Les bébés visiteurs du Musée Fabre

Cette première exposition de rentrée a été inaugurée mercredi 20 septembre 2023, en présence de Michel CALVO, des résidents et leurs familles et de l'artiste.
Ouverte à toutes et tous, L'idée du bonheur - ou quand nos aînés expriment leur propre idée du bonheur - est à découvrir jusqu'au 20 octobre 2023. Entrée gratuite.
L’artiste Philippe Fourcadier a réuni des bénéficiaires des actions du CCAS autour de la question « Quelle est votre idée du bonheur ? ». Parler de bonheur ? Pourquoi pas ?
Le concept est simple : traduire en photographie la parole recueillie, tenter de relier un témoignage personnel et intime à une photographie, une image glanée ou fabriquée. Suite au succès de la précédente exposition du photographe Philippe Fourcadier, organisé par le CCAS à la Halle Tropisme en décembre 2020, l’EHPAD Françoise Gauffier offre à ses visiteurs une parenthèse de bonheur à travers les œuvres sélectionnées par l’artiste.
Parce que chaque histoire compte et que le bonheur n’est pas exclusif à la jeunesse, il est important de donner une voix aux aînés. Résidents d'EHPAD, adhérents des Clubs de l’Âge d’Or, usagers des services à la personne : les bénéficiaires du CCAS de Montpellier ont accepté de se prêter au jeu de Philippe Fourcdier, en exprimant de manière synthétique leur propre « idée du bonheur ».
C’est l’idée de créer un pont entre les âges qui a mené vers la création du tiers-lieu culturel Pass’Âge des Arts. Le projet rapproche les différentes générations par la proposition d'espaces d’échanges, de rencontres et d’apprentissages autour de la culture.
Situé au cœur de la ville, ce projet favorise et encourage l'intégration de la culture dans le quotidien des résidents et des habitants du quartier. Le tiers-lieu culturel « Pass’Âge des Arts » est un véritable lieu de vie réunissant petits et grands autour d’un même intérêt : le partage de la culture.
Gratuit et ouvert à toutes et tous, l’EHPAD Françoise Gauffier propose une programmation trimestrielle variée, en s’appuyant sur différents partenariats et liens tissés avec les structures voisines et les artistes (centre de loisirs Savary, Maison Pour Tous Michel Colucci, écoles, etc.).
A venir en octobre : une exposition dédiée à l’architecte Edmond Leenhardt.
L'idée du bonheur
Du 20 septembre au 20 octobre 2023
Tiers-lieu Pass’Âge des Arts au sein de l'EHPAD Françoise Gauffier
135, Rue André Puig Aubert - 34070 Montpellier
Entrée gratuite
Vernissage de l'exposition, Mardi 10 octobre à 18h30.
C’est au sein de la programmation officielle de la nouvelle Biennale Euro-Africa de Montpellier que la Ville de Montpellier propose cette exposition monographique de Ernest Dükü à l’Espace Dominique Bagouet. Travaillant à Paris et en Côte d’Ivoire, dont il est originaire, Ernest Dükü conte à l’encre et en images l’histoire coutumière d’une Afrique symbolique, d’Abidjan à Paris, dans une ferme volonté de syncrétisme. Son esthétique nourrie de codes et de signes mêle recherche, tradition primordiale et traduction contemporaine. Féru de symboles et initié dès son plus jeune âge au langage des idéogrammes Akan, l’artiste tente de retranscrire le Boson, ou particule élémentaire de l’être en langue Akan, en faisant également référence au Boson de Higgs, la plus petite particule élémentaire en physique quantique.
De la recherche plastique et esthétique aux codes et messages à déchiffrer, du monde de l’invisible et des esprits à celui de la science, tout dans l’œuvre d’Ernest Dükü nous renvoie aux regards croisés que l’artiste aime convoquer. De cette manière il s’enracine dans un débat très actuel qui questionne les syncrétismes religieux pour mieux les transcender. L’exposition proposera aux publics une déambulation entre kakémonos de papiers froissés, installation de sculptures et petits formats à l’encre de Chine.
