Environnement

Sécheresse, incendies, orages de grêle... 2022, "annus horribilis" où la France s'est pris les foudres de la crise climatique

Ponctuée de records et de situations inédites, l'année écoulée a vu l'Hexagone et la Corse frappés par des "vagues de chaleur" et des phénomènes extrêmes, dopés par le réchauffement climatique d'origine humaine.

Année la plus chaude, vague de chaleur la plus précoce, plus grand nombre de jours de canicule, plus grand nombre de jours au-dessus des normales de saison, été le plus chaud depuis 2003... Le bilan de l'année 2022 fait froid dans le dos en France. Alors que sous l'effet du réchauffement climatique causé par les activités humaines, l'Hexagone et la Corse se sont réchauffés d'environ 1,7°C depuis le début de l'ère industrielle, pour la seule année écoulée, une telle situation s'est traduite par des événements jusqu'alors jamais observés. Ils inscrivent concrètement la crise climatique dans le quotidien de chacun. 

Si les années 2019 et 2020 ont été sèches, 2022 peut ainsi être qualifiée d' "historique ou d'exceptionnelle"...

Aller plus loin : https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/crise-climatique/recit-secheresse-incendies-orages-de-grele-2022-annus-horribilis-ou-la-france-s-est-pris-les-foudres-de-la-crise-climatique

Il y a du nouveau en matière d’habitat animal à l'aéroport de Montpellier

Il y a du nouveau en matière d’habitat animal à l'aéroport : installation de 12 gîtes et de niches pour la petite faune . Création d'abris pour les reptiles ou autres hérissons et des nichoirs pour l’hébergement d’une chouette effraie et celui de chauves-souris .
Ces gîtes sont composés de matériaux récupérés lors de la démolition des bâtiments de l’INRA (bois, terre, blocs de pierres, branchages). Des suivis annuels permettront de confirmer la présence de ces espèces dans leurs nouveaux habitats.
 
 

Zones à faibles émissions : de possibles dérogations pour les agglomérations précisées dans un décret

Les agglomérations de plus de 150 000 habitants ne seront pas obligées de mettre en place des zones à faibles émissions (ZFE ou ZFEm), sous certaines conditions précisées dans un décret paru samedi 24  décembre au Journal officiel. La généralisation de ces zones est prévue par la loi dans ces quelque 43 agglomérations en France métropolitaine au 31 décembre 2024, mais des dérogations étaient prévues et sont ainsi formalisées dans un texte.

L'obligation d'instaurer une ZFE est écartée lorsqu'il est démontré "que les concentrations moyennes annuelles en dioxyde d'azote (NO2) sont inférieures ou égales à 10 g/m3", précise le décret signé notamment par la Première ministre Elisabeth Borne.

Moins d'une dizaine d'agglomérations concernées

Ce niveau correspond aux seuils de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), plus exigeants que les valeurs limites européennes actuelles. "C'est difficile de savoir quelles sont les agglomérations qui en 2025 respecteront les seuils de l'OMS", rapporte à l'AFP le ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires. "Mais c'est de l'ordre de quelques agglomérations, moins d'une dizaine a priori, qui devraient bénéficier de cette dérogation", a expliqué cette même source....

Aller plus loin : https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/crise-climatique/pollution-air/zones-a-faibles-emissions-de-possibles-derogations-pour-les-agglomerations-precisees-dans-un-decret

VIGITHAU Risques, une plateforme d'aide à la décision en cas de risque inondation

VIGITHAU Risques, une plateforme d'aide à la décision en cas de risque inondation

En 2012, une plateforme VIGITHAU modélisant l’ensemble du réseau hydrographique du bassin versant a été créée par le SMBT afin de lutter contre les pollutions. Le travail d’analyse et de prescriptions engagés sur la qualité de l’eau a ensuite été dupliqué sur le risque inondation.

 

Depuis 2021, une plateforme VIGITHAU Risques vient compléter et asseoir ce dispositif, sur les communes de Sète agglopôle méditerranée, grâce au financement du FEDER et de la Région Occitanie.

 

Le SMBT et la société Predict Services se sont associés pour développer une plateforme web interactive capable d’accompagner les élus et décideurs dans la gestion dynamique du risque inondation sur le bassin de Thau. Ils pourront désormais adapter leurs niveaux de vigilance et d’intervention sur le bassin de Thau. 

Pour rappel, rendre le territoire de Thau moins vulnérable aux risques naturels est une préoccupation majeure du SMBT et une de ses missions principales. L’adaptation de notre territoire face aux risques d’inondation, d’érosion ou de submersion est une nécessité.

