Lancement de MTG-I1, 1er satellite météo de 3e génération

 

Selon Météo Fance :

Le lancement de MTG-I1, premier satellite du programme Météosat Troisième Génération (MTG) s’est déroulé avec succès hier mardi 13 décembre depuis la base européenne de Kourou en Guyane. Le programme MTG va permettre d’améliorer la connaissance de l’atmosphère, la détection des phénomènes dangereux et la qualité des prévisions météorologiques. Après une phase de test ce satellite sera complètement opérationnel fin 2023.

 Satellite, Terre, Planète, Univers

Quels vont être les apports du programme MTG pour la météo et le climat ?

  • Mieux caractériser l’atmosphère pour améliorer les prévisions météorologiques
    Le programme Meteosat de troisième génération est le système météorologique géostationnaire le plus complexe et le plus innovant jamais construit. Il va permettre de suivre en temps quasi réel les différentes conditions atmosphériques (humidité, température, comportement dynamique…) et terrestres à une résolution très fine. Ces deux types de satellites vont fournir au moins 50 fois plus de données que le programme satellitaire actuel.

    Des millions de données supplémentaires qui permettront de mieux caractériser l’atmosphère et qui seront assimilées dans les modèles de prévision numérique du temps.
     

  • Une surveillance plus fine des systèmes convectifs comme les orages
    Les satellites MTG-I transportent un imageur d'éclairs qui regroupe un réseau de détecteurs optiques permettant d’enregistrer des éclairs sur le domaine Europe-Afrique-Océan. Quatre caméras couvriront plus de 86 % du disque terrestre et permettront de détecter l’ensemble des éclairs (intra-nuage,nuages-sol, inter-nuages). C'est la première fois qu'un satellite météorologique géostationnaire aura la capacité de détecter des données sur la foudre dans une zone localisée ou par exemple, de déterminer si une cellule convective va devenir active et générer un orage ou si une structure orageuse est particulièrement virulente. Ces données seront aussi assimilées dans les modèles de prévision numérique du temps, grâce à de nouvelles méthodes d’assimilation. Elles permettront de mieux prévoir les systèmes orageux en particulier sur mer et océan, avant qu’ils ne touchent les côtes.

     

  • Suivi du climat
    Les satellites géostationnaires ont la capacité de mesurer le même endroit à des intervalles fréquents. Ces ensembles de données sont inestimables pour fournir des informations solides sur les changements de l'environnement à l'échelle mondiale qui soutiennent le développement de modèles climatiques, essentiels pour comprendre et s’adapter aux impacts du changement climatique.

    Les données recueillies viendront compléter la série de 40 ans de données climatiques provenant des premières et deuxièmes générations de satellites Meteosat. MTG devrait ajouter 20 ans de données supplémentaires, voire plus. Concernant les données archivées, il s’agit d’informations essentielles sur les nuages, le rayonnement solaire à la surface de la Terre, la durée d'ensoleillement, les précipitations, la température de surface, les vents d’altitude, les cycles de vie des tempêtes tropicales, les aérosols, les feux de forêt, etc.

Le programme Météosat Troisième Génération................ Tout savoir sur : https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers/actualites/a-la-une/lancement-de-mtg-i1-1er-satellite-meteo-de-3e-generation

Météo-France participe à l’aventure scientifique en Antarctique

 

 

Selon Météo France :

Météo-France est présent en Antarctique depuis les premières expéditions polaires. Chaque année, une vingtaine d'hivernants incluant des scientifiques de plusieurs instituts, acheminés par la Marine Nationale et l'Institut Paul-Émile Victor (IPEV), partent vivre un an dans des conditions extrêmes sur le grand continent blanc, installés sur la base Dumont-d'Urville en Terre-Adélie.

 

Dumont-d'Urville : une base aux multiples enjeux

Cette base réunit des ornithologues/écologues, qui étudient la faune locale. On y croise aussi des chimistes, glaciologues, physiciens de l'atmosphère autour des enjeux scientifiques polaires. Des géophysiciens font aussi des relevés de sismologie et de magnétisme.

