CULTURE

Capitale Européenne de la culture : Sète et Montpellier s'associent

Dans une démarche engagée avec Sète, la Région Occitanie, le Département de l’Hérault, la Communauté de communes du Pays de Lunel, la Communauté de communes du Grand Pic-Saint-Loup et l’Agglomération Hérault Méditerranée, Montpellier annonce sa candidature pour être Capitale européenne de la Culture en 2028.

Au lendemain d’une longue crise sanitaire qui a éprouvé le secteur de la création et du patrimoine, et au moment même où la guerre en Ukraine nous conduit à être solidaires d’un pays en lutte pour ses libertés et son indépendance, nous faisons le choix d’affirmer l’importance et la force de la culture comme facteur de paix et de dialogue, pour rapprocher les personnes et les territoires.

Territoire jeune, ouvert aux autres, où les valeurs de fraternité dominent, où la connaissance occupe depuis toujours une place importante, le bassin Montpellier-Sète regorge de richesses pour porter cette candidature. Elle saura ainsi s’appuyer sur les atouts indéniables d’un territoire artistique, culturel et patrimonial historiquement accueillant pour les artistes et les créateurs.

Cette candidature permettra de donner un nouveau souffle à notre ambition culturelle commune en forgeant, sur le long terme, une stratégie conjointe basée sur la conviction que nous partageons une communauté de destin.

Elle sera construite avec la volonté de fédérer autour des arts et de la culture, en associant le plus grand nombre à son élaboration et à sa réalisation ; de créer des liens durables entre les acteurs culturels, éducatifs, économiques et sociaux, et de renforcer notre dimension européenne par une coopération accrue avec des intervenants et des villes de différents pays.

Une candidature qui mobilise la jeunesse et met en avant la citoyenneté européenne et les solidarités humaines. Une candidature basée sur l’hospitalité qui facilite la rencontre entre les artistes et les créateurs et les publics dans toute leur diversité. Une candidature innovante qui fait toute sa place aux industries créatives et culturelles, à la recherche et aux expérimentations trans-disciplinaires. Une candidature qui met en valeur les patrimoines, les paysages et l’espace public.

Une candidature facteur d’accélération des dynamiques de transformation urbaine et sociale de quartiers en mutation ou en reconversion pour lesquelles la dimension culturelle sera importante et essentielle.

Une candidature reflet des nouvelles pratiques artistiques, formes et attentes, qui expérimente, interroge les espaces où être ensemble, et renoue avec l’esprit pionnier du territoire.

Nous vous donnons rendez-vous le 31 mars à 11h (lieu annoncé prochainement) pour poser, ensemble, les premiers jalons de cette belle aventure collective.

 

La médiathèque Andrée Chedid

Samedi 19 mars, en présence d'un nombreux public, d'élus locaux et territoriaux a eu lieu le "baptême" officiel de la médiathèque locale. C'est ainsi qu'avant son prochain transfert du côté de l'ancienne cave coopérative, "notre" petit nid culturel local s'est vu dénommé "Médiathèque Andrée Chedid". La belle initiative, longtemps "mijotée" a duré toute la journée, avec, en point d'orgue, le discours officiel du premier magistrat de la ville de Mèze suivi des paroles explicatives et précises des divers responsables. Marion, Danièle, Vérane et François nous ont aimablement guidé à travers l'univers éblouissant de leur lieu de vie et de celui de nombreuses et nombreux visiteurs. S'en est suivie la découverte de la fresque réalisée par les jeunes de l'Espace éponyme et fortement applaudie. Jean-Pierre Gondelle, historien local, nous a délivré les secrets de l'ancienne caserne puis hospice qui abrite la médiathèque. L'après-midi s'est prolongée par l'intervention des élèves flûtistes du Conservatoire (mise en musique des poèmes d'Andrée Chedid), la lecture des œuvres de cette dernière, la rencontre avec Maurice Petit, acteur et créateur de l'exposition de la poétesse. La projection, au cinéma le Taurus, de "Le sixième jour" de Youssef Chahine (roman d'Andrée Chedid) a clos une journée bien spéciale, entièrement vouée à la culture.

