Après les dernières élections municipales les élus locaux de Gigean avaient constaté qu'il y avait sur la commune une extension des friches agricoles conjuguée à une raréfaction des terres agricoles de production animale ou végétale. D'autre-part, uniquement deux exploitantes agricoles sur le territoire de la commune pouvaient assurer une vente directe, style circuit-court.
A partir de ce constat un projet a pris forme en achetant des terrains à 3 propriétaires pour acquérir 7ha 8 de friches agricoles d’un seul tenant. La Tétragone était née entre Gigean et Montbazin, côté Est de Gigean, après le cimetière. L'on peut y remarquer un Hangar en bien bon état, de 240 m2, et non loin un mazet, tous les 2 implantés sur les terres
Il n'y avait pas d'eau mais le branchement à l’eau de BRL a été possible et grâce à ses objectifs le projet a été Intégré dans le PAT du SMBT (plan territorial).
Depuis d'autres structures assurent aussi son accompagnement : TerrAES (CEN + France Active AIRDIE Occitanie), la Chambre d’agriculture de l’Hérault, le CIVAM BIO 34 et Terres Vivantes pour une expertise agronomique...
Ce qui a expliqué une analyse pédologique de SUPAGRO MONTPELLIER avec un état des lieux des enjeux écologiques et fonctionnels par le CEN Occitanie (Natura 2000) avec une participation aux travaux de FIBANI.
Il avait alors été prévu l'Installation de 3 types d’exploitation en bio :
* maraichage avec petit élevage de poules pondeuses
* arboriculture
* grande culture (céréales ou légumineuses) qui correspondent aux préconisations de SUPAGRO MONTPELLIER. (D'ailleurs le Moulin de Juuffet, tout proche, est déjà demandeur au niveau des céréales)...
Un cahier des charges a alors été rédigé, et un appel à candidats avait été lancé en 2022 afin que le projet démarre en 2023 avec l'aide précieuse, pour conseiller les candidats retenus, de la Forët Globale, une association locale qui désire être un partenaire efficace et actif.
Car au niveau de Gigean cela permettrait comme le précise Madame Danielle Novis, Elue à la culture mais aussi déléguée à la Tétragone de donner un bel exemple à tous les scolaires tout en assurant une alimentation locale pour tous.
Il s'agit donc au final de réaliser une société coopérative d'intérêt collectif à laquelle des associations pourront se joindre.
Et le 6 février 2023, un jury s'était réuni pour s'entretenir avec plusieurs candidats convoqués et deux d'entre-eux avaient été retenus.
Parmi les membres du jury l'on a pu noter la présence de Michel Garcia, Vice-président de Sète Agglopôle, référent agriculture, Président de la commission locale de l'eau Bassin de Thau et d'Ingril ,de Marcel Stoecklin, Maire de Gigean, d'Alain Bertès, Adjoint au Maire de Gigean, de Madame Cenatiempo et de Madame Novis, élues à la Mairie de Gigean, d'un représentant du groupe AES Airdie, de la chambre d'agriculture, du CIVAM BIO 34, de Terres Vivantes, de Léo Sendra, DGS à la Mairie de Gigean.
Sur les 3 projets présentés, deux ont été retenus car ils correspondaient tout à fait à ce qui était attendu en étant en adéquation avec le projet "Tétragone".
Le 1er était celui d'un jeune exploitant déjà en activité qui veut s'installer pour pratiquer du bio avec du maraîchage et de l'arboriculture.
Le second celui d'un céréalier en bio qui prendra les terres pour travailler avec des céréales (en jachères).
leurs dossiers étaient excellents et en outre les deux postulants avaient la capacité de travailler localement ainsi que la possibilité de vendre sur la commune ou autour.
"De bons projets pour l'avenir avec des hommes d'expérience qui ont une bonne formation et qui sont déjà installés sur notre territoire."
Une autre étape restait à franchir avec tout un travail administratif qui allait de pair avec des mises au point techniques.
Pourtant, le jeune exploitant qui voulait s'installer pour pratiquer du bio avec du maraîchage et de l'arboriculture n'a pas pu rester. Un nouvel appel à candidature a été lancé mais le candidat retenu habitait trop loin.
Et dernièrement, une jeune femme déjà basée à Gigean, vient de signer un engagement avec la Mairie de Gigean pour la parcelle maraîchage. (1 ha600) sachant qu'elle travaille sur d'autres parcelles qui lui sont propres.
La prochaine étape pour la Tétragone sera la plantation de 150 arbres fruitiers par l’association La Forêt Globale installée sur le site mais il faudra attendre l'hiver 2023, avec d'autres arbres à croissance rapide.
Une très bonne nouvelle qui permet de débloquer le solde de l'aide dans le cadre du PAT et de débloquer la subvention du Département...
Et grâce à ces fonds, des travaux devraienr pouvoir être réalisés par ordre de priorité , parmi la réalisation de haies, de clôtures, d'aménagements photovoltaïques pour l'énergie, de dallages ....