La base est située pratiquement au sommet de l'île des Pétrels, principale île de l'archipel Pointe Géologie, situé à quelques kilomètres du continent antarctique.

Essentielle à l’ensemble des missions de la base, la station météo de Dumont d'Urville y fonctionne en continu depuis 1956.

Elle a une mission historique d'observation du temps et de climatologie locale, avec une station de mesures au sol (pression, température, humidité, vent, rayonnement solaire), mais aussi et surtout d'observation d'altitude : un radiosondage est effectué par le personnel de la station un peu avant 0 h UTC (10 h locales) tous les jours et par tous les temps.  Ces radiosondages sont ponctuellement doublés de radiosondages Ozone pour le compte du LATMOS de l’Institut de Physique Simon Laplace (IPSL), pour étudier et suivre l’évolution du « trou » de la couche d’Ozone en Antarctique.

Depuis que les moyens de communication ont été améliorés, notamment avec l'arrivée d'Internet, la prévision météo est devenue une mission cruciale ! Deux bulletins quotidiens à destination de tous les personnels de la base sont rédigés, qui per

Une mission à Dumont-d'Urville racontée par un météorologue

Après une première mission en 2009, François Gourand, météorologue à Météo-France, est reparti en 2020 en Antarctique, pour une nouvelle mission d’un an sur la base Dumont d’Urville, en Terre Adélie.

Météo France exerce en Terre Adélie des missions d'observation de surface et d'altitude, de climatologie, de prévisions à titre de sécurité, mais aussi un suivi des mesures d'ozone stratosphérique et de l'état de la banquise autour de la base. Un rôle d'assistance aéronautique est également réalisé durant la campagne d'été.

mettent d'organiser toutes les activités. Elle est indispensable au bon déroulement des opérations logistiques et scientifiques sur le terrain.  

Pendant la campagne d’été, les échanges avec le pilote d’hélicoptère présent sur la base sont quotidiens. Durant cette même période, Météo-France déploie et maintient un anémomètre à côté de la piste damée sur le continent antarctique. Une assistance sous forme d’observations horaires est fournie avant et pendant le vol des quelques avions qui assurent les rotations du personnel entre Dumont d’Urville et Concordia, station située à 1300 km de là dans l’intérieur du continent.

Par ailleurs, toute l’année, une validation des conditions météorologiques prévues est exigée pour les sorties à l’extérieur de la base, dans un périmètre de sécurité réévalué en permanence. Sur la base elle-même, l’équipe a besoin de connaître la tendance météo des prochains jours, afin d’organiser les tâches qui se déroulent régulièrement en extérieur.


 

La bourrache, une plante merveilleuse

 

Bourrache, Borago Officinalis

 

Guilhem bastide d’izard, Pharmacien biologiste à la retraite nous avait donné des précisions  sur la bourrache que vous commencez à trouver en fleurs quelquefois chez vous et  souvent non loin de votre demeure si vous faites du sport ou de la marche. Cette année elle est bien précoce. Elle  est originaire de l’Europe méridionale et centrale.

Elle est assez commune dans les terrains vagues des contrées à climat tempéré, ainsi que comme plante adventice dans les cultures sarclées et les jardins.

Elle est souvent cultivée surtout dans les jardins.

La bourrache est une excellente plante mellifère et de plus les jardiniers apprécient son effet répulsif sur les limaces

Photo  M.Bastide d’izard.

 A quoi ressemble-t-elle ?

C’est une plante de 15 à 60 cm qui pousse un peu partout en France surtout dans des lieux enso­leillés, comme dans notre région, à l’état sauvage. Tous les terrains lui convien­nent, même les plus incultes, et toutes les altitudes puisqu’on peut la rencontrer dans nos montagnes, jusqu’à des hauteurs approchant 2000 mètres. La tige est cylindrique creuse et velue, les feuilles alternes larges sont couvertes de poils blancs sur les deux faces qui fleurissent de Juin à Août.

Les fleurs, légèrement retombantes et perchées au sommet des tiges, possèdent cinq pétales en forme d’étoile qui passent du rouge au bleu foncé.

