Environnement

Le Département lauréat de l’appel à projets national « Déchets abandonnés »

Avec l’Association des Maires de France et l’Office Français de la Biodiversité, l’éco-organisme Citeo a lancé un Appel à Manifestation d’Intérêt pour soutenir des initiatives de lutte contre la prolifération des déchets abandonnés.

Lors d’une cérémonie à Marseille le 22 mars, le projet original déposé par le Département a été choisi par le jury.

 

Chaque année, des tonnes de déchets sont négligemment jetées par les automobilistes.

Bords de routes mais aussi pistes cyclables, sentiers pédestres et espaces naturels ne sont pas épargnés par ces incivilités.

 

Au-delà de l’image que cela donne auprès des touristes et des usagers, les déchets sauvages génèrent des impacts multiples et directs tant sur la qualité de vie des habitants (dégradation des paysages et du cadre de vie, nuisances pour les agriculteurs et les propriétaires riverains) que sur l’environnement  (risques d’incendie, érosion de la biodiversité, pollution des sols, des cours d’eau, des nappes phréatiques et de la mer par des substances toxiques), voire sur la santé publique (multiplication des larves de moustiques, contamination de la chaîne alimentaire par divers polluants…).

 

En plus de l’impact écologique, le ramassage et l’enlèvement de ces déchets représente un coût important pour les EPCI.

 

Engagé dans la protection de son environnement, le Département a fait de la lutte contre les déchets sauvages et les dépôts illégaux une priorité.

 

Des actions innovantes…

 

En plus de l’entretien réalisé régulièrement sur son réseau routier, le Département va renouveler le 17 mai prochain sa grande journée symbolique de nettoyage des bords de routes, en mobilisant l’ensemble des personnels routiers.

 

Cette année, cette journée d’action sera élargie au ramassage des déchets sur les sentiers pédestres et domaines naturels dont il a la gestion.

 

Le Département va également renforcer ces actions anti déchets : équipement des aires de repos et domaines avec des poubelles de tri, installation de panneaux de sensibilisation sur les sites sensibles, expérimentation de chantiers de nettoyage avec des travaux d’intérêt général, déploiement de nasses innovantes pour piéger les déchets au bord de routes…

…avec une « charte routes propres »

 

Le Département souhaite aller plus loin dans cette démarche et faire appel aux citoyens (associations, acteurs économiques, habitants, enfants…) dans une démarche collective. 

 

Le projet de l’Hérault propose ainsi de s’appuyer sur un partenariat actif avec les communes formalisé par la signature d’une «Charte Routes Propres », qui sera soumise au vote des élus départementaux lors d’une prochaine session.

 

Pour développer des pratiques éco-exemplaires sur tous les territoires héraultais lors d’une « semaine départementale de ramassage et tri des déchets » organisée au mois de mai 2022, cette charte d’engagements mutuels intègrera des dispositions en lien avec :

 

-des actions de sensibilisation, pour changer durablement  les pratiques ;

-des actions citoyennes concrètes de ramassage, nettoyage et tri des déchets ;

-des actions en lien avec la prévention, pour diminuer la production des déchets à la source.

 

Lors de la sélection du jury, le mode de travail partenarial et collaboratif du projet du Département a été particulièrement apprécié. Il répond à la nécessité de porter une vision commune des enjeux écologiques liés aux déchets sauvages, tout en apportant des réponses opérationnelles et durables.

Avec le Département, la lutte s’organise contre l’érosion du littoral

Ce vendredi 6 mars 2020, Kléber MESQUIDA, Président du Département, a signé la « Convention de groupement de commandes publiques - suivi du littoral et gestion du trait de côte » aux côtés de Frédéric LACAS, Président de la Communauté d’agglomération Béziers Méditerranée, Gilles D’ETTORE, Président de la Communauté d’agglomération Hérault Méditerranée, et Alain CARALP, Président de la Communauté de communes La Domitienne.

Jusqu’à 5 m de recul du trait de côte par an

Comme quasiment l'ensemble du littoral, le secteur Ouest héraultais est particulièrement soumis à l'érosion, avec des vitesses pouvant atteindre localement 5 mètres de recul du trait de côte par an. Plusieurs secteurs sont très vulnérables, notamment Vias, Portiragnes, Valras, mais aussi Agde ou encore Sérignan. Stations balnéaires, campings, zones naturelles remarquables.... Ce phénomène génère de nombreux enjeux humains, socioéconomiques et environnementaux.

