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Montpellier accueille « Les intruses », une exposition photo de Randa Maroufi

  • Du 26 juin 2024 au 26 juillet 2024

Après Paris et Marseille, Montpellier accueille « Les intruses », une exposition photo de Randa Maroufi. A découvrir gratuitement dans le hall d'entrée de l'Hôtel de Ville du 26 juin au 26 juillet 2024.

Exposition photo "Les intruses" de Randa Maroufi

Proposée par l'Institut des Cultures d'Islam avec le soutien de l'Agence nationale de Cohésion des Territoires, l'exposition Les Intruses montre des scènes quotidiennes photographiées dans des espaces publics occupés uniquement par des femmes.

Ces images, à première vue documentaires, se révèlent en décalage avec la réalité. La mise en scène minutieusement travaillée et l’esthétique cinématographique contribuent à cette ambiguïté.

Vernissage de l'exposition jeudi 27 juin à 14h, dans le Hall de l'Hôtel de Ville.

L'exposition

Avec "Les Intruses", l’artiste crée des fictions à partir de situations concrètes. Pour cette série, elle est allée à la rencontre des personnes habitant et fréquentant le quartier de Barbès-Rochechouart dans le 18e arrondissement parisien.

Le temps d’une mise en scène, elle invite des femmes à emprunter les mêmes postures, les mêmes gestes que les hommes ordinairement présents sur ces lieux. Elles jouent aux échecs, travaillent, se rencontrent, attendent, observent.

Par cette inversion, Randa Maroufi pointe les inégalités de genre qui existent dans l’occupation de l’espace public, les déplacements dans la ville, l’utilisation des infrastructures de loisirs et de sport… En nommant ce projet Les Intruses, elle suscite une prise de conscience sur nos représentations archétypales.

Le volet Barbès de la série a été produit par l’ICI – Institut des Cultures d’Islam avec le soutien du fonds de dotation Emerige, dans le cadre de l’appel à projet Embellir Paris initié par la Ville de Paris.

« Barbès, Les Intruses » par Randa Maroufi « Barbès, Les Intruses » par Randa Maroufi

De l’été 2019 à l’hiver 2021, 22 photographies ont été présentées en grand format sous le métro aérien et sur les façades alentours, entre les stations Barbès-Rochechouart et La Chapelle.

Pour cette version itinérante, le contexte urbain des 5 photographies sélectionnées par l’artiste est souligné avec des matériaux et des supports empruntés à l’univers des travaux et de la construction, évoquant aussi un chantier social encore inachevé. Ils contrastent avec les rideaux qui jouent avec les notions d’intérieur et d’extérieur.

Randa Maroufi a réalisé deux autres volets Les Intruses : sur la place Houwaert à Bruxelles en 2018 et dans un lycée professionnel à Aubervilliers en 2022.

Qui est Randa Maroufi ?

Randa Maroufi est née en 1987 à Casablanca, au Maroc. Elle est diplômée de l’Institut National des Beaux-Arts de Tétouan, Maroc (2010), de l’École Supérieure des Beaux- Arts d’Angers, France (2013) ainsi que du Fresnoy – Studio National des Arts Contemporains, Tourcoing, France (2015). Randa Maroufi était membre artiste de l’Académie de France à Madrid – la Casa de Velázquez en 2017 – 2018. Elle vit et travaille à Paris.

Montpellier s'engage  pour l'égalité hommes-femmes dans l'espace public

Afin de favoriser l'égalité d'accès à l'espace public pour les hommes et les femmes, la Ville de Montpellier s'engage au travers de différentes actions.

Le collectif Gisèle Halimi fédère les associations engagées en faveur de la défense de l'égalité homme/femme.

À noter que la Ville de Montpellier avait également accueilli le 8 mars 2022, à l'occasion de la Journée internationale des Droits des femmes, une conférence sur le thème "Genre et espace public" de Chris Blache au Centre Rabelais pour évoquer les inégalités de genre dans la ville et la construction des rapports de genre dans l'espace urbain.

Des projets qui viennent illustrer l'engagement de la Ville de Montpellier et du Centre Communal d'Action Sociale pour sensibiliser les habitants aux enjeux du partage de l'espace public, à la place de la femme, à la déconstruction des stéréotypes et à la prévention pour garantir une tranquillité et sérénité des femmes dans la ville.

