Canicule : rouge, orange, jaune... Comment Météo France décide-t-elle du niveau de vigilance?
Canicule : rouge, orange, jaune... Comment Météo France décide-t-elle du niveau de vigilance à appliquer selon les départements ?
Selon France Info : Depuis 2001, l'agence météorologique fournit deux fois par jour une carte de vigilance à la population et aux pouvoirs publics afin de les informer des éventuels dangers et du comportement à adopter.
La France, comme certains de ses voisins, étouffe. Quinze départements de la façade atlantique ont été placés en vigilance rouge à la canicule par Météo France, dimanche 17 juillet. Cinquante-et-un autres départements, ainsi que la principauté d'Andorre, sont eux en vigilance orange. Depuis 2001, les Français se sont habitués à voir ces alertes, qu'elles concernent la chaleur, les orages ou la neige. Mais comment fonctionne ce système ? Et de quelle manière Météo France détermine-t-elle le niveau de vigilance à accorder aux départements ? Explications.
>> Canicule : suivez les dernières infos dans notre direct
Un système créé après les tempêtes de 1999
Les tempêtes qui ont traversé la France en décembre 1999 ont provoqué la mort de 92 personnes et des dégâts considérables. "Jusqu'alors, Météo France avertissait les services de l'Etat et les services de secours d'un événement en leur donnant des éléments propres à caractériser l'aléa (force des vents, direction, etc.) mais sans qualifier le niveau de danger", rappelle Canopé, réseau de formation des enseignants. Et surtout, "ces avertissements n'étaient pas diffusés au public."
Pour Météo France, décembre 1999 a donc marqué un tournant : la mise en place d'un nouveau système d'information des populations appelé "vigilance météorologique". Mise en place en octobre 2001, "elle est conçue pour informer les citoyens et les pouvoirs publics en cas de phénomènes météorologiques dangereux en métropole dans les prochaines 24 heures", détaille le site de prévisions de Météo France. La vigilance est également destinée aux services de la sécurité civile et aux autorités sanitaires.