Pendant la floraison, la BOURRACHE produit de grandes quantités de nectar, jusqu’à 2,5 mg par fleur et par jour, c’est pour cette raison et à juste titre qu’elle est considérée comme mellifère et très fréquentée par les abeilles !

 Un peu d’histoire

Le nom de la bourrache vient de l’arabe abou-rash, ce qui signifie « père de la sueur ». Cette plante sudorifique nous vient, en effet, d’Asie Mineure et ce sont les Croisés qui la ramenèrent de Damas au XVe siècle.

 Coté scientifique : les principes actifs

La plante renferme des mucilages, du potassium, de l’allantoïne, des tanins, une saponine et des anthocyanidines ainsi que des flavonols et des alcaloïdes pyrrolizidiniques. L’huile de bourrache, extraite des fruits, est riche en AGE oméga-6 (Acide Gras Essentiels), acide linoléique, gamma-linolénique et en vitamines A, D, E et K.
C’est ce qui donne tout son intérêt à cette huile hydratante et antirides.

Ses propriétés

Joseph Rogues, en 1837, affirmait: «C’est une boisson excel­lente quand les reins et la vésicule biliaire sont irrités et agités de douleurs spasmodiques, et que les urines sortent avec difficulté». La bourrache n’est pas d’une importance médicinale vitale, mais il ne faut pas sous-estimer sa valeur : elle possède des propriétés adoucissantes, émollientes, rafraîchissantes, dépuratives, sudorifiques et diurétiques !

 En fonction de son état de maturité les propriétés sont différentes :

  • Avant la floraison, quand elle commence à pousser, elle est plus émolliente, on peut la manger en salade ou comme des épinards.

(Au Moyen Age, la bourrache était considérée comme une plante potagère et entrait dans la composition de nombreux plats, associée au cresson et au pissenlit).

  • Quand elle est en fleur elle est plus apéritive, dépurative, sudorifique
  • Quand elle porte ses fruits elle est plus diurétique.

 Ce sont là des nuances subtiles mais importantes !

 Il faut cueillir et faire sécher la plante entière car, contrairement à une opinion assez répandue, ce n’est pas la fleur qui est la plus riche en principes actifs, mais la tige et ensuite les feuilles. Elles sont très fragiles et aqueuses, donc difficiles à sécher car il faut veiller à ce qu’elles ne moisissent pas.

 Côté cuisine : préparation et utilisation en tisane

Plongez 40 g de bourrache séchée (tige, fleurs et feuilles) dans un litre d’eau froide, chauffer à feu doux jusqu’à ébullition et laisser cuire quelques minutes.

Laisser reposer un quart d’heure et boire trois ou quatre tasses dans la journée.

 C’est un mer­veilleux remède contre toutes les affections fébriles dues aux refroidissements ou à la grippe. Elle fera rapide­ment baisser la température, désintoxiquera l’organisme et réduira singulièrement le cours d’une affection grippale.

Toutes les maladies éruptives de l’enfance sont promptement matées par une infusion de bourrache.

Pour décongestionner les reins c’est un excellent diurétique.

Attention : la tige de bourrache contient des alcaloides de pyrro­lizidine toxiques pour le foie mais en quantités si faibles que quelques tisanes ne sont pas délétères.

  L’huile de bourrache, l’antiride naturel !

L’huile est préparée à partir des graines de la BOURRACHE qui contiennent principalement des acides gras insaturés (80 %), des stérols, de la chlorophylle, en quantité moindre des insaponifiables et les vitamines A, D, E et K.

Comme nous le disions plus haut, c’est sa richesse en acide gamma-linolénique qui donne tout son intérêt à cette huile hydratante et antirides. Elle permet également de lutter contre la déshydratation des ongles et des cheveux !

Elle constitue une excellente base de dilution des huiles essentielles : quelques gouttes d’huile essentielle de Bois de Rose, Lavande, Géranium dans un petit flacon d’huile de bourrache, en application sur la peau avant de se coucher, sera très précieux pour lutter contre le vieillissement cutané !