Nous reviendrons plus longuement sur la place de "notre" médiathèque qui a rejoint ainsi le réseau des 5 autres du bassin de Thau : Balaruc-Les-Bains, Frontignan (Montaigne), Sète-Île de Thau (Malraux), Marseillan (La Fabrique), Sète-C. Ville (Mitterand).


Horaires de la médiathèque Andrée Chedid : mardis (14h à 18h), jeudis (9h à 12h30), mercredis et vendredis (9h à 12h30 et 14h à 18h), samedis (9h à 12h30 et 14h à 17h). 1, place de l'ancien Hospice - 04 67 43 71 84

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Molière : le double jeu ?

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Né il y a quatre cents ans, mort brutalement en 1673, Molière est, selon les dires des spécialistes, "le plus illustre de nos inconnus". Car il n'existe pas d'édition de ses œuvres et aucun manuscrit autographe n'a été retrouvé. Lui prêter une stratégie de publication est bien hasardeux, mais n'a-t-il pas fait preuve d'opportunisme pour porter certaines de ses pièces à la scène ?

 

C'est ainsi qu'il triompha dans la querelle suscitée par L'Ecole des femmes. Dans cette pièce, Molière "condamne le statut fait aux femmes", envisage les questions de l'amour et du mariage, de l'accès au savoir. La pièce n'a pas plu aux dévots, mais ce sont surtout les rivaux du dramaturge (dont la troupe de l'Hôtel de Bourgogne) qui vont attiser la querelle. Or, le public fit un triomphe à la pièce et, fort de ce triomphe, Molière écrivit en un acte la Critique de l'Ecole des femmes qui était jouée après la pièce. Il fallait parer aux critiques d'indécence et d'impiété. "D'autres pièces et libelles nourriront la querelle", mais la stratégie de Molière fut payante : il a imposé son œuvre.

Le scandale fut plus grand encore avec, en 1664, la présentation de Tartuffe ou l'hypocrite, pièce interdite de représentation publique et qui fut jouée, remaniée, en 1669. Ce fut bien pire en 1665 où, dans une mise en scène somptueuse, fut présentée Le Festin de Pierre ou l'Astrée foudroyé qui indigne l’Église. La pièce, malgré son succès, ne sera plus représentée du vivant de l'auteur. Elle fit les beaux jours du TNP de Jean Vilar dans les années...1950-1960. Après le Tartuffe, la pièce, connue sous le titre Don Juan, aurait pu faire de Molière un auteur condamnable.

 

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Dans sa version primitive, la pièce Don Juan ne sera reprise qu'en…1841. Mais, apparemment, Molière sut donner le change et même apparaître comme le nouvel auteur moral. M. Poirson (L'Histoire, février 2022) considère que c'est avec Le Misanthrope que s'opéra le tournant. Alceste s'emporte contre les mœurs dissolues et sa critique rejoint celle, chrétienne, de la vanité du monde. Avec L'Avare, le dramaturge dénonce une passion corruptrice. Molière est devenu un auteur moral qui peut s'en prendre impunément à une autre figure de l'autorité, celle du médecin.En poursuivant les charlatans comme les faux dévots, comme eux vêtus de noir et jargonnant en latin, Molière poursuit "la critique de l'hypocrisie, l'imposture, le dogmatisme".

 

Mais il réussit à le faire en accord avec les autorités de son temps et Louis XIV ne lui retire pas sa faveur.

Il mourut - ironie du sort – après avoir joué Le Malade imaginaire, le 17 février 1673. Sa femme, Armande Béjart, plaida auprès de l'archevêché de Paris (avec l'appui du roi lui-même) pour que Molière ait un enterrement chrétien. On accepta l'inhumation au cimetière de la paroisse de Saint Eustache "sans aucune pompe, avec deux prêtres seulement et hors des heures du jour…"

 

Molière fut inhumé le 9 mars, accompagné de "700 à 800 personnes, suivies d'autant ou plus de pauvres". Il deviendra l'incarnation du génie national et connaît aujourd'hui un rayonnement universel.