Exposition photo "Les intruses" à l'Hôtel de ville

  • Du 26 juin 2024 au 26 juillet 2024 

Après Paris et Marseille, Montpellier accueille « Les intruses », une exposition photo de Randa Maroufi. A découvrir gratuitement dans le hall d'entrée de l'Hôtel de Ville du 26 juin au 26 juillet 2024.

Exposition photo "Les intruses" à l'Hôtel de ville

Proposée par l'Institut des Cultures d'Islam avec le soutien de l'Agence nationale de Cohésion des Territoires, l'exposition Les Intruses montre des scènes quotidiennes photographiées dans des espaces publics occupés uniquement par des femmes.

Ces images, à première vue documentaires, se révèlent en décalage avec la réalité. La mise en scène minutieusement travaillée et l’esthétique cinématographique contribuent à cette ambiguïté.

Vernissage de l'exposition jeudi 27 juin à 14h, dans le Hall de l'Hôtel de Ville.

L'exposition

Avec "Les Intruses", l’artiste crée des fictions à partir de situations concrètes. Pour cette série, elle est allée à la rencontre des personnes habitant et fréquentant le quartier de Barbès-Rochechouart dans le 18e arrondissement parisien.

Le temps d’une mise en scène, elle invite des femmes à emprunter les mêmes postures, les mêmes gestes que les hommes ordinairement présents sur ces lieux. Elles jouent aux échecs, travaillent, se rencontrent, attendent, observent.

Par cette inversion, Randa Maroufi pointe les inégalités de genre qui existent dans l’occupation de l’espace public, les déplacements dans la ville, l’utilisation des infrastructures de loisirs et de sport… En nommant ce projet Les Intruses, elle suscite une prise de conscience sur nos représentations archétypales.

Le volet Barbès de la série a été produit par l’ICI – Institut des Cultures d’Islam avec le soutien du fonds de dotation Emerige, dans le cadre de l’appel à projet Embellir Paris initié par la Ville de Paris.

« Barbès, Les Intruses » par Randa Maroufi « Barbès, Les Intruses » par Randa Maroufi

De l’été 2019 à l’hiver 2021, 22 photographies ont été présentées en grand format sous le métro aérien et sur les façades alentours, entre les stations Barbès-Rochechouart et La Chapelle.

Pour cette version itinérante, le contexte urbain des 5 photographies sélectionnées par l’artiste est souligné avec des matériaux et des supports empruntés à l’univers des travaux et de la construction, évoquant aussi un chantier social encore inachevé. Ils contrastent avec les rideaux qui jouent avec les notions d’intérieur et d’extérieur.

Randa Maroufi a réalisé deux autres volets Les Intruses : sur la place Houwaert à Bruxelles en 2018 et dans un lycée professionnel à Aubervilliers en 2022.

Qui est Randa Maroufi ?

Randa Maroufi est née en 1987 à Casablanca, au Maroc. Elle est diplômée de l’Institut National des Beaux-Arts de Tétouan, Maroc (2010), de l’École Supérieure des Beaux- Arts d’Angers, France (2013) ainsi que du Fresnoy – Studio National des Arts Contemporains, Tourcoing, France (2015). Randa Maroufi était membre artiste de l’Académie de France à Madrid – la Casa de Velázquez en 2017 – 2018. Elle vit et travaille à Paris.

Montpellier s'engage  pour l'égalité hommes-femmes dans l'espace public

Afin de favoriser l'égalité d'accès à l'espace public pour les hommes et les femmes, la Ville de Montpellier s'engage au travers de différentes actions.

Le collectif Gisèle Halimi fédère les associations engagées en faveur de la défense de l'égalité homme/femme.

À noter que la Ville de Montpellier avait également accueilli le 8 mars 2022, à l'occasion de la Journée internationale des Droits des femmes, une conférence sur le thème "Genre et espace public" de Chris Blache au Centre Rabelais pour évoquer les inégalités de genre dans la ville et la construction des rapports de genre dans l'espace urbain.

Des projets qui viennent illustrer l'engagement de la Ville de Montpellier et du Centre Communal d'Action Sociale pour sensibiliser les habitants aux enjeux du partage de l'espace public, à la place de la femme, à la déconstruction des stéréotypes et à la prévention pour garantir une tranquillité et sérénité des femmes dans la ville.

Festival Boutographies du 4 au 26 mai 2024 : rencontres photographiques à Montpellier

  • Du 04 mai 2024 au 26 mai 2024 

Initié en 2001, le festival des Boutographies vous donne rendez-vous du 6 au 28 mai 2023 au Pavillon Populaire et dans divers lieux d'expositions photographiques de Montpellier.

