la peau.

Sèt'Expo Sciences, ça démarrait ce jeudi 16 mars!

Peut être une image de 5 personnes et personnes debout
 
Cette grande fête de la science, durant laquelle 50 jeunes de 7 à 20 ans présentent leurs projets scientifiques ou technologiques !
En fin de journée, François Commeinhes et son équipe municipale, sont allés à la rencontre des petits scientifiques en herbe, aux côtés de Franck Granier, président de l'association.
 N'hésitez pas à vous rendre à la salle Brassens, où de beaux projets scientifiques sont présentés ! Et ce, jusqu'à samedi après-midi !Peut être une image de 1 personne et intérieur

Agora des Savoirs 2022-2023

Rendez-vous des passionnés de la science et de la connaissance, l'Agora des Savoirs propose plusieurs rencontres à la salle Rabelais de Montpellier, à partir du 9 novembre 2022. Tous les rendez-vous sont à suivre en direct et en différé sur YouTube ou sur Divergence FM (93.9). Entrée libre dans la limite des places disponibles.

L’Agora des savoirs, dont la nouvelle saison a débuté en novembre 2022, a déjà réuni plus de 2 000 auditrices et auditeurs au Centre Rabelais.
Un deuxième cycle de 6 soirées se déroulera du 8 mars au 31 mai.

Toutes les sessions sont animées par le désir fondamental de connaître et d’apprendre, et par une curiosité ouverte à toutes les disciplines et tous les sujets. Elles ont en commun une conviction inébranlable : celle que le savoir émancipe, que la connaissance est un puissant ferment de liberté individuelle et collective, qui rassemble et contribue au progrès des sociétés.

 

2ème cycle de rencontres du 8 mars au 31 mai 2023, centre Rabelais

Mercredi 8 mars, 19h

Anne LEHOËRFF - Préhistoires d’Europe (Belin, 2022)

Préhistoires d’Europe retrace 40 000 ans d’une histoire qui commence avec la rencontre de l’homme de Néandertal et de l’Homo Sapiens et s’achève en – 52 lorsque Vercingétorix est vaincu à Alésia. Au plus près des archives du sol, Anne Lehoërff restitue la vie des hommes et des femmes de ce très lointain passé d’une toute première Europe, qui apprirent à maîtriser le feu, la pierre, la céramique, le bronze, le fer, ont construit des villes et des nécropoles et honoré leurs dieux. Elle en profite également pour déconstruire les mythes élaborés au XIXe siècle : l’homme « sauvage » des cavernes, l’habitant pacifique des « Lacustres », les mégalithes faussement « celtiques », « nos ancêtres les Gaulois » vivant dans des huttes au milieu des forêts profondes…

Anne Lehoërff est professeure de protohistoire européenne à l’université Charles-de-Gaulle-Lille-3. Elle est actuellement Vice-Présidente du Conseil national de la recherche archéologique.

Mercredi 22 mars, 19h

Tamar HERZOG - Une brève histoire du droit en Europe (Anacharsis, 2023)

Comment invente-t-on le droit et selon quels principes ? Qui le fabrique et dans quelles circonstances ? Depuis Rome, le moment initial, jusqu’à l’éclosion de l’Union européenne en passant par les refondations médiévales, les évolutions outre-Atlantique et les prétentions universalistes occidentales, Tamar Herzog dévide l’écheveau complexe mais vivant des normes dont les sociétés se sont successivement dotées pour se gouverner.
À travers ce vaste récit aux nombreux rebondissements, elle propose notamment une lecture lucide de l’opposition dite traditionnelle entre le « droit continental » et la common law anglaise, et fournit des repères lumineux pour saisir qu’il en est du droit aujourd’hui et ce qu’il pourrait en être demain.

Tamar Herzog est professeure d’histoire à l’université Harvard et spécialiste d’histoire juridique, du monde colonial espagnol à l’époque moderne et de l’histoire du monde atlantique.