 

Hervé Le Blanche

Patrimoine : le programme est arrivé

Avec ce premier programme 2022 du réseau patrimoine et archéologie de Sète agglopôle méditerranée, nous aimerions attirer votre attention sur les paysages de notre archipel de Thau.apaCapture

Du haut du mont Saint-Clair à Sète, de la pointe des Onglous à Marseillan, des ports de Mèze et de Bouzigues, des Collines de la Moure de Loupian à Villeveyrac,  Poussan et Montbazin, de la crique de l’Anse entre Balaruc-le-vieux et la presqu’île de Balaruc-les Bains, des deux versants des massifs de la Gardiole, du côté plaines et garrigues à Gigean, des étangs et du côté mer de Frontignan à Mireval et Vic-la Gardiole, les vues qui s’offrent à nous témoignent de la richesse paysagère de notre territoire. Ce sont des salins à mirages et reflets métalliques, des parcs à huître inscrits sur des eaux irisées, des plages blondes et mouvantes, des carrés de vignes et de champs, des garrigues aux bosquets ras bleutés et aromatiques, autant de paysages qui nourrissent les hommes et les femmes qui habitent leurs rivages.

En 2022, nous avons choisi de vous faire découvrir ou redécouvrir notre territoire au travers de ces paysages singuliers. Ainsi au fil des pages s’égrène un riche programme de conférences d’experts, d’ateliers ludiques, de jeux de rôles, d’expositions fruits de résidences ou d’interprétations de plasticiens ou de musiciens.

Téléchargez le programme Patrimoine de Février à Juin 2022 

EN SAVOIR + =====> https://patrimoine.agglopole.fr/

Crise sanitaire : réactivation des aides transversales au secteur de la culture

Face au rebond épidémique, plusieurs aides destinées aux entreprises du secteur de la culture sont réactivées. Détails.

 

Face à la reprise épidémique, le Gouvernement a décidé de relancer plusieurs aides de soutien aux entreprises du secteur de la culture, particulièrement touché. Celles-ci peuvent bénéficier de plusieurs dispositifs pour les mois de décembre et janvier.

Le dispositif « coûts fixes »

Le dispositif « coûts fixes » sera réactivé en décembre et janvier pour les entreprises des secteurs impactés qui perdent plus de 50 % de leur chiffre d’affaires. Ce dispositif permet aux entreprises de bénéficier d’une aide compensant 90 % de la perte d’exploitation (70 % pour les entreprises de plus de 50 salariés).

L’activité partielle

L’activité partielle sans reste à charge est également réactivée en janvier :

  • pour les entreprises dont l’activité est entravée par les différentes restrictions (limitation de jauges, interdiction de vente de boissons, de confiserie et d’alimentation dans les établissements recevant du public), ou les décisions de fermeture (interdiction des concerts en configuration « debout »),
  • ainsi que pour les entreprises qui perdent plus de 65% de chiffre d’affaires.

Des dispositifs de soutien sectoriels pour la culture

La ministre de la Culture, Roselyne Bachelot-Narquin, a précisé qu’en complément de ces mesures transversales et pour tenir compte des spécificités du modèle économique du spectacle, seraient réactivés et adaptés les dispositifs de soutien sectoriels portés par le centre national de la musique (CNM),  l’association de soutien au théâtre privé (ASTP) et le centre national du cinéma et de l’image animée (CNC).

Cette décision intervient afin de prendre en compte les pertes résultant des mesures prises pour faire face à la situation sanitaire, ainsi que de l’interdiction de certaines activités (vente de boissons, confiserie et alimentation, concerts en configuration debout). La ministre a, par ailleurs, demandé aux trois structures de se concerter sur les modalités de mise en œuvre de ces dispositifs de soutien, dans les meilleurs délais, avec les professionnels.

Allongement du délai de remboursement du prêt garanti par l’État

Afin de soutenir les TPE en situation de grave tension de trésorerie, celles-ci pourront bénéficier d’un allongement des délais de remboursement de leur PGE de 6 à 10 ans. Après avoir pris contact avec leur banque, ces entreprises devront s’adresser à la médiation du crédit de la banque de France ou aux conseillers départementaux de sortie de crise.

