Environnement

Le SMBT est présent au Salon Régal (Salon Régional de l’Agriculture) au Parc des expositions de Toulouse

Le SMBT est présent au Salon Régal (Salon Régional de l’Agriculture) au Parc des expositions de Toulouse. Du 8 au 11 décembre, à quelques jours des fêtes, la Région Occitanie réunit le meilleur de l’agriculture régionale en un lieu unique.
 Au programme : conférences, stands d’expositions, dégustations, animations, etc.
Pendant 4 jours, 550 produits régionaux à la dégustation et à la vente, 160 producteurs et exposants ainsi que 100 animations culinaires, gastronomiques et sensorielles assurent la promotion et la valorisation de nos spécialités et savoir-faire régionaux.
 Une belle occasion pour le SMBT de faire valoir les produits locaux du bassin de Thau, de créer des partenariats et de faire émerger de nouvelles idées.
 Une 18ème édition qui s’inscrit dans l’air du temps en mettant l’accent sur la défense du « bien produire et du bien manger », un des fers de lance du Projet Alimentaire Territorial « De la terre à la mer » porté par le SMBT.Peut être une image de 7 personnes, enfant, personnes debout et plein air

Dès le 1er janvier, tous les emballages et les papiers se trient

Une bonne nouvelle pour janvier : le tri des déchets se simplifie ! AAAADECHCapture d’écran 2022-12-09 165522

Sète agglopôle méditerranée entame une démarche d’extension des consignes de tri, impulsée et financée en partie par l’entreprise Citeo. Déposer nos emballages et nos papiers, sans distinction, dans le conteneur de tri devient une réalité, car désormais, tous les emballages et les papiers se trient ! Emballages en papier, en carton, en métal même les plus petits, briques alimentaires et, fait nouveau, tous les emballages en plastique, sans exception. Quelques exemples : bouteilles, flacons, bidons, pots de yaourts, barquettes de beurre, de viande, films, blisters et sacs plastiques, pots de crème cosmétique ou encore boîtes de poudre chocolatée… et petits métaux également (bouchons, capsules, couvercles, dosettes de café, plaquettes de médicaments, etc…) rejoindront le bac jaune ! Il faut juste les déposer vidés et en vrac dans le bac, séparés les uns des autres

Pour le verre, il continuera bien évidemment à se jeter dans le conteneur d’apport volontaire de votre quartier dédié à ce matériau. Inutile de les laver, il suffit aussi de bien vider les bouteilles et autres bocaux, comme pour les emballages.

 

Plus d’hésitation, au moment de trier ; le conteneur vert pour le verre, le jaune pour tous les autres emballages en carton, plastique, métal ou papier. Alors, emballés ?aaaabuiIMG_20221209_111617

 TELECHARGEZ LE NOUVEAU GUIDE DU TRI 

Des raisons de trier ? Les avantages sont nombreux…

Comme l’explique Antoine André, Responsable Territorial Occitanie de Citeo : « Simplifier le geste de tri, c’est lever les doutes et améliorer le tri des emballages en plastique ainsi que celui des autres matériaux historiques de 3 kg par habitant et par an en moyenne ! Un véritable levier pour préserver les ressources naturelles et lutter contre la pollution »

 

1/ Economiser les ressources naturelles !

Le plastique, le papier, le carton, le verre et l’acier sont des matériaux fabriqués à partir de ressources naturelles telles que le pétrole, le bois, le sable, le fer ou encore la bauxite… Le recyclage de ces emballages permet de réutiliser la matière afin de produire de nouveaux emballages ou objets. Faire du neuf avec du vieux, en quelque sorte, ce qui permet d’économiser autant de ressources naturelles. Pour information, le recyclage de 850 boîtes de conserve en acier permet de fabriquer un lave-linge ; et une bouteille en verre d’en fabriquer une nouvelle, et ce, indéfiniment.

 

2/ Limiter les gaz à effet de serre et la pollution !

Recycler c’est limier les pollutions de l’air, de l’eau ou des sols dues à l’extraction des ressources naturelles nécessaires à la production de matière première, à leur transport et à la fabrication des produits finis.


3/ Economiser l’énergie !

Recycler permet de faire d’importantes économies d’énergie. Par exemple, fabriquer un produit à partir d’aluminium recyclé permet d’utiliser 95% d’énergie en moins que si on utilise de la bauxite (ressource dont est issu l’aluminium).


