Variole du singe : cinq questions sur l'alerte maximale décrétée par l'OMS pour tenter de contenir la flambée des cas dans le monde
Selon France Info : Le patron de l'OMS a déclenché, samedi, le plus haut niveau d'alerte sur la variole du singe. Près de 17 000 cas ont été recensés depuis début mai, principalement dans des pays où la maladie n'est pas endémique.
Une nouvelle crise sanitaire mondiale ? L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché, samedi 23 juillet, l'alerte maximum sur la variole du singe. Alors que la maladie est endémique sur le continent africain, les cas recensés depuis début mai se concentrent davantage en Europe et touchent particulièrement les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes. Franceinfo répond à cinq questions sur ce signal d'alarme lancé par l'OMS.
1Qui décide du niveau d'alerte?
C'est le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui est en charge de déterminer si un événement constitue une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI). Celui-ci prend une décision "sur la base des informations qu'il reçoit" et "au regard des critères et de la procédure énoncés", conformément au Règlement sanitaire international. Il doit également "solliciter les vues du Comité d'urgence", composé d'experts choisi par ses soins "sur la base des compétences et de l’expérience requises pour une séance particulière".
L'actuel patron de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a ainsi décidé de déclencher le plus haut niveau d'alerte sur la variole du singe. Et ce, malgré les avis divisés du comité d'experts. Neuf experts se sont prononcés contre une USPPI, face à six autres en faveur d'une telle mesure.
2Que signifie l'alerte maximale de l'OMS ?
Selon le Règlement sanitaire international, cette alerte maximale correspond à "un événement extraordinaire dont il est déterminé [...] qu’il constitue un risque pour la santé publique dans d’autres Etats en raison du risque de propagation internationale de maladies ; et qu’il peut requérir une action internationale coordonnée." C'est seulement la septième fois que l'OMS a recours à ce niveau d'alerte...