Toutes les énergies sont mobilisées car parallèlement il faut prévoir un point de vente pour tous, les producteurs locaux BIO ou HVE de Gigean, et ceux de de la Tétragone.... Avec si possible, à la clef, l'organisation de circuits courts.
Car le projet est devenu réalité : le 16 juin, Guillaume Chirat, céréalier installé à la Tétragone, a fait sa première moisson. L’orge semée par ses soins, a donné une belle récolte avec des grains de belle qualité.
La Tétragone, un projet réaliste à l'échelle du village, qui devrait comme il est prévu se développer dans le respect de l'environnement afin de développer la biodiversité sur le site et au niveau du fonctionnement permettre de créer une SARL ou une SA, pour une coopérative d'intérêt collectif.
La Tétragone, c'est bien du concret et elle est sur de bons rails.
Photo Préfecture Hérault
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Cinq millénaires et demi de présence vivante sur la Terre, c’est ce dont peut se targuer ce conifère enraciné en Patagonie d’après les calculs effectués pour lui attribuer un âge. Ce qui lui fait battre de 600 ans l’actuel détenteur du record.
Selon France Info : on annonce régulièrement le nom du plus vieil humain sur la Terre, son genre, sa nationalité, on s’arrête sur sa vie. Mais, en réalité, de tous les êtres vivants, les humains sont loin d’être ceux qui vivent le plus longtemps. Là-dessus, les arbres battent tout le monde à plate couture.
En témoigne cette étude menée par un chercheur au laboratoire des sciences du climat et de l’environnement du CNRS, Jonathan Barichivich, qui vient de donner un âge précis à l’arbre qui est, semble-t-il, le plus vieux du monde : 5 484 ans. Cinq millénaires et demi d’enracinement pour ce cyprès de Patagonie qui se trouve au sud du Chili, dans le parc national d’Alerce Costero. Un colosse de la même famille que les séquoias que les habitants surnomment depuis longtemps déjà : "Gran Abuelo" ("l’arrière-grand-père")............................... Aller plus loin : https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/l-etoile-du-jour/le-plus-vieil-arbre-du-monde-serait-un-cypres-chilien-age-de-plus-5000-ans-dapres-les-travaux-dun-chercheur-au-cnrs
La carte de vigilance "risque incendie" publiée quotidiennement permet de sensibiliser la population aux dangers des feux de forêt, et de contribuer à faire évoluer les comportements des professionnels, touristes, et résidents qui, par leurs pratiques de loisirs ou lors de leurs déplacements, peuvent être la cause de départ accidentel de feu. Il est important de rappeler que les feux sont d’origine humaine dans 9 cas sur 10.
Cette carte découpe le département de l’Hérault en 9 secteurs représentant les principaux massifs forestiers.
Le système de vigilance s’organise en 4 niveaux : vert (risque faible), jaune (risque modéré), orange (risque élevé) et rouge (risque très élevé).
Cette carte du risque incendie est consultable sur les supports suivants :
.
Carte | Recommandations pour la fréquentation des espaces naturels (randonnée, promenade, loisirs en plein air...) | Réglementation de l’usage de matériels ou d’engins dans les zones exposées aux incendies en forêts, bois et garrigues et jusqu’à 200m autour (fauchage, goudronnage, gyrobroyage, soudure, meulage…) |
Vert - risque faible | Accès autorisés | Travaux autorisés |
Jaune - risque modéré | Accès autorisés | Travaux autorisés avec dispositif de prévention et d’extinction approprié sous la responsabilité du chef de chantier |
Orange - risque élevé |
Accès interdit à partir de 11h dans les massifs de la Gardiole, du Pic Saint-Loup et la forêt domaniale de Saint-Guilhem-le-Désert. Accès autorisés, mais déconseillés, à partir de 11h dans les autres massifs. |
Travaux autorisés de 5h à 12h sous réserve dispositif de prévention et d'extinction. Ceux réalisés à l'aide de moissonneuses batteuses sont autorisés de minuit à 12h sur les massifs 4 à 9, et toute la journée sur les massifs 1 à 3. |
Rouge - risque très élevé |
Accès interdit dans les massifs du Caroux, de la Gardiole, du Pic Saint-Loup et la forêt domaniale de Saint-Guilhem-le-Désert. Accès fortement déconseillé dans les autres massifs. |
Travaux interdits |
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Face à une situation météorologique qualifiée d’exceptionnelle depuis le début de la saison estivale (état de sécheresse, forte chaleur persistante, faible taux d’humidité...) et afin de prévenir les feux de forêt, le préfet de l’Hérault a décidé d’interdire la fréquentation de 4 massifs en cas de risque incendie.
Jusqu’au 11 septembre 2023, l’accès aux personnes et aux véhicules, motorisés et non motorisés, dans les massifs du Caroux, de la Gardiole, du Pic Saint-Loup et la forêt domaniale de Saint-Guilhem-le-Désert sera réglementé comme suit :
https://www.risque-prevention-incendie.fr/herault/
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Cliquer sur la carte dynamique pour connaitre le risque incendie des massifs de l'Hérault :
Cette carte est mise à jour quotidiennement vers 18h pour la vigilance incendie du lendemain
Selon Orange.fr
Près de 7 500 jeunes pousses ont été saccagés dans une exploitation du Tarn-et-Garonne. Pour son propriétaire, les faits ne peuvent être que le fruit de militants écologiques avec qui ce dernier est en conflit.