Mercredi 5 avril, 19h

Pascal PUJOL - Voulez-vous savoir ? Ce que nos gènes disent de notre santé (Humensciences, 2019)

Nos prédispositions génétiques touchent le cancer comme les maladies cardiaques ou certaines pathologies rares que l’on peut transmettre à ses enfants sans en être atteint soi-même. Les progrès de la génétique permettent aujourd’hui de prédire un nombre croissant de ces maladies afin de mieux les soigner en les dépistant plus tôt, voire de les éviter. En parallèle, l’avènement d’une médecine de précision basée sur la génomique offre des traitements « personnalisés » qui transforment des chances de rémission faibles en guérison pour la plupart des malades. Des chimiothérapies peuvent être évitées.
Mais pour les maladies qui restent sans solution pour l’instant, la seule option est celle du diagnostic avant la naissance. Jusqu’où faut-il aller ? Faut-il étendre les tests génétiques à la population générale ? Et d’ailleurs, à qui appartiennent nos données génétiques ?

Le professeur Pascal Pujol est généticien spécialisé en cancérologie, il dirige le service d’oncogénétique du CHU de Montpellier et préside la Société française de médecine prédictive et personnalisée.

Mercredi 19 avril, 19h

Vinciane DESPRET - Les Morts à l’œuvre (La Découverte, 2023)

Les morts peuvent faire agir les vivants, mobiliser ceux qui restent autour de questions qui touchent à la vie collective, à l’érosion des liens sociaux, à des événements qui les dépassent ou dont l’ampleur ou la violence pourrait les détruire, annihiler ce à quoi ils sont attachés. Les morts peuvent aider les vivants à transformer le monde. Vinciane Despret nous raconte cinq histoires où des morts proches ou éloignés dans le temps ont obligé les vivants à leur donner une nouvelle place. Ces morts « insistent » parce qu’il y a eu quelque chose d’injuste dans le sort qui a été le leur : victimes de violence, commandos d’Afrique et de Provence, sacrifiés politiques à la raison du plus fort… Ceux qui restent ont décidé de répondre à cette insistance en commandant une œuvre grâce à un protocole politique et artistique nommé le programme des Nouveaux Commanditaires. Ce protocole consiste à choisir un artiste et à décider en commun d’une œuvre. Il va transformer en profondeur les commanditaires.

Cela n’a rien à voir avec le deuil dans sa forme autoritaire (quand les théories psychologiques enjoignent à l’oubli). C’est avec la vie, celle qui n’est plus mais qui est encore d’une autre manière, celle qui résiste à son effacement, que ce faire avec provoque une étonnante série de métamorphoses.

Vinciane Despret est philosophe, chercheuse à l’Université de Liège. Elle est l’auteure de plusieurs livres sur la question animale qui font référence, et a notamment publié Que diraient les animaux... si on leur posait les bonnes questions ? (Les Empêcheurs de penser en rond 2012), Autobiographie d’un poulpe et autres récits d’anticipation (Actes Sud, 2021) et La danse du cratérope écaillé : naissance d’une théorie éthologique (Empêcheurs de penser en rond, 2021).

Mercredi 17 mai, 19h

Eva ILLOUZ - Les Émotions contre la démocratie (Premier Parallèle, 2022)

Partout dans le monde, la démocratie se voit attaquée par un populisme nationaliste. Et partout dans le monde, la même énigme : comment des gouvernements qui n’ont aucun scrupule à aggraver les inégalités sociales peuvent-ils jouir du soutien de ceux que leur politique affecte le plus ? Pour comprendre ce phénomène, la sociologue franco-israélienne Eva Illouz affirme qu’il faut s’intéresser aux émotions. Car elles seules ont le pouvoir de nier l’évidence factuelle et d’occulter l’intérêt personnel. Elle en a ainsi isolé quatre, qui soutiennent les grands récits populistes : la peur, le dégoût, le ressentiment et l’amour de la patrie. Quatre émotions que les mouvements populistes s’emploient partout à attiser afin de mieux les instrumentaliser. Une stratégie dont elle montre très précisément les rouages dans l’Israël de Netanyahou.