Communauté de pratiques « Désimperméabilisation » : Le territoire de Thau s’est déplacé en cité phocéenne (2)

La communauté de pratiques « Désimperméabilisation », animée par le Syndicat mixte du bassin de Thau via sa plateforme d'innovation territoriale BlueThauLab, s’est déplacée le 14 novembre dernier à Marseille pour une visite du Jardin des fabriques. De quoi alimenter la feuille de route du territoire pour mieux s’adapter au changement climatique.

Une visite pour apprendre sur les techniques de désimperméabilisation

Plus de 40 personnes du territoire de Thau se sont déplacées pour un voyage apprenant à Marseille. Les élus et techniciens des communes et des agglomérations, mais également des représentants de la Région, de l’Agence de l’eau, du Grand Narbonne, Département des Pyrénées orientales ou encore du Pôle AquaValley se sont inscrits pour venir découvrir l’expérience innovante du Jardin des fabriques, démonstrateur de solutions innovantes en matière de désimperméabilisation des sols, de ruissellement et de végétalisation de l’espace urbain.aaaabmbtCapture d’écran 2022-12-13 173247

 L’aménageur EUROMEDITERRANEE a accueilli les participants en présentant l’ensemble de son action, et en soulignant la genèse du projet ayant permis la création de ce lieu emblématique. Plus tard dans la matinée, les participants ont également pu découvrir les travaux du schéma directeur de désimperméabilisation en cours sur le site AMU (Aix Marseille Université) rapporté par Laure Moreau du cabinet EMPAN qui accompagne la démarche. Un programme inspirant pour les futurs aménagements Fort de ces échanges, le Syndicat mixte du bassin de Thau s’est engagé à organiser rapidement une nouvelle rencontre. Celle-ci a aura lieu le 2 février 2023 sur le territoire de Thau, en présence des élus, techniciens, aménageurs, architectes et autres bureaux d’études intervenants sur le territoire. Pour s’inscrire, il faut scanner le QR code ci-dessous :

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Au programme :

un échange en deux séquences, avec un premier temps en mode conférence qui abordera les enjeux juridiques, réglementaires et normatifs des différentes instances qui assurent le pilotage des politiques publiques du territoire en la matière. Un second temps, plus convivial, proposera aux acteurs en présence de se rencontrer sur un format de « speed meeting », afin que l’on aborde les notions évoquées en plénière sur des aspects plus opérationnels et appliqués de la désimperméabilisation : techniques de revêtement, surfaces visées, procédés de ruissellement, de végétalisation...

Le saviez-vous ?

Le SMBT place la problématique de la désimperméabilisation depuis quelques années au cœur de ses réflexions. C’est un volet central dans le Contrat de gestion intégrée et de transition écologique (CGITE) en cours, également une thématique abordée dans le SCoT de Thau en lien avec les enjeux de l’eau.

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Peu à peu, l’ambition est de créer un vrai centre de ressources pour les collectivités du territoire afin de les conseiller, les orienter voire explorer avec elles des solutions nouvelles. Via sa plateforme d'innovation BlueThauLab, le SMBT a souhaité mieux formaliser cette initiative.

Initiée au printemps 2022, une Communauté de pratiques a ainsi vu le jour sur ce sujet. Cette instance, qui ne s'inscrit pas dans un cadre formaliste ou règlementaire, répond à une ambition collective des acteurs d'échanger, de s'outiller, de mutualiser des démarches et supports autour de cet enjeu, qui est un défi commun et de plus en plus prégnant.

Depuis son lancement, cette communauté de pratiques accumule donc un certain nombre d'initiatives en devenir. Au programme : une cartographie des projets du territoire, un annuaire professionnel, un état de l'Art et ce voyage apprenant...

Pour Yves Michel, Président du SMBT :

« Les élus du territoire sont mobilisés au quotidien pour s’adapter au mieux au changement climatique. Les solutions de désimperméabilisation sont des moyens à privilégier pour conjuguer aménagements urbains, gestion de l’eau et préservation des milieux. La communauté de pratiques « Désimperméabilisation » proposera en 2023 des actions et des évènements permettant de s’informer et appliquer les bonnes pratiques sur notre territoire. Nous envisageons notamment d’organiser de manière inédite des formations dédiées ou encore des journées consacrées à des ouvrages emblématiques du territoire. Mettre en œuvre des projets vertueux mettant les populations en sécurité et préservant les milieux est un challenge fort à relever ».