« Depuis que le monde existe, le monde humain est empreint de symboles ; et pourtant on dit que l’Afrique n’a pas d’histoire, parce que rien n’a été écrit. L’histoire africaine existe bel et bien gravée dans des symboles. C’est pourquoi j’utilise des chiffres et des symboles dans une volonté de retranscrire l’altérité de notre histoire. » Ernest Dükü, 2017.
Artiste plasticien, Ernest Dükü est également enseignant à l’Ecole d’Architecture d’Intérieur de l’Institut National Supérieur des Arts et de la Culture (INSAC) d’Abidjan. Il est diplômé de l’Ecole Nationale des Beaux-Arts d’Abidjan (1982), de l’École Nationale des Arts Décoratifs de Paris (Architecture d’Intérieur, 1986), de l’Université de Paris I Panthéon Sorbonne (DEA Esthétique et Science de l’Art, 1990), et de l’École d’Architecture de Paris la Défense (Architecte DPLG, 1991).
La commissaire de l’exposition, Nakhana Diakité Prats est fondatrice du cabinet de conseil NAKAHANA-D FINE ART. Spécialisée en art contemporain et en iconographie africaine, elle est conférencière sur les sujets liés à la géopolitique de l’art. Critique d’art, elle est l’autrice de plusieurs articles dont L’Afrique, la ruée vers l’art, bulle ou boom, Learning from Timbuctu, A chair and you . Enfin, c’est elle qui a assuré le commissariat de l’exposition Abdoulaye Konaté. Lune bleue proposée à l’Espace Dominique Bagouet à l’été 2021 et jusqu’au Nouveau Sommet Afrique-France des 7/9 octobre 2021 à Montpellier.
Je ne fais que passer est une importante exposition monographique consacrée à l’œuvre de Frédéric Pajak par La Comédie du Livre – 10 jours en mai et la Ville de Montpellier. Elle réunit environ 140 dessins issus principalement des neuf volumes de son Manifeste incertain, publié aux éditions Noir sur Blanc.
L'exposition est à découvrir jusqu'au 3 septembre à l'espace Dominique Bagouet
Télécharger le dossier de presse
Interview de Frédéric Pajak par le Magazine Montpellier Métropole en commun
Le Pavillon Populaire est un espace d'art photographique ouvert gratuitement au public. Il affiche une programmation de haut niveau, en présentant les œuvres d’artistes de notoriété nationale et internationale. Trois expositions en moyenne s'y déroulent chaque année.
Quel impact peuvent avoir des photographies que leur auteur a choisi de garder secrètes ?
Il y a quatre ans, dans une maison près de Barcelone qui allait être démolie, deux boîtes rouges ont été retrouvées contenant 5 000 photographies sur la guerre d’Espagne (1936-1939) prises par Antoni Campañà i Bandranas (Arbúcies,1906 - St. Cugat del Vallès, 1989), l’un des plus grands photographes catalans du 20e siècle.
Pour quelles raisons a-t-il choisi de cacher son regard sur la guerre ? Il était catholique et pourtant il photographia la révolution anarchiste qui embrasa les églises de la capitale catalane. Il était libéral et nationaliste catalan, et pourtant il photographia la montée du fascisme espagnol dans les rues de Barcelone. Antoni Campañà n’était pas un héros. Il n’a pas choisi la guerre, mais elle l’a rattrapé. Et il n’a pas fui, il a continué à photographier, cherchant inlassablement la beauté à travers son objectif, car depuis son adolescence c’était sa passion. Jusqu’au coup d’État fasciste de l’été 1936.
Son appareil photo est synonyme de complexité. Il n’a pas photographié une ville en guerre, il a photographié sa ville en guerre, comme un pays se photographiant lui-même.
Contrairement aux grands photographes étrangers qui ont débarqué dans une Espagne déchirée, Campañà connaissait intimement la réalité du terrain. A la différence d’autres grands photographes de son pays, il n’a pas mis son appareil photo au service d’une cause idéologique. Il s’en est servi uniquement pour exprimer sa propre douleur.