Festival Boutographies du 4 au 26 mai 2024 : rencontres photographiques à Montpellier

Du 4 au 26 mai 2024, 9 artistes exposent leurs oeuvres au public au Pavillon Populaire, lieu d’art photographique de référence à Montpellier, et 4 expositions parallèles vous sont proposées au Jardin des plantes, à la Maison de Heidelberg, au Tri postal et à Pierrevives.

Programme 2024

La couleur de la grenade, Alexandre Bagdassarian

Du 4 au 26 mai au Pavillon Populaire

Vernissage samedi 4 mai à 11h

White Water - La route de glaces, Charles Xelot

Du 4 au 26 mai au Pavillon Populaire

Vernissage samedi 4 mai à 11h

I saw a tree bearing stones in the place of apples and pears, Emilia Martin

Du 4 au 26 mai au Pavillon Populaire

Vernissage samedi 4 mai à 11h

"...it's easier for me like that...", Giulia Thinnes

Du 4 au 26 mai au Pavillon Populaire

Vernissage samedi 4 mai à 11h

La bonne vie, Kathleen Missud

Du 4 au 26 mai au Pavillon Populaire

Vernissage samedi 4 mai à 11h

Bone Foam, Maria Oliveira

Du 4 au 26 mai au Pavillon Populaire

Vernissage samedi 4 mai à 11h

Anima Mundi, Máté Bartha

Du 4 au 26 mai au Pavillon Populaire

Vernissage samedi 4 mai à 11h

Hyper Life, Stéphanie Lacombe

Du 4 au 26 mai au Pavillon Populaire

Vernissage samedi 4 mai à 11h

I Taste the Blacklight, Tomoko Nagakawa

Du 4 au 26 mai au Pavillon Populaire

Vernissage samedi 4 mai à 11h

Site internet

Comme vous le savez, « Les Boutographies », festival montpelliérain de photographie contemporaine européenne, est partenaire de l'association APF France handicap Occitanie pour la quatrième année consécutive.
 
Pour l'édition 2024, c'est Nanda Gonzague (photographe documentaire principalement intéressé par les questions sociales et environnementales) qui, au travers de son objectif, mettra en image le combat de l'association pour une juste représentation des personnes en situation de handicap. Avec ce partenariat photographique, l'association souhaite sortir des représentations traditionnelles des personnes en situation de handicap et notamment des jeunes en situation de handicap.
 
Rendez-vous :
  Samedi 04 mai à 11h00
  Pavillon Populaire de Montpellier
 
Cela fait maintenant des mois que Nanda Gonzague est sur la résidence APF France handicap x Boutographies "Dans les pas de Simon"

➡ « Simon a 25 ans. Lorsqu’on a 25 ans, quel que soit sa condition physique ou sociale, son origine, son identité, on a des désirs, des ambitions et des rêves. Simon fait partie de cette génération qui fait face au monde et s’apprête à l'absorber, à le transformer. Simon s'engage dans le sport et passe un diplôme de Marqueur officiel sur le circuit du Volley Pro valide en 2023. Il nage à la force de ses bras toutes les semaines. Il s'engage comme bénévole auprès d’APF France handicap Occitanie pour faire entendre la voix des personnes en situation de handicap et sensibiliser le plus grand nombre. On le retrouve aussi dans des soirées de jeux de rôle qui s'étirent des heures durant, ou encore à donner sa parole pour une chaine de podcast sur le handicap. Bientôt, la perspective d'un emploi qu'on lui propose pourrait lui ouvrir une porte sur le monde du travail. Comme beaucoup de jeunes de son âge, Simon écrit son histoire personnelle chaque jour un peu plus. Il écrit aussi une histoire collective. »

Du 30 avril au 1er juin, le Département expose des photographies d’Olivier Lovey


Dans le cadre du Festival « Les Boutographies » organisé à Montpellier, le domaine départemental de Pierresvives propose une exposition de photographies du 30 avril au 1er juin. Intitulée « Les Boutographies hors les murs », Olivier Lovey présentera des images issues de sa série « Miroirs aux alouettes ».

 

Les limites de l’image et de la représentation

Dans sa série « Miroirs aux alouettes », initiée en 2016, Olivier Lovey crée des images impossibles, proches du surréalisme, en collant des stickers dans l’espace public ou lieux d’exposition. En mêlant le réel et son double, il questionne les limites de l’image et de la représentation. Le photographe revisite notamment la notion de perspective, de trompe-l’œil et de mise en abyme. Initialement pensées pour être des photographies, ses œuvres fonctionnent cependant également comme des installations.