L’Hérault agit et mutualise les compétences de chacun

Avec Hérault Littoral, le Département se mobilise ! Pour allier réactivité, expertise et cohérence d’action, il a créé une action mutualisée avec ses trois partenaires : Hérault-Méditerranée, Béziers-Méditerranée et La Domitienne.

Menée d'Agde à Vendres, sur une durée de 3 ans, cette action comporte deux volets :

- Le suivi morphologique du littoral qui révélera notamment les mouvements de sédiments, l’impact des tempêtes, l’influence des ouvrages comme les digues, épis, brises lames … Un suivi fondamental pour connaître et comprendre l’érosion du littoral.

- La définition d'un plan de gestion. Grâce aux résultats de ce suivi, des préconisations pourront être proposées aux gestionnaires du trait de côte pour limiter les effets du recul, comme par exemple la mise en place de protections douces du littoral (ganivelles, végétalisation...), le rechargement des cordons dunaires, les protections dures (épis, brise lames). Le montant total de l'action est de 100.000 € TTC sur 3 ans. Le Département se porte coordonnateur du groupement de commande des études.

Financements :

- Département Hérault 20 % soit 20.000 € TTC

- Hérault-Méditerranée 37,1 % soit 37.100 € TTC

- Béziers-Méditerranée 27 ,5 % soit 27.500 € TTC

- La Domitienne 15,4 % soit 15.400 € TTC

La gestion du trait de côté avec Hérault Littoral

Avec ses 90km de côte, près de la moitié de la façade maritime d’Occitanie, notre littoral est une force pour faire rayonner l’Hérault au niveau national. Aujourd’hui fragilisé par l’étalement urbain et la pression sur les ressources, il est de notre devoir de sécuriser cet espace naturel déjà menacé par les effets du changement climatique. Protection des ressources, mobilité, attractivité économique, Hérault Littoral fixe le cap pour répondre aux nombreux défis à venir. 100 M€ seront investis par le Département en 3 ans.

Kléber Mesquida Président du Département de l’Hérault

Depuis une vingtaine d'année, le Département assure un suivi du littoral qu'il confie à l'ElD Méditerranée (pôle littoral) pour un montant de 40 000 TTC par an.

Avec Hérault Littoral, l'action du Département sur la protection du trait de côte c'est aussi :

- 20 M€ investis en 15 ans, avec par exemple sur le secteur Ouest Hérault: o I'aide aux travaux d'aménagement de la côte ouest de Vias et du secteur de Valras-Vendres, o le désensablement de l'embouchure de l'Aude (port du Chichoulet) et le réensablement de Fleury d'Aude, portés par le Département de l'Hérault.

- La participation à des projets européens pour définir des outils et méthodes innovantes.

- L'aide aux gestionnaires du Conservatoire du Littoral pour une meilleure protection de ces espaces et l'appui financier à la Communauté d’agglomération Béziers Méditerranée pour une gestion optimisée du secteur des Orpellières à Sérignan.

Chantier innovant : le végétal remplace les produits pétroliers sur la RD26

Comment apporter une nouvelle jeunesse à la route entre St Mathieu de Tréviers et Guzargues, tout en respectant l‘environnement ? Le Département réalise actuellement des travaux innovants de retraitement en place des anciennes chaussées de la RD26 en utilisant un liant végétal à la place de produits pétroliers.
 
En cohérence avec sa démarche « route durable », le Département de l’Hérault se positionne comme un acteur historique de l’innovation, en incitant la profession routière à développer des techniques nouvelles au bénéfice de l’environnement et du cadre de vie. 
Le Département a confié à l’entreprise Eiffage le retraitement à froid de la chaussée avec un produit de la sylviculture et de l’industrie papetière. Ce procédé à base d’huiles végétales issues des pins constitue un substitut potentiel aux produits pétroliers pour les routes du futur. 
Dans une logique d’économie de ressources naturelles et de valorisation des matériaux, l‘ancienne route est rabotée sur 6 cm, recyclée sur places, puis mélangée avec le liant végétal. Cette technique est appliquée à froid, limitant ainsi l’émission de gaz à effet de serres et de substances polluant l’air ambiant.
Ce chantier innovant est réalisé sur la RD 26 entre St Mathieu de Tréviers et Guzargues sur une longueur d’environ 2,5 kilomètres, avec deux parties distinctes :
- une partie retraitée à froid à l’émulsion classique de bitume, en cours de réalisation,
- une partie retraitée à froid au liant végétal, programmée les lundi 30 et mardi 31 juillet.
Les services routiers du Département et les experts des laboratoires pourront ainsi suivre l’évolution des deux techniques pendant trois ans, et comparer leurs performances. Si ce chantier expérimental s’avère concluant, la technique pourrait se généraliser à terme sur l’ensemble des routes françaises.
Ce chantier innovant, d’un montant de 251 000 €, est intégralement financé par le Département.
 
