Juin 2024 : un mois conforme aux normales de température, marqué par des orages parfois diluviens

 

Selon Météo FranceOrage, Éclair, Tempête

Le mois de juin a été conforme aux normales pour la température et les précipitations ont encore été excédentaires, mais pas sur tout le territoire. Le soleil a souvent fait défaut.

Ce qu’il faut retenir

Suite à de fréquents passages de gouttes froides, le temps a été souvent frais, gris et instable durant le mois de juin.

Malgré une semaine estivale en fin de mois, juin 2024 a été en moyenne conforme aux valeurs de saison (anomalie nulle à l’échelle du pays par rapport aux normales 1991-2020). C’est le deuxième mois consécutif avec des températures conformes aux normales (+0,1 °C en mai 2024).

La pluviométrie a une nouvelle fois été excédentaire à l’échelle du pays (+20 % par rapport aux normales 1991-2020 ; +60 % en mai). Mais elle est hétérogène selon les régions :

Elle a parfois dépassé le double de la normale des Pays de la Loire et du Poitou à la Bourgogne, ainsi que sur les Alpes centrales et la Haute-Corse.
Elle a atteint à peine la moitié de la normale le long de la Manche ou encore sur le Languedoc, le Roussillon et la Côte d’Azur. Elle a été légèrement déficitaire au nord de la Seine.

Certains orages ont été diluviens et ont provoqué d’importantes inondations, notamment dans les Alpes avec des crues torrentielles dans le hameau de la Bérarde (Isère) et dans la Vallée de la Vésubie (Alpes-Maritimes).

L’ensoleillement a été une nouvelle fois déficitaire à l’échelle du pays (près de -15 % en juin). La Bretagne et les côtes de la Manche sont les seules régions à avoir bénéficié d’un ensoleillement plus généreux que la normale (+10 %). Le déficit a en revanche atteint 20 % sur l’est du pays.
Zoom régional

Des orages souvent très pluvieux occasionnant des inondations et des coulées de boues

De nombreux orages, parfois stationnaires, ont touché le pays au cours du mois (135 mm à Urgons dans les Landes, le 8 juin ; 72 mm en 5 heures sur la côte d’Azur le 13 juin).

C’est surtout durant la deuxième quinzaine de juin que les épisodes de pluie et d’orages ont été les plus marqués. Le 18 juin, les orages ont été violents et très pluvieux entre la Gironde et la Mayenne, accompagnés de pluies intenses : à Cossé-le-Vivien (Mayenne), les cumuls de pluies ont atteint 133 mm, dont plus de 100 mm en moins d'une heure. La rivière Odon en Maine-et-Loire et Mayenne a été placée en vigilance rouge crue le 20 juin.

Entre le 21 et le 22 juin, il est tombé sur l'Isère 90 à 120 mm de pluie en 48h. Ces précipitations, cumulées à une fonte accélérée du manteau neigeux à 3000 mètres provoquée par la hausse des températures, ont provoqué des crues torrentielles dévastant le hameau de la Bérarde à Saint-Christophe-en-Oisans.

Des inondations ont de nouveau concerné la vallée de la Vésubie le 24 juin, sur un secteur vulnérable depuis la tempête Alex de début octobre 2020.

Enfin, le 29 juin, une violente dégradation orageuse a touché le pays. De forts cumuls de précipitations ont été enregistrés: 86 mm à Montredon-Labessonnié (Tarn), 87 mm à Busson (52), 88 mm à Boviolles (Meuse). Avec 32497 impacts de foudre, il s’agit de la journée la plus foudroyée depuis le début de l’année.

Fraîcheur et parfois gelée le matin dans l’est du pays

Il a gelé à la station de Mouthe (Doubs, 940 m), avec une température de  -0,9 °C enregistrée le 12 juin. Une telle gelée en juin sur cette station n’était plus arrivée depuis 2013 (-1,0 °C le 3 juin).
Il a aussi gelé en plaine : on a ainsi relevé -0,3 °C à Mourmelon-le-Grand (Marne) les 11 et 12 juin. Des températures de +1,4 °C à Charleville-Mézières (Ardennes) et +3,7 °C à Nevers (Nièvre) ont aussi été enregistrées le 12 juin.

Chaleur tardive

Les premiers 30 °C ont été franchis à Paris (30,6 °C) mais aussi à Bordeaux (32,0 °C) le 25 juin, date tardive très tardive par rapport à la climatologie pour la Gironde.
La barre symbolique des 40 °C n’a pas été franchie en France métropolitaine au mois de juin contrairement aux deux années précédentes.

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LA PASSION DE LA DÉCOUVERTE

Pourquoi ce titre : la passion de la découverte ? Parce que la découverte est une passion tout comme la chine, tout comme la collection. Parce que chiner c'est conjuguer le passé au présent, ressusciter un objet endormi, répondre à la question du poète : objets inanimés vous avez bien une âme. Parce que chiner, c'est agir de manière écologique.

LES CHINEURS : UNE GRANDE FAMILLE

Amateurs ou professionnels, chineurs ou collectionneurs, tous ont un point commun, la passion. Chaque semaine vous irez avec eux chiner dans les foires et les marchés aux puces, dans les brocantes et les salons, les braderies et les vide-greniers, dans toute la France et même au-delà. Et bientôt, sans vous connaître, vous vous reconnaîtrez comme faisant partie de la même famille.

LA CHINE : UNE ÉCOLE DE PATIENCE

Chiner ce n'est pas aller en famille dans un magasin, pour y acheter un secrétaire de 1,12 m de large, afin qu'il trouve exactement sa place entre la cheminée et la fenêtre du salon.
Ce n'est pas aller chercher dans le vide-greniers qui se tiendra le samedi suivant, au coin de la rue, la série complète des boîtes Banania pour égayer une étagère de la cuisine ; même si vous avez lu la veille, dans un magazine de décoration, gue les objets publicitaires sont à la mode.
Dans les deux cas, vous risqueriez de vous exposer à une désagréable déconvenue car chiner, ce n'est pas trouver, à coup sûr, un meuble ou un objet des siècles passés, comme on achète un article vu dans un catalogue ou sur une publicité. Au contraire, la chine est une preuve, et non pas une épreuve, de patience et de pugnacité, comparable à celle d'un chercheur ou d'un explorateur. Et plus l'objet sera ancien, fragile, délicat, plus il sera rare mais plus la trouvaille prendra pour son découvreur une valeur inestimable. 
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