Dans le cadre du projet PSE (Paiements pour Services Environnementaux), que mène Sète agglopôle méditerranée (aux côtés de l'Agence de l'Eau)

Peut être une image de 8 personnes, personnes debout et plein airCe jeudi 8 décembre, les élus ont visité l'exploitation viticole de Rudy Gabadan à Villeveyrac où un "chantier d'implication" a permis la mise en place d'une haie.
Organisé par la Mission Locale d'Insertion des Jeunes du Bassin de Thau - MLI et soutenu par l'Agglopôle, ce dispositif permet d'accompagner des jeunes de 16 à 25 ans, dans leur parcours vers l’emploi et la formation.

 
 
Ces travaux étaient réalisés dans le cadre du projet PSE (Paiements pour Services Environnementaux), que mène Sète agglopôle méditerranée (aux côtés de l'Agence de l'Eau) qui accompagne sur 5 ans , un groupe de 34 agriculteurs de Villeveyrac, Mèze et Loupian, dans l'évolution de leurs pratiques agricoles et le développement d'infrastructures agro écologiques. Objectifs : maintenir et développer la biodiversité et améliorer la qualité de l’eau.
Et les premiers résultats sont très encourageants, l'augmentation moyenne du nombre de milieux et le pourcentage de couverture des sols, en témoignant.

Le paiement pour services environnementaux (PSE) est un dispositif d’aide expérimental qui rémunère les services environnementaux rendus par les agriculteurs. Il permet d’accompagner techniquement et financièrement les exploitations dans une transition agro-écologique.

Les PSE concernent 34 agriculteurs de Villeveyrac, Mèze et Loupian. Ces territoires ont des enjeux particulièrement forts sur la qualité de l’eau et la biodiversité car les communes comprennent la zone de sauvegarde de la nappe astienne et le bassin versant du Pallas.

34 agriculteurs (18 sur Mèze, 15 sur Villeveyrac et 1 sur Loupian) se sont engagés dans la démarche au printemps 2021 pour une durée de 5 ans. La Surface Agricole Utile (SAU) concernée par le programme est de 1 514,12 ha.

Les cultures représentées dans ce panel d’exploitations sont :

  • 59% : viticulture
  • 15% : viticulture et arboriculture
  • 15% : viticulture et grandes cultures
  • 3% : Viticulture, arboriculture et maraîchage
  • 3% : Viticulture, grandes cultures, arboriculture et maraîchage
  • 3% : Viticulture, grandes cultures et oléiculture
  • 3% : Viticulture, grandes cultures et arboriculture.

 

Quelles sont les objectifs du programme PSE ?

Maintenir et développer la biodiversité et améliorer la qualité de l’eau.

Les 34 agriculteurs sont incités à adopter des pratiques durables et à diversifier les milieux de la manière suivante :

-          Réduire l’utilisation d’herbicide et d’azote minéral

-          Enherber les vignes

-          Planter des haies et des arbres

-          Semer des jachères mellifères et des prairies

-          Créer des mares ou construire des murets en pierre sèches.

Ce dispositif est déployé en phase expérimental sur une zone précise. Elle a été désignée au regard d’enjeux de préservation de reconquête de la qualité de l’eau et de maintien de la biodiversité. Le secteur de Mèze de la nappe astienne ainsi que le bassin versant du Pallas sur les communes de Villeveyrac, Mèze et Loupian sont classés en zone vulnérable en lien avec les pollutions diffuses. Le Pallas est d’ailleurs soumis à une réglementation particulièrement stricte au regard de l’utilisation des nitrates : la Directive Nitrates. Le périmètre du projet s’étend donc sur les communes de Villeveyrac, Mèze et Loupian, avec

 

Le rôle de l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse et de Sète Agglopôle Méditerranée

C’est l’agence de l’eau RMC qui finance les PSE et SAM cofinance à hauteur de 30 % l’animation du projet. Le budget total sur 5 ans est évalué à 1 800 000€ selon le plan de financement suivant :

               

 

Autofinancement Sète Agglopôle Méditerranée

Financement Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse

Montant global

Action

Montant

Taux

Montant

Taux

Montant

Taux

 

Paiement des agriculteurs (montants HT)

0€

0€

1 232 000€

100%

1 232 000€

100%

Animation, suivi et évaluation du dispositif (montants TTC

170 400€

30%

397 600€

70%

568 000€

100%

 

En 2022 et suite aux diagnostics réalisés pour la première campagne, SAM a délivré un montant total de 254 914,48 € aux agriculteurs.

