Selon France Info :
En annonçant la dissolution de l'Assemblée nationale, dimanche 9 juin, Emmanuel Macron a immédiatement déclenché la campagne des législatives. D'ici au premier tour, fixé le 30 juin, le chef de l'Etat n'a pas vraiment décidé de faire profil bas durant une courte mais intense campagne. Déjà très impliqué durant la campagne des européennes, le chef de l'Etat a participé mercredi 12 juin à une conférence de presse à Paris pour défendre ses choix politiques et conjurer "l'esprit de défaite" qui gagnerait les rangs du camp présidentiel avant le scrutin.
Le chef de l'Etat peut-il cependant s'impliquer autant dans une campagne pour des législatives anticipées ? "Le droit électoral n'interdit pas au président de la République ni aux ministres de faire campagne, à condition qu'il n'y ait pas de confusion entre leur fonction politique et leur activité de campagne", précise Romain Rambaud, professeur de droit public à l'université Grenoble Alpes. Il y a pourtant des limites à cet investissement dans la campagne des législatives, dans deux domaines : les moyens utilisés pour faire campagne et les interventions médiatiques.
Des dépenses très encadrées........