Elle peut également être consommée par voie orale. Elle diminue nettement le syndrome prémenstruel en agissant sur toutes ces manifestations (irritabilité, seins douloureux, rétention d’eau, douleurs abdominales, maux de tête…).

Cosmétique De L'Huile

 

L’huile de bourrache peut être associée à l’onagre qui accentue les propriétés hydratantes de la peau.

Pourquoi la chauve-souris héberge-t-elle autant de virus sans développer de maladies ?

 

La chauve-souris est un mammifère aux capacités fascinantes. Non seulement elle vit très longtemps, développe peu de tumeurs, mais en plus elle résiste aux virus qu’elle héberge. Par exemple, des coronavirus, des virus influenza de la  grippe, des virus de l'hépatite B, le monkeypox, etc.

 

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Pourquoi ces virus sont-ils neutralisés chez certaines chauves-souris, alors qu’ils déclenchent des symptômes parfois mortels chez d’autres mammifères ou chez les humains ? Pour le comprendre, des chercheurs du CNRS ont croisé des données de génétique et de virologie, ils ont observé comment l’organisme de ces chauves-souris s'est adapté au cours des différentes épidémies et ils ont découvert que la réponse se trouvait notamment dans le nombre de copies d’un gène.

En fait, ce gène PKR fait partie de l’arsenal de défense contre les virus. La majorité des mammifères le possèdent. Il code pour une protéine capable de repérer les virus et de déclencher des réponses  immunitaires. Mais au lieu d’avoir une seule copie de ce gène PKR, certaines chauves-souris en ont plusieurs. C’est comme si elles avaient plusieurs armes et boucliers qu'elles peuvent adapter au virus ennemi (alors que la plupart des mammifères n’ont qu’une  seule technique de parade). Au fil de l'évolution de l'espèce, cette mutations génétique avantageuse pour la survie des chauves-souris a été transmise de façon héréditaire.

Une avancée sur de possibles traitements médicaux.: En savoir plus : https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-billet-vert/pourquoi-la-chauve-souris-heberge-t-elle-autant-de-virus-sans-developper-de-

Sud de sciences, le festival du film scientifique du 23 au 27 novembre 2022

 


 
Mercredi 23 Novembre 2022, 18:30 - Dimanche 27 Novembre 2022, 14:45

 

Dans le cadre du mois du documentaire, l’Université de Montpellier, la Ville, la Métropole de Montpellier et leurs partenaires vous invitent à la 5ème édition de Sud de sciences, le festival du film scientifique.

Venez découvrir les courts-métrages réalisés par des étudiants, suivies de films scientifiques longs-métrages et de discussions avec des chercheur-e-s.

Programme du festival

  • Médiathèque Albert Camus (Clapiers)

Mercredi 23 novembre // 18h30 : Séance d’ouverture du Festival Sud de Sciences

  • Catégorie « Prix du film étudiant » : La Pêche aux escargots, réalisation collective, 2022, 3 min 42
  • Catégorie « Prix du jury » : Mamody, le dernier creuseur de baobab de Cyrille Cornu, 2022, 52 min, Vostf

Dans le sud-ouest de Madagascar, le plateau de Mahafaly est une terre extrêmement aride. Il n’y pleut que quelques fois dans l’année. Dans des conditions de vie extrêmes, les habitants du petit village d’Ampotaka ont trouvé une solution unique pour stocker l’eau. Ils creusent des baobabs pour les utiliser comme citernes vivantes.

  • Médiathèque centrale Émile Zola (Montpellier) - Salle de Cinéma et de Rencontres

Jeudi 24 novembre // 18h30

  • Catégorie « Prix du film étudiant » : L’Horloge astronomique du Frère Bernardin de Tifenn Lefebvre, 4 min
  • Catégorie « Prix du jury » : La Respiration, une savante mécanique de Sandra Klösges, 2021, 52 min

La respiration met en œuvre un ensemble de phénomènes complexes auxquels le corps, habitué, ne prête pas attention. Dans quelle mesure notre manière de respirer, elle-même influencée par notre mode de vie, affecte-t-elle notre santé et nos sensations ? Escapade en quête de réponses au sommet des montagnes, sous les mers, dans les forêts réputées pour les vertus de leur air sylvestre et auprès de scientifiques à la pointe des recherches, qui travaillent notamment sur le lien entre rythme respiratoire et stress du système nerveux.

