Lérab Ling Hauts Cantons

Balades dans les Hauts Cantons de l'Hérault, du centre bouddhiste tibétain à la forêt domaniale de l'Escandorgue

LES HAUTS CANTONS sont une partie du département de l'Hérault constituant l'arrière-pays montpelliérain et biterrois. Cette région est caractérisée par un paysage de moyenne montagne incluant notamment les massifs Caroux-Espinouse, l'Escandorgue, la Séranne et le sud du Larzac. Bien que n'étant pas une appellation officielle, l'expression « Hauts cantons » est très utilisée dans le langage courant local. 
Les Hauts-cantons regroupent les cantons : de Bédarieux, du Caylar, de Lodève, Lunas, d' Olargues, de la Salvetat-sur-Agout, de Saint-Gervais-sur-Mare, de Saint-pons-de-Thomières. On peut y rajouter aussi une partie du canton de Saint-Martin-de-Londres (Séranne, vallée de la Buèges)

LERAB LING centre bouddhiste tibétain 
Au nord-ouest de Montpellier, à 30 minutes de Lodève sur le plateau de l'Escandorgue dans un environnement naturel remarquable, se trouve un magnifique temple bouddhiste qui est le coeur du centre de retraite bouddhiste tibétain de Lérab Ling. Le temple s’inspire dans tous ses aspects des meilleurs exemples d’architecture des monastères tibétains de l’Himalaya. On peut y admirer une très belle statue du Bouddha de 7 mètres de haut. Il a été fondé par Sogyal Rinpoche, auteur du Livre Tibétain de la Vie et de la Mort. C’est à la fois un lieu de découverte, d’étude et de pratique du bouddhisme, dont la vocation est de traduire les valeurs-clés de l'ancienne tradition de sagesse du Tibet dans les différents domaines de la vie contemporaine.

Qui est le Bouddha ? L'enseignement qu'on appelle le bouddhisme a pris sa source dans l'expérience d'Éveil du Bouddha sous l'arbre de la Bodhi, il y a deux mille cinq cents ans. C'est donc avec le Bouddha que commence le bouddhisme. Mais était le Bouddha ? » Le terme « bouddha » n'est pas un nom propre, mais un titre qui signifie « celui qui Sait, celui qui Comprend ». Il signifie aussi « celui qui est Éveillé », Ce titre a d'abord été donné à un homme dont le nom était Siddhartha Gautama, et qui vivait au sixième siècle avant notre ère, dans une région située en partie au sud du Népal et en partie au nord de l'Inde.

Siddhartha reçut ce qui était, selon les normes de cette époque, une très bonne éducation. De façon générale il avait une vie assez confortable, sans responsabilités particulières.

La légende dit que, par un beau et lumineux matin, Siddhartha eut envie de faire un tour en char. Il appela donc son conducteur de char, fouetta les chevaux et partit. Ils allèrent à la ville, et soudain Siddhartha rencontra sa première vision : il vit un vieil homme. Il demanda à son conducteur : « Qu'est-ce donc que cela ? » Et le conducteur de char répondit : « C'est un vieil homme. » « Pourquoi est-il si frêle, si voûté ? » « Eh bien, c'est juste qu'il est vieux. » Et Siddhartha demanda : « Mais comment est-il devenu comme cela ? » « Eh bien, tout le monde vieillit, tôt ou tard. C'est naturel. Ça arrive, c'est tout. » « Est-ce que cela va m'arriver aussi ? » Et le conducteur fut bien obligé de répondre : « Oui, bien que tu sois jeune cela va inévitablement t'arriver. Un jour aussi tu seras vieux. » Ces mots frappèrent le futur Bouddha comme la foudre, et il s'exclama : « A quoi bon cette jeunesse ! A quoi bon cette vitalité et cette force, si tout finit ainsi ! », et le cœur malade il retourna vers son beau palais.

