

Selon France Info :
La sécheresse hivernale qui frappe le sud de l'Europe laisse des traces sur son paysage. Les cours d'eau de plusieurs pays européens ont fait les frais du manque criant de pluie. La France, par exemple, a connu 32 jours sans précipitations excédant 1 mm entre le 21 janvier et le 21 février, soit "la plus longue série depuis le début des mesures en 1959", a précisé Météo France mercredi 22 février. En Espagne, l'absence de pluie a touché sévèrement la région de la Catalogne et, en Italie, les canaux de Venise sont presque vides. Après un gros plan sur la France, visualisez en images les conséquences de la sécheresse en Europe. .......... Sur : https://www.francetvinfo.fr/meteo/secheresse/en-images-cours-d-eau-asseches-sols-craqueles-retour-sur-un-mois-de-secheresse-hivernale-exceptionnelle-en-europe_5677295.html
Depuis le 1er janvier, c’est parti pour un tri simplifié. Désormais, tous les emballages peuvent être jetés dans la poubelle jaune, sans exception. On vous (re)dit tout.
Jusqu’ici, les règles de tri pour les emballages en plastique étaient limitées aux bouteilles et flacons (eaux minérales, flacons de lessives). Leur recyclage s’est vite organisé et développé. Il est aujourd’hui totalement pérenne avec une filière de recyclage efficace en France et en Europe. A fin 2019, 61 % des bouteilles et flacons en plastique étaient triés et recyclés pour être transformés en nouveaux flacons ou bouteilles, ou en produits textiles par exemple.
Si l’exception dans ces anciennes règles de tri rendait parfois complexe le geste pour l’usager, il devient aujourd’hui aussi simple que cela : désormais, tous les emballages, absolument tous, peuvent rejoindre la poubelle jaune, sans se poser de questions. Cette simplification va permettre de développer le recyclage des emballages en plastique qui n’étaient pas recyclés jusqu’alors : films blister, pots de yaourts, barquettes de jambon, tubes de dentifrice, sachets… qui constituaient jusqu’ici les erreurs de tri les plus fréquentes, même chez les bons trieurs. Aujourd’hui, ils sont les bienvenus !
Pourquoi mettre en oeuvre cette simplification ?
Pour augmenter le recyclage de tous les emballages. Cette simplification du tri va activer deux principaux leviers pour atteindre cet objectif. D’abord, elle va contribuer à systématiser le geste de tri des citoyens, en aidant à lever les doutes, exprimés par quatre Français sur cinq au moment de trier leurs emballages. En simplifiant les règles des emballages en plastique, on permet aux usagers de ne plus se poser de question. Et attendre ainsi un geste de tri plus systématique, car plus assuré : tous les emballages sont à déposer dans le bac de tri (de couleur jaune) quelle que soit leur matière.
Ensuite, la simplification va permettre de développer le recyclage des emballages en plastique autres que les bouteilles et flacons, dont le recyclage est déjà pérenne. En ouvrant la collecte sélective à ces “nouveaux” emballages en plastique, on permet aux entreprises de recyclage de disposer de matière pour expérimenter les process et développer les technologies nécessaires à leur recyclage à grande échelle.
Pour résumer
1/ C’est un emballage (plastique, carton ou métal) ? Dans le bac de tri !
2/ Pot de yaourt, boîte de conserve, … pas besoin de le laver, il suffit de le vider.
3/ Déposez vos emballages en vrac dans le bac de tri sans les imbriquer.
4/ Des doutes persistent ? Le guide et la foire aux questions sont à consulter directement sur le site de l’agglopôle (rubrique préserver et recycler). Un numéro est à votre disposition : 04 67 78 55 96.