Vendredi 25 novembre // 18h30

  • Catégorie « Prix du film étudiant » : Une forêt, le climat : services et changements de Camille Binda, 8 min
  • Catégorie « Prix du jury » : Climat : mon cerveau fait l’autruche de Raphaël Hitier et Agnès Trintzius, 2021, 52 min

Les scientifiques sont unanimes : la catastrophe climatique est imminente mais elle est évitable ! Et nous ne réagissons toujours pas. Comment expliquer cette inertie devant l’urgence ?

Avec humour et pédagogie, cette enquête scientifique décrypte les mécanismes psychiques qui nous empêchent de regarder la situation telle qu’elle est pour peut-être nous aider à refuser ces mauvais réflexes et à faire enfin les choix qui s’imposent.

Samedi 26 novembre // 10h30

  • Catégorie « Prix du film étudiant » : Au feu la forêt, la biodiversité revient ! de Christopher Carcaillet, 2021, 5 min 17
  • Catégorie « Prix du jury » : Quand l'homme n'est pas là, les animaux dansent ! : Le retour du silence de Thierry Berrod et Sylvie Ruet, 2021, 51 min

Dans les jardins et les rues désertes, des cerfs, des sangliers ou des chèvres déambulent… Au beau milieu des villes vidées par la Covid19, les scientifiques ont pu observer in situ ce que des expériences leur avaient déjà appris : il existe un lien entre la pollution sonore et le comportement animal. Comment identifier les solutions pour réduire les méfaits du bruit et protéger la faune et la flore mondiales, et, indirectement, la vie humaine ?

Samedi 26 novembre // 15h

  • Catégorie « Prix du film étudiant » : La Faim justifie les moyens, réalisation collective, 2019, 4 min
  • Catégorie « Prix du jury » : Vaincre le paludisme ! de Clément Alline, 2021, 52 min

Le paludisme, c’est plus de 400 000 décès par an dont 92 % en Afrique. Pourtant, en 2018, par rapport à l’année 2000, près de 600 000 vies ont été épargnées grâce aux investissements pour lutter contre cette maladie. La pandémie de Covid19 remet en cause ses efforts et l’OMS craint une recrudescence de la maladie. Ce film va à la rencontre de celles et ceux qui œuvrent quotidiennement dans cette lutte : recherche, dépistage, prévention…

  • 17h : Remise des prix du public pour les catégories « Prix du film étudiant » et « Prix du jury »

Dimanche 27 novembre 2022

Projection des « Coups de cœur » du comité de sélection parmi les films hors compétition

  • 14h45 : Catégorie « Prix du film étudiant » : Discrètes sentinelles, conservation communautaires, réalisation collective, 2020, 35 min

Balade à la rencontre des amphibiens et reptiles et des populations locales. Discussion sur leur cohabitation et le rôle de l'homme dans la modification et la préservation de l'environnement.

  • 15h30 : Catégorie « Prix du jury » : La Fabrique de l’ignorance de Pascal Vasselin et Franck Cuveillier, 2020, 1h30

Comment, des ravages du tabac au déni du changement climatique, la science est instrumentalisée à son détriment…

Pour contrer une vérité dérangeante, car susceptible d'entraîner une réglementation accrue au prix de lourdes pertes financières, l'industrie imagine en secret une forme particulière de désinformation qui se généralise. Celle de susciter, en finançant, abondamment des études scientifiques concurrentes, un épais nuage de doute qui alimente les controverses et égare les opinions publiques.

Lieux des projections :

  • Médiathèque Albert Camus,  12 Avenue Albert Camus à Clapiers
  • Médiathèque centrale Émile Zola · 218 boulevard de l’Aéroport international à Montpellier
  • Cinéma Comoedia · 6 Rue du 8 Mai 1945 à Sète

Tout public. Accès gratuit dans la limite des places disponibles.

