
Du 17 au 22 mai, la Fête de la Nature est l’occasion de vivre une expérience inédite et gratuite au contact de la nature

La campagne « Faisons des MERveilles, pour une mer sans déchet » lancée depuis septembre 2019 a pour objectif de :
Elle vise à mettre en lumière des gestes simples et concrets pouvant être adoptés par chacun pour lutter contre la pollution de la Méditerranée.
A l’occasion de cette campagne, un kit « Faisons des MERveilles » est distribué aux organisateurs de ramassages citoyens afin de faciliter le bon déroulement de leurs opérations. Il se compose de Matériel de ramassage réutilisable :
Pour bénéficier de ce kit :
Téléchargements
Depuis le lancement de la Campagne « Faisons des MERveilles, pour une mer sans déchet » en septembre 2019, de nombreux acteurs et citoyens se sont engagés à nos côtés dans cette dynamique :
Si vous souhaitez vous mobiliser en participant à une opération de ramassage organisée par l’une des associations partenaires de cette campagne « Faisons des MERveilles, pour une mer sans déchet », rendez-vous sur l’agenda maritime du Parlement de la mer pour connaître les évènements programmés près de chez vous.
En savoir plus
A l’heure où l’énergie est au cœur des préoccupations nationales et internationales, le Conseil de développement de Sète agglopôle Méditerranée accueillait Jean-François Carenco, Président de la Commission de Régulation de l’Energie ce jeudi 12 mai 2022 au théâtre Molière – Sète.
"Jean-François Carenco commence sa carrière comme conseiller au tribunal administratif de Marseille (1979-1983), puis directeur général du District de Montpellier (1983-1988). Il rejoint la préfectorale comme secrétaire général de la préfecture des Yvelines de 1991 à 1996, et occupe les postes de préfet de Saint-Pierre-et-Miquelon de 1996 à 1997, du Tarn-et-Garonne de 1997 à 1999, puis de Guadeloupe entre 1999 et 2002, et enfin de la Haute-Savoie jusqu’en 20043.
De 2004 à 2006, il est directeur de cabinet du ministre de l’Emploi, du Travail et de la Cohésion sociale puis de l’Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement Jean-Louis Borloo, avant de retrouver la préfectorale comme préfet de la région Haute-Normandie et de la Seine-Maritime. Mais dès 2007, Jean-Louis Borloo le rappelle à ses côtés comme conseiller spécial au ministère de l’Économie, des Finances et de l’Emploi.".......................... Poursuivre sur https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Fran%C3%A7ois_Carenco
Une conférence puis des échanges avec Jean-François Carenco, président de la commission de régulation de l’énergie, dans le cadre de notre conseil de développement.
Un responsable au riche parcours débuté à Montpellier au côté de Georges Frêche jusqu’au ministère de l’écologie avec Jean-Louis Borloo et à la tête de la préfecture d’île de France, qui a livré son analyse très libre et pertinente sur les forces et faiblesses du modèle de production et distribution de l’énergie en France et des immenses enjeux dans ce domaine, à l‘heure ou la guerre en Ukraine et les enjeux de réchauffement planétaire mette cette question plus que jamais parmi nos principales préoccupations.
La conclusion Discours à Sète Energie la nécessaire révolution
L’énergie la moins chère et la moins polluante est celle que l’on ne consomme pas : tous ceux qui le peuvent, particuliers, collectivités, administrations, entreprises, doivent fournir des efforts pour baisser leur consommation d’électricité et de gaz naturel. C’est aujourd’hui vital, car la réalité, c’est que nous sommes en danger d’approvisionnement, il nous faut faire des économies massives.
Ces efforts doivent en premier lieu concerner la consommation de gaz. Nous importons 99% du gaz que nous consommons. Alors que la guerre fait rage en Ukraine, il se peut que l’Europe refuse de continuer à payer le gaz russe. Si celui-ci ne représente que 20% de l’approvisionnement français, il représentait 40% des importations de gaz de l’UE et 53% de celle de l’Allemagne, pourcentage encore plus élevé pour la Hongrie ou la Slovaquie. Ainsi, tout kWh de gaz non consommé pendant ce printemps et cet été, non seulement limitera les financements au gouvernement russe, mais facilitera également le remplissage de nos stockages souterrains de gaz pour l’hiver 2022-2023, réduira la facture énergétique de notre pays.
Il en est de même pour la consommation d’électricité.