Directrice d’études à l’EHESS, Eva Illouz travaille sur la marchandisation des émotions et ce qu’elle appelle le « capitalisme affectif ». Elle est notamment l'auteure, aux éditions Premier Parallèle, de Happycratie (2018) et Les Marchandises émotionnelles (2019), et, au Seuil, de La Fin de l'amour (2020). Ses livres sont traduits dans de nombreuses langues.

Mercredi 31 mai, 19h

Jérôme SUEUR - Histoire naturelle du silence (Actes Sud, 2023)

Qu’est-ce que le silence ? Est-ce vraiment l’absence de tout ? En écoutant bien, le silence n’est peut-être pas celui que l’on croit. Il n’est ni vide ni singulier, mais plein et pluriel. On découvre les grands silences, peut-être inquiétants, des vastes horizons, les silences naturels qui sonnent tout sauf creux, les silences quotidiens dans l’attaque des prédateurs, la discrétion des proies ou les soupirs des enlacements. Aller chercher les silences dans l’évolution, le comportement animal et l’écologie, c’est aussi découvrir en contrepoint la diversité sonore étoilée du monde sauvage et dénoncer les bruits, ces horribles grincements de nos agitations, qui les menacent. Et si on respirait quelques instants pour écouter le silence et son histoire naturelle ?

Jérôme Sueur est maître de conférences au Muséum national d’histoire naturelle de Paris, où il dirige le laboratoire d'écoacoustique. Il mène des projets de suivi de la biodiversité par l’écoute et l’analyse des paysages sonores naturels, notamment forestiers. Ses travaux, qui tissent des liens entre comportement animal, écologie et acoustique, le conduisent à s’interroger sur la dimension sonore de la nature : sa composition, son évolution et la perception que les êtres vivants peuvent en avoir. Vice-président de l'International Society of Ecoacoustics, il est l'un des pionniers de l'étude des paysages naturels sonores.

 

1er cycle de rencontres du 9 novembre 2022 au 8 février 2023

 

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Agora des Savoirs 2022-2023

 

Rendez-vous des passionnés de la science et de la connaissance, l'Agora des Savoirs propose plusieurs rencontres à la salle Rabelais de Montpellier, à partir du 9 novembre 2022. Tous les rendez-vous sont à suivre en direct et en différé sur YouTube ou sur Divergence FM (93.9). Entrée libre dans la limite des places disponibles.

L’Agora des savoirs, dont la nouvelle saison a débuté en novembre 2022, a déjà réuni plus de 2 000 auditrices et auditeurs au Centre Rabelais.
Un deuxième cycle de 6 soirées se déroulera du 8 mars au 31 mai.

Toutes les sessions sont animées par le désir fondamental de connaître et d’apprendre, et par une curiosité ouverte à toutes les disciplines et tous les sujets. Elles ont en commun une conviction inébranlable : celle que le savoir émancipe, que la connaissance est un puissant ferment de liberté individuelle et collective, qui rassemble et contribue au progrès des sociétés.

 

2ème cycle de rencontres du 8 mars au 31 mai 2023, centre Rabelais

Mercredi 8 mars, 19h

Anne LEHOËRFF - Préhistoires d’Europe (Belin, 2022)

Préhistoires d’Europe retrace 40 000 ans d’une histoire qui commence avec la rencontre de l’homme de Néandertal et de l’Homo Sapiens et s’achève en – 52 lorsque Vercingétorix est vaincu à Alésia. Au plus près des archives du sol, Anne Lehoërff restitue la vie des hommes et des femmes de ce très lointain passé d’une toute première Europe, qui apprirent à maîtriser le feu, la pierre, la céramique, le bronze, le fer, ont construit des villes et des nécropoles et honoré leurs dieux. Elle en profite également pour déconstruire les mythes élaborés au XIXe siècle : l’homme « sauvage » des cavernes, l’habitant pacifique des « Lacustres », les mégalithes faussement « celtiques », « nos ancêtres les Gaulois » vivant dans des huttes au milieu des forêts profondes…

Anne Lehoërff est professeure de protohistoire européenne à l’université Charles-de-Gaulle-Lille-3. Elle est actuellement Vice-Présidente du Conseil national de la recherche archéologique.