Les diagnostics ont été réalisés en cartographiant l’ensemble des infrastructures agro-écologiques (IAE) de chaque exploitation. Cinq indicateurs sont comparés avec les résultats obtenus en année 0 du programme afin de valoriser la création et le maintien des structures paysagères et l’amélioration des systèmes de production des exploitations. Ces résultats permettent de calculer un montant d’aide versé à la fin de cette première campagne. Les cinq indicateurs retenus pour calculer cette aide sont les suivants :

-          Pourcentage d’IAE : Calcul du % d’Infrastructures Agro-Ecologique sur l’ensemble de l’exploitation

-          Nombre de milieux : il s’agit de recenser l’ensemble des milieux présents sur les exploitations parmi les 18 milieux initialement retenus (haies, vergers, prairies temporaires, ripisylve, etc…)

-          Pourcentage de couverture du sol : indicateur des pratiques agricoles et des itinéraires techniques des agriculteurs

-          Indice de fréquence de traitement herbicide des exploitations

-          Quantité d’azote minéral apporté par hectare

Pour cette première campagne, les résultats obtenus sont bons et au-delà des prévisions car les agriculteurs ont mis en place des IAE, ont en moyenne augmenté le nombre de milieux et le pourcentage de couverture des sols. Aussi, les conditions climatiques de l’année 2022 ont été favorables à la réduction de l’indice de fréquence de traitement herbicide et ont incitées les agriculteurs à faire le choix de la réduction des apports d’engrais azotés minéraux.

Sète agglopôle méditerranée a en charge le suivi administratif et financier des PSE mais aussi la mise en place avec nos partenaires (Chambre d’agriculture, Adasea, LPO, CPIE, Paysarbres…) des ateliers techniques à destination des agriculteurs visant à modifier les pratiques. Les diagnostics annuels permettent de mesurer le degré de progression de chaque agriculteur au cours des cinq années du programme. Des animations sont aussi proposées au grand public pour sensibiliser la population à la biodiversité des milieux agricoles et à l’implication des agriculteurs en matière d’agro-environnement.

 

Pourquoi des chantiers d’implication ?

Depuis de nombreuses années, Sète agglopôle méditerranée soutient la réalisation de chantiers d’  « implication jeunes » organisés par la Mission Locale d’Insertion des Jeunes (MLIJ) du Bassin de Thau pour leur faciliter une insertion professionnelle et sociale. Après avoir organisé des chantiers d’implication en espaces naturels, notamment sur le bois des Aresquiers, les Salins de Frontignan ou encore l’étang de Vic pour des opérations diverses (sauvegarde patrimoniale de plantes endémiques, reconstruction de murets en pierre sèche, réhabilitation des digues marines, aménagement de cheminements piétons….), le programme PSE était une bonne occasion d’en proposer dans le milieu agricole, en favorisant des rencontres et des échanges avec des agriculteurs, engagés dans des démarches agro-environnementales.

*Les chantiers d’implications, réalisés en partenariat avec la MLIJ du Bassin de Thau et l’ARDAM ont permis la mise en place d’une haie chez Rudy Gabaudan, la construction de deux murets en pierres sèches chez Thomas Cazalis de Fontdouce et au Domaine Bergerie de Montplaisir ainsi qu’une mare au Domaine Bergerie de Montplaisir à Mèze.

 

L’exploitation de Rudy Gabaudan

 

L’exploitation de Rudy Gabaudan est une exploitation viticole d’environ 20 hectares située sur la commune de Villeveyrac. La mise en place de la haie réalisée lors du chantier d’implication s’inscrit dans le Plan de Relance « Plantons des haies » porté par la Chambre d’Agriculture de l’Hérault.

Sur cette exploitation agricole, il y a la présence d’un verger (oliveraie) et de jachères mellifères.

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L'association ALT - Alerte LGV sur Thau organise samedi 17 et dimanche 18 décembre un rassemblement devant la gare de Sète. 

Peut être une image de monument, plein air et texte qui dit ’n'oublions pas ce qui se profile... samedi 17 et dimanche 18 décembre de 10h à17h devant la gare de Sète venez dire non au tracé de la LGV!’


Au programme : sensibilisation des voyageurs, exposition d’œuvres illustrant l’absence de pertinence du tracé. 
 
Les adhérents de l’association seront présents en nombre pour montrer que les citoyens du Bassin de Thau sont en total désaccord avec le tracé de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan tel qu’envisagé aujourd’hui. aaaalgvIMG_20221217_113223
 
 
Une présence accrue des adhérents de l’association et des élus est prévue le samedi 17 décembre entre 10H et 13H. 
 
DU 17 DÉC. 10 H 00 AU 18 DÉC. 17H 00 PRESENCE DE L’ASSOCIATION ALT – Alerte LGV
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L’association communique :
 
« Vous refusez toujours que notre territoire soit sacrifié sans même que l’on nous consulte ? Vous refusez que la gardiole soit défigurée ? Vous refusez qu’un viaduc de 1400 mètres de long et 28 mètres de haut borde l’étang ? Vous refusez que la source d’Issanka -à l’origine de l’eau que nous buvons tous- soit menacée ? Vous refusez d’être contraints d’aller à la gare de Montpellier Sud de France pour prendre le train ?
 