La faible disponibilité de notre parc nucléaire, qui va se prolonger ces prochains mois, et peut être se renforcer en raison de la température des fleuves, conduit à une utilisation intensive des centrales électriques au gaz, dont le prix explose. Economiser l’électricité est donc, dans les circonstances présentes, tout aussi indispensable qu’économiser le gaz.
Bien sûr, il n’est pas question de fragiliser davantage les 12 millions de consommateurs vulnérables en situation de précarité énergétique en France : nous devons continuer à les protéger. Car contraindre les plus fragiles, c’est les contraindre deux fois. Cependant, chaque particulier, entreprise ou collectivité a la possibilité de réduire la consommation d’électricité et de gaz en France en consommant plus intelligemment.
Comment expliquer que pendant le confinement, alors que tout le monde était en télétravail à la maison, la consommation d’électricité n’ait pas augmenté ?
Cela veut dire que la consommation énergétique est là même, que l’on soit ou non dans la pièce ?
Cela doit changer. Quels gestes adopter concrètement ? Baisser la température de votre chauffage, éteindre le chauffage quand on aère une pièce, éteindre les lumières des pièces non utilisées et s’équiper en LED, privilégier les modes éco du lave-linge et lave-vaisselle, éteindre les appareils en veille : box, PC, console de jeux, télévision... Ce sont autant de gestes très simples qu’il convient d’adopter.
Il faut utiliser le potentiel de Linky ! S’intéresser à sa consommation est le premier pas pour la réduire. Le compteur permet, en temps réel, de voir où l’on consomme, et permet de flexibiliser sa demande et avoir des actions de « consom-acteurs ». Pour tout dire, sur ce sujet de l’effacement automatique dans les bureaux ou les habitations, nous ne sommes pas bons. b. Revoir la fiscalité pour financer la transition La neutralité carbone nécessitera des investissements massifs, dont l’impact sur les prix n’est pas encore quantifié. RTE, dans son rapport “Futurs énergétiques 2050”, indique que “pour 2050, le système électrique de la neutralité carbone peut être atteint à un coût maîtrisable pour la France.”
L’étude évalue, en fonction des scénarios, des besoins de financement entre 59 et 80 milliards d’euros par an. Ils sont aujourd’hui de 45 milliards par an.
Or, avant le blocage tarifaire, un tiers de la facture d’énergie représentait des taxes, pour financer notamment l’aide aux ENR. Avec l’augmentation des prix, qui risquent de rester hauts pendant longtemps, les ENR deviennent rentables, et les taxes deviennent moins légitimes. Ainsi, il n’est plus possible que l’énergie reste l’assiette fiscale majeure qu’elle est aujourd’hui. Plus prosaïquement, l’électricité principalement ne doit plus être la « vache à lait » de l’Etat. Il faut être convaincu qu’une fiscalité dissuasive sur l’énergie peut créer plus de désordres que d’économies d’énergie. Surtout, elle menace le consentement à l’impôt et l’adhésion même des populations à la transition énergétique que nous appelons de nos vœux. c.
Accepter de ne pas penser qu’à son simple profit Si je l’ai abordé en première partie sur l’égalité et le rôle de l’Etat, je suis convaincu que la révolution énergétique oblige de penser à autre chose que son petit profit.
"Et donc de se nourrir de la fraternité. Ainsi, nous devons absolument limiter les recours intempestifs et la juridicisation de tous les projets, qui ralentissent dramatiquement la transition énergétique. Tout le monde est concerné. Le propriétaire de résidence secondaire qui ne veut pas d’une éolienne dans son champ car la valeur de sa maison décroît. Le promoteur PV qui ne veut pas revoir à la baisse sa subvention de l’Etat, alors que ses marges sont indécentes. Les syndicats d’EDF qui attaquent devant le Conseil d’Etat la décision de vendre davantage d’électricité nucléaire à bas coût pour juguler la hausse des prix."
"Le fournisseur qui a spéculé sur les marchés, et qui abandonne ses consommateurs quand les prix remontent. L’opérateur de réseau en monopole, qui ne cherche même pas à savoir comment il peut réduire ses dépenses de raccordement. Les pêcheurs de coquilles Saint-Jacques qui refusent tout éolienne en mer. Le propriétaire qui refuse de rénover son logement, car c’est son locataire qui en bénéficiera sur sa facture. Les exemples sont innombrables."