Il ne prenait pas des photos dans un but politique, mais toutes les parties en conflit ont tiré parti de son extraordinaire capacité d’évocation, plus qu’elles ne le firent avec d’autres photographes. En écrivant des légendes radicalement différentes, les républicains et les fascistes ont manipulé les mêmes photographies de Campañà à des fins propagandistes antagonistes, démontrant que celui qui écrit la légende s’approprie toujours l’image.
Après la fin de la guerre, en 1939, il conserva ses cinq mille photographies - presque toutes inédites - dans deux boîtes rouges qu’il refusa d’ouvrir et ce, même à la mort de Franco, quarante ans plus tard : il ne voulait pas que la dictature utilise ses photos pour identifier et punir les combattants républicains. Comme tant et tant d’Espagnols, il souhaitait avant tout oublier. Ainsi il a caché ses icônes de douleur dans les deux boîtes que nous ouvrons à présent.
Légende photo : Milicienne anarchiste de la colonne Aguiluchos de la FAI-CNT dans la caserne du Bruc, dite caserne Bakounine, en août 1936 ©Arxiu Campañà
Le Pavillon Populaire de Montpellier présente la première grande exposition en France sur l’oeuvre du photographe catalan Antoni Campañà i Bandranas (Arbúcies, 1906 - Sant Cugat del Vallès, 1989) consacrée à la guerre d’Espagne.
Caché et inédit pendant quatre-vingts ans – jusqu’à la découverte, il y a cinq ans, de sa fameuse « boîte rouge », contenant cinq mille photographies prises durant les trois années de la guerre civile espagnole –, son travail déroule la complexité du conflit et des tensions croisées qui éclateront à l’été 1936 et finiront par entraîner l’Europe dans la seconde guerre mondiale.
Partant du principe que la guerre est l’expérience la plus absolue, à travers des milliers d’images, Campañà en relève les contradictions, sans concession à la propagande d’aucune partie, avec la recherche de la beauté totale comme prémisse. Là où il y a destruction, il cherche la vie ; là où il y a l’euphorie des uns il nous montre la terreur des autres ; parmi les ruines de Barcelone bombardée, se dessine le portrait de l’âme humaine.
Lui qui n’est ni un opérateur politiquement engagé ni un photographe de guerre, décide de ne pas détourner son regard du conflit total qui se présente à lui. Utilisant l’appareil photo comme thérapie personnelle, ce catholique et photographe artistique enregistre les églises détruites par l’euphorie iconoclaste des miliciens anarchistes qu’il dépeint avec empathie, créant de magnifiques icônes révolutionnaires d’impact mondial. Lui, qui n’est pas franquiste, présente les troupes fascistes italiennes, maures et nazies allemandes victorieuses défilant à Barcelone en 1939 en usant d’une approche esthétique comparable.
Campañà photographie le début et la fin du conflit dans sa ville avec le même malaise. Au fil des images – staliniens catalans, réfugiés, barcelonais tentant de poursuivre leur vie quotidienne – c’est une immense tapisserie des multiples facettes d’un conflit total qui se déroule, laquelle impactera l’opinion publique française et occidentale et d’où, finalement, naîtra la photographie de guerre moderne.
Campañà connaissant les décors et personnes qu’il met en scène, son regard manifeste une complexité qui nous oblige à réfléchir et nous positionner à travers une oeuvre beaucoup plus nuancée que celle d’autres grands noms de la photographie, présents dans les mêmes rues et fronts de bataille. Utilisés par toutes les parties en guerre, manipulés et décontextualisés, les instantanés de Campañà offrent un point de vue jusqu’ici inexploré sur cette période encore à découvrir.
