Arrêtons de pleurnicher
La pandémie risque de faire de nouveaux et terribles ravages dans les semaines à venir. La situation exceptionnelle et gravissime dans laquelle nous entrons doit nous amener néanmoins à faire preuve d'humilité. Nous connaissons encore très mal ce virus en mutation rapide. Personne ne peut dire qu'il a toutes les compétences et toutes les données en main pour affirmer que les décideurs font des mauvais choix pour combattre le virus ou du moins le contenir. Ceux qui ont à gérer cette crise font ce qu'ils peuvent. Qui peut affirmer sérieusement qu'il ferait mieux à leur place?
De la pénurie de masques au démarrage poussif de la vaccination, j'ai souvent déploré les ratés de la gestion de la pandémie. Je me suis étonné de certaines décisions qui pouvaient paraître illogiques, arbitraires ou improvisées. J'ai mis en cause la lourdeur et le manque de réactivité de l'administration. Mais aujourd'hui, je me refuse à relayer les injures, les procès d'intention et les divagations complotistes qui circulent dans les réseaux sociaux.
Je condamne les irresponsables qui organisent des fêtes illégales. Je trouve inadmissible que des sectes organisent au nom de Dieu des cérémonies religieuses sans aucune précaution sanitaire. Enfin si je peux comprendre la détresse des restaurateurs et la nécessité de les aider, je ne peux pas cautionner ceux d'entre eux qui ouvrent des salles au risque de créer de nouveaux foyers de contamination. Pour l'heure, la désobéissance civile, les polémiques et les manifestations, pour un oui ou pour un non, ne servent qu'à compliquer ou à aggraver les choses.
J'ai toujours été du côté de ceux qui défendent la justice sociale, la liberté, le droit de marcher à contre courant plutôt qu'à contrecœur. Je fais parti de ces français rebelles par atavisme. Mais aujourd'hui on parle de vie et de mort. Il nous faut respecter les consignes. Il nous faut rester solidaires et disciplinés en attendant l'arrivée des armes pour nous battre : vaccins et traitement pour lesquels nos dirigeants doivent tout mettre en œuvre pour en accélérer la livraison...
L’Extracteur d’innovation : une « Start-Up » au sein du CHU de Montpellier
Avec le soutien du CHU et de sa Direction "Recherche et Innovation", des tutelles la Métropole de Montpellier et par la suite la Région Occitanie, l’extracteur d’innovation est accessible au personnel hospitalier souhaitant devenir auto-entrepreneur tout en gardant son poste de travail. Ainsi, chaque professionnel de par son savoir-faire, son expérience peut être porteur d'une idée novatrice et devenir auto entrepreneur. Dans le but d’améliorer les plateaux techniques, de développer des outils de prévention, comme des applications et améliorer la prise en charge des patients.
Seuls ou en équipe, tous les personnels du CHU de Montpellier, des médecins aux techniciens de laboratoire, peuvent solliciter l'extracteur d'innovation pour avoir des réponses à la faisabilité de leur projet. S’il s’avère pertinent, un porteur de projet est désigné pour effectuer toutes les démarches nécessaires. Il l'accompagne à toutes les étapes, de la création, au brevet, jusqu'à son développement. Avec un regard bienveillant, il planifiera les réunions de travail selon le temps libre.
Comme une start-up au sein de l'hôpital, l'extracteur d'innovation génère de l'attractivité pour le centre hospitalier. Il créé de l'emploi, de la richesse et améliore le service médical rendu aux usagers du système de santé. Ces premiers budgets ont permis l’instruction de près de 80 soumissions de projets et la création de 4 start-up.
En 2020, avec la participation de la région Occitanie pendant 3 ans à hauteur de 250 000 euros annuels, l’extracteur d’innovation va pouvoir élargir son champ d’action et aider de nouveaux projets à voir le jour...
Coronavirus: le centre de vaccination des pompiers de l'Hérault
Le SDIS - Service Départemental d'Incendie et de Secours est situé dans la commune de Vailhauquès à 18km de Montpellier.
Depuis le samedi 16 janvier, le centre de vaccinodrome des sapeurs-pompiers installé sur le site de l’Etat-Major est totalement opérationnel et prêt à accueillir le public.
Le personnel du Service de santé des sapeurs-pompiers prend en charge les volontaires à la vaccination dans le strict respect des gestes barrières.
Environ 150 médecins, 200 infirmiers et des centaines de sapeurs-pompiers seront mobilisés durant cette phase de vaccination.
L'organisation est absolument parfaite.
Les gens sont accueillis à l'heure précise sous une tente où ils doivent remplir un questionnaire médical puis dirigés à l'intérieur du vaccinodrome où ils sont reçus dans un box privé par un médecin anesthésiste qui les renseigne parfaitement sur cette vaccination après quoi ils sont conduits dans un autre box privé également où un infirmier pratique l'injection du produit.
Le patient est alors accompagné dans une salle où il patiente sous l'œil attentif du personnel encadrant qui s'assure qu'aucun effet secondaire ne nécessite son intervention.
Il est autorisé à quitter les lieux au bout de 20mn.
Il est à noter que cette parfaite organisation, l'accueil sympathique et chaleureux de tous les pompiers quel que soit leur grade ou leur fonction permet de passer cette étape en toute quiétude...