Pourtant, l’enjeu est immense. Regardons-nous, faisons un examen de conscience, et acceptons de changer. 19/19 Conclusion A la CRE, il y a un tableau que j’affectionne particulièrement, de Jacques Monory. Sur ce tableau est reprise une citation du Marquis de Sade qui dit : « l’insurrection doit être l’état permanent de la République ». Voilà l’état d’esprit que je souhaite insuffler ce soir : la révolution énergétique nécessite d’abord une insurrection des consciences. Pour ainsi bouleverser nos habitudes, lutter contre les immobilismes, changer le monde. Et j’en finirai avec René Char, qui nous dit : « qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards ni patience ». "
Jean-François Carenco
Une équipe d'Electriciens sans Frontières s'envolera ce vendredi pour le Kenya. Direction le comté de Baringo, chez les Massaïs, plus précisément dans le village de Marigat. C'est la suite logique de deux autres projets qui ont été réalisés à Ilkiremisho (2010/2011, une mission) et Puko (2016/2017, deux missions) avec succès. ESF travaillera avec les mêmes fidèles partenaires des Pyrénées Orientales (le Comité de jumelage d'Alénya, la Communauté de communes Sud Roussillon et la commune d’Alénya) depuis 2010. Le retour est prévu le 27 février.
Le contexte local :
La zone autour du lac de Baringo est une zone aride et semi-aride, Il y a 178 villages où vivent 8 950 ménages. Les populations s'alimentent en eau de pluie quand il y en a, ou bien à partir des rivières qui alimentent les lacs. L'eau est soit bouillie, soit désinfectée par des pastilles. Parallèlement la végétation s'est transformée en taillis broussailleux avec des épineux nocifs pour les hommes et les bêtes, diminuant ainsi la zone de pâturage. Dans les zones irriguées, l'agriculture a gagné du terrain. La grande majorité de la population peut se définir comme des « agro-éleveurs-nomades ». Les difficultées rencontrées par les populations sont le manque d'eau potable, la gestion du stock d'élevage, la productivité agricole faible (maïs : 1,7 tonne à l'hectare), des conditions de vie peu hygiéniques avec des maladies comme la malaria, la dysenterie et la thyphoïde sans compter le Sida qui fait des ravages. Les périodes de sécheresse peuvent anéantir le travail d'une année. Le niveau d'éducation est assez bas avec un peu plus de 50% d'inscriptions à l'école primaire, surtout les garçons, les filles sont souvent appelées à la corvée de l'eau ou du bois ou bien pour garder les troupeaux. Le taux d'alphabétisation dépasse à peine 50%.
Le projet expliqué par Robert OLIVE, Sétois, Chef de Projets ESF :
Effets du projet sur les conditions de vie des bénéficiaires.
Les conditions de vie des bénéficiaires vont être considérablement accrues. En effet l’ensemble des terrains de la communauté Massaïs vont être irriguées en toute saison, ce qui va accroître les rendements des cultures donc les revenus de la communauté.
Les corvées de transport d’eau vont être supprimées et un volume important de temps disponible ainsi dégagé pour permettre aux femmes de se consacrer à la commercialisation des produits agricoles. Les enfants également dégagés des corvées d’eau, consacreront davantage de temps à leurs activités scolaires.
L’eau sera également directement amenée par canalisation vers 10 points d'eau et 4 bornes fontaines, ce qui améliorera la qualité de vie, facilitera la confection des repas par les femmes, et les conditions sanitaires des bénéficiaires. L’accès à l’électricité raisonné du dispensaire et de la maternité permettra pour tous les bénéficiaires également une meilleure qualité de vie et un meilleur accès aux soins de tous et facilitera la sédentarisation du personnel médical et de cette population à la campagne.
Enfin,concernant les activités génératrices de revenus, l’impact sera important dans les domaines suivants : L’élevage : l'accès à l'eau de pompage et l'amenée par gravité va permettre de résoudre le problème du déplacement des cheptels de bovins en raison des eaux saumâtres à proximité des deux villages et un développement d'élevage d'oies et de volailles (objectif étant le doublement de ce cheptel).
Culture agricole : l’irrigation raisonnée de toutes les terres agricoles permettra d’atteindre pour la communauté l’autosuffisance alimentaire et dégagera des revenus supplémentaires par la commercialisation des surplus produits.
Au regard de l’urgence à agir récemment rappelée par les scientifiques, la commune de Montbazin et la coopérative citoyenne d'investissement en électricité solaire En Volt Toit s’associent afin de proposer un projet d’énergie citoyenne en installant 160 m² de panneaux solaires sur la salle polyvalente Marcelin Albert.