Mercredi 22 mars, 19h

Tamar HERZOG - Une brève histoire du droit en Europe (Anacharsis, 2023)

Comment invente-t-on le droit et selon quels principes ? Qui le fabrique et dans quelles circonstances ? Depuis Rome, le moment initial, jusqu’à l’éclosion de l’Union européenne en passant par les refondations médiévales, les évolutions outre-Atlantique et les prétentions universalistes occidentales, Tamar Herzog dévide l’écheveau complexe mais vivant des normes dont les sociétés se sont successivement dotées pour se gouverner.
À travers ce vaste récit aux nombreux rebondissements, elle propose notamment une lecture lucide de l’opposition dite traditionnelle entre le « droit continental » et la common law anglaise, et fournit des repères lumineux pour saisir qu’il en est du droit aujourd’hui et ce qu’il pourrait en être demain.

Tamar Herzog est professeure d’histoire à l’université Harvard et spécialiste d’histoire juridique, du monde colonial espagnol à l’époque moderne et de l’histoire du monde atlantique.

Mercredi 5 avril, 19h

Pascal PUJOL - Voulez-vous savoir ? Ce que nos gènes disent de notre santé (Humensciences, 2019)

Nos prédispositions génétiques touchent le cancer comme les maladies cardiaques ou certaines pathologies rares que l’on peut transmettre à ses enfants sans en être atteint soi-même. Les progrès de la génétique permettent aujourd’hui de prédire un nombre croissant de ces maladies afin de mieux les soigner en les dépistant plus tôt, voire de les éviter. En parallèle, l’avènement d’une médecine de précision basée sur la génomique offre des traitements « personnalisés » qui transforment des chances de rémission faibles en guérison pour la plupart des malades. Des chimiothérapies peuvent être évitées.
Mais pour les maladies qui restent sans solution pour l’instant, la seule option est celle du diagnostic avant la naissance. Jusqu’où faut-il aller ? Faut-il étendre les tests génétiques à la population générale ? Et d’ailleurs, à qui appartiennent nos données génétiques ?

Le professeur Pascal Pujol est généticien spécialisé en cancérologie, il dirige le service d’oncogénétique du CHU de Montpellier et préside la Société française de médecine prédictive et personnalisée.

Mercredi 19 avril, 19h

Vinciane DESPRET - Les Morts à l’œuvre (La Découverte, 2023)

Les morts peuvent faire agir les vivants, mobiliser ceux qui restent autour de questions qui touchent à la vie collective, à l’érosion des liens sociaux, à des événements qui les dépassent ou dont l’ampleur ou la violence pourrait les détruire, annihiler ce à quoi ils sont attachés. Les morts peuvent aider les vivants à transformer le monde. Vinciane Despret nous raconte cinq histoires où des morts proches ou éloignés dans le temps ont obligé les vivants à leur donner une nouvelle place. Ces morts « insistent » parce qu’il y a eu quelque chose d’injuste dans le sort qui a été le leur : victimes de violence, commandos d’Afrique et de Provence, sacrifiés politiques à la raison du plus fort… Ceux qui restent ont décidé de répondre à cette insistance en commandant une œuvre grâce à un protocole politique et artistique nommé le programme des Nouveaux Commanditaires. Ce protocole consiste à choisir un artiste et à décider en commun d’une œuvre. Il va transformer en profondeur les commanditaires.

Cela n’a rien à voir avec le deuil dans sa forme autoritaire (quand les théories psychologiques enjoignent à l’oubli). C’est avec la vie, celle qui n’est plus mais qui est encore d’une autre manière, celle qui résiste à son effacement, que ce faire avec provoque une étonnante série de métamorphoses.

Vinciane Despret est philosophe, chercheuse à l’Université de Liège. Elle est l’auteure de plusieurs livres sur la question animale qui font référence, et a notamment publié Que diraient les animaux... si on leur posait les bonnes questions ? (Les Empêcheurs de penser en rond 2012), Autobiographie d’un poulpe et autres récits d’anticipation (Actes Sud, 2021) et La danse du cratérope écaillé : naissance d’une théorie éthologique (Empêcheurs de penser en rond, 2021).

