LE 28 SEPTEMBRE CE SERA : la Journée mondiale du droit à l'avortement
Bien qu'elle revendique le titre de "journée mondiale", précisons d'emblée qu'il s'agit d'une journée purement nationale, voulue expressement par le gouvernement français.
Le but avoué du gouvernement étant de faciliter l'accès à l'IVG et rendre l'information toujours plus anonyme. Une campagne de communication sur le thème "réduire les inégalités et fournir des renseignements fiables" a d'ailleurs été initiée.
A l’occasion de la Journée mondiale du droit à l’avortement, la ministère français de la Santé a mis en service un numéro vert national (0 800 08 11 11) destiné à informer sur l’interruption volontaire de grossesse. L'appel à ce numéro se fera sans laisser de trace sur les factures téléphoniques.
Question de vocabulaire ?
On retrouve, dans une encyclopédie en ligne bien connue, des définitions qui font le distingo entre les différentes interruptions volontaires de grossesse.
En France, en Suisse, au Canada, en Italie, l'IVG désigne un avortement provoqué, décidé pour des raisons non médicales dans un cadre légal.
Lorsque l'intervention est motivée par des raisons médicales, dangerosité de la poursuite de la grossesse, embryon atteint de malformations ou de maladie grave et incurable au moment du diagnostic, il est question d'interruption thérapeutique de grossesse (ITG) ou d'interruption médicale de grossesse (IMG).
La clause de conscience en question
Un nouveau débat se fait jour aujourd’hui en France, qui voudrait retirer aux médecins leur clause de conscience, en clair leur droit de ne pas pratiquer l’avortement. Si le législateur allait dans ce sens, la France serait le seul pays au monde à refuser aux médecins le droit fondamental de protéger la vie...
Un site à visiter : ivg.gouv.fr