Comment l’industrie pornographique tente de se refaire une virginité


Depuis le scandale "French Bukkake" qui a éclaboussé l’industrie de la pornographie, plusieurs studios de production et diffuseurs de films X ont pris des engagements éthiques. Une enquête en collaboration avec Capital montre cependant qu’ils sont loin d’être respectés partout.
Selon France Info
 
 
Caméra, Cinéma, Film, Professionnel

Dans le bureau de sa maison du sud de la France, les trépieds et les projecteurs de John B. Root, réalisateur et acteur de films pornographiques pendant 30 ans, sont recouverts de poussière. Cela fait deux ans qu'il ne tourne plus, écœuré par les affaires judiciaires qui ont entaché son secteur professionnel. "Ce n'est pas le porno qui a fait son '#MeToo'. C'est la police qui a fait le '#MeToo' du porno", tempête-t-il, lorsqu'il rencontre la cellule investigation de Radio France.

Une fausse rabatteuse

Fin 2020, plusieurs articles de presse annoncent en effet l'arrestation et la mise en examen de quatre hommes pour viols, proxénétisme et traite d'êtres humains, dont l'acteur et réalisateur de vidéos X, Pascal Ollitrault, alias Pascal OP. À l'époque, il a sa petite notoriété dans le milieu. Il donne des interviews sur Dorcel TV ou dans la presse spécialisée. Il est alors à la tête de "French bukkake". Pendant dix ans, jusqu'à sa fermeture en 2020, ce site a proposé contre un abonnement payant de visionner, mais aussi de participer à des scènes de bukkake, où des dizaines d'hommes éjaculaient sur une seule femme. Certaines captures d'écran de son compte Twitter montrent des hommes cagoulés en arc de cercle dans un hangar, qui attendent une femme pour tourner la scène.......

Aller plus loin : https://www.francetvinfo.fr/societe/pornographie/enquete-comment-l-industrie-pornographique-tente-de-se-refaire-une-virginite_6466868.html