 

Programme :https://www.montpellier3m.fr/evenement-agenda/sud-de-sciences-le-festival-du-film-scientifique-du-23-au-27-novembre-2022

Fête de la science 2021 du 1er au 11 octobre

 fête de la science 2021 du 1er au 11 octobre

Organisée chaque année par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, coordonnée à l’échelle du département de l’Hérault par l’Université de Montpellier, la Fête de la Science propose à chacun, petits et grands, de découvrir et d’expérimenter l’approche scientifique.

Montpellier, ville universitaire riche de nombreux établissements scientifiques, est heureuse de s’associer à cet événement national. Ce sont ainsi l’ensemble des établissements culturels et scientifiques de la Ville et de la Métropole (le Zoo de Lunaret, le musée Fabre, le Moco, le musée Lattara, le réseau des médiathèques, l’Écolothèque, les archives…) qui participent à cette grande fête, en proposant in situ de nombreuses animations et expositions sur le thème de « l’émotion de la découverte » qui a été retenu cette année.

Grand succès l’an dernier, le festival des Sciences vous attend à nouveau cette année au Parc de Lunaret, le samedi 9 octobre. Venez jouer, manipuler, apprendre lors des nombreux ateliers organisés en collaboration avec des organismes scientifiques. De quoi satisfaire la curiosité de tous ! Le monde fabuleux des Sciences vous attend, partez à sa découverte !

Michaël Delafosse
Président de Montpellier Méditerranée Métropole
Maire de Montpellier

Agnès Robin
Adjointe au Maire de Montpellier
Déléguée à la Culture et à la Culture scientifique

Eric Penso
Vice-Président de Montpellier Méditerranée Métropole
Délégué à la Culture et au Patrimoine historique

 Consultez le programme complet

Une plante "miracle" disparue depuis l'Antiquité retrouvée... en Europe

 

Selon Orange.fr :

Silphie Mixte, Culture Énergétique

 

Photo Pixabay

Le silphium, plante aux nombreuses vertus tant pharmaceutiques que culinaires, aurait été retrouvée en Turquie par un chercheur, rapporte National Geographic. Il y en aurait 600 plants dans le monde entier.

“Une sorte de Graal.” C’est en ces termes que Sally Grainger, historienne de l’alimentation, définit la découverte du silphium, auprès de National Geographic.

Si la chercheuse est aussi enthousiaste à propos de cette nouvelle, c’est que cette plante a disparu depuis près de 2000 ans. Cette plante miracle était utilisée par les Romains et les Grecs, notamment pour guérir certains maux comme ceux à l’estomac ou ceux liés à une piqûre de scorpion. Outre ses vertus médicinales, le silphium était également à la base de nombreux plats de l’Antiquité. Sa valeur était telle aux yeux des Romains, qu’elle était entreposée aux côtés du stock d’or de l’Empire.

Disparue depuis l’Antiquité, cette plante miracle a été recherchée, en vain, tout au long des siècles. Mahmut Miski, professeur à l'université d'Istanbul, est celui ayant mis le doigt sur la forte ressemblance entre la Ferula drudeana, qu’il a découverte, et le silphium...

Aller plus loin : https://actu.orange.fr/societe/insolite/une-plante-miracle-disparue-depuis-l-antiquite-retrouvee-en-europe-magic-CNT000001T3zVr.html

La Métropole de Montpellier vient d’acquérir un document exceptionnel sur la faculté de Médecine

 

C’est auprès d’un libraire anglais que le Département du Patrimoine écrit et graphique (DPEG) du Réseau des médiathèques a repéré pendant l’été cet ouvrage exceptionnel, qui met en jeu des personnalités de la faculté de Médecine de Montpellier à l’époque de la Renaissance.

