Dernier numéro en ligne : http://www.lartvues.com/
La version numérique : https://fr.calameo.com/read/0013154251e56fc1bdf99
Alors que la pandémie de Covid-19 se poursuit, la ministre de la Culture Roselyne Bachelot, invitée de franceinfo vendredi 8 janvier, affirme qu'elle "fait tout" pour que "soit possible" une réouverture des lieux culturels début février, sans prendre "d'engagement". "Ne recommençons pas à enfermer la décision politique dans des dates", a-t-elle insisté. "Je mets mes tripes sur la table pour protéger le monde de la culture", a-t-elle encore déclaré. "Je veux donner un message d’espoir : les festivals d'été, on doit pouvoir y arriver", a ajouté Roselyne Bachelot. Suivez notre direct.
Le gouvernement maintient toutes les restrictions. Inquiet d'une situation sanitaire "plus fragile", menacée par le variant britannique plus contagieux, le Premier ministre Jean Castex a maintenu toutes les restrictions sanitaires
Poursuivre sur : https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/direct-covid-19-le-bresil-franchit-le-seuil-des-200-000-morts-les-etats-
La ministre de la Culture n'a pas pu donner plus de précisions quant à un éventuel calendrier.
Les lieux culturels, qui espéraient rouvrir le 15 décembre puis le 7 janvier, n'ont toujours pas de date de réouverture. Interrogée sur RTL mardi 5 janvier, la ministre de la Culture Roselyne Bachelot n'a pas pu donner plus de précisions, assurant simplement que la réouverture des lieux culturels était "une priorité très importante" du gouvernement mais qu'elle était liée "à un stade stabilisé de la pandémie à un niveau faible".
En savoir plus sur https://actu.orange.fr/politique/covid-19-la-reouverture-des-lieux-culturels-est-liee-a-un-stade-stabilise-de-la-pandemie-
Pour apprendre aux plus jeunes à mesurer la portée des valeurs qui fondent notre République : la liberté d’expression, fondement de toutes les libertés, la liberté de conscience et le respect des opinions individuelles, le Département de l’Hérault a développé, avec Oscar BARDA, game-designer et l’agence Them Games, un outil de médiation : le jeu vidéo CHUT !
Un jeu vidéo collectif et participatif
But du jeu
Quatre joueurs incarnant quatre artistes, un grapheur, une danseuse, un slameur et un affichiste, interagissent pour détruire quatre dictatures : celles des militaires, des religieux, des bureaucrates et du spectacle.
Entourés de passants, ils devront collaborer pour échapper aux forces répressives.
Par leur art, leur défi sera de ramener un panache de couleurs, d’opinions de pensées, d’envies dans la tête de la population.
Un jeu élaboré avec des adolescents et artistes héraultais
Des éléments du jeu ont été créés par des adolescents usagers du réseau des bibliothèques du Département. Il s’agit des œuvres d’art apparaissant dans les quatre dictatures sous différentes formes : poèmes, musiques et affiches.
Cinq artistes ont passé 20h en résidence dans des établissements scolaires et culturels. Il s’agit de :
et en AET au collège de Marseillan) ;
Le patrimoine de l’Hérault, œuvres locales (Cit’Art, Daniel Burren à Sérignan) ainsi que des paysages remarquables (Pierresvives, la Grande-Motte, la terre rouge du Salagou) constituent le décor de ce jeu.
Le jeu Chut ! est téléchargeable gratuitement ici et sur la plateforme https://itch.io/
À partir de 12 ans.
Dernière soirée de fête pour environ un tiers de la population française. En Ile-de-France et dans huit métropoles, le couvre-feu décidé par le gouvernement afin de freiner la pandémie de Covid-19 entre en vigueur dans la nuit du vendredi 16 au samedi 17 octobre, à minuit. Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, a fait savoir, vendredi, qu'il n'était pas favorable à de nouvelles exceptions pour le secteur de la culture. "Ce qui fait la force d'une règle, c'est sa clarté, sa simplicité. Si vous commencez à multiplier les exemptions [...] on ne va pas s'en sortir", a-t-il déclaré sur BFMTV alors que Roselyne Bachelot, la ministre de la Culture, est prête à défendre un assouplissement pour les salles de spectacle et les cinémas. L'attestation justifiant les déplacements après 21 heures doit être dévoilée dans la journée de vendredi. Suivez la situation dans notre direct.