Une enquête pour ''dégradation en réunion'' a été ouverte par le parquet de Castres.
C'est une découverte dont se serait bien passé Lucas Crosnier. Vendredi 14 juillet, cet arboriculteur du domaine de Fontorbe à Lavaur, dans le Tarn, a découvert la dégradation durant la nuit d'une grande partie de son exploitation. En tout, pas moins de 15 000 greffons ont été arrachés sur plus de 7 500 arbres. Des pertes et un préjudice ''moral et financier majeur'' comme il l'indique auprès de La Dépêche.
Pour l'exploitant agricole, les responsables de ce saccage sont tout trouvés. Il s'agirait d'organisations écologiques locales avec lesquelles il est en conflit depuis près de deux ans.
Les origines de cette "guerre" remontent en avril 2021. Cette année là, un épisode de gel qui avait succédé à un pic de douceur avait causé de nombreux dégâts dans les vergers du Tarn-et-Garonne, détruisant la quasi-totalité des productions de pommes et de prunes. Pour tenter de sauver sa production, Lucas Crosiner avait mis en place des feux de braseros (méthode utilisée pour protéger les arbres du gel), intoxiquant ainsi une vingtaine de riverains. Une plainte du maire de la ville à son encontre avait été déposée. L'année suivante, c'est lui qui déposait plainte contre la réalisatrice du documentaire ''On nous enfume'' produit par Vaurais Nature Environnement...
Aller plus loin : https://actu.orange.fr/france/7-500-pommiers-degrades-a-laveur-l-arboriculteur-accuse-les-ecologistes-magic-CNT0000025CZGE.html
Cible d'organisations écologiques locales
Le fruiticulteur en est certain, l'acte de malveillance a été commis par des militants écologiques. Un sentiment partagé par le maire LR de Lavaur, Bernard Carayon qui fait écho à une manifestation organisée douze jours avant les évènements par le collectif de riverain Vaurais Nature Environnement (VNE),
La carte de vigilance "risque incendie" publiée quotidiennement permet de sensibiliser la population aux dangers des feux de forêt, et de contribuer à faire évoluer les comportements des professionnels, touristes, et résidents qui, par leurs pratiques de loisirs ou lors de leurs déplacements, peuvent être la cause de départ accidentel de feu. Il est important de rappeler que les feux sont d’origine humaine dans 9 cas sur 10.
Cette carte découpe le département de l’Hérault en 9 secteurs représentant les principaux massifs forestiers.
Le système de vigilance s’organise en 4 niveaux : vert (risque faible), jaune (risque modéré), orange (risque élevé) et rouge (risque très élevé).
Cette carte du risque incendie est consultable sur les supports suivants :
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Carte | Recommandations pour la fréquentation des espaces naturels (randonnée, promenade, loisirs en plein air...) | Réglementation de l’usage de matériels ou d’engins dans les zones exposées aux incendies en forêts, bois et garrigues et jusqu’à 200m autour (fauchage, goudronnage, gyrobroyage, soudure, meulage…) |
Vert - risque faible | Accès autorisés | Travaux autorisés |
Jaune - risque modéré | Accès autorisés | Travaux autorisés avec dispositif de prévention et d’extinction approprié sous la responsabilité du chef de chantier |
Orange - risque élevé |
Accès interdit à partir de 11h dans les massifs de la Gardiole, du Pic Saint-Loup et la forêt domaniale de Saint-Guilhem-le-Désert. Accès autorisés, mais déconseillés, à partir de 11h dans les autres massifs. |
Travaux autorisés de 5h à 12h sous réserve dispositif de prévention et d'extinction. Ceux réalisés à l'aide de moissonneuses batteuses sont autorisés de minuit à 12h sur les massifs 4 à 9, et toute la journée sur les massifs 1 à 3. |
Rouge - risque très élevé |
Accès interdit dans les massifs du Caroux, de la Gardiole, du Pic Saint-Loup et la forêt domaniale de Saint-Guilhem-le-Désert. Accès fortement déconseillé dans les autres massifs. |
Travaux interdits |
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Face à une situation météorologique qualifiée d’exceptionnelle depuis le début de la saison estivale (état de sécheresse, forte chaleur persistante, faible taux d’humidité...) et afin de prévenir les feux de forêt, le préfet de l’Hérault a décidé d’interdire la fréquentation de 4 massifs en cas de risque incendie.
Jusqu’au 11 septembre 2023, l’accès aux personnes et aux véhicules, motorisés et non motorisés, dans les massifs du Caroux, de la Gardiole, du Pic Saint-Loup et la forêt domaniale de Saint-Guilhem-le-Désert sera réglementé comme suit :
https://www.risque-prevention-incendie.fr/herault/
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Cliquer sur la carte dynamique pour connaitre le risque incendie des massifs de l'Hérault :
Cette carte est mise à jour quotidiennement vers 18h pour la vigilance incendie du lendemain