Il s’agit de l'unique exemplaire d’un traité de chirurgie militaire du doyen Laurent Joubert offert par l’auteur à son ami et élève Claude Formy :

"Traitté des arcbusades contenant la vraye essence du mal et sa propre curation par certaines et méthodiques indications, plus un brief discours touchant la curation des arcbusades ; traité des bruslures, régimes des blecés [sic] "
Par M. Laurens Joubert, Médecin ordinaire du Roy, Chancelier et lecteur en son Université de Montpellier.
A Lyon, par Jean de Tournes, imprimeur du Roy, 1574. In-8.

Laurent Joubert (1529-1583), un éminent physicien, professeur et doyen de la Faculté de Médecine de Montpellier

Il servit dans l’armée royale lors de la campagne de 1569. Il fut contemporain d’Ambroise Paré (1510-1590) considéré comme le père de la chirurgie moderne et qui avait publié un ouvrage sur le même sujet, une trentaine d’années plus tôt. Laurent Joubert lui rend hommage pour « ses écrits immortels » dans son avis au lecteur.

Le caractère exceptionnel de ce document réside dans la dédicace manuscrite en latin que son auteur a inscrit en regard de la page de titre, dans des lettres capitales, conformément au goût d’une époque férue d’antiquité romaine. Au regard de la similitude des lettres capitales, elle a peut-être été rédigée par le même artiste, François Sanchez, qui a gravé la plaque funéraire de la faculté de Médecine de Montpellier qui rend hommage à Guillaume Rondelet. Ce dernier fut le professeur de Joubert et le cousin de Claude Formy, ami à qui Joubert adresse sa dédicace. Claude Formy (dit « Claude le converti ») collègue physicien converti au protestantisme et chef de file de la réforme à Montpellier a collaboré avec son ami dans le but d’établir la première biographie de son cousin Rondelet.

La présente édition, dont les exemplaires sont très rares, de ce traité sur les blessures par balles est augmentée de plusieurs chapitres : actuellement, l’ouvrage acquis par la Métropole est le seul exemplaire identifié en France, trois autres seulement étant connus aux États-Unis.

Ce document remarquable vient enrichir les collections patrimoniales du Réseau des médiathèques de Montpellier Méditerranée Métropole

Les collections patrimoniales de la médiathèque centrale Émile Zola, qui trouvent leur origine en 1794 à la suite des confiscations révolutionnaires, s’enrichissent chaque année de nouvelles acquisitions, grâce notamment au soutien financier de l’État, via la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC).

Cet exemplaire unique, vient compléter des collections patrimoniales qui comptent déjà parmi elles différents ouvrages de Laurent Joubert, dont un manuscrit écrit entre 1573 et 1582, véritable « manuel de cancellariat » : Serments, Règlements, Bulles, Ordonnances, Arrests et Notabilia extraits du Livre des Statuts et du Livre des Privilèges de l'Université de médecine de Montpellier / par le chancelier Laurent Joubert (1573-1582).

Comme tous les documents rares et précieux, cet ouvrage est consultable sur demande motivée à la médiathèque centrale Émile Zola, salle Léo Malet (3ème étage).

Face à la menace potentielle d'un astéroïde, la défense planétaire s'organise

 

Sponsored imageSelon Orange.fr :

Comment réagirait l'humanité si un astéroïde se dirigeait droit vers la terre, lui faisant courir un immense danger? C'est la question sur laquelle planche le Groupe juridique international de défense planétaire des Nations unies dirigé par la scientifique française Alissa Haddaji.

Son rôle est "de décider de la meilleure mission scientifique possible pour pousser cet astéroïde", affirme la scientifique qui dirige également le Consortium spatial de Harvard & MIT, invitée cet été du Festival d'astronomie de Fleurance (Gers).

Cette réflexion sous l'égide de l'Onu est menée en parallèle de la mission expérimentale DART de la Nasa, dont le vaisseau doit percuter un astéroïde fin septembre, pour dévier sa trajectoire.

Question: A quels risques la défense planétaire doit-elle permettre de faire face?