4/ Créer de la valeur
 !

Et oui, nos emballages ont de la valeur, car ils sont collectés et apportés en centre de tri pour être ensuite séparés par famille de matériau (papier-carton, acier, aluminium, plastique et verre). La revente de ces matériaux à des recycleurs, rajoutée aux subventions distribuées par les éco-organismes, permettent ainsi d’alimenter le budget « gestion des déchets » de la collectivité. A contrario, ne pas trier le verre et le mélanger avec les ordures ménagères représente un coût important pour la collectivité.

 

5 / Faire progresser le recyclage

Nous avons besoin de collecter ces matériaux pas encore recyclables pour les étudier et justement trouver des filières de recyclage, pour l’instant ils sont tout de même valorisés

 

Plus d’hésitation, au moment de trier ; le conteneur vert pour le verre, le jaune pour tous les autres emballages en carton, plastique, métal ou papier.

La contribution de chacun à ces gestes de tri éco-vertueux bénéficie à tous et à notre environnement.

Alors, emballés ?

 

Laurence Magne, Vice-Présidente de Sète agglopôle méditerranée, déléguée à la gestion des déchets

« Simplifier le geste, massifier le recyclage, unifier les pratiques à l’échelle du pays… nombreux sont les avantages à cette extension des consignes. Les enjeux sont nombreux : la construction -en cours- d’un nouveau centre de tri, qui est le projet collaboratif et innovant de 7 agglos de l’ouest de l’Hérault; la réorganisation de la collecte avec plus de contenants jaunes sur l’espace public, et de plus grands contenants jaunes pour les ménages. L’augmentation des volumes et la nouvelle destination des camions feront également partie de la réorganisation. Nous réorganisons également le service Déchets avec le recrutement de 6 techniciens et cadres pour le faire évoluer en fonction des règlementations et des politiques publiques en économie circulaire. »

 

Josian Ribes, Vice-Président de Sète agglopôle méditerranée, délégué à la sensibilisation à l’environnement

« Au début du mandat, le Président de l’Agglopôle a créé une délégation dédiée à l’éducation à l’environnement et un service pour développer des actions de sensibilisation mis en place en 2021. Ce service a trouvé sa place et une légitimité vis-à-vis des communes, des centres de loisirs communaux, des enseignants, des associations… qui n’hésitent pas à faire appel à son savoir-faire dans les thématiques de l’environnement. En 2023, une partie du service (3 personnes sur 5) sera mobilisée sur l’extension des consignes de tri pour former et informer tous les publics : référents des communes, du personnel des campings, des citoyens sur les marchés et des enfants sur le temps scolaire et extra-scolaire. »

 

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Un guide du tri
est disponible pour tous dans :
www.agglopole.fr

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Le recyclage en chiffres en 2021 :


Le recyclage dans la région, le département et sur le territoire de SAM, c’est …

 

En Région Occitanie :

En 2021, chaque habitant a trié en moyenne 71,2 kg d’emballages ménagers et papiers. Ces performances sont légèrement au-dessus de la moyenne national (69 kg) :

- Emballages légers : 20,8 kg/hab.

- Verre : 34,3 kg/hab.

- Papiers :  16,1 kg/hab.

 

Dans l’Hérault :

En 2021, dans le 34, chaque habitant a trié en moyenne 72,5 kg d’emballages ménagers et papiers.

- Emballages légers : 21,0 kg/hab.

- Verre : 34,4 kg/hab.

- Papiers* : 17,1 kg/hab.

 


Sur le territoire de SAM :
En 2021, sur le territoire de Sète agglopôle méditerranée, chaque habitant a trié en moyenne 66,3 kg d’emballages ménagers et papiers.
- Emballages légers : 18,2 kg/hab.
- Verre : 36,1 kg/hab.
- Papiers* : 12,0 kg/hab.

 

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A propos de Citeo

 

Citeo est une entreprise à mission créée par les entreprises du secteur de la grande consommation et de la distribution pour réduire l’impact environnemental de leurs emballages et papiers, en leur proposant des solutions de réduction, de réemploi, de tri et de recyclage. Pour répondre à l’urgence écologique et accélérer la transition vers l’économie circulaire, Citeo s’est fixé 5 engagements :

réduire l’impact environnemental des produits de ses clients en ancrant l’économie circulaire et l’écoconception dans leurs pratiques et leurs stratégies;

créer les conditions pour construire les solutions d’aujourd’hui et de demain qui conjuguent performances environnementale et économique;

donner les clés aux consommateurs pour réduire l’impact environnemental de leur consommation;

co-construire et promouvoir les solutions et les positions de l’entreprise, de l’échelle locale à l’international;

cultiver l’engagement de ses collaborateurs au service de sa mission.