Couvre-feu entre 21 heures et 6 heures : lire sur https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/direct-covid-19-le-couvre-feu-
Votre projet facilite l'accès et la diffusion d’œuvres culturelles en Occitanie ? La Région vous aide avec son Budget Participatif
Déposez vite vos solutions https://jeparticipe.laregioncitoyenne.fr/…/depot-des-candid…
"L’autre Rimbaud" de David Le Bailly aurait pu porter comme sous-titre «comment se construit une légende». Le récit se déroule comme une enquête sur la disparition de ce frère aîné, d’abord effacé des photos souvenirs, comme celle, célèbre, des frères Rimbaud en premiers communiants, puis gommé progressivement de l’existence au sein de cette famille dirigée avec autorité par une mère intrigante et intransigeante. Frédéric, ce frère aîné eut avec Arthur, dans leurs jeunes années, une relation fusionnelle. Compagnons de jeux, inséparables, aussi bien dans les partages que dans les querelles, Arthur et Frédéric promenaient leur ennui dans la campagne ardennaise. C’est à Frédéric qu’Arthur lit ses premières poésies. Malgré cette évidente complicité, le fossé se creusa progressivement entre eux, encouragé par la mère et la soeur aînée, jusqu’à ce que Frédéric soit rayé de l’héritage et de l’histoire familiale. Il s’agissait, pour les deux femmes avides de fortune et de notoriété, de privilégier la fulgurance poétique et littéraire d’Arthur, à laquelle Frédéric et son apparente inconsistance pouvaient, selon elles, faire ombrage. L’autre Rimbaud apparait comme une réhabilitation pour ce frère, donc, mais précisions, aussi, sur la personnalité d’Arthur qui se transforma en homme d’affaire peu scrupuleux et sur leur mère et leur soeur très intéressées par la renommée naissante du poète, devinant tous les avantages financiers qu’elles pouvaient en espérer. Nombreuses sont les biographies d’Arthur Rimbaud mais ce récit de David Le Bailly offre un nouvel éclairage sur ce destin exceptionnel et cette étrange famille.
Michel Puech
Les éditions MUSEO, éditeur de Francis Hallé, dans une parution récente Languedoc, Accords Intimes, ont mis en valeur les joyaux du département de l’Hérault, qu’ils soient issus du patrimoine humain ou géologique.
En voici la 4ème de couverture :
Virginie Egger, munie d’un matériel d’aquarelle et Marion Gineste, d’un carnet, ont décidé de conjuguer leurs regards et d’entremêler leurs talents d’illustratrice et de poète.
Québécoise pour l’une, héraultaise pour l’autre, elles veulent ici rendre compte des joyaux d’une terre de feu et d’infini, d’eaux sages et tumultueuses, de mer imprévisible et de lacs endormis, de garrigue ensoleillée, de paysages stupéfiants et de beautés sublimes, de grottes incertaines et de cimes farouches, terre d’histoire et de légendes, d’hommes et de vignes… rendre compte tout simplement de cette terre languedocienne par amour pour elle.
Gourmandes de la vie et des saveurs qui la nourrissent, elles ont arpenté et communié à toutes les richesses de cette contrée illuminée, sans omettre de fêter leurs retrouvailles autour de nectars gouleyants.
C’est pourquoi elles ont proposé à Bruno Stirnemann, grand connaisseur des vignobles et des vignerons de ce terroir d’accompagner cette aventure sensible, articulant ainsi ses coups de cœur en résonance avec les lieux qu’elles ont voulu ici honorer et mettre en lumière.
Ainsi sont nés ces accords intimes du Languedoc !