L’exposition s’inscrit dans le cadre du Festival « Les Boutographies » organisé au Pavillon populaire à Montpellier et en lien avec la grande exposition proposée par le Département de l’Hérault dédiée à l’art urbain. De quoi susciter la curiosité et ouvrir les esprits du public !

 

+ d’informations : pierresvives.herault.fr

Du 30 avril au 1er juin - Tout public, entrée libre et gratuite

Domaine départemental Pierresvives - Espace Balcon

907 Rue du Professeur Blayac, 34080 Montpellier

3 séries emblématiques du photographe Raymond Depardon en donation au musée Fabre

 

Michaël DELAFOSSE et Michel Hilaire, Conservateur général du Patrimoine, Directeur du musée Fabre, ont reçu Raymond Depardon et son épouse Claudine Nougaret mardi 30 janvier 2024 pour la signature officielle de la donation de "Rural", "Son œil dans ma main" et "Communes" au musée Fabre, 3 séries emblématiques de l'œuvre du photographe à la renommée internationale, créateur de l’agence Gamma et membre de Magnum.

Cette donation de près de 200 tirages de Raymond Depardon bénéficiera d’un accrochage en 2025/2026 au sein des collections patrimoniales.

 

"Je suis très fier et profondément touché par ce geste. La donation faite ici est un acte de sincérité, comme souvent les artistes peuvent en témoigner " a déclaré Michaël DELAFOSSE qui a souhaité en retour offrir une "carte blanche" à Raymond Depardon dès la réouverture du Pavillon Populaire après sa rénovation en 2025.

Raymond Depardon, photographe majeur de renommée internationale, créateur de l’agence Gamma et membre de Magnum photos et Claudine Nougaret, son épouse, productrice de cinéma et native de Montpellier, n’ont cessé de photographier et filmer le monde comme il va, aussi bien dans ses mutations économiques que politiques, à hauteur d’homme : ils ont ainsi produit une œuvre d’une qualité profondément humaine et universelle.

Ensemble, ils souhaitent aujourd‘hui faire don de Rural, Son œil dans ma main et Communes, 3 ensembles photographiques emblématiques de cette œuvre, afin d’en faire bénéficier le plus large public et de témoigner leur attachement à Montpellier et au musée Fabre.

Cette donation inaugure l’entrée de la photographie dans les collections du musée Fabre, élargissant la modernité de ces dernières à un médium qui accompagne la révolution industrielle, et questionne la représentation par les techniques traditionnelles. Désormais, alors que l’art continue à évoluer avec les techniques les plus contemporaines, il est crucial pour un musée des beaux-arts tel que le musée Fabre d’intégrer des techniques d’ores et déjà historiques qui font partie finalement d’une évolution logique.

Raymond Depardon une vie derrière l’objectif

Tour à tour reporter de guerre, photographe, documentariste, Raymond Depardon, né à Villefranche-sur-Saône en 1942, a pris la route dès l’âge de 16 ans pour observer le monde à travers l’objectif de son appareil photo ou de sa caméra.

Après avoir quitté la ferme familiale pour « monter à la capitale » et vivre sa passion pour la photographie, il n’a jamais renoncé à ses racines paysannes qu’il a retrouvées et saisies aussi bien dans le monde entier qu’en France et sur ses terres natales.

Aujourd’hui, on ne compte plus les expositions de l’œuvre photographique de Raymond Depardon, associée à celle plus documentaire, de par le monde entier. Parmi les expositions les plus récentes, ont été distinguées celle donnée à l’Institut du monde arabe, « Son œil dans ma main », en collaboration avec l’écrivain journaliste Kamel Daoud, à l’occasion de la célébration des soixante ans de l’indépendance de l’Algérie, ainsi que, sur le plan local, en 2022, l’exposition « Communes » au Pavillon Populaire de Montpellier.

2ème édition du Festival de la Photo Urbaine de Fabrègues

La seconde édition "le Festival de la Photo Urbaine de Fabrègues" aura lieu du 24 au 26 novembre 2023 à la salle José Janson !

 



Avec cette nouvelle édition le club photo déclic souhaite, une fois de plus, rassembler des photographes autour de ce thème qui leur tient à cœur : La photo urbaine.

"Lors de l’exposition 2022, nous avons eu le plaisir de constater un réel engouement de la part de nos nombreux visiteurs ainsi que des retours très positifs, lesquels nous ont fortement encouragés à réitérer l’évènement pour cette année 2023.
Notre objectif reste le même : créer un moment de partage, d’échange et de convivialité autant avec les photographes exposants qu’avec le public.