La deuxième vision fut celle de la maladie. Il réalisa que tous les êtres humains sont sujets à diverses maladies et réalisa le fait qu'aussi fort et en bonne santé qu'il soit, il pouvait à tout instant être frappé par la maladie.

La troisième vision fut celle d'un cadavre que l'on transportait vers le lieu de crémation, sur une civière.

La quatrième vision. Cette vision était celle de ce qui est appelé un sadhu en Inde, un saint homme, marchant dans la rue avec son bol à aumônes. Il semblait si calme, si tranquille, si plein de paix que le futur Bouddha pensa : « Peut-être sait-il. Peut-être est-ce là le chemin. Peut-être devrais-je en faire autant : couper tous les liens, toutes les attaches mondaines, comme un errant sans foyer et à la robe jaune, comme l'a fait cet homme. Peut-être, de cette manière, trouverai-je une réponse aux problèmes qui me tourmentent. »

Aller de l'avant. La belle histoire, presque romantique, continue en décrivant comment par une nuit de pleine lune, alors que tout était calme, Siddhartha fit un dernier adieu à sa femme et à son fils endormis. Il n'était pas heureux de les quitter, mais il devait partir. Il chevaucha longtemps cette nuit-là, jusqu'à ce qu'il ait atteint la rivière qui marquait la frontière du territoire des Shakya. Là, il laissa son cheval, quitta ses habits princiers, coupa ses longs cheveux et sa barbe, et devint un homme errant sans foyer, à la recherche de la vérité.

FORÊT DOMANIALE de l' ESCANDORGUE

L’Escandorgue est un petit massif volcanique, situé dans le département de l'Hérault. Il constitue une longue échine nord-sud qui s'ancre au nord sur le causse du Larzac. 
L'Escandorgue sépare le bassin de la Lergue et du Salagou à l'est, du bassin de l'Orb à l'ouest. Il dépasse 850 m d'altitude au nord et avoisine les 400 m au sud. Il n'est peuplé que de petits villages ou hameaux. 
La RD 35 franchit l'Escandorgue par le col de la Baraque de Bral, entre Lunas et Lodève, tandis que la RD 908 suit un moment son échine pour relier Bédarieux à Clermont-l'Hérault.
La majeure partie de l'Escandorgue est constituée par des calcaires et des dolomies formés au cours de l'ère secondaire. Le volcanisme est apparu beaucoup plus tard, entre 2,5 et 1,5 million d'années. Durant cette période, de nombreux petits volcans stromboliens ont libéré des laves basaltiques qui ont rempli les anciennes vallées et recouvert le plateau.

LE MONASTERE ORTHODOXE SAINT-NICOLAS

La route est tortueuse pour y arriver mais les panoramas sont splendides. 
Situé à 85 km à l’ouest de Montpellier et à 60 km au nord-est de Béziers, à 10 km d'Avène le monastère orthodoxe Saint-Nicolas est installé depuis 1965 au hameau de la Dalmerie, dans le nord du département de l’Hérault, non loin des sources de l’Orb. 
Le monastère a été fondé en 1962 à Montbrison, dans la Drôme, à proximité de Valréas, pour permettre aux Français orthodoxes d'accomplir leur vocation monastique. Les offices sont célébrés en français et chantés sur les mélodies slaves et byzantines. 
La première fondation à Montbrison n'a pu être pérennisée. Les exigences matérielles (manque d’eau, aucune possibilité d’extension) ont obligé les moines à déménager. 
Ils trouvèrent au hameau de la Dalmerie, aux limites des départements de l’Hérault et de l’Aveyron, les conditions favorables pour s’installer de manière définitive. Ce qu’ils ont fait, le 21 novembre 1965. En 1990, ils ont pu construire une église qui est devenue l'église abbatiale (katholikon), Dessinée par l'architecte grec Georges Axiotis (décédé en 2001), achevée et mise en service pour Noël 1995. Vidéo en FULL HD également sur YOUTUBE STUDIO MCV - V CAMPION