En France, SOS médecins a réalisé 431 interventions pour suspicion de COVID (soit 5% de l’activité totale). Les services d’urgences ont noté 744 passages, soit 3% de l’activité. Ces données nous permettent d’évaluer la circulation active du virus sur le territoire et de faire évoluer la première carte. On constate une diminution de la circulation du virus dans 3 départements (Gers, Loire Atlantique et Mayenne) avec une proportion de passage aux urgences pour suspicion de COVID-19 < à 6%, ce qui permet donc le passage du « orange » au « vert » sur la carte.
25 815 personnes sont hospitalisées pour une infection COVID-19 et 345 nouvelles admissions ont été enregistrées en 24 heures. 6 816 patients sont hospitalisés en réanimation (135% de taux d’occupation par rapport à la capacité initiale de 5 065 lits), dont 3 819 atteints d’infection COVID-19. 80 nouveaux cas graves ont été admis, le solde reste négatif en réanimation grâce aux sorties avec 8 patients atteints de COVID-19 en moins. 4 régions (Île-de-France, Grand Est, Auvergne-Rhône-Alpes, Hauts de France) regroupent 72% des cas hospitalisés.
En Outre-Mer (Guadeloupe, Guyane, La Réunion, Martinique, Mayotte), on relève 81 hospitalisations, dont 22 en réanimation. Ces indicateurs de tension hospitalière en réanimation permettent de construire la deuxième carte.
Depuis le début de l’épidémie, 92 799 personnes ont été hospitalisées, 50 784 personnes sont rentrées à domicile, sans compter les dizaines de milliers de personnes guéries en ville. Depuis le 1er mars, nous déplorons 24 895 décès liés au COVID-19, 15 583 décès dans les hôpitaux et 9 312 décès dans les établissements sociaux et médicosociaux.
Sur la carte de synthèse des indicateurs, on constate une amélioration avec le passage du « orange » au « vert » du Gers, de la Loire-Atlantique et de la Mayenne, grâce à une diminution de la circulation active du virus.
Il ne faut pas relâcher les efforts collectifs qui portent leurs fruits et freinent efficacement l’épidémie. Pour réussir la levée progressive du confinement, il faut plus que jamais appliquer scrupuleusement tous les gestes barrières, respecter la distanciation physique minimale d’un mètre et réduire le nombre de nos contacts. Tous ensemble, nous avons lutté contre la propagation de l’épidémie, tous ensemble, nous devons lutter pour éviter la diffusion du virus, tous ensemble, nous lutterons contre le risque de reprise épidémique.
Numéro d’information national offrant un service de soutien psychologique gratuit : 0 800 130 000
Contact presse : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. – 01 40 56 84 00