Lors de la première édition, ce n’est pas moins de 70 candidatures, venant de 18 départements différents et de 10 régions, que nous avons reçues. Après un tel succès et autant de sollicitations nous mettons à nouveau tout en œuvre pour que l’édition 2023 du Festival de la photo urbaine de Fabrègues soit à la hauteur de la précédente édition et plus encore ! "

Le jury, composé de professionnels de la photographie et de 2 membres du Photo Club Déclics Fabrègues, a selectionné les 40 exposants.

Vous pourrez également apprécier les prises de vue de l'invité d’honneur : Marc SOURY, coup de cœur du jury 2022 ainsi que celles de Philippe GUILLOUD, coup de cœur du public 2022.


 

Pavillon Populaire


Le Pavillon Populaire de Montpellier est un espace d'art photographique ouvert gratuitement au public. Il affiche une programmation de haut niveau, en présentant les œuvres d’artistes de notoriété nationale et internationale. Trois expositions en moyenne s'y déroulent chaque année.

 

Antoni Campañà - Icônes cachées, 29 juin-24 septembre 2023

Voir l'image en grand

Les images méconnues de la guerre d’Espagne (1936 – 1939)

Quel impact peuvent avoir des photographies que leur auteur a choisi de garder secrètes ?

Il y a quatre ans, dans une maison près de Barcelone qui allait être démolie, deux boîtes rouges ont été retrouvées contenant 5 000 photographies sur la guerre d’Espagne (1936-1939) prises par Antoni Campañà i Bandranas (Arbúcies,1906 - St. Cugat del Vallès, 1989), l’un des plus grands photographes catalans du 20e siècle.

Pour quelles raisons a-t-il choisi de cacher son regard sur la guerre ? Il était catholique et pourtant il photographia la révolution anarchiste qui embrasa les églises de la capitale catalane. Il était libéral et nationaliste catalan, et pourtant il photographia la montée du fascisme espagnol dans les rues de Barcelone. Antoni Campañà n’était pas un héros. Il n’a pas choisi la guerre, mais elle l’a rattrapé. Et il n’a pas fui, il a continué à photographier, cherchant inlassablement la beauté à travers son objectif, car depuis son adolescence c’était sa passion. Jusqu’au coup d’État fasciste de l’été 1936.

Son appareil photo est synonyme de complexité. Il n’a pas photographié une ville en guerre, il a photographié sa ville en guerre, comme un pays se photographiant lui-même.

Contrairement aux grands photographes étrangers qui ont débarqué dans une Espagne déchirée, Campañà connaissait intimement la réalité du terrain. A la différence d’autres grands photographes de son pays, il n’a pas mis son appareil photo au service d’une cause idéologique. Il s’en est servi uniquement pour exprimer sa propre douleur.

Il ne prenait pas des photos dans un but politique, mais toutes les parties en conflit ont tiré parti de son extraordinaire capacité d’évocation, plus qu’elles ne le firent avec d’autres photographes. En écrivant des légendes radicalement différentes, les républicains et les fascistes ont manipulé les mêmes photographies de Campañà à des fins propagandistes antagonistes, démontrant que celui qui écrit la légende s’approprie toujours l’image.

Après la fin de la guerre, en 1939, il conserva ses cinq mille photographies - presque toutes inédites - dans deux boîtes rouges qu’il refusa d’ouvrir et ce, même à la mort de Franco, quarante ans plus tard : il ne voulait pas que la dictature utilise ses photos pour identifier et punir les combattants républicains. Comme tant et tant d’Espagnols, il souhaitait avant tout oublier. Ainsi il a caché ses icônes de douleur dans les deux boîtes que nous ouvrons à présent.

Légende photo : Milicienne anarchiste de la colonne Aguiluchos de la FAI-CNT dans la caserne du Bruc, dite caserne Bakounine, en août 1936 ©Arxiu Campañà

Vernissage mercredi 28 juin 2023 à 18h30

 
 

Texte d’intention par les commissaires de l’exposition

Voir l'image en grandLe Pavillon Populaire de Montpellier présente la première grande exposition en France sur l’oeuvre du photographe catalan Antoni Campañà i Bandranas (Arbúcies, 1906 - Sant Cugat del Vallès, 1989) consacrée à la guerre d’Espagne.