Sous le commissariat d’Arnau Gonzàlez i Vilalta, professeur d’histoire moderne et contemporaine à l’Université autonome de Barcelone, de Plàcid Garcia- Planas Marcet, journaliste et correspondant de guerre à La Vanguardia, et Toni Monné Campañà, petit-fils du photographe et représentant du Fonds Campañà,l’exposition du Pavillon Populaire explore un ensemble de près de deux-cents images, dont beaucoup d’inédites, accompagnées d’un matériau historique (documents iconographiques, objets) venant constituer un contexte explicatif nécessaire à la compréhension globale de cette période dramatique de l’histoire de l’Espagne et de l’ensemble de l’Europe.
Légendes photos :
Véhicule abandonné dans un ravin à Portbou après la “retirada” des républicains (mars 1939) ©Arxiu Campañà
Le dessinateur Francesc Nel·lo, avec la faucille et le marteau sur le dos, peignant de la propagande antifasciste sur les trains de la gare de Sant Andreu durant l'été 1936 ©Arxiu Campañà
Vue d'exposition © NFLe Pavillon Populaire est un équipement municipal d'expositions photographiques de la Ville de Montpellier, ouvert gratuitement au public. Il affiche une programmation de haut niveau en exposant des artistes de renom tels que Brassaï, Bernard Plossu, Patrick Tosani ou encore Tuggener.
Sous la direction artistique de Gilles Mora, avec pour principe l’invitation de commissaires et d’artistes nationaux et internationaux autour de thématiques établies, Montpellier se positionne ainsi parmi les tous premiers lieux d’exposition photographique contemporaine, en proposant des expositions entièrement créées pour le Pavillon Populaire. Ces rencontres sont pour la plupart des premières nationales voire internationales.
Depuis, avec trois expositions par an, le Pavillon Populaire a réussi à fidéliser un public nombreux, créant une forte attente.
Esplanade Charles de Gaulle — 34000 Montpellier
T +33 (0)4 67 66 13 46
Du mardi au dimanche (sauf 25 décembre, 1er janvier et 1er mai) :
Le mardi et le vendredi à 16h
Le samedi et le dimanche à 11h et 16h
Visite famille pour les enfants de 3 ans à 6 ans le mercredi et le dimanche à 11h
Visite famille pour les enfants de 7 ans à 11 ans le mercredi et le dimanche à 16h
Vernissage le vendredi 28 juillet à 18h30
Le titre de l’exposition, Insomnia, invite à un voyage à la lisière du vrai et du songe. Se définissant comme une « faiseuse de regard », Véronique Rivera tend à partager un monde peuplé d’histoires merveilleuses.
Entre rêves éveillés et mondes intérieurs, quatre séries de photographies habitent l’Espace Saint-Ravy comme différents chapitres d’un conte : Insomnia, La pêche aux fées, Deus ex-machina et Fiorella.
Le lien entre eux est l’image de l’artiste âgée de quinze mois que Véronique Rivera habille de différentes robes de fleurs de Fiorella, leur créatrice.
Elle est aussi le personnage du récit écrit par l’artiste :
« C'est un doux soir d'été. Le vent dirige les hautes herbes du jardin en vagues ondulantes, ponctuées çà et là de petits cercles jaunes. A la pointe des feuilles, les lucioles et vers luisants surfent sur l'obscurité qu'ils animent de leur chorégraphie de lumières. La pénombre lunaire enrobe les fleurs de câprier, qui, scintillant comme autant d'étoiles filantes, ajoutent une touche céleste à ce jardin déjà si merveilleux »*.
*Fiorella, Véronique Rivera, 2023
Après un parcours universitaire dans le domaine de l’architecture et du cinéma, Véronique Rivera embrasse la carrière d’artiste photographe et vidéaste. Elle rencontre la photographie à quinze ans grâce au laboratoire bricolé de la maison familiale. En parallèle, elle organise et anime des formations d’images animées et fixes.
Instagram : veronique.rivera.34
Mardi 11 juillet 2023, Michel Hilaire, Directeur du musée Fabre, Conservateur du patrimoine et Maud Marron-Wojewodzki, Conservatrice des collections modernes et contemporaines ont présenté l'exposition "Germaine Richier, une rétrospective".