Nous ne baisserons pas les bras, nous ne détournerons pas les yeux, nous continuerons à nous faire entendre contre ce tracé qui dénature notre territoire.
 
 
Lien de l’évènement facebook : https://fb.me/e/3VqGIOYFZ

Communauté de pratiques « Désimperméabilisation » : Le territoire de Thau s’est déplacé en cité phocéenne

La communauté de pratiques « Désimperméabilisation », animée par le Syndicat mixte du bassin de Thau via sa plateforme d'innovation territoriale BlueThauLab, s’est déplacée le 14 novembre dernier à Marseille pour une visite du Jardin des fabriques. De quoi alimenter la feuille de route du territoire pour mieux s’adapter au changement climatique.

Une visite pour apprendre sur les techniques de désimperméabilisation

Plus de 40 personnes du territoire de Thau se sont déplacées pour un voyage apprenant à Marseille. Les élus et techniciens des communes et des agglomérations, mais également des représentants de la Région, de l’Agence de l’eau, du Grand Narbonne, Département des Pyrénées orientales ou encore du Pôle AquaValley se sont inscrits pour venir découvrir l’expérience innovante du Jardin des fabriques, démonstrateur de solutions innovantes en matière de désimperméabilisation des sols, de ruissellement et de végétalisation de l’espace urbain.aaaabmbtCapture d’écran 2022-12-13 173247

 L’aménageur EUROMEDITERRANEE a accueilli les participants en présentant l’ensemble de son action, et en soulignant la genèse du projet ayant permis la création de ce lieu emblématique. Plus tard dans la matinée, les participants ont également pu découvrir les travaux du schéma directeur de désimperméabilisation en cours sur le site AMU (Aix Marseille Université) rapporté par Laure Moreau du cabinet EMPAN qui accompagne la démarche. Un programme inspirant pour les futurs aménagements Fort de ces échanges, le Syndicat mixte du bassin de Thau s’est engagé à organiser rapidement une nouvelle rencontre. Celle-ci a aura lieu le 2 février 2023 sur le territoire de Thau, en présence des élus, techniciens, aménageurs, architectes et autres bureaux d’études intervenants sur le territoire. Pour s’inscrire, il faut scanner le QR code ci-dessous :

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Au programme :

un échange en deux séquences, avec un premier temps en mode conférence qui abordera les enjeux juridiques, réglementaires et normatifs des différentes instances qui assurent le pilotage des politiques publiques du territoire en la matière. Un second temps, plus convivial, proposera aux acteurs en présence de se rencontrer sur un format de « speed meeting », afin que l’on aborde les notions évoquées en plénière sur des aspects plus opérationnels et appliqués de la désimperméabilisation : techniques de revêtement, surfaces visées, procédés de ruissellement, de végétalisation...

Le saviez-vous ?

Le SMBT place la problématique de la désimperméabilisation depuis quelques années au cœur de ses réflexions. C’est un volet central dans le Contrat de gestion intégrée et de transition écologique (CGITE) en cours, également une thématique abordée dans le SCoT de Thau en lien avec les enjeux de l’eau.

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Peu à peu, l’ambition est de créer un vrai centre de ressources pour les collectivités du territoire afin de les conseiller, les orienter voire explorer avec elles des solutions nouvelles. Via sa plateforme d'innovation BlueThauLab, le SMBT a souhaité mieux formaliser cette initiative.

Initiée au printemps 2022, une Communauté de pratiques a ainsi vu le jour sur ce sujet. Cette instance, qui ne s'inscrit pas dans un cadre formaliste ou règlementaire, répond à une ambition collective des acteurs d'échanger, de s'outiller, de mutualiser des démarches et supports autour de cet enjeu, qui est un défi commun et de plus en plus prégnant.

Depuis son lancement, cette communauté de pratiques accumule donc un certain nombre d'initiatives en devenir. Au programme : une cartographie des projets du territoire, un annuaire professionnel, un état de l'Art et ce voyage apprenant...

Pour Yves Michel, Président du SMBT :

« Les élus du territoire sont mobilisés au quotidien pour s’adapter au mieux au changement climatique. Les solutions de désimperméabilisation sont des moyens à privilégier pour conjuguer aménagements urbains, gestion de l’eau et préservation des milieux. La communauté de pratiques « Désimperméabilisation » proposera en 2023 des actions et des évènements permettant de s’informer et appliquer les bonnes pratiques sur notre territoire. Nous envisageons notamment d’organiser de manière inédite des formations dédiées ou encore des journées consacrées à des ouvrages emblématiques du territoire. Mettre en œuvre des projets vertueux mettant les populations en sécurité et préservant les milieux est un challenge fort à relever ».