Fin 2020, le projet interreg SUDOE AQUIFER sur l’innovation dans la gestion du des eaux souterraines débutait officiellement. Depuis, plusieurs territoires participent en proposant des sujets où des solutions innovantes sont mises en place pour améliorer la gestion des ressources en eau. C’est notamment le cas de l’Espagne, du Portugal ainsi que la France. Ce mois-ci, c’est sur le territoire de Thau que la délégation de scientifiques du projet a été accueillie. Pourquoi le territoire de Thau ? Le BRGM, établissement public de recherche, et le pôle de compétitivité Aquavalley ont été sollicités dans le cadre du projet européen SUDOE Aquifer pour organiser deux journées présentant des réalisations de projets territoriaux français ayant comme thématique « les risques sur la ressource et la gestion des eaux souterraines ».
La visite s’inscrit comme un « Etat de l’Art » au titre de l’ensemble du travail technique, scientifique et de gestion qui a été fait dans le cadre du programme Dem’Eaux Thau, auquel est associé le Syndicat mixte du bassin de Thau. Rappelons que Dem’Eaux Thau, lancé en juillet 2017, est un programme de recherche multi-partenarial d’envergure qui vise à améliorer la connaissance du karst du pli Ouest, principale ressource en eau du bassin de Thau, et notamment du risque d’inversac sur la source sous-marine de la Vise dans la lagune de Thau.
Des réponses pour prévenir l’inversac ? Le vendredi 10 février dernier, le SMBT, avec le BRGM, a reçu la délégation de scientifiques du projet européen SUDOE au 328 quai des Moulins avant la visite sur le site de la crique de l’Angle (au droit de la source de la Vise).
Les scientifiques ont pu montrer l’ensemble des acquisitions de connaissances réalisées sur notre territoire (prospections géophysique, traçages et géochimie des eaux) pour l’élaboration d’un modèle géologique et hydrogéologique 3D. Ils ont également présenté les travaux réalisés pour la meilleure compréhension de l’inversac. Ainsi, les visiteurs ont pu apprécier les outils développés pour prévenir le risque d’inversac. La bonne nouvelle reste que des réponses techniques pourraient être envisagées pour réduire ces risques
Compte tenu de sa vulnérabilité au risque d’intrusion saline dans les eaux du karst, le territoire de Thau s’est adapté en développant des expertises et des outils de surveillance qui pourraient être appliqués sur d’autres territoires et aquifères littoraux comme démonstrateurs techniques et méthodologiques. Dynamiques, innovants et méthodologiques, le SMBT et le BRGM ont volontiers partagé cet « Etat de l’Art » en vue d’enrichir ces programmes européens inter-régionaux.
Michel Garcia Vice-président de Sète Agglopôle Méditerranée, conseiller municipal à Villeveyrac et Président de la CLE. « C’est au travers de la Commission Locale de l‘Eau que nous suivons attentivement les phénomènes d’inversac. Nous nous intéressons particulièrement à ces études techniques afin de pouvoir poser une stratégie territoriale de maîtrise des risques d’intrusion saline pour les différents usagers de l’eau sur l’aquifère du Pli Ouest, notamment les conchyliculteurs, pêcheurs et, bien sûr, la station thermale de Balaruc-les-Bains. Partager cet état de l’art est de notre intérêt à toutes et à tous »
Consultez le bilan général de la campagne Ecogestes Méditerranée Occitanie 2022 ainsi que les bilans par ports !
En 2022, 156 jours de terrain ont permis de sensibiliser près de 2 700 personnes et plus de 800 navires ont hissé la fanion, en signe de leur engagement pour concilier navigation de plaisance et préservation des écosystèmes marins, lagunaires et fluviaux.
Pour en savoir plus sur Écogestes Méditerranée : https://ecogestes-mediterranee.fr/
|
|
|
|
|
Le 07 février dernier, le CPIE, en tant que membre du Conseil de Développement de Sète Agglopôle Méditerranée a participé au Groupe de Travail n°3 sur l’Alimentation et l’agriculture durable. Les membres du sous-groupe alimentation ont eu la chance de visiter l’exploitation de Gérôme et Aurélie REBOUL, producteurs de Spiruline (Mas de Valez à Gigean) et de découvrir toutes les vertus de cette cyanobactérie. Gérôme REBOUL nous a également sensibilisé sur d’autres algues : l’Aspargopsis, une algue qui capte le méthane et la Lactuca, présente dans la lagune de Thau et qui présente des vertus (alginate).