Mercredi 17 mai, 19h

Eva ILLOUZ - Les Émotions contre la démocratie (Premier Parallèle, 2022)

Partout dans le monde, la démocratie se voit attaquée par un populisme nationaliste. Et partout dans le monde, la même énigme : comment des gouvernements qui n’ont aucun scrupule à aggraver les inégalités sociales peuvent-ils jouir du soutien de ceux que leur politique affecte le plus ? Pour comprendre ce phénomène, la sociologue franco-israélienne Eva Illouz affirme qu’il faut s’intéresser aux émotions. Car elles seules ont le pouvoir de nier l’évidence factuelle et d’occulter l’intérêt personnel. Elle en a ainsi isolé quatre, qui soutiennent les grands récits populistes : la peur, le dégoût, le ressentiment et l’amour de la patrie. Quatre émotions que les mouvements populistes s’emploient partout à attiser afin de mieux les instrumentaliser. Une stratégie dont elle montre très précisément les rouages dans l’Israël de Netanyahou.

Directrice d’études à l’EHESS, Eva Illouz travaille sur la marchandisation des émotions et ce qu’elle appelle le « capitalisme affectif ». Elle est notamment l'auteure, aux éditions Premier Parallèle, de Happycratie (2018) et Les Marchandises émotionnelles (2019), et, au Seuil, de La Fin de l'amour (2020). Ses livres sont traduits dans de nombreuses langues.

Mercredi 31 mai, 19h

Jérôme SUEUR - Histoire naturelle du silence (Actes Sud, 2023)

Qu’est-ce que le silence ? Est-ce vraiment l’absence de tout ? En écoutant bien, le silence n’est peut-être pas celui que l’on croit. Il n’est ni vide ni singulier, mais plein et pluriel. On découvre les grands silences, peut-être inquiétants, des vastes horizons, les silences naturels qui sonnent tout sauf creux, les silences quotidiens dans l’attaque des prédateurs, la discrétion des proies ou les soupirs des enlacements. Aller chercher les silences dans l’évolution, le comportement animal et l’écologie, c’est aussi découvrir en contrepoint la diversité sonore étoilée du monde sauvage et dénoncer les bruits, ces horribles grincements de nos agitations, qui les menacent. Et si on respirait quelques instants pour écouter le silence et son histoire naturelle ?

Jérôme Sueur est maître de conférences au Muséum national d’histoire naturelle de Paris, où il dirige le laboratoire d'écoacoustique. Il mène des projets de suivi de la biodiversité par l’écoute et l’analyse des paysages sonores naturels, notamment forestiers. Ses travaux, qui tissent des liens entre comportement animal, écologie et acoustique, le conduisent à s’interroger sur la dimension sonore de la nature : sa composition, son évolution et la perception que les êtres vivants peuvent en avoir. Vice-président de l'International Society of Ecoacoustics, il est l'un des pionniers de l'étude des paysages naturels sonores.

 

1er cycle de rencontres du 9 novembre 2022 au 8 février 2023

 

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Les vides cosmiques commencent à être cartographiés

L’Univers n’est pas un gros nuage mais à grande échelle, il se structure en gros amas de galaxies, et en vides. Les vides les plus proches viennent d’être cartographiés, jusqu’à 700 000 années-lumière autour de nous. Et d’autres chercheurs les traquent à très grande échelle.

 

Fond D'Écran Hd, Fond D'Écran Nature

Selon France Info :

Le billet science du weekend plonge aujourd'hui dans les bulles de vide du cosmos avec les précisions de Mathilde Fontez, rédactrice en chef du magazine scientifique Epsiloon.

franceinfo : Une équipe vient de cartographier les 7 vides cosmiques les plus proches de nous, on commence à "voir" les vides de l’univers ?

Mathilde Fontez : Ça paraît un peu contradictoire : voir les vides, regarder là où il n’y a rien, pas de lumière. On est plus habitué à entendre parler des étoiles et des galaxies bien brillantes. Mais il y a aussi des vides dans l’univers, entre les galaxies, entre les amas de galaxies : des zones où il ne se passe rien, mais qui peuvent être considérées comme de véritables objets astronomiques.

