Le 28 septembre, c'est la Journée mondiale contre la rage
Bien qu'en Europe le fléau ne fasse plus, loin s'en faut, la une de l'actualité, cette journée garde toute son importance et un récent appel conjoint de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture), de l'OIE (Organisation mondiale de la santé animale) et de l'OMS (Organisation mondiale de la santé) vient nous en rappeler les enjeux.
Il faut savoir qu'il y a encore actuellement, chaque année, environ 60 000 personnes qui meurent de la rage dans d’extrêmes souffrances, une grande majorité étant des enfants mordus par des chiens contaminés.
Enrayer la transmission
la rage est encore présente dans une centaine de pays, qui relèvent de nombreux cas de rage chez les chiens, directement responsables de la transmission vers l’homme. Or, la vaccination d’au moins 70% des chiens pourrait interrompre le cycle de transmission chez les chiens et vers l’homme...
Vacciner à grande échelle
Il existe des vaccins sûrs et efficaces, considérés comme financièrement abordables pour lutter contre la rage canine. Il est important que tous les pays concernés puissent avoir un accès facile à des vaccins de qualité de façon à conduire les campagnes de vaccination efficaces sur le long terme.
Les pouvoirs publics et les organisations jouent leur rôle, mais il faut aussi mentionner le rôle de certaines fondations privées qui oeuvrent pour la mise au point de nouveaux vaccins.
Petit rappel aux anti-vaccins
Certains de nos lecteurs refusent peut-être les vaccins, et particulièrement celui contre la covid par que, disent-ils, on n'a pas assez de recul. Mais qu'aurait donc dit Joseph Meister, le 4 juillet 1885, lorsque Louis Pasteur lui a injecté une dose de son vaccin expériemental contre la rage ? Fort heureusement, il n'a rien dit et le grand scientifique lui a sauvé la vie.
Un site à visiter : www.fao.org