Les chiffres clés du chantier :
7 000 m² de retraitement de chassée à froid à l’émulsion de bitume
7 000 m² de retraitement de chaussée au liant biosourcé Recytal
6 cm d’épaisseur de rabotage et retraitement
3 % de dosage de liant innovant Recytal
4 000 m² d’enduit de scellement gravillonné provisoire sur les zones retraitées
900 tonnes de bétons bitumineux minces (qui seront réalisés ultérieurement en septembre)
 
 

l’EID Méditerranée au cœur de la lutte contre les moustiques

 

l'EID Méditerranée :

Un acteur de l'aménagement du territoire


Il y a 50 ans, le littoral méditerranéen français n'était pas celui que tout le monde connaît aujourd'hui. Les villes, les campagnes et les plages risquaient de passer à côté de sérieuses opportunités de développement économique et touristique. Car elles étaient envahies par des insectes insupportables : les moustiques, qui rendaient ce pays magnifique invivable !
C'est pourquoi en 1958, les Conseils généraux des départements de l'Hérault, du Gard et des Bouches-du-Rhône évaluant l'avenir exceptionnel qui s'ouvrait à leurs départements, ont décidé de créer l'EID Méditerranée, l'Entente Interdépartementale pour la Démoustication du littoral méditerranéen (EID-Med).
En 1963, l'Aude et les Pyrénées-Orientales les rejoignent. C'est cette année-là que l'Etat a créé la Mission interministérielle d'aménagement touristique du Languedoc-Roussillon, dite "Mission Racine". Fixant la démoustication comme préalable incontournable à toute démarche d'aménagement, l'Etat a contribué au financement de l'EID Méditerranée, aux côtés des collectivités territoriales, jusqu'en 1982, date de dissolution de la Mission interministérielle.

Pour un développement local durable

L’EID-Med a pour mission centrale le contrôle de la population des espèces nuisantes de moustiques proliférant dans les zones humides marginales des étangs et lagunes du littoral. Ce contrôle consiste, non pas à éradiquer l’ensemble des insectes piqueurs, mais à maintenir la gêne due aux moustiques à un seuil jugé tolérable, avec un impact environnemental minimum et dans un cadre budgétaire maîtrisé.
Les zones d'activités économiques, les établissements scolaires, universitaires, culturels n'auraient pu se développer à quelques encablures du littoral s'ils avaient dû être envahis par des nuages de moustiques. La démoustication a donc directement contribué à l'essor économique de notre région, particulièrement le tourisme, tout en œuvrant chaque jour, du printemps à l’automne, pour la salubrité et le confort de vie pour tous. Cette mission ne peut être ralentie sous peine de revenir... plusieurs decennies en arrière !
L’EID Méditerranée participe également à des actions importantes de conservation et de mise en valeur écologique des milieux naturels (restauration des cordons dunaires et suivi des systèmes littoraux). Elles contribuent à faire de notre région l’une des destinations préférées des touristes et un territoire propice à l’essor des activités économiques tout en assurant la salubrité publique à l'échelle de sa zone d'action

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Christophe Morgo
président de l’EID Méditerranée

Christophe Morgo, conseiller départemental du canton de Mèze et maire Villeveyrac, connaît bien l’EID Méditerranée puisqu’il y partiicpe au titre de représentant du Département depuis 2008. En 2015, il en a été élu président pour succéder à Christian Jean.

"Les défis à relever aujourd’hui sont déterminants pour le devenir de notre établissement et le nouveau conseil d’administration, désigné en 2015 par les collectivités membres. Il a devant lui une tâche difficile mais motivante.

Tout d’abord, il faut apporter des réponses à la forte colonisation par le « moustique tigre » (Aedes albopictus) de l’ensemble des départements de la façade méditerranéenne, tant au niveau de la nuisance qu’il provoque que du risque de santé publique qu’il représente.

Au-delà, nous devons aussi accompagner l’état et les Départements qui nous sollicitent dans l’application du plan antidissémination de la dengue et du chikungunya.

