Violences gynécologiques : "Les femmes ont raison, nous pouvons pratiquer avec plus de délicatesse", assure une gynécologue

 

Selon France Info"Grossesse, Femme Enceinte

Céder n'est pas consentir", insiste Amina Yamgnane. Il est nécessaire d'avoir l'accord des patients avant de pratiquer un soin ou un acte. "Maintenant que les femmes nous parlent, je pense qu'on a le devoir de les entendre." 

"Nous pouvons pratiquer avec plus de délicatesse", les femmes "ont raison", affirme mardi 26 mars sur franceinfo Amina Yamgnane, gynécologue, qui publie Prendre soin des femmes – pour en finir avec les violences gynécologiques chez Flammarion. Ce livre est un véritable plaidoyer pour changer de regard sur les violences subies par les femmes lors d'un acte médical : "L'abus dans les soins concerne environ 20% des femmes qui ont l'occasion de consulter", explique-t-elle.

Selon elle, "le gros des abus est des négligences et le défaut du recueil de consentement". Le manque de temps des praticiens est en cause. "Les médecins scotomisent [rejetent inconsciemment hors du champ de la conscience] ces consultations. En général, on ne fait pas appel au consentement, on n'écoute pas beaucoup la patiente, on ne lui donne pas beaucoup d'explications", a-t-elle déploré.

Aller plus loin : https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-grand-temoin/violences-gynecologiques-les-femmes-ont-raison-nous-pouvons-pratiquer-avec-plus-de-delicatesse-assure-une-gynecologue_6418327.html

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LA PASSION DE LA DÉCOUVERTE

Pourquoi ce titre : la passion de la découverte ? Parce que la découverte est une passion tout comme la chine, tout comme la collection. Parce que chiner c'est conjuguer le passé au présent, ressusciter un objet endormi, répondre à la question du poète : objets inanimés vous avez bien une âme. Parce que chiner, c'est agir de manière écologique.

LES CHINEURS : UNE GRANDE FAMILLE

Amateurs ou professionnels, chineurs ou collectionneurs, tous ont un point commun, la passion. Chaque semaine vous irez avec eux chiner dans les foires et les marchés aux puces, dans les brocantes et les salons, les braderies et les vide-greniers, dans toute la France et même au-delà. Et bientôt, sans vous connaître, vous vous reconnaîtrez comme faisant partie de la même famille.

LA CHINE : UNE ÉCOLE DE PATIENCE

Chiner ce n'est pas aller en famille dans un magasin, pour y acheter un secrétaire de 1,12 m de large, afin qu'il trouve exactement sa place entre la cheminée et la fenêtre du salon.
Ce n'est pas aller chercher dans le vide-greniers qui se tiendra le samedi suivant, au coin de la rue, la série complète des boîtes Banania pour égayer une étagère de la cuisine ; même si vous avez lu la veille, dans un magazine de décoration, gue les objets publicitaires sont à la mode.
Dans les deux cas, vous risqueriez de vous exposer à une désagréable déconvenue car chiner, ce n'est pas trouver, à coup sûr, un meuble ou un objet des siècles passés, comme on achète un article vu dans un catalogue ou sur une publicité. Au contraire, la chine est une preuve, et non pas une épreuve, de patience et de pugnacité, comparable à celle d'un chercheur ou d'un explorateur. Et plus l'objet sera ancien, fragile, délicat, plus il sera rare mais plus la trouvaille prendra pour son découvreur une valeur inestimable. 
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