Dès le 1er janvier, tous les emballages et les papiers se trient

Une bonne nouvelle pour janvier : le tri des déchets se simplifie ! AAAADECHCapture d’écran 2022-12-09 165522

Sète agglopôle méditerranée entame une démarche d’extension des consignes de tri, impulsée et financée en partie par l’entreprise Citeo. Déposer nos emballages et nos papiers, sans distinction, dans le conteneur de tri devient une réalité, car désormais, tous les emballages et les papiers se trient ! Emballages en papier, en carton, en métal même les plus petits, briques alimentaires et, fait nouveau, tous les emballages en plastique, sans exception. Quelques exemples : bouteilles, flacons, bidons, pots de yaourts, barquettes de beurre, de viande, films, blisters et sacs plastiques, pots de crème cosmétique ou encore boîtes de poudre chocolatée… et petits métaux également (bouchons, capsules, couvercles, dosettes de café, plaquettes de médicaments, etc…) rejoindront le bac jaune ! Il faut juste les déposer vidés et en vrac dans le bac, séparés les uns des autres

Pour le verre, il continuera bien évidemment à se jeter dans le conteneur d’apport volontaire de votre quartier dédié à ce matériau. Inutile de les laver, il suffit aussi de bien vider les bouteilles et autres bocaux, comme pour les emballages.

 

Plus d’hésitation, au moment de trier ; le conteneur vert pour le verre, le jaune pour tous les autres emballages en carton, plastique, métal ou papier. Alors, emballés ?

 

 

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Port de Sète Frontignan : premiers résultats du suivi de la qualité de l'air

Deuxième port français sur la façade méditerranéenne, le port de Sète‐Frontignan est une infrastructure de transport majeure qui regroupe les activités d’un port de commerce, de pêche, de transport de voyageurs, et de plaisance.

Début 2021, Port de Sète‐Sud de France et Atmo Occitanie, l’observatoire régional de la qualité de l’air, ont prolongé leur partenariat de longue durée visant à améliorer la connaissance des effets des

activités du port sur la qualité de l'air.

Les premiers résultats obtenus par le dispositif d’évaluation soulignent un impact limité des activités portuaires sur les concentrations moyennes annuelles des polluants dans la ville de Sète.

 Le rapport d’évaluation est mis à disposition sur le site internet d’Atmo Occitanie :
https://www.atmooccitanie.org/portdesetefrontignanevaluationdelaqualitedelair2022

 Concentrations de polluants dans l’air : ce qu’il faut retenir Selon les conditions météorologiques, la géographie locale ou encore certaines caractéristiques de la source d’émissions, la dispersion des polluants dans l’air est plus ou moins facilitée. Des dispositifs de mesure ont ainsi été déployés sur le port comme dans l’agglomération, et des cartographies haute-résolution ont été produites pour visualiser la dispersion des principaux polluants réglementés.

 aatmoCapture d’écran 2022-11-24 121054

Les résultats obtenus montrent sur le territoire de l’agglomération, pour le dioxyde d’azote (NO 2), des dépassements de la valeur limite pour la protection de la santé circonscrits aux abords de certains axes routiers importants (carte en bas de page). Des dépassements de l’objectif de qualité pour la protection de la santé sont également constatés pour les particules fines (PM2.5) à proximité du trafic routier. Ces observations sont comparables à la situation relevée dans les agglomérations de la région. Situation du dioxyde d’azote (NO 2) pour la protection de la santé sur le territoire de Sète Agglopôle Méditerranée en 2019

Au sein de l’enceinte portuaire, et plus particulièrement sur la zone des activités du port vraquier, les cartographies de concentration mettent en évidence un impact notable sur les concentrations en particules en suspension (PM10) et sur l’empoussièrement. À l'extérieur du port, l’empoussièrement est limité avec des valeurs en centre-ville de Sète qui restent du même ordre de grandeur qu’en site de fond1 . Nous ne relevons pas d’effet significatif des activités portuaires sur les concentrations en métaux dans l’air ambiant et les évaluations des concentrations de dioxyde de soufre2 (SO 2) réalisées sur le port et en ville n’indiquent aucun enjeu concernant ce polluant.