Depuis la création de Citeo, les entreprises de la grande consommation et de la distribution ont investi plus de 13 milliards d’euros pour développer l’écoconception, pour installer et financer la collecte sélective et pour créer des filières de recyclage, avec leurs partenaires collectivités locales, filières et opérateurs. Aujourd’hui, 72% des emballages ménagers et 62 % des papiers sont recyclés grâce au geste de tri des Français devenu premier geste éco-citoyen.

 

 

Une table ronde ce 8 Décembre 2022 à Frontignan sur l’érosion du littoral et la submersion marine.

Une table ronde était proposée ce 8 Décembre 2022 à Frontignan sur l’érosion du littoral et la submersion marine. Elle concernait les Frontignanais mais aussi tous les habitants du Pays de Thau qui désiraient s'informer

L’Observatoire du Pays de Thau (OPT) est une association bien identifiée sur notre territoire, indépendante intercommunale, non subventionnée, de vigilance et de propositions concernant l’ensemble des questions écologiques et environnementale susceptibles de conséquences sur le territoire de Thau.

En plus de 10 ans, elle a organisé de nombreuses réunions publiques et tables-rondes dans le but d’informer et d’alerter les citoyens des communes du Bassin de Thau, notamment sur les dangers des micro et nanoparticules plastiques, les perturbateurs endocriniens, le tracé de la ligne LGV, et elle a aussi mené des actions sur le traitement des eaux noires des plaisanciers naviguant sur l’étang, les décharges sauvages, la cabanisation, les process de dépollution... "

 

Dans l'actualité depuis plusieurs années, le dérèglement climatique sur notre littoral et ses étangs, ainsi que toutes ses conséquences environnementales, humaines, économiques, sociales, est une problématique, souvent réservées à des analyses d’experts. Notre territoire ressent déjà les effets de ce dérèglement.

 

 

Pour l'Observatoire du Pays de Thau, 2022 marque une année de rupture avec véritablement accélération du réchauffement. Celui- ci est extrêmement visible : terre cramoisie cet été, nombreux incendies ; en Octobre dernier la température de la méditerranée a atteint 20 à 22° sur la côte et même plus au large. Une dépression arrivant des Cévennes sur cette mer encore chaude aurait pu entrainer un phénomène violent extrême...

Aurélien Ribes climatologue au CNRS a affirmé dans la presse que « le réchauffement climatique est bien plus grave que prévu, nous avons été surpris des résultats... ». L’urgence est absolue car rien n’a encore été fait. Malgré les nombreux articles et dossier de presse, tous ces problèmes et ces dangers n’ont pas été débattus avec les populations locales, pourtant les plus concernées, qui se doivent de savoir ce que leur réserve l’avenir bien avant la date souvent évoquée pour gérer les difficultés : 2050. Les spécialistes, les experts, les chercheurs, les élus ne communiquent pas suffisamment auprès des citoyens, laissant chacun s’alarmer ou se rassurer faussement à la lecture des réseaux sociaux.

Seule une information factuelle objective, scientifique doit permettre d’éviter l’éco-anxiété. L’absence de données « pour ne pas affoler » sera garante du résultat inverse.

 " Actuellement nous vivons dans la confusion constante entre le virtuel et le réel. Tout se banalise et les alertes lancées se banalisent aussi. Nous avons besoin de réunions publiques présentielles avec des experts pour faire prendre conscience de la réalité des dangers. Le littoral doit être dès à présent repensé afin de protéger nos populations." "Nos élus doivent aussi en prendre conscience, se mobiliser dans ce sens en prenant des mesures visibles et concrètes ."