Caché et inédit pendant quatre-vingts ans – jusqu’à la découverte, il y a cinq ans, de sa fameuse « boîte rouge », contenant cinq mille photographies prises durant les trois années de la guerre civile espagnole –, son travail déroule la complexité du conflit et des tensions croisées qui éclateront à l’été 1936 et finiront par entraîner l’Europe dans la seconde guerre mondiale.

Partant du principe que la guerre est l’expérience la plus absolue, à travers des milliers d’images, Campañà en relève les contradictions, sans concession à la propagande d’aucune partie, avec la recherche de la beauté totale comme prémisse. Là où il y a destruction, il cherche la vie ; là où il y a l’euphorie des uns il nous montre la terreur des autres ; parmi les ruines de Barcelone bombardée, se dessine le portrait de l’âme humaine.

Lui qui n’est ni un opérateur politiquement engagé ni un photographe de guerre, décide de ne pas détourner son regard du conflit total qui se présente à lui. Utilisant l’appareil photo comme thérapie personnelle, ce catholique et photographe artistique enregistre les églises détruites par l’euphorie iconoclaste des miliciens anarchistes qu’il dépeint avec empathie, créant de magnifiques icônes révolutionnaires d’impact mondial. Lui, qui n’est pas franquiste, présente les troupes fascistes italiennes, maures et nazies allemandes victorieuses défilant à Barcelone en 1939 en usant d’une approche esthétique comparable.

Voir l'image en grandCampañà photographie le début et la fin du conflit dans sa ville avec le même malaise. Au fil des images – staliniens catalans, réfugiés, barcelonais tentant de poursuivre leur vie quotidienne – c’est une immense tapisserie des multiples facettes d’un conflit total qui se déroule, laquelle impactera l’opinion publique française et occidentale et d’où, finalement, naîtra la photographie de guerre moderne.

Campañà connaissant les décors et personnes qu’il met en scène, son regard manifeste une complexité qui nous oblige à réfléchir et nous positionner à travers une oeuvre beaucoup plus nuancée que celle d’autres grands noms de la photographie, présents dans les mêmes rues et fronts de bataille. Utilisés par toutes les parties en guerre, manipulés et décontextualisés, les instantanés de Campañà offrent un point de vue jusqu’ici inexploré sur cette période encore à découvrir.

Sous le commissariat d’Arnau Gonzàlez i Vilalta, professeur d’histoire moderne et contemporaine à l’Université autonome de Barcelone, de Plàcid Garcia- Planas Marcet, journaliste et correspondant de guerre à La Vanguardia, et Toni Monné Campañà, petit-fils du photographe et représentant du Fonds Campañà,l’exposition du Pavillon Populaire explore un ensemble de près de deux-cents images, dont beaucoup d’inédites, accompagnées d’un matériau historique (documents iconographiques, objets) venant constituer un contexte explicatif nécessaire à la compréhension globale de cette période dramatique de l’histoire de l’Espagne et de l’ensemble de l’Europe.

Légendes photos :

Véhicule abandonné dans un ravin à Portbou après la “retirada” des républicains (mars 1939) ©Arxiu Campañà
Le dessinateur Francesc Nel·lo, avec la faucille et le marteau sur le dos, peignant de la propagande antifasciste sur les trains de la gare de Sant Andreu durant l'été 1936 ©Arxiu Campañà

 
 

Présentation du Pavillon Populaire

Vue d'expositionVoir l'image en grand Vue d'exposition © NFLe Pavillon Populaire est un équipement municipal d'expositions photographiques de la Ville de Montpellier, ouvert gratuitement au public. Il affiche une programmation de haut niveau en exposant des artistes de renom tels que Brassaï, Bernard Plossu, Patrick Tosani ou encore Tuggener.

Sous la direction artistique de Gilles Mora, avec pour principe l’invitation de commissaires et d’artistes nationaux et internationaux autour de thématiques établies, Montpellier se positionne ainsi parmi les tous premiers lieux d’exposition photographique contemporaine, en proposant des expositions entièrement créées pour le Pavillon Populaire. Ces rencontres sont pour la plupart des premières nationales voire internationales.

Depuis, avec trois expositions par an, le Pavillon Populaire a réussi à fidéliser un public nombreux, créant une forte attente.

