L'intérimaire peut obtenir une requalification de son intérim en CDI et un cumul d'indemnités

Des missions d'intérim peuvent être requalifiées en CDI lorsque le salarié occupe un poste permanent dans l'entreprise. Il peut également bénéficier d'un cumul d'indemnités auprès de l'entreprise utilisatrice et de l'agence d'intérim lorsque l'objet des contrats n'est pas le même. C’est ce que la Cour de cassation affirme dans un arrêt du 7 février 2024 publié au bulletin.

Étudiant, Dactylographie, Clavier, Texte

Une salariée licenciée par son agence d'intérim et par son entreprise de travail temporaire saisit la justice afin que ses missions d’intérim soient requalifiées en contrat à durée indéterminée (CDI). L’entreprise utilisatrice oppose que la requalification en CDI doit être exclue car le salarié intérimaire ne peut être lié par deux CDI distincts pour une même prestation de travail.

La cour d’appel accueille la requête de la salariée et condamne l’entreprise utilisatrice. Elle retient que les missions d'intérim peuvent être requalifiées en CDI lorsqu'elles ont pour objet ou pour effet de « pourvoir durablement un emploi lié à l'activité normale et permanente ». Pour elle, la salariée peut demander des indemnités pour ruptures injustifiées aussi bien auprès de l’entreprise utilisatrice que de l’agence d'intérim dès lors que les contrats n’ont pas le même objet. L'entreprise utilisatrice se pourvoit en cassation.

La Cour de cassation suit la cour d'appel. Pour elle, lorsque le contrat de mission a pour effet de pourvoir durablement un emploi, la mission d’intérim peut être requalifiée en CDI. La salariée peut donc faire valoir auprès de l'entreprise utilisatrice les droits correspondant à un CDI.

Ainsi, la rupture des relations contractuelles à l’expiration d’une mission donne droit à des indemnités pour rupture abusive d’un CDI.

La Cour ajoute que ces indemnités se cumulent avec l'indemnité obtenue auprès de l'agence d'intérim pour la même rupture, dès lors que l'objet des contrats n'est pas le même.

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LA PASSION DE LA DÉCOUVERTE

Pourquoi ce titre : la passion de la découverte ? Parce que la découverte est une passion tout comme la chine, tout comme la collection. Parce que chiner c'est conjuguer le passé au présent, ressusciter un objet endormi, répondre à la question du poète : objets inanimés vous avez bien une âme. Parce que chiner, c'est agir de manière écologique.

LES CHINEURS : UNE GRANDE FAMILLE

Amateurs ou professionnels, chineurs ou collectionneurs, tous ont un point commun, la passion. Chaque semaine vous irez avec eux chiner dans les foires et les marchés aux puces, dans les brocantes et les salons, les braderies et les vide-greniers, dans toute la France et même au-delà. Et bientôt, sans vous connaître, vous vous reconnaîtrez comme faisant partie de la même famille.

LA CHINE : UNE ÉCOLE DE PATIENCE

Chiner ce n'est pas aller en famille dans un magasin, pour y acheter un secrétaire de 1,12 m de large, afin qu'il trouve exactement sa place entre la cheminée et la fenêtre du salon.
Ce n'est pas aller chercher dans le vide-greniers qui se tiendra le samedi suivant, au coin de la rue, la série complète des boîtes Banania pour égayer une étagère de la cuisine ; même si vous avez lu la veille, dans un magazine de décoration, gue les objets publicitaires sont à la mode.
Dans les deux cas, vous risqueriez de vous exposer à une désagréable déconvenue car chiner, ce n'est pas trouver, à coup sûr, un meuble ou un objet des siècles passés, comme on achète un article vu dans un catalogue ou sur une publicité. Au contraire, la chine est une preuve, et non pas une épreuve, de patience et de pugnacité, comparable à celle d'un chercheur ou d'un explorateur. Et plus l'objet sera ancien, fragile, délicat, plus il sera rare mais plus la trouvaille prendra pour son découvreur une valeur inestimable. 
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