 

Pour mieux évaluer l’influence des émissions issues des navires, les mesures réalisées par un dispositif temporaire placé sur un quai du port ont été croisées avec les escales de ferries. Les concentrations en dioxyde d’azote (NO2), particules en suspension (PM10) et particules ultrafines (PUF) apparaissent plus élevées lors de la présence de navires. Les cartographies de concentration réalisées permettent toutefois de constater que le trafic maritime, comme les autres activités de la zone portuaire, n’a qu’un effet limité sur les concentrations moyennes de polluants mesurées en ville. La tramontane, vent dominant à Sète, favorise une dispersion des polluants vers la mer. Émissions de polluants atmosphériques dont les gaz à effet de serre : quel est le poids du port et de ses activités ?

 

La zone portuaire regroupe plusieurs secteurs émetteurs de polluants atmosphériques dont les gaz à effet de serre (GES) : trafic maritime, ferroviaire et routier, manutention et stockage, industries. Un inventaire des émissions a été réalisé intégrant pour la première fois les données réelles d’activités fournies par Port de Sète-Sud de France. Il permet de préciser la contribution des différents secteurs d’activité mais aussi de détailler les émissions de polluants selon le type de navire ou les phases de navigation. À l’échelle de l’agglomération, le port de Sète-Frontignan contribue pour 12 % à 85 % des émissions totales de Sète Agglopôle Méditerranée selon le polluant considéré.

 

Il est le premier émetteur de dioxyde de soufre ou de particules en suspension, mais le trafic routier reste largement majoritaire pour les émissions d’oxydes d’azote (NOx) et de GES. Sur la zone portuaire, le trafic maritime apparaît comme le principal émetteur d’oxydes d’azote (NO x ) et de dioxyde de soufre (SO 2). Cette activité de transport est également à l’origine d’une part importante des émissions de GES, avec le secteur industriel.

Si la majorité des émissions de particules et de dioxyde de soufre rejetées par les navires le sont en phase de croisière, le stationnement à quai représente près des 2/3 des émissions d’oxydes d’azote et de GES associées au trafic maritime. Toujours au sein de l’enceinte portuaire, des émissions importantes de particules en suspension (PM10) ont été estimées sur le terminal vraquier, principalement en raison des opérations de manutention du vrac agro-alimentaire. Pour en savoir plus, consultez le rapport d’évaluation : https://www.atmo‐occitanie.org/port‐de‐sete‐frontignan‐evaluation‐de‐la‐qualite‐de‐lair‐2022

 

Cette activité de transport est également à l’origine d’une part importante des émissions de GES, avec le secteur industriel. Si la majorité des émissions de particules et de dioxyde de soufre rejetées par les navires le sont en phase de croisière, le stationnement à quai représente près des 2/3 des émissions d’oxydes d’azote et de GES associées au trafic maritime. Toujours au sein de l’enceinte portuaire, des émissions importantes de particules en suspension (PM10) ont été estimées sur le terminal vraquier, principalement en raison des opérations de manutention du vrac agro-alimentaire.

Pour en savoir plus, consultez le rapport d’évaluation : https://www.atmo‐occitanie.org/port‐de‐sete‐frontignan‐evaluation‐de‐la‐qualite‐de‐lair‐2022

 

Poursuite de la surveillance et perspectives

 

L'évolution projetée des activités du port devrait permettre de réduire les émissions de polluants et de GES notamment avec l'électrification de quais, pour que les navires limitent l’usage de moteurs auxiliaires, ou encore la mise en service d'une trémie dépoussiérante sur le terminal vraquier. Ces actions s'inscrivent dans le projet stratégique 2021-2025 de Port de Sète-Sud de France, orienté vers une décarbonation progressive des activités portuaires et maritimes. En 2022, le dispositif de surveillance des retombées de poussières et des métaux sera maintenu et renforcé avec une évaluation de la part de carbone coke dans ces retombées de poussières totales.

Cette opération permettra de mieux connaître l’influence des stocks de coke de pétrole et de charbon criblé au terminal vraquier sur les poussières collectées dans l’environnement. L’inventaire des émissions sera actualisé avec les années 2020 et 2021 et complété pour intégrer le trafic poids-lourds réel sur zone afin d’évaluer l’apport du ferroutage. Les cartographies de concentration des polluants seront également actualisées pour 2021.

Enfin, des cartes spécifiques seront réalisées selon différentes conditions météorologiques dans l’optique d’évaluer plus précisément l’influence ponctuelle des régimes de vents et des précipitations sur la dispersion des émissions issues des activités portuaires. Les travaux menés par Atmo Occitanie se poursuivront pour affiner l'évaluation réalisée et dans la perspective d’accompagner Port de Sète-Sud de France dans la prise de décisions en déterminant l’impact de différents projets de développement sur la qualité de l’air et les émissions de GES.