Coordonnées

Esplanade Charles de Gaulle — 34000 Montpellier
T +33 (0)4 67 66 13 46

Horaires d'ouverture

Du mardi au dimanche (sauf 25 décembre, 1er janvier et 1er mai) :

  • Hiver : 10h - 13h et de 14h - 18h
  • Eté : 11h - 13h et de 14h - 19h

Visites hebdomadaires

  • Visite « Grand Angle » (une visite pour les adultes. Durée : 1h15 environ) :

Le mardi et le vendredi à 16h
Le samedi et le dimanche à 11h et 16h

  • Visite « Macro » (une visite pour les enfants de 3 à 6 ans et de 7 à 11 ans conçue pour eux et leur famille. Durée : 45mn environ).

Visite famille pour les enfants de 3 ans à 6 ans le mercredi et le dimanche à 11h
Visite famille pour les enfants de 7 ans à 11 ans le mercredi et le dimanche à 16h

  • Visites de groupes (tout public y compris public empêché) sur réservation uniquement : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Entrée libre et gratuite pour tous les publics
Accessible aux personnes en situation de handicap

IMAGESINGULIÈRES : 15ÈME EDITION DU FESTIVAL DE LA PHOTOGRAPHIE DOCUMENTAIRE

 

Du jeudi 18 mai au dimanche 11 juin 2023

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À ImageSingulières, nous avons l’habitude de prendre le pouls du monde qui nous entoure. Le moins que l’on puisse dire c’est que ce monde-là ne va pas aussi bien que nous pourrions l’espérer. Pandémie, inflation, conflits sociaux, crise climatique, guerre à nos portes, peu de choses nous sont épargnées et le festival lui-même ne peut se tenir à l’écart de tout cela. L’économie de la culture nous oblige chaque année à inventer une nouvelle histoire pour que notre événement perdure. Nous nous devons de refléter le monde en images sans omettre de rester fidèles à nos fondamentaux : l’ouverture à tous les publics en maintenant la gratuité, et la convivialité qui est notre seconde nature. Nous avons ainsi décidé, pour 2023, de nous réapproprier le centre-ville de Sète en replaçant le coeur du festival dans l’espace que nous animons tout au long de l’année, le Centre photographique documentaire, et en installant nos soirées de projections face à la mer au Fort Saint Pierre pour le week-end d’ouverture. La durée des expositions sera aussi rallongée.

Le festival est aussi un moment de rencontre et d'événements. Le Centre photographique documentaire sera le coeur battant du week-end d’ouverture, avec son salon des éditeurs, ses rencontres, sa fête d’ouverture… Les soirées de projections se dérouleront quant à elles face à la mer au Fort Saint Pierre. Et d'autres rendez-vous sont au programme pendant toute la durée du festival.rendez-vous sont au programme pendant toute la durée du festival.

Programmation 2023 : 13 photographes / 8 lieux d’exposition
Lorenzo Castore, Valérie Couteron, Pierre Faure, Felipe Fittipaldi, Éric Garault, Rodrigo Gomez Rovira, Natela Grigalashvili, Ronan Guillou, Stéphanie Lacombe, Richard Pak, Kourtney Roy, Frédéric Stucin, Michel Vanden Eeckhoudt.
Chaque année, ImageSingulières organise divers événement à l’occasion du week-end d’ouverture. Pour 2023, rendez-vous du 18 au 21 mai pour des vernissages, des soirées de projections, des conférences, des visites commentées, des stands d’éditeurs de livres photos et des DJ sets. Le tout placé sous le signe de la convivialité.

Entrée gratuite pour les lieux à Sète.
  Tout le programme

Bravo à Emeline Sauser, la lauréate de la Bourse Laurent Troude pour son projet « Refuges »

 

Photographe, Caméra, Lentille, Femme

 

Bravo à Emeline Sauser, la lauréate de la Bourse Laurent Troude pour son projet « Refuges »

la Bourse Laurent Troude  est destinée à soutenir des photographes de moins de 30 ans qui s’intéressent à ce qui se passe sur le territoire français, quelle que soit la thématique, politique, sociale, sportive ou culturelle.
 
Le ou la lauréate est récompensé.e par une dotation de 8000€ de La Saif et de Libération, d’un droit d’entrée et d’un an d’abonnement gratuits à Divergence-Images et d’une exposition à ImageSingulières.
 
Plus d'informations : https://bit.ly/boursetroude23
Ce vendredi 19 mai 2023, Emeline Sauser,, dans le cadre d'Imagesingulières 2023, à Sète, devient la lauréate de la Bourse Laurent Troude pour son projet « Refuges ». Mentions spéciales à Jérémy Paoloni pour « London still calling » et Lilian Héliot pour " Montcuq "...
 