Du 12 juillet au 5 novembre 2023, le musée Fabre dédie l’ensemble de son espace d’expositions temporaires à la sculptrice Germaine Richier (1902-1959). Cette rétrospective d’envergure organisée en collaboration avec le Centre Pompidou à Paris, prend tout son sens dans la région Occitanie avec laquelle l’artiste entretenait des liens étroits puisqu’elle a été formée à l’École des beaux-arts de Montpellier après avoir grandi aux portes de la ville.
Le paysage de la garrigue, sa nature indisciplinée, la faune et la flore méditerranéenne, ont indéniablement nourri son imaginaire. À travers un ensemble de près de 200 œuvres, illustrant les différents moments de sa carrière profuse, cette rétrospective offre un nouveau regard sur celle qui fut la première artiste femme exposée de son vivant au Musée national d’Art moderne en 1956 et qui a acquis une renommée internationale.
Germaine Richier n’a eu de cesse de lier son art à la vie, y incorporant son environnement, collaborant avec ses amis peintres et écrivains, guidée par un plaisir et un désir inextinguible de créer dont témoignent ses écrits :
« Le but de la sculpture c’est d’abord la joie de celui qui la fait. On doit y sentir sa main, sa passion. »
Vernissage de l'exposition, samedi 3 juin 2023 à 11h
L’exposition de cette installation provient de la volonté de rendre un hommage à l’un des artistes français les plus singuliers disparu en 2022.
L’œuvre, composée d’un amoncellement de deux cents boules, de tailles différentes, réalisées en cire à cacheter et en filasse et de dizaines d’animaux naturalisés, viens envahir l’espace de la nef aménagée en 1830 dans les anciens ateliers de la Monnaie.
Les différentes espèces qui peuplent l’espace symbolisent l’air, l’eau et la terre, trois éléments constamment convoqués dans l’œuvre de l’artiste comme une synthèse du vivant. Si la figure humaine en est exclue, c’est que l’univers déployé par Jean-Luc Parant est à mi-chemin entre un « rêve de la préhistoire » et une vision du monde d’après, duquel l’homme a disparu.
Jean-Luc Parant est né le 10 avril 1944 en Tunisie, à Mégrine. Souvent présentées in situ, ses installations peuvent parfois prendre une forme monumentale comme ce fut le cas au musée d'art moderne de la Ville de Paris et au musée de Villeneuve d'Ascq en 1985 avec l’exposition 100.001 boules ou lors de la première Biennale de Lyon avec Éboulement (1991).
Son travail a été montré à de nombreuses occasions : au Centre Georges-Pompidou (1990), puis au musée d’art contemporain de Lyon en 1995, 2004 et 2016, mais aussi en 2000 au Palais des Papes à Avignon, pour La Beauté in Fabula, au Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg (2006) ainsi qu’à la Fondation Maeght à Saint-Paul de Vence (1976 et 2008) et très récemment, lors d’un hommage posthume au musée Paul Valéry à Sète en 2022.
Actuellement et jusqu’au 4 juin 2023 des œuvres de Jean-Luc Parant dialoguent avec celles de Robert Combas à la chapelle Saint-Martin du Méjan, à Arles.
L’œuvre Mémoire du Merveilleux est prêtée par la galerie Pierre-Alain Challier, institution parisienne qui l’avait présentée pour la première fois en 2012.
En parallèle de cette exposition, la galerie AL/MA exposera du 1er juin au 15 juillet 2023 un ensemble de dessins de Jean-Luc Parant.000
L'exposition "Septimanie. Languedoc et Roussillon de l’Antiquité au Moyen Âge" vous conte la vie quotidienne de nos ancêtres à travers la présentation de 200 objets récemment découverts et pour la plupart inédits. À découvrir jusqu'au 5 février 2024 au Site archéologique Lattara - musée Henri Prades.