Bien sûr, dans le même temps, il faut veiller à être toujours aussi efficace (voire plus efficace) dans le contrôle des moustiques autochtones, malgré de nombreux facteurs qui compliquent notre action : conditions climatiques augmentant la période de nuisance, restrictions d’accès aux zones productrices de moustiques, limitation du nombre d’insecticides utilisables et de méthodes de lutte alternatives vraiment efficaces à ce jour…

De plus, les restrictions budgétaires qui s’imposent aux collectivités membres impactent l’EID. Il faut donc se préparer à faire plus et mieux avec moins.

Heureusement, l’EID Méditerranée ne manque pas de ressources, humaines au premier chef, qui lui permettront de réussir, tout en poursuivant les efforts au niveau financier. C’est une structure solide qui dispose de nombreux atouts pour répondre aux attentes des citoyens en matière de lutte contre les moustiques, qu’ils soient d’ici ou d’ailleurs : des équipes professionnelles au niveau de compétences élevé, tant sur le terrain qu’au siège, dotées de moyens de qualité, des finances maîtrisées et une démarche d’amélioration constante."

Christophe Morgo, Président de l’EID Méditerranée
Rapport d’activités EID Méditerranée 2015 .

   
       
 

Quelles nouvelles du côté des biocides ?

En Europe, les insecticides utilisables dans le cadre de la lutte contre les moustiques nuisants ou vecteurs sont régis par le règlement (UE) n°528/2012 du 22 mai 2012. Ce dernier limite le panel de biocides disponibles sur le marché national et européen. Des recherhces sont toutefois en cours pour identifier et à sélectionner de nouvelles substances actives insecticides pouvant, à moyen terme, renforcer la panoplie des moyens biocides. Parmi ceux-ci, deux projets sont particulièrement prometteur le GreenProtect (près de 500 molécules d’origine naturelle testées depuis 2012)et le projet QSAR-LAV.
Une fois sélectionnées, les molécules ayant une activité larvicide potentielle sont synthétisées et purifiées. L’EID Méditerranée se charge alors de la réalisation des tests d’efficacité sur des espèces de moustiques de référence élevées au laboratoire. Ainsi, depuis 3 ans, ce sont près de :

  • 55 molécules testées.
  • 152 tests larvaires réalisés.
  • 4 molécules actives à faibles doses.
   

Avec ses 150 agents permaments et un budget annuel d'environ 140 millions d'euros, l’EID Méditerranéee, joue un rôle central dans la lutte contre les moustiques. Chaque années se sont des centaines d'actions concrètes qui sont menées depuis la destruction physique des gîtes larvaires à la prévention en passant la mobilisation des institutionnels, les enquêtes entomologiques suite à des signalements des agences régionales de santé, l'information et la sensibilisation du public etc.

Optimiser les méthodes de lutte

Les opérations de lutte de l’EID Méditerranée visent à contrôler la nuisance des moustiques afin de protéger les agglomérations. Elles consistent à traiter à la source les larves présentes dans l’eau avant qu’elles ne se transforment en adultes et ne se dispersent vers les zones habitées. Il s’agit ainsi de la stratégie de lutte la plus efficace et la moins impactante pour l’environnement (actions ciblées dans l’espace et dans le temps, produit sélectif…).
On distingue les interventions en « milieu rural » (zones humides littorales, principalement), où l’objectif est de traiter des espèces ayant des capacités de dispersion importantes vers les habitations et les interventions en milieu urbain.
Environ 40.000 hectares sont traités en milieu rural. Trois quarts des surfaces traitées le sont par épandage aérien (par avion ou hélicoptère), le dernier quart fait l’objet d’épandage terrestre. En milieu urbain, les traitements concernent près de 60 000 gîtes larvaires. La stratégie de la lutte urbaine consiste en des actions ciblées chez les privés où se trouve 80 % des larves : suppression physique, sensibilisation sur le terrain, intervention à la demande , etc.) et des actions qui visent à être exemplaire dans le domaine public, avec un le rôle central de l’EID Méditerranée pour le traitement des gîtes identifiés et amener les concepteurs ou gestionnaires d’espaces, d’ouvrages et de bâtiments publics à la bonne « gestion » pour une moindre production de moustiques.