Cette réunion a également été l’occasion pour le sous-groupe de faire l’état d’avancement de ses travaux, notamment sur la production agricole sur le territoire ; le regard sur l’algue et ses vertus ; les plantes sauvages du territoire et la restauration collective et produits locaux. Eté également invité Diane-Elody Ribes de l’association Altrimenti.
Le 08 février, à la salle des mariages de Marseillan, Bruno ARBOUET, Président du Conseil de Développement et Anne Majourel, vice-présidente en charge du groupe Alimentation ont organisé, en partenariat avec le SMBT, le CPIE Bassin de Thau, les CCAS su territoire, Territoires à vivre, ainsi que les associations de soutien et la Capéchade, foodlab du Bassin de Thau ; un événement de restitution de résultat / débat pour faire suite à l’enquête sur la précarité alimentaire de 2022 réalisée par Conseil National de l’Alimentation (CNA). Cette restitution a été forte utile et pertinente pour le territoire en pleine transformation grâce au Projet Alimentaire Territoriale (PAT) porté par le SMBT où le CPIE est fortement impliqué (projets de circuits courts et actions d’éducations et de sensibilisation à l’alimentation durable).
Début 2021, dans le cadre de son programme de replantation de milliers d'arbres, opération "8000 arbres par an pour l'Hérault", le département de l'Hérault avait fourni à la commune de Bouzigues 55 sujets de hautes tiges. Cela avait permis à la commune de planter 10 tamaris le long de la promenade, de disposer 10 tilleuls près de la crèche, et à la pointe de la Pyramide. En outre, 20 oliviers étaient venus égayer la commune à différents endroits : aux ronds-points, à l'entrée Alfred-Bouat, au Domaine de Sainte Claire, au foyer rural, à la mairie.....
Sans oublier les 15 micocouliers plantés au bas du chemin des Cambelliers, pour créer une amorce d'esplanade ombragée. "Plus tard les habitants de ce quartier pourront s'y retrouver pour partager des moments de convivialité."
Et comme les arbres sont l'un des enjeux majeurs des prochaines décennies cette opération a été réitérée en 2022 . Vers le 15 décembre plus d'une quarantaine d'arbres ont été mis à la disposition de la commune pour qu'elle poursuive au mieux ses efforts de végétalisation. Fin 2023, il devait en être de même... Le programme s'inscrit das la durée.
Car pour l'atmosphère, ils sont bien utiles :
Les bienfaits qu'apportent les plantes et arbres, pour le bien-être et la santé des humains, sont reconnus depuis longtemps. Une récente étude parrainée par l'OMS et menée par des chercheurs espagnols et américains démontre scientifiquement qu'un cadre de vie végétalisé augmente l'espérance de vie .
L'analyse statistiques des données recueillies montre clairement qu'un environnement urbain végétal a une influence bénéfique sur la santé, en autres en diminuant les risques cardiovasculaire et le stress. Plus généralement les espaces verts en agglomération non seulement améliorent l'espérance de vie mais ils ont également des effets bénéfiques pour la santé mentale des habitants des villes.
Ces effets positifs ont même pu être quantifiés : une tranche d'accroissement de 10% de l'indice de végétalisation (NDVI) dans un rayon de 500 mètres autour du logement d'un citadin diminue déjà le risque de mort prématurée de 4%.
Et les arbres ont donc été plantés . Des essences adaptées à notre climat méditerranéen qui devraient pouvoir accepter la sécheresse, capables aussi de supporter les grosses chaleurs, et qui prépareront l'avenir par leurs effets bénéfiques pour l'atmosphère.
Certains éléments sont donc venus remplacer les quelques arbres qui n'avaient pas résisté aux deux sécheresses consécutives, celle de 2021, puis celle de 2022.