Réponse: "La défense planétaire vise à savoir ce qui doit être fait en cas de menace d'un astéroïde ou d'une comète. Si on découvre un objet qui fait plus de 50 mètres de diamètre et qui a plus d'1% de chance d'impacter la terre, on active le groupe consultatif SMPAG (Space mission planning advisory group, NDLR), approuvé par le comité scientifique du conseil des affaires spatiales des Nations unies et composé des agences spatiales de différents pays. Si l'astéroïde fait plus de 300 mètres, on parle d'impact continental, et s'il fait plus d'un kilomètre, 25% des espèces vivantes seraient éradiquées. S'il fait 50 mètres, on a donc un risque national de manière large."

Q: Quelles méthodes sont envisagées en cas de menace d'un astéroïde?...........

Aller plus loin : https://actu.orange.fr/monde/face-a-la-menace-potentielle-d-un-asteroide-la-defense-planetaire-s-organise-CNT000001RKuZS.html

Perséides : une célèbre pluie d’étoiles filantes

 

Le pic d'activité des Perséides, célèbre essaim d'étoiles filantes, était prévu pour ce 12 août 2022. Mais vous pouvez toujours profiter de cette pluie d'étoiles filantes ce 13 août au soir et au-delà.

Selon WIKIPEDIA ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Pers%C3%A9ides)  :

"Les Perséides sont un essaim de météores (ou pluie d'étoiles filantes) visible dans l'atmosphère terrestre, constitué de débris de la comète Swift-Tuttle et dont la taille est comprise entre celle d'un grain de sable et celle d'un petit pois. Elles se déplacent à une vitesse de 58 km/s, soit environ 210 000 km/h. En moyenne, on peut généralement en observer 100 par heure. Bien que les premières traces d'observation datent de l'an 36, ce n'est qu'entre 1864 et 1866 qu'il est établi une relation entre les Perséides et la comète dont la pluie d'étoiles filantes est issue. Ces météores sont observables lorsque les débris de Swift-Tuttle rencontrent l’atmosphère terrestre, soit à partir du 20 juillet environ jusqu’aux alentours du 25 août, avec un maximum habituellement situé entre les 11 et 15 août. La nuit la plus active de la pluie des Perséides est celle du 12 au 13 août de 2 à 5 heures du matin.

C'est l'essaim le plus spectaculaire et le plus populaire de l'année, étant donné qu'il se produit, pour l'hémisphère nord, lors de la période estivale."

 Étoile Filante, Perséides, Nuit, Sombre

D'où viennent ces étoiles ? Comment bien les voir ?

TOUTES LES  REPONSES SUR : https://www.numerama.com/sciences/642009-etoiles-filantes-comment-observer-les-perseides

 

Découverte scientifique : une sorte d’abeille des mers, l’idotée, pratique la pollinisation pour des algues

 

Selon France Info :

 

On sait depuis longtemps que les animaux aident les plantes à se reproduire sur terre, c’est la pollinisation. On vient pour la première fois de trouver la même chose sous l’eau : un petit crustacé qui transporte les gamètes d’une algue rouge.

La nature a été assez injuste en organisant la reproduction des espèces. Certains gamètes males sont équipés de ce qu’on appelle un flagelle (c’est le cas du spermatozoïde humain) : pour eux, c’est assez simple d’aller féconder les gamètes femelles. Mais d’autres ne sont pas "véhiculés" et doivent donc trouver un allié, comme ce petit crustacé merveilleux, l’idotée. Il a un peu l’allure d’une crevette d’1 cm de long qui a l’élégance de marcher sur cette algue rouge, la gracillaire, de charger ses pattes et sa carapace de gamètes males un peu collantes et d’aller les déposer chez les femelles. Exactement comme une abeille ou une guêpe passe de fleur en fleur pour distribuer le pollen.

 

C’est la toute première fois qu’on met en évidence ce type de pollinisation animale pour des algues. Il y a une quinzaine d’années, on l’avait observé avec des plantes marines à fleur mais l’algue n’est pas une plante à fleur, c’est plus compliqué (elle n’a pas de racine et des organes de reproduction invisibles.)

Depuis 20 ans qu'ils y travaillent.................... Lire sur : https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-billet-vert/decouverte-scientifique-une-sorte-dabeille-des-mers-lidotee-pratique-la-pollinisation-pour-des-algues_5230753.html