En savoir plus :

Festival Boutographies du 6 au 28 mai 2023 : rencontres photographiques à Montpellier

 

Initié en 2001, le festival des Boutographies vous donne rendez-vous du 6 au 28 mai 2023 au Pavillon Populaire et dans divers lieux d'expositions photographiques de Montpellier.
Festival Boutographies du 6 au 28 mai 2023 : rencontres photographiques à MontpellierVoir l'image en grand

Du 6 au 28 mai 2023, 25 artistes viendront exposer leurs oeuvres au public, notamment au Pavillon Populaire, lieu d’art photographique de référence à Montpellier.

Programme 2023

Vendredi 5 mai

Vernissage — El Juego de la madalena de Julieta Averbuj — à 18h30 à l'Orangerie, Jardin des Plantes

Samedi 6 mai

  • Vernissage officiel à 11h au Pavillon Populaire
  • Conférence avec Camilla de Maffei, Carte Blanche de 14h30 à 16h au Musée Fabre
  • Soirée de remise des prix à 19h30 au Musée Fabre

Dimanche 7 mai

Lectures de portfolio de 14h à 19h au Corum, salon du Belvédère

Lundi 8 mai

Mardi 9 mai

  • Vernissage de l’exposition For Those Who Cared de Jenny Bewer à 18h30, Maison de Heidelberg
  • Rencontre avec Bastien Defives à 19h, Espace Transit

Mercredi 10 mai

  • Vernissage de l’exposition Maison de dieu de Elsa Beaumont à 18h, Bar à Photo
  • Vernissage de l’exposition Les Anges du Caroux de Yannick Cano à 18h, Le Mur Rouge Espace photographique

Jeudi 11 mai

  • Vernissage de l’exposition Regards sur FORME(S) COLLECTIVE de Jules Hidrot et Thomas Lang à 18h, Studio 411 Galerie
  • Vernissage de l’exposition Algues maudites de Alice Pallot à 18h30, Pierresvives

Mercredi 17 mai

Vernissage de l’exposition Des voix silencieuses de Anne-Sophie Costenoble à 18h30 au Lac du Crès — Jean-Marie Rouché

Samedi 27 mai

Rencontre I Dillettanti, Présentation du livre, Porpora de Lina Pallotta à 19h, Gazette Café

Boutographies, le festival des rencontres photographiques de Montpellier, revient du 6 au 28 mai 2023

 

Initié en 2001, le festival des Boutographies vous donne rendez-vous du 6 au 28 mai 2023 au Pavillon Populaire et dans divers lieux d'expositions photographiques de Montpellier.
Boutographies, le festival des rencontres photographiques de Montpellier, revient du 6 au 28 mai 2023Voir l'image en grand

Du 6 au 28 mai 2023, 25 artistes viendront exposer leurs oeuvres au public, notamment au Pavillon Populaire, lieu d’art photographique de référence à Montpellier.

Programme 2023

Vendredi 5 mai

Vernissage — El Juego de la madalena de Julieta Averbuj — à 18h30 à l'Orangerie, Jardin des Plantes

Samedi 6 mai

  • Vernissage officiel à 11h au Pavillon Populaire
  • Conférence avec Camilla de Maffei, Carte Blanche de 14h30 à 16h au Musée Fabre
  • Soirée de remise des prix à 19h30 au Musée Fabre

Dimanche 7 mai

Lectures de portfolio de 14h à 19h au Corum, salon du Belvédère

Lundi 8 mai

Mardi 9 mai

  • Vernissage de l’exposition For Those Who Cared de Jenny Bewer à 18h30, Maison de Heidelberg
  • Rencontre avec Bastien Defives à 19h, Espace Transit

Mercredi 10 mai

  • Vernissage de l’exposition Maison de dieu de Elsa Beaumont à 18h, Bar à Photo
  • Vernissage de l’exposition Les Anges du Caroux de Yannick Cano à 18h, Le Mur Rouge Espace photographique

Jeudi 11 mai

  • Vernissage de l’exposition Regards sur FORME(S) COLLECTIVE de Jules Hidrot et Thomas Lang à 18h, Studio 411 Galerie
  • Vernissage de l’exposition Algues maudites de Alice Pallot à 18h30, Pierresvives

Mercredi 17 mai

Vernissage de l’exposition Des voix silencieuses de Anne-Sophie Costenoble à 18h30 au Lac du Crès — Jean-Marie Rouché

Samedi 27 mai

Rencontre I Dillettanti, Présentation du livre, Porpora de Lina Pallotta à 19h, Gazette Café