 

 

L’absence de communication directe a décidé l’OPT à organiser une table-ronde débat sur la montée des eaux, la submersion marine, les inondations, le retrait du trait de côte, l’atteinte à la biodiversité, l’habitat littoral en danger, etc... en présence de nombreux experts reconnus en dynamique du littoral, en sciences de l’hydraulique maritime et gestion environnementale qui répondaient aux questions du public:"

-Rémi Caillibotte Docteur de Université Montpellier 2 département Géoscience 

-Hugues Heurtefeux Directeur logistique et littoral, EID

-Régis Morvan Responsable mission prospective DREAL, auteur « Quel littoral pour le LR de 2010 à 2050 ? »

-Ivon IZEQUEL Chef de projet Littoral, Sète Agglopôle Méditerranée

-Ludovic CESMAT Ingénieur Chargé de mission en Hydraulique et en Gestion Environnementale, SMBT

-Hélène BRAS Avocate, Spécialiste en droit de l’Environnement

Brigitte COHEN, Présidente et Christophe MORGO, vice-président de l’OPT animaient les débats.

 

Quelques extraits de l'information communiquée par l'Observatoire du Pays de Thau et plusieurs intervenants....

Environnement : le Parlement européen et les Etats membres trouvent un accord pour interdire l'importation de produits issus de la déforestation

Selon France Info : Dans un communiqué, le Parlement européen rappelle que la déforestation a provoqué la perte d'une zone plus grande que l'Union européenne entre 1990 et 2020, et que la consommation de produits en Europe est responsable d'environ 10% de ces pertes.

Le Parlement européen et les gouvernements des Etats membres de l'Union européenne ont trouvé un accord, dans la nuit du lundi au mardi 6 décembre, pour interdire l'importation dans l'Union européenne de plusieurs produits, lorsque ces derniers contribuent à la déforestation. 

Cet accord cible plusieurs produits comme le cacao, le café, le soja ou l'huile de palme. Le bois, la viande bovine ainsi que le caoutchouc sont également concernés, tout comme plusieurs matières associées (cuir, chocolat, ameublement, papier, charbon de bois...). Leur importation sera interdite si ces produits sont issus de terres déboisées après le 31 décembre 2020, a précisé le Parlement dans un communiqué (en anglais). Les dommages infligés à l'ensemble des forêts seront pris en compte.

Les entreprises importatrices seront responsables de leur chaîne d'approvisionnement. Elles devront prouver leur traçabilité via des données de géolocalisation des cultures, qui pourront être associées à des photos satellitaires.

Une zone plus grande que l'UE perdue du fait de la déforestation.................

Aller plus loin : https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/union-europeenne/union-europeenne-un-accord-trouve-pour-interdire-l-importation-de-produits-issus-de-la-deforestation

L’emballage alimentaire comestible : comment ça fonctionne ?

Pierre Paslier et Rodrigo Garcia fabriquent des emballages entièrement biodégradables à base d’algues, véritable alternative au plastique à grande échelle selon les deux hommes.

Leur invention apporte une solution à un problème dont on parle quasiment tous les jours : la production exponentielle de déchets plastiques. Le Français Pierre Paslier et l’Espagnol Rodrigo Garcia, deux trentenaires, ont créé une alternative au plastique, une matière faite à base d’algues, à la fois résistante, malléable, entièrement biodégradable et même comestible puisqu’ils ont réussi à créer un emballage alimentaire mangeable. Leur concept s’appelle NotPla, comme Not Plastic, et il vient de recevoir le prix Earthshot, le prix de l’innovation écologique décerné par le prince William d’Angleterre pour promouvoir les inventions répondant à l’urgence climatique.

 

>> Pollution plastique : vers un premier traité international pour enrayer un fléau bientôt incontrôlable

 

Ce n’est pas juste un prix honorifique puisque les lauréats se sont vu attribuer un million de livres sterling pour financer leur recherche. Une récompense que Pierre Paslier était loin d’envisager lorsqu’il s’est lancé il y a huit ans. Après avoir reçu son prix vendredi 2 décembre au soir à Boston, il a raconté la genèse de son invention, quand lui et Rodrigo Garcia étaient étudiants à l’Imperial College de Londres il y a huit ans, et que dans la cuisine de leur logement étudiant, ils ont multiplié les expériences pour trouver la matière miracle.

Zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) : 11 métropoles concernées en 2022

 

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Actuellement, 11 métropoles ont mis en place une zone à faibles émissions mobilité (ZFE-m) : Grand Paris, Lyon, Aix-Marseille, Toulouse, Nice, Montpellier, Strasbourg, Grenoble, Rouen, Reims et Saint-Étienne. Dans ces zones, la circulation des véhicules les plus polluants peut être limitée et la prime à la conversion peut bénéficier d’un supplément. D’ici 2025, les 43 agglomérations de plus de 150 000 habitants devront avoir instauré une ZFE-m.

