Prolongation du délai légal de l’IVG : la proposition de loi divise les gynécologues
Débattues à partir de lundi à l'Assemblée nationale, les propositions d'allonger le délai légal pour avorter à quatorze semaines, de supprimer la clause de conscience pour les médecins ou encore d'autoriser les sages-femmes de pratiquer les IVG ne font pas l'unanimité chez les gynécologues.
Selon FranceInfo.fr :
L'allongement du délai d'IVG de douze à quatorze semaines de grossesse revient en débat à l'Assemblée nationale à partir de lundi 29 novembre en seconde lecture. La proposition de loi présentée par la députée Ecologie démocratie solidaire, Albane Gaillot, propose que le délai légal pour avorter passe à quatorze semaines, que la clause de conscience soit supprimée pour les médecins et que les sages-femmes soient autorisées à pratiquer les IVG. Ces propositions ne font pas vraiment l'unanimité chez les gynécologues.
Pour ceux qui sont favorables à l'allongement des délais pour avorter, il s'agit d'une question de justice sociale. Ainsi, Sophie Gaudu, gynécologue-obstétricienne au Kremlin-Bicêtre, près de Paris, est confrontée à la détresse de ces milliers de femmes qui dépassent chaque année le délai de douze semaines.
"Je suis confrontée à des situations dramatiques pour les femmes parce que si on n'arrive pas à avoir accès aux soins d'IVG, qu'est-ce qui va se passer ? On ne peut pas aller à l'étranger si on n'a pas d'argent..."
Sophie Gaudu, gynécologue obstétricienneà franceinfo.....................................
Aller plus loin : https://www.francetvinfo.fr/societe/ivg/prolongation-du-delai-legal-de-livg-la-proposition-de-loi-divise