 

Atmo Occitanie, votre observatoire régional de la qualité de l’air

 

Atmo Occitanie est l’association agréée pour la surveillance de la qualité de l’air en région pour : Surveiller la qualité de l’air 24h/24 ; Prévoir la qualité de l’air au quotidien sur toute l’Occitanie pour le jour même et le lendemain ; Informer au quotidien et en cas d’épisode de pollution les citoyens, médias, autorités et collectivités ; Accompagner les décideurs, acteurs locaux : les évaluations menées sont mises en place afin d’améliorer les connaissances sur la qualité de l’air localement et en région. Plus d’informations sur www.atmo-occitanie.org

La Tétragone prend forme à Gigean, un nouveau mode d'agriculture d'intérêt collectif

tetraCapture d’écran 2022-10-26 141805Jeudi 15 septembre un groupe d’étudiants de SUPAGRO MONTPELLIER avait observé cinq profils culturaux sur les parcelles de la Tétragone où aura lieu bientôt l’installation de producteurs agricoles en vue de la création de circuits courts bio.

 Les observations sur le terrain ont permis de valider les choix envisagés : maraichage, fruitiers et céréales. Mais savez-vous ce qu'est la Tétragone et connaissez-vous en quoi consiste ce projet à Gigean ?

 


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Photo Supagro

Origine du projet :

Après les dernières élections municipales les élus locaux ont constaté qu'il y avait sur la commune nne extension des friches agricoles  conjuguée à une raréfaction des terres agricoles de production animale ou végétale. D'autre-part, uniquement deux exploitantes agricoles sur le territoire de la commune  peuvent assurer une vente directe, style circuit-court.

A partir de ce constat un projet a pris forme en achetant des terrains à 3 propriétaires pour acquérir 7ha 8 de friches agricoles d’un seul tenant. La Tétragone était née entre Gigean et Montbazin, côté Est de Gigean, après le cimetière. L'on peut y remarquer un Hangar en bien bon état, de 240 m2, et non loin un mazet, tous les 2  implantés sur les terrestetraCapture d’écran 2022-10-26 141841

Il n'y avait pas d'eau mais le branchement à l’eau de BRL a été possible et grâce à ses objectifs le projet a été  Intégré dans le PAT du SMBT (plan territorial).
Depuis d'autres structures assurent aussi son accompagnement : TerrAES (CEN + France Active AIRDIE Occitanie), la Chambre d’agriculture de l’Hérault, le CIVAM BIO 34 et Terres Vivantes pour une expertise agronomique...tetraCapture d’écran 2022-10-26 142219


Ce qui explique l'analyse pédologique de SUPAGRO MONTPELLIER avec un état des lieux des enjeux écologiques et fonctionnels par le CEN Occitanie (Natura 2000) avec une participation aux travaux de FIBANI.

 

Il est prévu maintenant l'Installation de 3 types d’exploitation en bio :
* maraichage avec petit élevage de poules pondeuses
* arboriculture
* grande culture (céréales ou légumineuses) qui correspondent aux préconisations de SUPAGRO MONTPELLIER. (D'ailleurs le Moulin de Juuffet, tout proche, est déjà demandeur au niveau des céréales)...

Un cahier des charges va être rédigé, puis un appel à candidats en espérant que le projet démarrera en 2023 avec l'aide précieuse, pour  conseiller les candidats retenus, de la Forët Globale, une association locale qui désire être un partenaire efficace et actif.

tetraCapture d’écran 2022-10-26 142309Car au niveau de Gigean cela permettrait comme le précise Madame Danielle Novis, Elue à la culture mais aussi déléguée à la Tétragone de donner un bel exemple à tous les scolaires tout en assurant une alimentation locale pour tous.

Il s'agit donc maintenant de réaliser une société coopérative d'intérêt collectif à laquelle des associations pourront se joindre.

Seule ombre à ce beau tableau, il reste aussi  des travaux à effectuer pour lancer les opérations et des finances à trouver soit auprès de structures ou des institutions comme l'Europe, l'Etat, le Département, Sète Agglopôle, la Région.... Soit auprès de privés. Un appel aux mécènes et aux sponsors qui désirent s'impliquer est donc lancé car il s'agit encore d'assurer pour environ 55 000€ des travaux : filtration de l'eau, dalle en béton, clôture, électricité, plantations de haies... L'optimisme est de rigueur car la tétragone qui a déjà suscité beaucoup d'intérêt devrait trouver pour lui donner vie des adeptes de ce mode d'agriculture dont l'intérêt collectif n'est plus à démontrer. On le lui souhaite