Il s’agit d’une rêverie à trois voix au cœur de cette terre inspirée qu’est l’Hérault revisitant 45 sites fédérateurs et incontournables. Cet ouvrage offre une vision onirique de notre département... comme une balade des sens, qu’ils soient esthétiques et poétiques par l’entrelacs d’aquarelles et de textes qui donnent à voir et ressentir les sites, ou sensoriels, mettant en exergue un domaine viticole qualitatif et vertueux proche du lieu mis en lumière.
Si vous ne le connaissez déjà, vous pourrez avoir un aperçu avec le lien joint ci-dessous.
https://www.museo-editions.com/languedoc-accords-intimes
Tel est le titre de l'ouvrage de Dominique Missika qui décrit la liaison exceptionnelle que connurent Germaine Sablon et Joseph Kessel. D. Missika, historienne, spécialiste de l'Occupation, replace la passion qui lie le couple de 1935 à 1945 dans le contexte particulièrement dramatique de l'époque et nous livre un beau portrait de femme.
Le livre, publié peu après la sortie des romans de Kessel dans La Pléiade, a intéressé des lecteurs sétois comme en témoigne le niveau des ventes que l'on juge bon à La Nouvelle Librairie Sétoise. Et une lectrice exigeante et avisée, Marie-Ange Hoffmann, nous a fait part de quelques remarques. Germaine Sablon, en 1935, était une vedette de music-hall. Elle s'est taillée un beau succès avec "Mon légionnaire", en dépit de la concurrence des chanteuses "réalistes" Marie Dubas et Edith Piaf.
"C'est une habituée des salles de concert et surtout des cabarets les plus connus de l'époque". Elle a quitté Valence et son mari, soucieuse de réussir dans la voie qu'elle s'est tracée. Et puis un soir, Kessel grand reporter, romancier à succès, le tumultueux Kessel venu en familier dans un cabaret huppé de Montmartre est ému. Il est frappé par son côté volontaire, presque "viril", un corps puissant, un air de "je n'ai peur de personne et surtout pas des hommes". Après une cour hésitante de Kessel dont l'ancienne maîtresse Katia se mêla, Jeff et Germaine deviennent amants. Et tous les deux croqueront la vie à belles dents. Ils sont les rois du Paris nocturne, terminant leurs nuits quand le soleil se lève…
Pour M.A. Hoffmann, D. Missika ne va pas assez loin dans la description de la passion qui soude le couple. Fallait-il brosser les aléas et les triomphes de leurs sentiments ? Ce serait romancer l'ouvrage historique. Les situations telles qu'elles sont décrites, outre l'évocation réussie du milieu du music-hall, suffisent à mettre en valeur la personnalité de Germaine Sablon. Lorsque éclate le second conflit mondial, elle se fait conductrice d'ambulance, récompensée de la Croix de Guerre. Après l'armistice, repliée sur la Côte d'Azur, elle entre dans le réseau de résistance "Carte". Elle y introduit Joseph Kessel.
Sa villa à Agay non loin de Monaco sert de lieu de passage. Et quand ils sont suspectés par l'occupant, les deux agents de liaison de "Carte" gagnent Perpignan, l'Espagne et passent au Portugal en plein hiver par les sentiers muletiers.
Puis Lisbonne et l'Angleterre. Tandis que Kessel écrit L'Armée des ombres et intrigue pour voler à nouveau, Germaine Sablon chante. Elle livrera la première version du Chant des partisans. Elle chantait pour réconforter les soldats, portée par la passion patriotique. La même qui la poussera, ayant gagné Alger au chevet de son fils blessé, à s'engager à nouveau comme ambulancière ?
Campagne d'Italie. Débarquement de Provence, la Bourgogne. Patriote passionnée ? Soif d'action ou d'aventure ? Kessel ne lui pardonnera pas son départ de Londres. Lui qui ne rompait pas vraiment avec ses maîtresses ne la revit plus. Peut-être parce que c'est vraiment à elle qu'il tenait.
Hervé Le Blanche