Pour circuler dans les territoires placés en zone à faibles émissions mobilité (ZFE-m), le certificat qualité de l’air est obligatoire. Dans ces zones, les véhicules les plus polluants identifiés par les vignettes Crit’Air 5, 4 et 3 peuvent être soumis à des restrictions de circulation lorsque le préfet instaure la circulation différenciée lors de pics de pollution. Ces restrictions peuvent s’appliquer sur des plages horaires déterminées. Les collectivités territoriales sont libres de fixer des règles plus strictes.

Par ailleurs, la mise en place d’une ZFE-m s’accompagne d’un supplément à la prime à la conversion lors de l’achat ou de la location d’un véhicule peu polluant si, dans le même temps, vous mettez à la casse un ancien véhicule diesel ou essence. Depuis juin 2020, vous bénéficiez ainsi d’une surprime si vous habitez ou travaillez dans une ZFE-m et que votre collectivité territoriale vous a versé une aide pour acheter ou louer un véhicule propre. Le montant de la surprime est identique à l’aide versée par la collectivité territoriale, dans la limite de 1 000 €.

Vous pouvez consulter la vidéo Une ZFE-M qu’est-ce que c’est ?

  Rappel : La ZFE-m a remplacé la zone à circulation restreinte (ZCR).

Crédits : © Ministère de la Transition écologique

 

Nouvelles mesures pour lutter contre la pollution de l’air

À l’occasion du 1er comité ministériel qui s’est tenu le 25 octobre 2022 sur les zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m), le gouvernement a annoncé de nouvelles mesures pour lutter contre la pollution de l’air dans les agglomérations :

  • Développer les zones à faibles émissions mobilité : d’ici 2025, 32 ZFE-m supplémentaires seront créées dans les agglomérations de plus de 150 000 habitants.
  • Réduire la pollution atmosphérique dans les zones portuaires en lançant des travaux d’expérimentation avec les collectivités volontaires.
  • Accompagner les collectivités dans le déploiement des ZFE-m : mise en place progressive d’un contrôle sanction automatisé ; désignation d’un interlocuteur unique des agglomérations, en charge des ZFE-m ; utilisation du « fonds vert » pour le financement et versement du produit des amendes aux collectivités.
  • Accompagner les ménages pour acquérir des véhicules plus propres : prime à la conversion augmentée de 1 000 € lorsque le bénéficiaire habite ou travaille dans une ZFE-m ; un prêt à taux zéro sera proposé, à partir du 1 er janvier 2023, pour deux ans d’expérimentation dans les métropoles en dépassement des seuils ; le bonus écologique passera à 7 000 € pour les ménages aux revenus les plus modestes.
 

Schéma de Cohérence Territoriale : Les habitants sont invités à participer aux « Mardis du SCOT ».

Le Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT*) dresse des perspectives pour habiter, se déplacer, consommer... sur le bassin de Thau. Il interroge directement nos pratiques individuelles et collectives. Il touche à notre quotidien. Cela demande l’implication de toutes et de tous, pour développer, mettre en valeur et protéger un territoire que nous savons exceptionnel.

 La concertation est un fil rouge dans l’élaboration du SCOT. En complément des enquêtes publiques réglementaires, le SMBT n’a eu de cesse d’impliquer les acteurs du territoire et les citoyens dans la démarche. Randos SCOT, journées SCOT, expositions itinérantes, réunions publiques, recueils d‘avis en mairie se sont succédés de 2006 à 2012 lors de l’élaboration du précédent SCOT. Jusqu’à aujourd’hui A l’heure de la révision, un nouveau processus de concertation s’est engagé avec l’ensemble des acteurs du territoire, au premier rang desquels les communes. Mais il a été mis en place un dispositif novateur afin de faciliter la participation des citoyens..

Les « Mardis du SCOT » sont un outil d’expression démocratique permettant aux habitants de contribuer à l’élaboration du SCOT. Les réunions ont pour objet d’encourager l’expression et la participation des citoyens à la construction collective de l’avenir du territoire. Ces réunions sont publiques et ouvertes à l’ensemble de la population habitant ou travaillant sur le territoire. Le nombre de place est cependant limité pour des raisons sanitaires et d’animation. Les Mardis du SCOT*, pourquoi ? Les enjeux sont clairs.

 

Le SMBT souhaite élaborer une vision future et partagée du territoire avec ses habitants, participer à la montée en compétence du grand public sur le sujet « SCOT », réfléchir et agir autrement.

