DECOUVERTE DES METIERS DES PORTS

Parti à la « re-conquête » du Nouveau Monde, il est aujourd'hui en Amérique du Nord, plus exactement en Colombie-Britannique, sur la côte Ouest du Canada.
Il nous raconte :
"Il faut quand même noter que les premiers français répertoriés sur le territoire, une cinquantaine, l'ont été en 1871 et ils étaient plutôt localisés dans le sud de la province. D'autres échappèrent au recensement car vivant dans des contrées reculées inaccessibles pour qui n'avait pas l'âme d'un aventurier.
(Etudes Canadiennes – Revue interdisciplinaire des études canadiennes en France - https://journals.openedition.org/eccs/2787)
J'ai donc pris mon temps pour tenter de suivre leurs traces....
Comparés aux 65 millions d’habitants de la France, il n’y en a que 4 millions en Colombie-Britannique. Cependant, la superficie de la province est égale à celle de la France et de l’Allemagne réunies. On peut donc légitiment supposer qu'il reste encore de la place à occuper pour ceux que cela peut tenter.
J'avais déjà pu faire un court séjour en 2019 et j'avais alors pu visiter certains lieux mais de façon superficielle*. Revenu cette année, 2022, je poursuis cette découverte en m'intéressant à ceux qui ont fait ce pays tel qu'il est aujourd'hui. Mon intérêt pour la « Mémoire » ne m'a pas quitté.
Mon tout dernier et second reportage se rapporte à une conserverie réputée qui a marqué son époque, la « Gulf of Georgie Cannery ». On y mettait jadis le saumon en conserves. Les bâtiments sont situés sur l'une des rives du fleuve Fraser et dans la petite ville de Steveston.
Cette ville abrite aussi un autre lieu traditionnel de mémoire, l'ancien chantier naval « Britannia », lui aussi désigné comme un « Lieu Historique National', sur lequel je reviendrai plus tard. Tous les deux sont devenus des musées accueillant régulièrement du public.
J'aurai l'occasion, plus tard, de vous parler et de vous montrer ce chantier naval qui devrait faire « baver » d'envie mes amis de « l'Association de Voile Latine de Sète et du Bassin de Thau ».
Au moins ici, au Canada, on ne parle pas de détruire ou de défigurer des lieux historiques, pour en faire d'hypothétiques parkings, mais on les remets en valeur.
*J'avais à l'époque réalisé mon premier reportage sur un français natif des Pyrénées qui avait rejoint le territoire en 1858. Très connu et apprécié en Colombie-Britannique, Jean Caux surnommé « Cataline », fut l'un de ceux qui façonna cet Ouest sauvage."
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Le projet SMARTSNAP est un projet porté par le CNRS en partenariat avec l’IFREMER, la SATHOAN et la Société COOOL. Le projet vise à développer une « palangre intelligente »
Coût total du projet : 641 271,14 €
La pêche palangrière est souvent critiquée pour ses impacts écosystémiques, notamment les captures accessoires et accidentelles non désirables d’espèces sensibles. Ces captures étant indésirables, il est nécessaire de les éviter ou bien de maximiser leur survie en remettant les individus vivants à l’eau.
Cependant leur survie n’est pas garantie. Pour éviter les captures, une solution souvent mise en oeuvre consiste à travailler sur la sélectivité de la palangre, avec des méthodes passives d’évitement ou actives avec par exemple des répulsifs. Cependant l’efficacité de ces répulsifs n’est pas toujours bien établie et d’autre part elles ont souvent un spectre restreint d’espèces sur lesquelles elles sont actives.
Pour quantifier la survie des individus relâchés, une technique généralement utilisée consiste à relâcher des captures accessoires avec une marque électronique à transmission satellite qui permet de savoir au bout d’un mois si le poisson capturé, marqué et relâché était vivant au moment du largage de la marque. Cependant, les marques disponibles sur le marché sont très chères (~2000 euros pièce) ce qui est très limitant pour la puissance statistique des résultats. Leur taille est aussi contraignante pour de nombreuses espèces.
1. Le premier volet est la réalisation d’outils électroniques réalisés par le CNRS/LIRMM et IFREMER en partenariat avec les pêcheurs professionnels. Ces outils apporteront les données nécessaires pour le développement d’une palangre « intelligente ». Pour cela des outils électroniques seront positionnés à côté du snap de la palangre (accéléromètre, magnétomètre…) afin de caractériser le mouvement de la ligne lors de la capture d’un poisson. Un thon, un requin ou une raie ont des comportements très différents sur la ligne et il est donc envisageable de les discriminer à l’aide des données des capteurs.
2. Le second volet est le test de marques électroniques low-cost développées par des projets portés par le CNRS/LIRMM et IFREMER dans le cadre des pêcheries palangrières............
ALLER PLUS LOIN ET VOIR : https://sathoan.fr/palangre-inteligentes-projet-smartsnap/
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Le Syndicat Mixte du Bassin de Thau porte et anime depuis 2017 le programme européen DLAL (Développement local par les acteurs locaux) du FEAMP (Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche).
L’ambition de ce programme est d’accompagner les initiatives des filières pêche et cultures marines sur les communes de Sète Agglopôle Méditerranée et Hérault Méditerranée, autour d’une stratégie définie par les acteurs locaux eux-mêmes.
Parmi les grands défis à relever : la valorisation des produits, l’innovation en termes de techniques ou de gestion, la communication et la formation. Clôturé en décembre 2021, ce programme DLAL a financé la réalisation de 37 projets en 5 ans.
Afin de mieux faire connaitre la place des filières pêche et cultures marines au cœur des territoires littoraux, le SMBT s’est associé au Grand Narbonne et au PETR Vidourle Camargue pour réaliser 3 magazines destinés au Grand public.
Intégrant des cartes, des illustrations sur les techniques mobilisées, des photos et des textes journalistiques, ces livrets proposent des informations à l’échelle de l’Occitanie et déclinent les spécificités locales.
Financés par le DLAL FEAMP et la Région Occitanie, ces magazines seront proposés dans les offices du tourisme du littoral occitan, les musées et autres lieux de visite, mais aussi auprès des entreprises et des organisations professionnelles de la pêche et de la conchyliculture souhaitant promouvoir directement leurs métiers et leurs produits. Les versions PDF seront prochainement téléchargeables sur les sites de tous les partenaires.
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