Les électeurs russes sont appelés aux urnes de vendredi à dimanche, pour le premier scrutin présidentiel depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine. Une élection qui n'en est pas vraiment une, aucun opposant réel n'ayant été autorisé à se présenter.
Selon France Info
Un scrutin particulièrement attendu, dont l'issue semble pourtant déjà connue. L'électorat russe est appelé aux urnes du vendredi 15 et dimanche 17 mars, pour une élection présidentielle qui doit, sans surprise, aboutir à la réélection de Vladimir Poutine pour un cinquième mandat, le troisième consécutif. L'autoritaire dirigeant russe, président ou chef du gouvernement depuis un quart de siècle, est candidat pour se maintenir à la tête du pays au moins jusqu'en 2030.
Ce vote est un "simulacre" d'élection présidentielle, décrit France Culture, tant le Kremlin étouffe toute alternative au président sortant. Il a lieu un mois après la mort en détention de la principale figure de l'opposition, Alexeï Navalny, dans des circonstances troubles. Pourtant, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, assure que le scrutin organisé est "le type d'élections que notre peuple souhaite".
Selon la commission électorale centrale, citée par l'agence de presse russe Tass, 112,3 millions de personnes sont appelées à voter en Russie et dans les territoires ukrainiens occupés par Moscou. S'y ajoutent près d'1,9 million d'électeurs qui vivent à l'étranger. En Ukraine, le vote a débuté fin février dans la région occupée de Zaporijjia, rapporte Tass.