En savoir plus : Crise sanitaire : les mesures de soutien pour les entreprises impactées par la reprise épidémique

Pour valoriser l'occitan et le catalan, la Région mobilise les initiatives citoyennes pour Total Festum

Fete, Ail Rose, Lautrec, Tarn, Occitanie 

 

 

Afin d'imaginer la 17ème édition du festival Total Festum, la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée lance un appel à projet à destination des collectivités, communes,associations culturelles, organismes publics et citoyens. Il vise à soutenir des actions, initiatives et événements sur l'ensemble du territoire, qui font la promotion, diffusent et transmettent les langues et cultures catalane et occitane. Ces projets sont le résultat de mobilisations collectives locales en faveur de la promotion et de la vivacité des langues et des cultures de notre territoire.

 

« Le festival Total Festum est un événement culturel bien ancré sur notre territoire, qui fait vivre nos langues et cultures régionales. Manifestation conviviale, nous avons à cœur d'impliquer les citoyens et les associations dans l'organisation de ce festival. C'est grâce à leur engagement que chaque édition est une réussite. Les langues catalane et occitane sont le socle de notre identité régionale, de notre patrimoine culturel. Il est important de les protéger et de les faire perdurer. La Région a toujours répondu présente pour les défendre. C'est le sens de mon engagement en faveur de la loi MOLAC et de mon soutien aux acteurs régionaux et nationaux après les déboires qu'elle a connus.

Après deux années difficiles à cause du Covid-19, le secteur culturel et notamment le secteur du spectacle vivant, peine à redémarrer et à retrouver son public habituel. La Région reste donc mobilisée aux côtés des acteurs culturels régionaux en maintenant son soutien pour l'organisation des manifestations culturelles sur le territoire. » a notamment déclaré Carole Delga.

 

Les projets présentés dans le cadre de cet appel à projets viseront la mise en œuvre d'actions de sensibilisation et de transmission, l'organisation de spectacles ou projets culturels en catalan ou occitan, la valorisation du patrimoine culturel immatériel, marqueur fort de l'identité régional. Enfin, les projets devront favoriser la mise en œuvre d'un travail participatif et collaboratif entre le porteur de projet et la collectivité accueillant la manifestation.

Les événements proposés devront également s'adresser au grand public : enfants, adultes, touristes, habitants de la région, scolaires... La Région Occitanie apportera une aide financière à chaque projet sélectionné.

 

Depuis sa création, le festival a pris une grande ampleur et s'est développé sur l'ensemble des 13 départements, investissant plus de 100 communes chaque année.

 

Les dossiers de candidature peuvent être déposés jusqu'au 15 novembre à l'adresse suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser._body" class="adr black-to-orange contextEntry" href="https://webmail1j.orange.fr/webmail/fr_FR/read.html?FOLDER=SF_INBOX&IDMSG=180877&check=&SORTBY=1" target="_blank">Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Pour plus d'information : https://www.laregion.fr/Appel-a-projets-Total-Festum-Feu-de-la-Saint-Jean-2022

 

 

Langues et cultures régionales : de nombreuses actions portées par la Région

La Région Occitanie agit en faveur du développement et de la promotion des langues régionales, indissociables du patrimoine régional, des terroirs et des territoires d'Occitanie, aussi bien pour leur dimension culturelle qu'éducative.

Depuis 2016, cette politique est marquée par le développement de plusieurs actions phares, comme par exemple :

- La mise en place dès 2017 de trois dispositifs d'aide (transmission, diffusion et création),mais également du dispositif « conventionnement tremplin » qui vise à professionnaliser les compagnies qui créent en catalan ou en occitan.

- L'extension sur tout le territoire de la manifestation Total Festum et de l'appel à projet PEC-CO (Projet Educatif Culturels en catalan et occitan qui se déroulent dans les écoles, collèges,lycées et Universités).

- La création de l'Office Public de la Langue Catalane (OPLC) et de l'EPCC CIRDOC- Institut Occitan de Cultura.

- La mise en œuvre de la politique partenariale de l'Office Public de la Langue Occitane(OPLO) et la mise en réseau des festivals de cultures régionales.