Une illustration inédite des divers aspects de la société du haut Moyen Âge
Le propos est tourné vers l’histoire quotidienne des hommes et des femmes qui ont cultivé et dominé ces terres, commercé et échangé, puissants et misérables que, pas à pas, l’archéologie permet aujourd’hui de mieux situer. En s’appuyant sur la présentation d’environ 200 objets provenant pour l’essentiel de découvertes récentes et inédites, 4 grandes thématiques permettront d’illustrer les divers aspects de la société du haut Moyen Âge :
Plusieurs sites archéologiques emblématiques de la période sont mis en avant, dont certains sont compris dans le périmètre de la métropole de Montpellier (Maguelone) ou bien à proximité de celle-ci (Mauguio, Lunel, Aimargues).
Un partenariat fructueux avec les institutions majeures de la recherche régionale : Drac, Inrap et LabEx ARCHIMEDE
Le musée Henri Prades a inscrit dans son projet scientifique et culturel la valorisation de la recherche archéologique et cela guide le choix des thématiques des expositions temporaires. Pour ce faire, il développe une programmation d'expositions permettant de proposer une présentation actualisée des résultats de la recherche, avec la réactivité nécessaire pour diffuser rapidement les éléments historiques et scientifiques auprès du public.
Depuis plusieurs années, des partenariats fructueux ont été noués avec les institutions majeures de la recherche régionale, à savoir le Laboratoire d’Excellence ARCHIMEDE, le CNRS, la Drac Occitanie et l’Inrap. Ces collaborations ont donné lieu à la production d’expositions originales mettant à disposition du grand public les résultats les plus récents de la recherche.
Par ailleurs, depuis 2016, la Métropole soutient financièrement les fouilles programmées de Maguelone, dirigées par le CNRS à travers le laboratoire de recherche UMR 5140 – Archéologie des sociétés méditerranéennes.
Elle met en œuvre la politique culturelle et patrimoniale de l’État, sous l'autorité du préfet de région et en lien avec les collectivités territoriales. La Drac exerce dans ce cadre une fonction de soutien, de conseil, d'expertise et de contrôle.
Elle est l'interlocutrice privilégiée des élus, artistes, professionnels, associations et de tous les acteurs du secteur culturel. Elle intervient notamment dans les domaines :
La Drac participe à l’aménagement du territoire et aux politiques de cohésion sociale et de développement durable. Elle met en œuvre la réglementation ainsi que le contrôle scientifique et technique dans les domaines relevant du ministère de la Culture et contribue à la recherche scientifique dans les matières relevant de ses compétences.
Depuis le 1er janvier 2016, la Drac Occitanie est organisée sur deux sites, Toulouse et Montpellier, son siège. Ses services sont répartis en trois "pôles" : le pôle Création, le pôle Action culturelle et territoriale, le pôle Patrimoines et architecture au sein duquel figure le Service régional de l’archéologie. La Drac comprend en outre, dans chacun des treize départements, une unité départementale de l’architecture et du patrimoine (Udap).
Dans ce cadre, il assure l'exploitation scientifique des opérations archéologiques et la valorisation des résultats obtenus. Il concourt ainsi à la diffusion, auprès des différents publics, des connaissances archéologiques. Pour ce faire, il a la faculté de collaborer à des actions de communication et de valorisation en partenariat avec les collectivités territoriales et les musées.
Le LabEx fédère les acteurs régionaux de la recherche en archéologie et en histoire ancienne des Universités Paul Valéry-Montpellier 3 (UPVM3) et de Perpignan-Via Domitia (UPVD), du CNRS, du Ministère de la Culture et de la Communication, de l'Institut National de Recherche en Archéologie Préventive et leurs partenaires des Collectivités territoriales et des autres structures impliquées dans l'archéologie ou la mise en valeur du patrimoine.
Il réunit des chercheurs, des enseignants-chercheurs et des ingénieurs de l'UMR 5140-Archéologie des sociétés méditerranéennes (UPVM3, CNRS, MCC, INRAP), de l'USR 7140 "Centre Franco-Egyptien d'Etude des temples de Karnak" du CNRS et des Equipes CRISES et CEMM de l'UPVM3 et CRESEM de l'UPVD.