Prévention des feux de forêt : le modèle des forestiers sapeurs héraultais

 
 

Face au défi du changement climatique, l'Hérault mise sur ses forestiers sapeurs pour prévenir les feux de forêt. De l'entretien à l'intervention rapide, ces experts veillent sur les massifs du département et inspirent jusqu'au Mexique.

Dans l'Hérault, protéger la nature est un choix résolu. Face aux risques accrus liés au changement climatique, les forestiers-sapeurs sont en première ligne pour préserver ses 200 000 hectares de garrigues, bois et forêts.

C'est justement l'expertise déployée par les équipes du Service Défense des Forêts Contre les Incendies / Forestiers Sapeurs dans cette lutte qui a suscité l'intérêt d'une délégation de pompiers forestiers mexicains, récemment accueillie sur le territoire dans le cadre d'un projet de coopération internationale entre le Parc Naturel Régional du Haut-Languedoc et un parc naturel de l'État de Guadalajara au Mexique. Face à des enjeux communs autour des feux de forêt, l'objectif était de présenter les dispositifs mis en place dans l’Hérault et d'échanger les bonnes pratiques avec la délégation mexicaine.

 

 

Des forces vives indispensables

Au cœur du dispositif DFCI, 105 forestiers sapeurs œuvrent tout au long de l’année. Répartis en 15 groupes mobiles dans tout le territoire, leurs actions consistent à entretenir en permanence les équipements de défense contre les incendies. Débroussaillage, élagage, nettoyage... Rien n'est laissé au hasard sur les territoires où ils opèrent sans répit durant les mois d'été comme d'hiver. Leur travail essentiel sur les 3 091 km de pistes, les 231 citernes et les 17 tours de guet vise à faciliter au maximum l'intervention des sapeurs-pompiers.

Des stratégies de prévention saluées

En été, alors que le niveau de risque est élevé, un dispositif de surveillance entre en action : 45 patrouilles armées de forestiers sapeurs quadrillent alors 53 îlots de surveillance à travers les 9 massifs forestiers du Département.

Grâce à cette organisation mobile et en lien avec le CODIS (Centre Opérationnel Départemental d'Incendie et de Secours), les forestiers sapeurs sont les premiers à intervenir sur 90% des départs de feux avec un délai moyen de 10 minutes seulement. Un temps précieux pour circonscrire l'incendie avant l'arrivée des renforts du SDIS.

Leur polyvalence leur permet également d'intervenir lors d'autres aléas climatiques comme le bûcheronnage après les intempéries, le débardage ou encore le nettoyage des voies.

Une lutte coordonnée avec les partenaires

Pour lutter efficacement contre les feux de forêt, le Département s'appuie sur un réseau solide de partenaires.

- Le SDIS 34 peut compter sur un effectif opérationnel de 4620 sapeurs-pompiers professionnels et volontaires, déployés dans ses 72 casernes réparties sur le territoire.
- L'Entente Valabre, établissement public, assure la coordination, la concertation et la mutualisation des moyens face aux risques naturels.
- Les services de l'État, comme la DDTM, organisent la vigilance feux de forêt et contrôlent le débroussaillement réglementaire dans les communes à risque.
- Un rôle essentiel de surveillance des massifs est également assuré bénévolement par les communes et les Comités Communaux qui informent les populations.
- Enfin, l'Office National des Forêts prend en charge l'entretien des pistes DFCI et les interventions sur les feux naissants dans les forêts domaniales.

Cette expertise unique dans la lutte contre les feux de forêt a suscité un vif intérêt au sein de la délégation mexicaine. Confrontés à des défis similaires, nos voisins d'outre-Atlantique ont salué les dispositifs et moyens déployés dans le Département, sources d'inspiration pour la mise en place de nouvelles actions sur leur territoire.

 

 

Dans l'Hérault, rien n'est laissé au hasard pour défendre notre patrimoine naturel exceptionnel mais vulnérable. Fidèle à ses valeurs de protection de l'environnement, le Département continue de compter sur l'engagement inébranlable des forestiers sapeurs, véritables remparts verts au service des Héraultais.

 

L'engagement du Département pour la DFCI en faveur du SDIS 34

Depuis plus de 45 ans, le Département mène une politique volontariste de préservation des 200 000 hectares d'espaces naturels du territoire :
- Soutien financier majeur à la défense des forêts contre les incendies avec 58,6 millions d'euros alloués en 2023 au SDIS 34.
- Acquisition régulière de nouveaux moyens terrestres et aériens de dernière génération comme les 1100 véhicules d'interventions, les 3 avions bombardiers d'eau ou encore les drones.
- Recherche continue de solutions innovantes, comme la cartographie hebdomadaire des ressources en eau partagée avec les pompiers ou la signature de conventions avec les vignerons pour des réserves d'eau brute.
Pour 2024, 4 projets ambitieux sont programmés : déploiement de véhicules électriques, acquisition d'un bateau-pompe pour les incendies portuaires, construction de nouvelles casernes et mise en place de moyens pour préserver la ressource en eau potable.

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LA PASSION DE LA DÉCOUVERTE

Pourquoi ce titre : la passion de la découverte ? Parce que la découverte est une passion tout comme la chine, tout comme la collection. Parce que chiner c'est conjuguer le passé au présent, ressusciter un objet endormi, répondre à la question du poète : objets inanimés vous avez bien une âme. Parce que chiner, c'est agir de manière écologique.

LES CHINEURS : UNE GRANDE FAMILLE

Amateurs ou professionnels, chineurs ou collectionneurs, tous ont un point commun, la passion. Chaque semaine vous irez avec eux chiner dans les foires et les marchés aux puces, dans les brocantes et les salons, les braderies et les vide-greniers, dans toute la France et même au-delà. Et bientôt, sans vous connaître, vous vous reconnaîtrez comme faisant partie de la même famille.

LA CHINE : UNE ÉCOLE DE PATIENCE

Chiner ce n'est pas aller en famille dans un magasin, pour y acheter un secrétaire de 1,12 m de large, afin qu'il trouve exactement sa place entre la cheminée et la fenêtre du salon.
Ce n'est pas aller chercher dans le vide-greniers qui se tiendra le samedi suivant, au coin de la rue, la série complète des boîtes Banania pour égayer une étagère de la cuisine ; même si vous avez lu la veille, dans un magazine de décoration, gue les objets publicitaires sont à la mode.
Dans les deux cas, vous risqueriez de vous exposer à une désagréable déconvenue car chiner, ce n'est pas trouver, à coup sûr, un meuble ou un objet des siècles passés, comme on achète un article vu dans un catalogue ou sur une publicité. Au contraire, la chine est une preuve, et non pas une épreuve, de patience et de pugnacité, comparable à celle d'un chercheur ou d'un explorateur. Et plus l'objet sera ancien, fragile, délicat, plus il sera rare mais plus la trouvaille prendra pour son découvreur une valeur inestimable. 
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