Selon France Infos
Alors que l'idée d'une "Assemblée plurielle" fait son chemin au Nouveau Front populaire pour contrer le Rassemblement national, la frange LFI reste réfractaire.
À peine remariés, déjà divisés ? Quel scénario si, dimanche 7 juillet, le Rassemblement national n'obtient pas de majorité absolue après le second tour des législatives anticipées ? Le Premier ministre Gabriel Attal avance déjà l'idée d'"une Assemblée plurielle" pour une "gouvernance nouvelle". Or, si l'idée d'un gouvernement d'union nationale fait aussi son chemin chez quelques figures de gauche, pour La France insoumise, c'est hors de question. Au point, donc, de menacer l'avenir du Nouveau Front populaire à l'Assemblée nationale.
Car, rien que l'idée de gouverner avec les troupes d'Emmanuel Macron "horripile" un pilier de la France insoumise. Si des socialistes, des écolos et des communistes - qui pour certains se disent ouverts à l'idée - venaient à participer à ce gouvernement d'union nationale, c'est-à-dire un alliance composée de macronistes, de centristes, de Liot, peut-être même de certains LR, ce serait signer la fin du Nouveau Front populaire. Impossible pour lui d'imaginer travailler avec ses partenaires d'aujourd'hui "comme si de rien n'était". Et de trancher : "On ne peut pas lutter contre l'extrême droite en s'alliant avec les macronistes"."C'est eux ou nous"
"On ne va pas commencer à jouer les capitulards... S'arranger avec qui ? Avec la gauche de Ciotti ?", tacle auprès de franceinfo un cadre de LFI qui assure, malgré les prévisions, que le Nouveau Front populaire peut encore obtenir la majorité absolue. Et si leurs partenaires venaient à participer à un tel gouvernement - ce qui n'est pas en négociation pour l'instant -, ce serait la "rupture" à en croire un proche de Jean-Luc Mélenchon.........