Sécheresse : malgré l'interdiction d'irriguer, des agriculteurs continuent d'arroser leurs champs
Une sécheresse historique sévit sur tout le territoire français. Dans certains départements, des restrictions d'usage de l'eau ont été mises en place.
Mais d'après Le Parisien, samedi 6 août, certains agriculteurs désobéissent pour préserver leurs cultures.
"C’est une histoire de survie, pour sauver notre peau." Pascal Ribreau, agriculteur installé proche de La Rochelle (Charente-Maritime), se défend dans Le Parisien, samedi 6 août. Alors qu'une sécheresse historique frappe la France et que des restrictions d'usage de l'eau sont décrétées dans certains départements, le cultivateur continue d'irriguer ses champs "en toute illégalité". En tant que président de l’Association syndicale autorisée (ASA) des irrigants d’Aunis, il précise que 110 autres exploitations de l'association l'ont imité.
Une désobéissance entamée début mai, dès le premier arrêté décrétant des restrictions d'usage de l'eau. "Ça n’était jamais arrivé si tôt. Le 23 mai, nous avons donc pris cette décision collégiale, car les maïs avaient déjà été semés et les frais engagés — de 600 à 700 euros à l’hectare. L’année est très mauvaise. Si nous n’avions pas irrigué ces maïs en juin, nous n’aurions rien. Mais il faut bien payer les emprunts, nos charges et nourrir nos familles", explique le cultivateur au Parisien.
650 kilomètres de cours d'eau à sec en Charente-Maritime...
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