Les objectifs sont d’entendre l’expression des besoins des habitants et usagers sur les enjeux et les contraintes du territoire et de permettre l’émergence d’idées originales et de propositions concrètes émanant des citoyens.

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Avec quelles règles du jeu ?

Le premier rendez-vous des « Mardis du SCOT » s’est tenu le 26 avril au musée « Villa Gallo-romaine » de Loupian et avait pour thème « l’agriculture.et l’alimentation ». Depuis, ils se tiennent tous les derniers mardis du mois. La population peut s’inscrire à une réunion sur une thématique spécifique propre au SCOT. Vingt places sont ouvertes à chaque réunion. Le thème, la date des réunions et les modalités d’inscriptions sont systématiquement communiqués sur le site internet du SMBT et par voie de presse.

Les sujets qui sont abordés

Le SCOT a vocation à définir des objectifs et des prescriptions sur tous les domaines touchant au quotidien des habitants, à l’organisation et au fonctionnement du territoire, aux besoins des populations : l’environnement, l’habitat, les déplacements, l’activité économique, les commerces, les ressources, les risques.

Ainsi, les « Mardis du SCOT » portent sur :

 L’agriculture et l’alimentation : mardi 26 avril 

La mobilité : mardi 31 mai 

Le patrimoine naturel et les trames vertes & bleues : mardi 28 juin 

Les risques (naturels / industriels, etc.) : mardi 27 septembre 

La démographie et le logement : mardi 11 octobre 

Les ressources (sol, eau, énergie, etc.) : mardi 18 octobre 

Qualité et cadre de vie : mardi 15 novembre à Marseillan 

le développement économique : mardi 29 novembre à Frontignan 

cliquez ici pour s’inscrire (lien raccourci : https://bit.ly/3BApHz5)

 

Pour quels résultats ? Les citoyens participant à cette démarche expérimentale du SCOT produisent des propositions qui sont synthétisées par des rapporteurs durant les ateliers. Cette contribution citoyenne sera transmise aux élus et bureaux d’études qui travaillent actuellement à la révision du SCOT, permettant d’alimenter la démarche en mode participatif. Il est prévu une neuvième rencontre de synthèse qui réunira, à la fin du processus, les rapporteurs, les participants et quelques élus. Cette séance permettra de restituer les mesures, objectifs et orientations issues des réunions citoyennes. Quelle est la prochaine date ? Le prochain Mardi du SCOT se déroulera le 29 novembre à 18h au à Frontignan. Cet atelier portera sur la thématique : le développement économique.

 

Pour s’inscrire, c’est ICI ! ! > Le lien raccourci : https://bit.ly/3BApHz5

 

* Le Schéma de cohérence territoriale qui est un document d’urbanisme, issu de la loi SRU (Solidarité et Renouvellement Urbain), élaboré par les élus et animé par le SMBT, fixe une stratégie et un cadre pour l’aménagement et le développement d’un territoire.

Il doit être porteur d’une vision à long terme dans tous les domaines (logement, mobilité, environnement, économie, cadre de vie). Il s’impose aux communes et intercommunalités en matière d’urbanisme. Le territoire de Thau ayant évolué ces dernières années, le SCOT doit se redessiner. Sa révision a pour mission de développer un projet de territoire avec une vision pour les 20 prochaines d’années.

 

Autre lien :

 

Voici le lien sur le site du SMBT pour plus d'informations :
 

Forum citoyen des initiatives alimentaires « De la Terre à la Mer » (2)

Le Syndicat mixte du bassin de Thau (SMBT), lauréat de l’appel à Projet Alimentaire Territorial (PAT) en février 2021, avec le soutien de la Communauté d’Agglomération Hérault Méditerranée, de Sète Agglopôle Méditerranée et des acteurs du système alimentaire local, poursuit son action en faveur de la transition alimentaire du territoire. Le Projet Alimentaire Territorial « De la Terre à la Mer », qui réunit les deux agglomérations Sète Agglopôle Méditerranée et la Communauté d’Agglomération Hérault Méditerranée a la volonté de valoriser le lien terre et mer, spécificité du territoire, mais aussi s’engager dans une alimentation plus solidaire et relever les défis liés au changement climatique.

 

4 axes y sont développés :

●Renforcer le patrimoine agricole et alimentaire

●Structurer une chaîne alimentaire de territoire

●Poursuivre une gestion environnementale innovante et fédératrice

●Développer une alimentation de qualité accessible à tous.

