A la marche contre la vie chère, des revendications écologiques et sociales pour dénoncer "la même exploitation de la planète et des êtres humains"
Selon France Info :
Plusieurs milliers de manifestants se sont rassemblés à Paris à l'appel de la Nupes pour marcher "contre la vie chère et l'inaction climatique". Franceinfo a rencontré plusieurs participants et participantes, tous concernés par la question du climat. Reportage.
"J'espère que cette fois-ci, des choses vont bouger." Dans une rame bondée de la ligne 2 du métro, à Paris, un jeune homme discute avec une jeune femme en attendant d'arriver à Nation, le terminus. Comme les autres manifestants rassemblés dans la capitale dimanche 16 octobre, ils répondent à l'appel de la gauche, réunie sous la bannière de la Nupes, pour marcher "contre la vie chère et l'inaction climatique". Selon le comptage du cabinet Occurrence réalisé pour un collectif de médias, dont franceinfo, ils sont 29 500 à s'être mobilisés dimanche, un chiffre proche de celui de la police (30 000) mais bien en deçà de celui revendiqué par les organisateurs (140 000).
Sur la place de la Nation, un peu avant le départ de la marche, de petits groupes militants hétéroclites se rassemblent et les pancartes fleurissent dans la foule. "L'écologie sans social, c'est du jardinage", résume sur un écriteau Anne, professeure d'histoire-géographie venue de Saône-et-Loire, et militante au sein de La France insoumise (LFI). "Nous dénonçons aujourd'hui une même exploitation de la planète et des êtres humains", précise-t-elle, les yeux souriants derrière de grandes lunettes rondes.