Et effectivement, l’équipe de l’astrophysicienne Hélène Courtois, à l’université de Lyon, spécialisée dans la cartographie de l’univers, vient de publier une carte des vides autour de notre galaxie, la Voie lactée, et jusqu’à 700 000 années-lumière.

À quoi ressemblent ces vides ?

À des bulles : à des poches vides délimitées par des filaments de galaxies. Il faut rappeler que dans l’Univers, les galaxies ne sont pas distribuées au hasard : elles sont rassemblées dans des amas, qui se concentrent dans une sorte de réseau, des filaments qui forment comme une toile d’araignée – on parle de toile cosmique. Et entre les filaments, c’est le vide...

Aller plus loin : https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-billet-sciences-du-week-end/les-vides-cosmiques-commencent-a-etre-cartographies_5652038.html

Une comète rarissime fait son retour : où et quand l'observer ?

Selon Orange.fr :

 

Espace, Étoiles, Comète, Astronomie
La comète ZTF, qui ne passe à proximité de la Terre qu'une fois tous les 50 000 ans, pourrait être visible à l'œil nu ce jeudi 12 janvier. À quelques strictes conditions. 

50 000 ans après son dernier passage aux abords de la Terre, la comète C/2022 E3 (ZTF) va passer tout près du Soleil, jeudi 12 janvier, et se rapprocher de la planète bleue dans les jours qui suivent.
Le 1er février, elle devrait même se trouver à 42 millions de kilomètres de nous, contre 160 millions ce jeudi. L'événement est exceptionnel et ne devrait pas se reproduire de sitôt : sa prochaine approche aura normalement lieu dans 50 000 ans, sauf si elle est éjectée du système solaire d'ici là. 
 
Comment observer C/2022 E3, cette comète qui devrait bientôt être visible à l’œil nu ?par Europe 1

Elle pourrait être visible à l'œil nu......... Aller plus loin : https://actu.orange.fr/monde/une-comete-rarissime-fait-son-retour-ou-et-quand-l-observer-magic-CNT000001X4L65.html

Espace : Neptune, exoplanètes, plus près du Big Bang... Où va nous emmener le télescope James Webb en 2023 ?

Selon France Info :Galaxie, Big Bang, Explosion, Espace

Il doit notamment pointer ses instruments vers les deux planètes "voisines" de la Terre, et sonder plus profondément l'Univers pour se rapprocher encore davantage du Big Bang.

Un an seulement après son lancement, le télescope James Webb (JWST) possède déjà un joli tableau de chasse. Offrant des images d'une précision inédite, il ne cesse de mettre des étoiles dans les yeux des spécialistes. Il est opérationnel sur quatre thèmes d'observation majeurs : l'univers très (très) lointain, l'évolution des galaxies, la vie et la mort des étoiles, les planètes et les exoplanètes. En 2023, vers quelles contrées le télescope le plus puissant jamais envoyé dans l'espace va-t-il désormais nous emmener ? Franceinfo présente quelques objets célestes sur lesquels il doit se pencher.

A la découverte d'Uranus et Neptune...

Aller plus loin : https://www.francetvinfo.fr/sciences/espace/espace-neptune-exoplanetes-plus-pres-du-big-bang-ou-va-nous-emmener-le-telescope-james-webb-en-2023_5554821.html

Météo-France participe à l’aventure scientifique en Antarctique

Selon Météo France :

Météo-France est présent en Antarctique depuis les premières expéditions polaires. Chaque année, une vingtaine d'hivernants incluant des scientifiques de plusieurs instituts, acheminés par la Marine Nationale et l'Institut Paul-Émile Victor (IPEV), partent vivre un an dans des conditions extrêmes sur le grand continent blanc, installés sur la base Dumont-d'Urville en Terre-Adélie.

 

Dumont-d'Urville : une base aux multiples enjeux

Cette base réunit des ornithologues/écologues, qui étudient la faune locale. On y croise aussi des chimistes, glaciologues, physiciens de l'atmosphère autour des enjeux scientifiques polaires. Des géophysiciens font aussi des relevés de sismologie et de magnétisme.