De nombreux amandiers ont été livrés par le Département, mais aussi des micocouliers, des tamaris, des chênes verts et des oliviers.
Les plantations ont été réalisées par les agents techniques de la Mairie et ce sont eux qui assurent l'entretien des arbres.
"Des éléments qui devraient permettre aux Bouzigauds d'assurer leur bien-être à l'ombre des arbres qu'ils auront vu grandir."
Certains ont donc été plantés sur la promenade, afin de l'embellir, le long de l'étang de Thau, ainsi qu'au chemin de la Catonnière restauré.
D'autres ont pris la direction de la zone sportive, vers le stade et les courts de tennis, afin de la revégétaliser.
Cette zone avait été nettoyée par les services techniques et à pour vocation de devenir une zone d'agrément ainsi qu'une pépinière où les arbres les plus jeunes pourront grandir... Tamaris, chênes verts ou oliviers ont donc été plantés en bord d’étang.
D'autant que le centre de tri OIKOS de Sète Agglopôle dans le cadre du respect de l'environnement et de son économie circulaire fournit du compost réalisé à partir des déchets ménagers du territoire, à la commune. "Chaque arbre en profite".
Et avec des rajouts d'arbres sur les secteurs déjà concernés en 2021, ronds-points, sortie nord de Bouzigues (face à la Crèche) et future esplanade, les zones de fraîcheur poursuivent leur développement pour le bonheur des Bouzigauds...
"Les programmes de végétalisation urbaine sont non seulement essentiels pour promouvoir la santé publique, mais ils augmentent également la biodiversité et atténuent les effets du changement climatique, rendant nos villes plus durables et plus vivables." Les arbres sont essentiels pour adapter les villes au changement climatique Article L350-3 du Code de l'environnement :"Le fait d'abattre, de porter atteinte à l'arbre, de compromettre la conservation ou de modifier radicalement l'aspect d'un ou de plusieurs arbres d'une allée ou d'un alignement d'arbres est interdit, sauf lorsqu'il est démontré que l'état sanitaire ou mécanique des arbres présente un danger pour la sécurité des personnes et des biens ou un danger sanitaire pour les autres arbres ou bien lorsque l'esthétique de la composition ne peut plus être assurée et que la préservation de la biodiversité peut être obtenue par d'autres mesures.”' |
Les bienfaits qu'apportent les plantes et arbres, pour le bien-être et la santé des humains, sont reconnus depuis longtemps. Une récente étude parrainée par l'OMS et menée par des chercheurs espagnols et américains démontre scientifiquement, pour la première fois, qu'un cadre de vie végétalisé augmente l'espérance de vie (*).
L'étude a été menée par l'équipe du Docteur David Rojas de l'Université d'État du Colorado aux Etats-Unis en liaison avec les chercheurs de l'Institut de Santé Globale de Barcelone (ISGlobal) en Espagne. Elle s'appuie sur les données concernant les populations citadines de plus de 8 millions de personnes réparties dans 7 pays : Canada, les États-Unis, l'Espagne, l'Italie, l'Australie, la Suisse et la Chine.
L'analyse statistiques des données recueillies montre clairement qu'un environnement urbain végétal a une influence bénéfique sur la santé, en autres en diminuant les risques cardiovasculaire et le stress. Plus généralement les espaces verts en ville non seulement améliorent l'espérance de vie mais ils ont également des effets bénéfiques pour la santé mentale des habitants des villes.
Ces effets positifs ont même pu être quantifiés : une tranche d'accroissement de 10% de l'indice de végétalisation (NDVI) dans un rayon de 500 mètres autour du logement d'un citadin diminue déjà le risque de mort prématurée de 4%.
image : Pixabay
___________________________
(*) Rojas-Rueda D, Nieuwenhuijsen M, Gascon M, Perez-Leon D, Mudu P. Green spaces and mortality: a systematic review and meta-analysis of cohort studies. The Lancet Planetary Health, November 2019; 3: 69–77