- La signature de la convention cadre pour l'enseignement de l'occitan en 2017 entre la Région, le Ministère de l'Education Nationale et l'OPLO (signature des déclinaisons académiques de la convention cadre en 2020).

- L'élargissement du dispositif de formation de professeur aux académies de Toulouse et Montpellier.

- Le lancement d'une campagne grand public de recrutement des locuteurs de l'occitan et la signature de l'accord-cadre pour l'enseignement du catalan en 2021.

-Le marrainage de la convention de correction orthographique des microtoponymes IGN - Congrès permanent de la langue occitane 2019.

 

Depuis 2016, la Région a consacré 20 M aux langues et cultures régionales.

 

Régine Monpays, ancienne fondatrice (1991), directrice et animatrice du célèbre Espace Brassens nous a quittés

Elle aurait fêté ses 70 ans le 9 octobre prochain ! Nous avons appris aujourd’hui avec beaucoup peine le décès de Régine Monpays, ancienne fondatrice (1991), directrice et animatrice du célèbre Espace Brassens et grande admiratrice de notre poète Georges Brassens, elle faisait partie de la vie culturelle de Sète et de ses alentours.

Le 20 janvier 2021, c’est Georges Granier cousin de Georges qui nous quittait, ce centenaire de la naissance du poète nous enlève ses plus proches amis, mais qui sait, peut-être sont-ils là-haut pour faire la nique à la camarde et fêter cet anniversaire avec toute la bande d’amis et d’admirateurs de Georges ? A sa famille et à ses proches Thau infos présente ses plus sincères condoléances.aaaapays2017

Un bilan bien positif pour la saison estivale à Sète

Les voyants sont au vert pour François Commeinhes :

 

En vidéo, toutes les précisions communiquées par François Commeinhes, Maire de Sète

 

 

Alors que Sète a connu une hausse de 15 % des visiteurs au début du mois, le maire François Commeinhes faisait le bilan de la saison touristique et culturelle ce vendredi 24 septembre en mairie avec les représentants des festivals. 72 000 voyageurs pour les navettes maritimes gratuites de mai à septembre, hausse de 42 % des appels à l’office de Tourisme par rapport à 2019, 34 000 spectateurs payants au Théâtre de la Mer… Les chiffres ne trompent pas. Ils sont d’autant plus positifs qu’ils s’inscrivent dans un contexte sanitaire incertain qui a demandé de l’agilité autant au secteur du tourisme qu’aux organisateurs des festivals.

A l’instar d’ImageSingulières qui a étalé son édition jusqu’en avril 2022, Jazz à Sète qui a déployé son marathon jazz dans toute la ville, Quand je pense à Fernande qui a reprogrammé des concerts prévus en 2020 ou encore le Wordlwide qui a réussi à maintenir quatre soirées. Le Demi festival avait, lui, comme à son habitude, vendu tous ses billets en quelques minutes. La plupart des événements ont profité de la saison pour investir le Roquerols, le bateau du centenaire Brassens amarré quai du Maroc.

« Malgré les difficultés pour les festivals de se projeter au moment de la programmation, tous ont répondu présents en adaptant forme et programmation. Il était normal que la ville, référence culturelle reconnue au niveau nationale, soit à leurs côtés » a indiqué François Commeinhes. Epicentre de l’été des festivals, le Théâtre de la Mer a ainsi accueilli plus de 30 concerts de juin à septembre.aconfConférence de presse bilan saison (5)-1

Sans oublier les musées qui affichent eux aussi de belles fréquentations : 14 300 entrées par exemple pour le MIAM en 2021 contre 8 200 en 2019. Au total, plus de 44 800 entrées ont été enregistrées dans tous les musées, un chiffre là encore en augmentation par rapport à 2019, dernière année de référence.

Ce n’est pas fini car à Sète, la saison culturelle joue les prolongations. Comme au Musée Paul Valéry qui accueillera, dès le 8 octobre, une exposition exceptionnelle de Robert Combas. Ce vendredi matin, François Commeinhes terminait d’ailleurs le bilan de saison par la visite d’une exposition de photographie culinaire aux Halles.