Suite aux assises Ora Maritima qui ont été le point de départ d’une concertation active, la première phase de mise en œuvre du PAT est lancée avec la création de 4 commissions thématiques. Elles réunissent les acteurs de l’agriculture et de l’alimentation du territoire mais aussi des représentants de citoyens autour des 4 axes de la feuille de route.

Le premier rendez-vous de ces commissions a eu lieu au printemps dernier et les rencontres se poursuivent jusqu’au printemps 2023 pour finaliser une stratégie alimentaire et le plan d’actions associé pour l’été 2023. Pour aller plus loin dans la démarche de concertation citoyenne et fédérer plus largement autour d’un projet fort pour une alimentation durable, le SMBT a souhaité organiser un nouveau rendez-vous ouvert à tous et dédié à l’échange : le Forum des initiatives alimentaires « De la Terre à la Mer » samedi 19 novembre 2022 de 9h30 à 13h30 à la Maison du Peuple (Foyer des campagnes) et au Square Jean Moulin à Pézenas La Ville de Pézenas et la Communauté d’Agglomération Hérault Méditerranée sont partenaires et co-organisatrices de cet événement.

 

balimCapture d’écran 2022-11-04 191751Ce Forum permettra d’ajouter une pierre supplémentaire à la construction du Projet Alimentaire Territorial en donnant la parole au public et en valorisant les initiatives déjà présentes sur le territoire. Programme ● Un atelier de concertation citoyen, ouvert à tous en continu tout au long de la matinée sous forme d’un « labo de créativité autour des pratiques alimentaires locales et durables ».

● Des stands d’initiatives et projets agricoles et alimentaires du territoire à la Maison du Peuple (Foyer des campagnes). Une douzaine d’initiatives alimentaires seront mises en avant autour des circuits courts de proximité, de l’éducation alimentaire, de l’économie circulaire, de tiers-lieu alimentaire, de solidarité alimentaire, etc. pour mieux faire connaître au public et mettre en lumière la dynamique alimentaire du territoire.

● Une prise de parole des élus à 10h à la Maison du Peuple en présence d’élus de la Ville, de la Communauté d’Agglomération Hérault Méditerranée et du SMBT. Des animations auront lieu en marge du Forum dans d’autres lieux de la ville dans le cadre du festival ALIMENTERRE. Une projection du film « La part des autres » suivie d’un débat aura lieu au cinéma de Pézenas à 18h, ainsi qu’une projection à la Médiathèque du film « Une terre sans abeilles » le mardi 15 novembre à 18h30 . Ce Forum citoyen autour de l’alimentation durable sera également l’occasion d’informer sur l’appel à projets lancé fin octobre par le SMBT visant à soutenir les initiatives alimentaires émergentes du territoire.

 En effet, dans le cadre du PAT, le Syndicat mixte du bassin de Thau souhaite allouer des financements pour soutenir les initiatives agricoles et alimentaires naissantes qui répondent aux objectifs de durabilité et de résilience alimentaire. Le cahier des charges de cet appel à projet est télécharchable en ligne sur le site du SMBT. 

Les porteurs de projets ont jusqu’au 4 décembre pour répondre. La sélection des projets aura lieu en fin d’année pour permettre leur réalisation tout au long de l’année 2023.

Pour télécharger l’appel à projet, cliquez ici

 

Rappel Le Syndicat mixte du bassin de Thau est porteur d’un Projet Alimentaire Territorial. Dans ce contexte, il construit avec les acteurs du territoire une feuille de route autour du développement d’une alimentation durable. Le coup d’envoi avait été donné lors des 4ème assises du Bassin de Thau – ORA MARITIMA, les 15 et 16 octobre 2021. Au-delà des événements de concertation, le SMBT poursuit quotidiennement sa mission notamment dans l’animation du réseau d’acteurs et l’interconnaissance, la création d’une communauté alimentaire et le soutien aux initiatives alimentaires existantes et à venir.

 

L'histoire des "Warming Stripes", le meilleur graphique pour comprendre le réchauffement climatique

Selon France Info.fr :

Mises au point par le climatologue britannique Ed Hawkins, ces bandes ont largement dépassé le domaine scientifique pour s'afficher jusque sur des maillots de foot et dans des défilés de mode.

