Environnement
Plus de 100000 données : record de contribution pour un bénévole mobilisé sur un inventaire de la biodiversité communale!
Plus de 100000 données : record de contribution pour un bénévole mobilisé sur un inventaire de la biodiversité communale!
2ème édition du bulletin d'information sur le Crabe bleu
Consultez l'édition 2023 du bulletin d'information annuel sur le Crabe bleu, qui témoigne de la dynamique impulsée pour le partage de connaissances autour de cette espèce à l’échelle des territoires littoraux de Méditerranée !
Réalisé conjointement par le CPIE Bassin de Thau - et notamment son réseau ALIEN Occitanie financé par l'Office français de la biodiversité dans le cadre du plan France Relance - et le Pôle-relais lagunes méditerranéennes.
Il a été publié à l’occasion de la Conférence Interrégionale sur le Crabe bleu qui a eu lieu le 26 mai dernier à Berre l’Etang.
Merci aux nombreux contributeurs de ce bulletin !
Pluie et inondation : les bons réflexes
Pour sensibiliser les populations aux bons réflexes à adopter durant les épisodes de pluies intenses et de crues soudaines, le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, en lien avec le ministère de l'Intérieur et des Outre-mer, lance la 8e édition de sa campagne de prévention pluie-inondation du 30 août au 30 novembre 2023.
Ayons les bons réflexes pour sauver des vies.
Le pourtour méditerranéen a été touché dans le passé par des épisodes de pluies très intenses et d'inondations rapides avec des décès et des dégâts matériels considérables. On observe sur les dernières décennies une tendance à l'augmentation de ces phénomènes de pluies intenses, vraisemblablement liée au réchauffement climatique. La température des eaux de surface de la mer Méditerranée est actuellement très au-dessus des normales : la sécheresse pourrait donc laisser place à des averses et des orages intenses sur l'arc méditerranéen, entraînant des inondations soudaines.
Face à ces phénomènes météorologiques intenses, avoir les bons réflexes sauve des vies.
Quels sont ces réflexes ?
En cas de pluies intenses ou de crues soudaines :
- Reportez tous vos déplacements, que ce soit à pied ou en voiture.
- Ne prenez pas votre voiture ou ne restez pas dedans ; quelques centimètres d’eau suffisent à l’emporter.
- Laissez vos enfants à l’école ou à la crèche : ils y sont en sécurité.
- Restez ou rentrez dans un bâtiment et réfugiez-vous à l’étage.
- Coupez, si possible et sans vous mettre en danger, les réseaux de gaz, d’électricité et de chauffage.
- Ne descendez pas dans les sous-sols ou les parkings souterrains.
- Éloignez-vous des cours d’eau, des berges et des ponts. Pour éviter la foudre, ne vous réfugiez pas sous un arbre.
- Restez informé et à l’écoute des consignes des secours et de votre mairie.
- Contactez les personnes vulnérables et isolées en privilégiant les SMS afin de laisser les réseaux disponibles pour les secours.
Pour anticiper toute situation d'urgence, préparer un kit d’urgence 72 h permet, si nécessaire, de vivre en autonomie pendant quelques jours dans l'attente des secours : nourriture et eau potable, médicaments, radio à piles, bougies, copie de la carte d’identité… Il est à placer dans un endroit facile d'accès.
Chaque automne, nos territoires sont soumis à ces épisodes de pluies intenses et de crues soudaines. C'est pourquoi il est essentiel de réduire notre vulnérabilité et de développer notre résilience.
La conférence de Katell Guizien à Planet Océan à l'occasion de la Journée Mondiale de l'Océan
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L’EAU AU CŒUR DU SUJET
Du 7 au 10 septembre 2023, le Festival "Tous Sentinelles !" revient pour sa cinquième édition !
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Le bassin de Thau passe pour la première fois en seuil de restriction "crise"
Moustiques : « Zéro éclosion, zéro invasion »
Une nouvelle campagne préventive de lutte contre la prolifération du moustique-tigre.
Si le moustique-tigre (Aedes albopictus) relève d’une préoccupation de « santé publique », du fait de sa capacité à transmettre potentiellement des maladies telles que le chikungunya, la dengue ou le Zika – volet pris en charge par les ARS via la mise en œuvre de traitements de lutte antivectorielle (LAV) –, il suscite surtout un sentiment de gêne prégnant dû à son caractère très nuisant et, pour ce motif, une forte demande sociale.
L’EID Méditerranée est directement concernée par ce volet « nuisance », en raison à la fois de ses compétences entomologiques, de son expérience dans la lutte contre les moustiques et du parasitage provoqué par le moustique-tigre de la perception de l’efficacité des traitements qu’elle effectue régulièrement, depuis plus de 60 ans, contre les espèces nuisantes traditionnelles issues des zones humides littorales.
Le moustique-tigre, lui, se développe en milieu urbain, au plus proche des habitants, pondant sur les parois de tous récipients, souvent de petite taille, pouvant recueillir de l’eau. Situations que l’on trouve principalement au sein des domiciles, en extérieur : cours, terrasses, balcons, jardins… Leur multitude et leur caractère aléatoire dans l’espace et dans le temps rendent inopérante une stratégie de lutte antilarvaire comparable à celle appliquée aux espèces nuisantes traditionnelles issues des zones humides, faisant de la mobilisation sociale des mêmes habitants la méthode centrale de lutte contre la prolifération du moustique-tigre.