Le recours ultime et raisonné aux traitements "adulticides"

La lutte contre le moutiques se concentre prioritairement sur la prevention et l’élimination des larves mais les traitements “adulticides” font partie de la stratégie de lutte contre la nuisance liée aux moustiques. Conformément à la réglementation, ils sont limités à des épandages par voie terrestre, en milieu urbain et périurbain. principalement en début d’été, Ces traitements, qui représentent moins de 2 % des surfaces traitées, restent nécessaires dans la panoplie et sont mis en oeuvre après évaluation des services de l’EID-Med et accord du Conseil départemental et de la commune concernés

Le « moustique tigre » Aedes albopictus

Le « moustique tigre » Aedes albopictus est une des espèces les plus invasives au monde. Comme pour la plupart des espèces d’Aedes, il ne pond pas ses oeufs au niveau de l’eau mais au-dessus : une élévation du niveau de l’eau est donc nécessaire pour permettre l’éclosion (arrosage, pluie, etc). Aedes albopictus affectionne particulièrement les petits gîtes et peut pondre dans les coupelles de pots de fleurs, les arrosoirs, les vases et même les pneus laissés à l’abandon. C’est principalement par ce biais que les oeufs ont été transportés sur le continent européen. Il est relativement simple de limiter sérieusement leur développement, en s’assurant qu’au moins une fois par semaine ces petits gîtes soient complètement asséchés, ce qui permet de tuer les larves avant qu’elles ne deviennent les adultes piqueurs qui nous importunent.

Aedes albopictus n’a de cesse de coloniser de nouveaux territoires, depuis son introduction à Menton, en 2004. C’est la seule espèce de moustiques de métropole capable de transmettre la dengue et le chikungunya. Afin de prévenir l’apparition d’épidémies, le ministère de la Santé a mis en place un plan antidissémination. L’EID Méditerranée participe activement à ce plan, en surveillant l’expansion du « moustique tigre » et en mettant en oeuvre des traitements insecticides préventifs, en cas de risque de transmission vectorielle.
» pour en savoir plus : www.moustiquetigre.org

L'EID : promotteur d'innovations

Nouvelles approches aériennes

Les applications professionnelles impliquant des drones sont en plein essor en France. Les outils sont nombreux, la réglementation complète, d’où l’idée de faire appel à des spécialistes pour savoir où positionner le curseur (applications de biocides, prise de mesures, surveillance…). Au-delà, de nouvelles classes d’engins aériens légers (Classe 6 ULM) permettent de réfléchir à de nouveaux moyens.

Des techniques nouvelles pour limiter les nuisances

Pour rester performant et répondre du mieux possible aux attentes des populations, le mode opératoire appliqué par l’EID Méditerranée est en permanence enrichi de nouvelles méthodes issues de la R&D. En 2015, deux méthodes prometteuses ont été expérimentées sur le terrain avec succès : d’une part, les techniques de piégeage massif de moustiques adultes et, d’autre part, l’autodissémination de biocides pour atteindre les gîtes d’Aedes albopictus (« moustique tigre »).

Innovation et accès-plage

Dans le cadre du programme européen MedSand- Coast, le Département de l'Hérault a retenu l'EID Méditerranée pour mettre en oeuvre des actions innovantes de gestion de la fréquentation de sites littoraux.
Le pôle Littoral de l'EID a été la cheville ouvrière d'une expérimentation menée sur le cordon dunaire de Sérignan- Plage où deux accès-plage ont été matérialisés, l'un avec des copeaux (bois flotté, broyé et étalé au sol), l'autre encadré avec des plantes dunaires.
Il a aussi conçu et réalisé des travaux d'aménagement dunaire d'avant-garde sur les communes de Marseillan, Sète et Frontignan: pose de ganivelles, plantations, paillage géotextile, etc..
Par ailleurs face au problème de l'érosion marine et du recul du rivage qui en découle, plusieurs réponses sont apportées aux collectivités gestionnaires du littoral. Parmi elles : le choix de réparer les dégâts avec des techniques douces, pour conserver l'existant ou l'acceptation du recul et son accompagnement. Par exemple la réalisation d'un cordon dunaire de second rang sur la commune du Grau du Roi , afin de soustraire la ville à la submersion marine, tout en anticipant le recul du rivage dû à l'érosion. Cette opération innovante est le fruit d'une réflexion de longue date, associant la commune, le Syndicat Mixte de la Camargue Gardoise, la DREAL et l'équipe de maîtrise d'oeuvre du projet (BRLi/ONF/EID).

L’évaluation environnementale : le plan QSE (Qualité - Sécurité - Environnement)

Suite à l’analyse environnementale qui a été réalisée à l’échelle de l’ensemble des sites de l’EID Méditerranée, un plan d’action « environnement » est à l’oeuvre, afin d’améliorer notre performance environnementale. Il s’articule autour de 3 thèmes majeurs : gestion des déchets (traitement des effluents / gestion des déchets ménagers). - amélioration des conditions de stockage. - économies d’énergie. Initié en 2015, ce plan d’action va se déployer jusqu’en 2017