La base est située pratiquement au sommet de l'île des Pétrels, principale île de l'archipel Pointe Géologie, situé à quelques kilomètres du continent antarctique.

Essentielle à l’ensemble des missions de la base, la station météo de Dumont d'Urville y fonctionne en continu depuis 1956.

Elle a une mission historique d'observation du temps et de climatologie locale, avec une station de mesures au sol (pression, température, humidité, vent, rayonnement solaire), mais aussi et surtout d'observation d'altitude : un radiosondage est effectué par le personnel de la station un peu avant 0 h UTC (10 h locales) tous les jours et par tous les temps.  Ces radiosondages sont ponctuellement doublés de radiosondages Ozone pour le compte du LATMOS de l’Institut de Physique Simon Laplace (IPSL), pour étudier et suivre l’évolution du « trou » de la couche d’Ozone en Antarctique.

Depuis que les moyens de communication ont été améliorés, notamment avec l'arrivée d'Internet, la prévision météo est devenue une mission cruciale ! Deux bulletins quotidiens à destination de tous les personnels de la base sont rédigés, qui per

Une mission à Dumont-d'Urville racontée par un météorologue

Après une première mission en 2009, François Gourand, météorologue à Météo-France, est reparti en 2020 en Antarctique, pour une nouvelle mission d’un an sur la base Dumont d’Urville, en Terre Adélie.

Météo France exerce en Terre Adélie des missions d'observation de surface et d'altitude, de climatologie, de prévisions à titre de sécurité, mais aussi un suivi des mesures d'ozone stratosphérique et de l'état de la banquise autour de la base. Un rôle d'assistance aéronautique est également réalisé durant la campagne d'été.

mettent d'organiser toutes les activités. Elle est indispensable au bon déroulement des opérations logistiques et scientifiques sur le terrain.  

Pendant la campagne d’été, les échanges avec le pilote d’hélicoptère présent sur la base sont quotidiens. Durant cette même période, Météo-France déploie et maintient un anémomètre à côté de la piste damée sur le continent antarctique. Une assistance sous forme d’observations horaires est fournie avant et pendant le vol des quelques avions qui assurent les rotations du personnel entre Dumont d’Urville et Concordia, station située à 1300 km de là dans l’intérieur du continent.

Par ailleurs, toute l’année, une validation des conditions météorologiques prévues est exigée pour les sorties à l’extérieur de la base, dans un périmètre de sécurité réévalué en permanence. Sur la base elle-même, l’équipe a besoin de connaître la tendance météo des prochains jours, afin d’organiser les tâches qui se déroulent régulièrement en extérieur.


 

Un ADN de mastodonte découvert au Groenland : "Une véritable découverte inattendue", se réjouit un paléogénéticien

SELON FRANCE INFO : Ces traces génétiques, datées de deux millions d'années, sont les plus vieilles jamais observées. Elles ont été prélevées dans les sols gelés de l'Arctique.Panorama, La Dérive De La Glace, Gelé

La découverte de la présence de mastodontes au Groenland "est une véritable découverte inattendue", s’est réjoui jeudi 8 décembre sur franceinfo Régis Debruyne, paléogénéticien au Muséum national d’histoire naturelle, alors que des chercheurs ont découvert des fragments du plus vieil ADN au monde dans les sols gelés de l’Arctique, âgé de deux millions d’années. "Les derniers représentants de ces animaux vivaient en Amérique du Nord il y a 10 000 ans", a-t-il expliqué.

Avant d’être cette mer de glace aujourd’hui, le Groenland était composé de grands espaces forestiers où vivaient, des rennes, des lièvres, des lemmings et… des mastodontes, de la famille des mammouths. "Ces animaux peuvent coloniser des îles, précise Régis Debruyne. Ça risque de beaucoup exciter les paléontologues".

A quoi ressemblait le Groenland, il y a deux millions d’années ?

Lire sur : https://www.francetvinfo.fr/sante/decouverte-scientifique/un-adn-de-mastodonte-decouvert-au-groenland-une-veritable-decouverte-inattendue-se-rejouit-un-paleogeneticien_5531550.html