C’est pourquoi, depuis son installation dans notre région, en 2011, l’EID-Med a développé et mis en œuvre plusieurs campagnes de sensibilisation visant à mobiliser les citoyens autour de cette problématique. Cette année, cette ligne communicationnelle fait peau neuve : nouvelle accroche, nouvelle identité visuelle. Des supports informatifs revisités seront mis à la disposition des populations, via les communes, sur les territoires relevant de la zone d’action de l’EID-Med.
La lutte contre sa nuisance et son risque sanitaire est un défi collectif fait de bons réflexes individuels.
Cliquez sur les images pour les agrandir… Merci…
LES EAUX SOUTERRAINES DE BALARUC-LES-BAINS : les conclusions de l'étude Dem'eaux Thau

En mai 2023 de 18 h 00 à 20 h 00 au Piano Tiroir de Balaruc Les Bains avait lieu une conférence très instructive sur les nouvelles découvertes concernant les eaux souterraines de Balaruc Les Bains.
Grâce à elle vous alliez apprendre d’où vient l’eau souterraine du Bassin de Thau ? Comment se renouvelle-t-elle et à quel débit alimente-t-elle la lagune ? Peut-elle être exploitée et en quelle quantité ? Comment prévenir les phénomènes d’inversac de la Vise et de salinisation des eaux souterraines et thermales ?
En effet, pour répondre à ces questions, il a été lancé, en 2017, le programme de recherches Dem’eaux Thau, piloté par le BRGM et co-financé par la Ville de Balaruc-les-Bains.
Ce programme est maintenant terminé et à l’heure où l’eau fait l’objet de toutes les attentions, une conférence grand public était la bienvenue afin de présenter les conclusions de cette étude et les nouvelles découvertes sur les eaux souterraines dans la région de Thau – Balaruc et notamment sur les eaux thermales.
Une conférence animée par le BRGM à partir de Dem’Eaux Thau qui doit permettre une meilleure gestion des ressources en eau souterraine d’un aquifère côtier karstique
Le projet de recherche Dem’Eaux Thau (2017–2022) a eu pour objectif de mieux comprendre la structure et le fonctionnement d’un hydrosystème karstique complexe dans le secteur du Bassin de Thau, à l’Ouest de Montpellier. Il a permis de développer des outils de gestion des eaux souterraines à différentes échelles spatiales et temporelles.
Voici le constat de la situation en 2017, dressé par le BRGM
"Les ressources en eau souterraine des calcaires karstiques du Pli Ouest de Montpellier présentent un intérêt majeur pour le territoire, pour l’alimentation en eau potable (ville de Sète, Syndicat Intercommunal d’adduction en Eau Potable Balaruc-Frontignan, Syndicat Intercommunal d'adduction d'eau des communes du Bas Languedoc), mais également pour le développement économique, avec en particulier l’activité conchylicole/pêche dans l’étang, ainsi que pour le thermalisme sur la presqu’île de Balaruc-les-Bains (1ère station thermale en France avec plus de 50 000 curistes en 2019), et l’irrigation. Ce secteur est situé à la convergence d’eaux souterraines provenant de divers réservoirs superficiels et profonds : eaux karstiques froides des Causses d’Aumelas et de la Gardiole, eaux d’origine marine (étang et mer) et eaux thermales chaudes et minéralisées. Ces différents réservoirs sont en interaction les uns avec les autres selon des processus complexes dont les déterminants ne sont pas tous connus.
Cet aquifère karstique est confronté à des phénomènes temporaires d’intrusion d’eau saumâtre (appelés « inversac ») par l’intermédiaire de la source sous-marine de la Vise, située dans l’étang de Thau, à moins de 200 m à l’Ouest de la presqu’ile de Balaruc-les-Bains. Depuis la fin des années 1960, sept phénomènes d’inversac ont été détectés. Pendant ce phénomène qui peut durer plusieurs mois (environ 6 mois en 2010 et 2014, et près de 18 mois en 2020-2022), la source de la Vise, au lieu de fournir de l’eau douce utile à la vie aquatique de l’étang de Thau, absorbe l’eau saumâtre de la lagune conduisant à une salinisation progressive et récurrente de l’aquifère. Ce phénomène a eu, entre autres conséquences, l’abandon (en 2014) de la source Cauvy à Balaruc-les-Bains pour son usage pour l’alimentation en eau potable."
Ainsi, compte tenu des différents enjeux de ce territoire côtier, la mise au point d’un outil de gestion de l’eau souterraine était devenu indispensable pour les différents acteurs.
Un programme de travail a donc été établi avec une étude scientifique.
"Cette étude scientifique a été menée par une équipe pluridisciplinaire afin de caractériser à la fois la géologie, la géomorphologie, l’hydrodynamique, l’hydrogéologie et la géochimie de l’hydrosystème de Thau. Ces différents aspects ont ensuite été rassemblés et discutés pour dresser un modèle conceptuel complet du fonctionnement et de la dynamique de l’aquifère.
De nombreux moyens ont été mis en œuvre : imageries géophysiques, réalisation d’un forage à Sète et d’une plateforme multi-forages à Balaruc-les-Bains, dont un ouvrage carotté de près de 780 m de profondeur, conception et mise en place d’un équipement sur mesure pour la source de la Vise, campagnes d’analyses inédites (180 prélèvements, plus de 3000 résultats d’analyses)…"
Zoom sur quelques résultats
La compréhension et la modélisation du phénomène d’inversac a permis l’élaboration d’un outil prototype permettant d’évaluer le risque de déclenchement de ce phénomène, qui s’appuie sur différentes variables enregistrées sur la presqu’île de Balaruc-les-Bains.
Découvrez le programme de votre festival ! Tous Sentinelles 2023 !
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