On les a vues à l'Elysée lors d'un séminaire gouvernemental et à un concert de rock post-hardcore. A des défilés de mode et dans le dernier rapport du Giec, le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat. Sur le visage du nouveau président chilien, Gabriel Boric, et sur des canettes de bière. Autour du cou d'un grand patron de la finance et sur les pancartes des marches pour le climat. Sur un maillot de football et sur la couverture du dernier livre de l'activiste Greta Thunberg.

On pourrait continuer cette liste longtemps : les "Warming Stripes", ou "bandes du réchauffement climatique" en français, se sont disséminées un peu partout depuis leur création en 2018 par le climatologue britannique Ed Hawkins, 45 ans. "Je n'aurais jamais imaginé aller un jour à la Fashion Week de Londres ou participer à un shooting pour un maillot de football. Ce n'est pas sur la liste des activités normales pour un climatologue", euphémise-t-il. A l'occasion de la COP27, qui se tient du 6 au 18 novembre à Charm El-Cheikh (Egypte), franceinfo vous raconte l'histoire de ces bandes au succès fou....

Aller plus loin : https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/crise-climatique/cop27-on-vous-raconte-l-histoire-des-warming-stripes-le-meilleur-graphique-pour-comprendre-le-rechauffement-climatique_5416930.html

Désimperméabilisation : Le territoire de Thau se déplace en cité phocéenne

La communauté de pratiques « Désimperméabilisation », initiée au printemps dernier par le Syndicat Mixte du Bassin de Thau, via sa plateforme d'innovation territoriale BlueThauLab, poursuit son chemin.

 

Celui-ci la conduit cette fois à Marseille. Des acteurs du territoire sur un site démonstrateur Ce lundi 14 novembre, près de 50 acteurs du territoire se déplacent dans la Cité Phocéenne à la rencontre de EUROMEDITERRANEE.

L’aménageur leur ouvrira les grilles du Jardin des Fabriques, un site démonstrateur ouvert aux collectivités, où l'on montre les solutions existantes aujourd'hui pour œuvrer en faveur de la désimperméalisation des sols et espaces urbains. Un programme source d’inspiration...

Sur place un programme riche et varié les attend :

 des réunions de présentation,

des invitations à d'autres événements

la visite du Jardin,

 la rencontre des entreprises

  la découverte des matériaux innovants,

 les techniques contemporaines de gestion du ruissellement, de végétalisation, etc.

Le saviez-vous ? Le SMBT place la problématique de la désimperméabilisation depuis quelques années au cœur de ses réflexions. C’est un volet central dans le Contrat de gestion intégrée et de transition écologique (CGITE) en cours, également une thématique abordée dans le SCoT de Thau en lien avec les enjeux de l’eau.

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Peu à peu, l’ambition est de créer un vrai centre de ressources pour les collectivités du territoire afin de les conseiller, les orienter voire explorer avec elles des solutions nouvelles. Via sa plateforme d'innovation BlueThauLab, le SMBT a souhaité mieux formaliser cette initiative. Initiée au printemps 2022, une Communauté de pratiques a ainsi vu le jour sur ce sujet. Cette instance, qui ne s'inscrit pas dans un cadre formaliste ou règlementaire, répond à une ambition collective des acteurs d'échanger, de s'outiller, de mutualiser des démarches et supports autour de cet enjeu, qui est un défi commun et de plus en plus prégnant.

Depuis son lancement, cette communauté de pratiques accumule donc un certain nombre d'initiatives en devenir. Au programme : une cartographie des projets du territoire, un annuaire pro fessionnel, un état de l'Art et ce voyage apprenant...

Pour Yves Michel, Président du SMBT : « Dans un contexte d'adaptation au changement climatique, il est important de repenser l'aménagement et l'urbanisme en zone littorale. Les élus du territoire sont mobilisés pour avancer les solutions nécessaires pour changer le modèle de développement. La désimperméabilisation s'inscrit précisément comme comme un moyen de conjuguer bonne gestion de l’eau, biodiversité et aménagements urbains. La communauté de pratiques sur le bassin de Thau est stimulée par toutes sortes d’initiatives et de partenariats pour imaginer la ville de demain : ateliers, voyages apprenants comme ce déplacement à Marseille, travail collaboratif avec des étudiants ingénieurs... Un programme riche qui va se poursuivre au-delà de 2022 pour conforter la prise de conscience collective de l’importance de la gestion de l’eau dans nos villes et villages.»