Urgence à agir
Les rapports successifs du GIEC (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) alertent depuis de nombreuses années sur le changement climatique et ses conséquences à l’échelle planétaire. Même si certains impacts seront inévitables, des solutions existent : un changement à l’échelle sociétale doit s’opérer d’ici 3 ans ! Pour y parvenir, chacun et chacune a un rôle essentiel à jouer, à titre individuel mais aussi collectif. L’un des moyens est de réunir habitants, collectivités et acteurs locaux pour produire ensemble une énergie renouvelable.
Implication des citoyens
Tournés vers l’intérêt général avant tout, les projets d’énergie citoyenne ouvrent le financement et la gouvernance aux citoyens qui souhaitent s’y investir. Produire de l’énergie verte, créer des emplois, développer le pouvoir d’agir citoyen, se réapproprier l’énergie au même titre que l’alimentation : les retombées locales et sociétales de ces projets sont nombreuses.
Donner du sens à son épargne dans un cadre sécurisé et rémunérateur
La coopérative En Volt Toit installe des centrales solaires et les finance avec des « Livrets d’épargne en énergie renouvelable » qu’elle propose aux citoyens et qu’elle rémunère. Les épargnants ont la certitude que leur argent sert à financer des projets locaux responsables avec un taux de rémunération élevé.
Le projet de la salle polyvalente Marcelin Albert devrait voir le jour en 2023. Il produira immédiatement et chaque année l’équivalent en électricité renouvelable d’une quinzaine de ménages.
La coopérative prend en charge la totalité de l’investissement et tous les frais de fonctionnement pendant 20 ans : assurance, entretien et abonnement Enedis. Elle devient le propriétaire de l’installation et vend 100 % de l’électricité à un fournisseur. Elle verse en contrepartie un loyer d’occupation du toit à la commune.
Deux acteurs de la transition énergétique
La commune de Montbazin, entre terres et mer, vignes et lagune, s’engage aujourd’hui dans la transition écologique en visant l’implication de chacun. Des actions quotidiennes concrètes aux projets structurants, Montbazin s’affiche comme l’une des plus ambitieuses du territoire pour concilier différents enjeux : préservation de la biodiversité, développement soutenable et urgences climatiques tout autant que sociales. Sa feuille de route définit des objectifs stratégiques dont l’exemplarité de la commune en matière de transition énergétique et de développement de la participation citoyenne.
Disposant du statut de SCIC (Société coopérative d'intérêt collectif) en gouvernance partagée, la coopérative En Volt Toit est une entreprise d’investissement et de production d’électricité renouvelable locale, participative et d’intérêt collectif. Elle crée des installations sur les toitures des communes, des particuliers et des professionnels, et rémunère les coopérateurs.
La commune et la coopérative ont signé une convention pour ce premier équipement photovoltaïque sur la salle polyvalente de Montbazin.
Un projet qui servira de fer de lance à d’autres réalisations sur le territoire, d’autant que Montbazin a décidé de prendre des parts dans la coopérative. Le début d’une longue histoire, faite de coopération et de citoyenneté !
Pour combler le retard de la France, Emmanuel Macron a promis avant sa réélection d’accélérer le développement de l'éolien en mer, notamment en créant 50 parcs éoliens en mer d'ici à 2050.
Selon FranceInfo : a France détient la deuxième surface maritime mondiale avec ses 3 500 kilomètres de côtes et ses 11 millions de kilomètres carrés de zone maritime mais elle est pourtant à la traîne dans le domaine de l'éolien offshore, qu'il soit posé ou flottant. La première éolienne du futur parc de Saint-Nazaire en Loire-Atlantique, a été posée au large le 12 avril dernier et elle sera mise en service dans les prochains jours. A terme, le parc comptera 80 éoliennes et la commercialisation est prévue d'ici à la fin de l'année 2022.
Toutes ces éoliennes, de 1 000 tonnes chacune et 180 mètres de haut, seront localisées entre 12 et 20 kilomètres au large de Saint-Nazaire et du Croisic, sur une surface globale de 78 km² et à des profondeurs variant entre 12 et 25 mètres. Pour combler le retard de la France.......................
Aller plus loin : https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/au-fil-de-l-eau/leolien-en-mer-une-technologie-prometteuse-pour-la-france
Dans le cadre de la détection des épidémies dans les élevages d'huîtres creuses, avec le SMBT