Journées Européennes du Patrimoine avec Acanthe
Les Journées Européennes du Patrimoine 2017 sur le site archéologique de Lattara sont organisées en partenariat avec l'Association Acanthe, qui réunit les étudiants en Valorisation et Médiation du Patrimoine de l'Université Paul Valéry de Montpellier. Depuis 2008, l'association travaille en partenariat avec le Musée Henri-Prades de Lattes afin de vous faire découvrir ce site archéologique exceptionnel au cœur de l'Hérault.Au programme des journées du 16 et 17 septembre 2017 :
des visites archéologiques, des balades contées costumées, un comptoir antique autour de nombreuses saveurs ainsi que différents ateliers pour petits et grands dont un atelier d'épigraphie, de mosaïque, une œuvre participative, un atelier familial, ou bien encore le célèbre atelier du petit archéologue. Des livrets-jeux ludiques seront également distribués aux enfants qui le souhaitent pour une visite du musée tout en s'amusant !
Cette année, le thème des Journées Européennes du Patrimoine est la Jeunesse ! Une bien belle occasion pour l'association Acanthe et pour le Musée Henri-Prades de vous concocter une exposition. Celle-ci portera sur certains vestiges archéologiques retrouvés sur le site de Lattara et liés à la jeunesse durant l'Antiquité.
Pour voir les horaires des animations sur www.museearcheo.montpellier3m.fr
Enfants, parents, grands-parents et étudiants sont conviés à ces deux journées dédiées au patrimoine. Les membres de l'association Acanthe sont impatients de vous guider à travers l'histoire de Lattara.
Site Archéologique Lattara - Musée Henri Prades
390 Avenue De L'agau - 34970 Lattes
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04. 67. 99. 77. 20
Station d'épuration Maera
Ce jeudi 6 juillet, le projet d'extension et d'adaptation de la station d'épuration Maera a été présenté à Lattes en réunion publique par Philippe Saurel, maire de Montpellier et président de la métropole.
Au cœur de ce dispositif, la station d'épuration Maera, modernisée et mise en service en 2005, reçoit aujourd'hui et traite les eaux usées de 13 communes de la Métropole dont Montpellier. Dans une logique de fonctionnement sur un bassin versant hydrographique cohérent, sont rattachées 5 autres communes sur les territoires de la Communauté de Communes du Grand Pic Saint-Loup (Assas et Teyran) et de la Communauté d'Agglomération du Pays de l'Or (Palavas-les-Flots, Saint-Aunès, Carnon).
Le projet prévoit la suppression des bassins en place vieux de 50 ans et la modernisation et le calibrage de la structure à l'horizon 2020, pour un coût de 109 M€HT. Des travaux qui seront menés sur une durée de trois ans pour une station à énergie positive, dotée des moyens d'une station "zéro nuisance" et autosuffisante.
Quand grands travaux riment avec archéologie
Exposition du 17 mai 2017 au 5 février 2018
Site archéologique Lattara - Musée Henri Prades à Lattes
Les chantiers du CNM et du déplacement de l’autoroute A9. © Yannick Brossard, Oc’Via
Menés de front, le chantier de dédoublement de l’autoroute A9 et le contournement ferroviaire de Nîmes et de Montpellier, n’ont pas été l’occasion que d’aménagements d’envergure et de prouesses techniques. En parallèle aux travaux étaient organisées, selon la législation en vigueur depuis 2001, des fouilles archéologiques préventives tout au long des tracés, impactant environ 1 200 ha. Des diagnostics posés par l’Institut National de Recherche et d’Archéologie Préventive (Inrap) entre 2008 et 2012 ont révélé une centaine de sites, du Paléolithique ancien à la fin du Moyen-Age, sur des zones explorées depuis trente ans (près de Nîmes, dans la plaine littorale entre Montpellier et Lattes ou sur les coteaux du Lunellois) mais aussi sur des secteurs méconnus, dans les Costières, la plaine de la Petite Camargue et de Mauguio. A la suite de ces diagnostics, balayant 300 000 ans d’histoire humaine du Languedoc oriental, 28 sites archéologiques ont fait l’objet d’une fouille préventive extensive entre septembre 2012 et juillet 2014. Ces chantiers d’ampleur et d’urgence – le temps était compté avant de redonner place aux travaux – ont mobilisé 170 archéologues sur plus de 32 ha, dans 14 communes du Gard et de l’Hérault.
Les vestiges qu’ils livrent sont à la hauteur du défi relevé. L’humain y apparaît, central, dans sa présence la plus reculée, près de Nîmes, sur un site du paléolithique inférieur sans équivalent régional, dans son habitat, ses modes de vie, ses activités quotidiennes tournées vers l’agriculture et l’élevage, ses rites funéraires. Eclairées sous de nouveaux jours par ces fouilles, nos connaissances s’enrichissent, nos visions se renouvellent, à l‘exemple de celle, transversale, d’un habitat intercalaire peu connu en plaine, entre collines et lagunes. Une quinzaine de sites du néolithique illustrent « la précocité de l’impact anthropique ainsi que la densité des occupations humaines » selon la synthèse de l’Inrap, comme ces vestiges du néolithique final étudiés sur une grande surface et sur six siècles à La Cavalade près de Montpellier.
Aimargues, maison à pièce unique ©M.Couval, Inrap
Une dizaine de fouilles mettant à jour chemins, cultures, parcellaires et établissements ruraux, « renseignent sur la construction et l’évolution du paysage antique », La Voie domitienne, grand axe de communication entre Rome et l’Espagne y apparaît à des chronologies différentes, avec ses relais, ses ateliers de potiers, ses ramifications, à Codognan ou Vergèze, ses survivances dans les cadastres et la campagne, près de Castries. On y envisage l’homme antique vivant, travaillant, priant. Un des plus anciens fours à chaux observés dans le Sud de la France (30 à 140 de notre ère) a été ainsi retrouvé à Baillargues. Les découvertes liées à l’activité viticole se sont multipliées, témoignant du poids de la viticulture dans notre région depuis l’Antiquité[1] : parcelles de vignes, chais, dolia, outils agricoles se dévoilent à Lattes, à Mudaison ou Aimargues.
Quant à la période médiévale, l’exploitation des vestiges renouvelle l’histoire d’un habitat rural méconnu et peu documenté, alors que plus de 90 % de la population vit à l’époque en campagne. Une villa suivie du Ve au XIIIe siècle près d’Aimargues, une manse, exploitation agricole à l’origine de nos mas, transformée peu à peu en village fortifié à Castries, fournissent autant d’exemples de la transition, observée sur plusieurs siècles, entre villa antique et village médiéval. De même, les archéologues ont pu suivre l’exploitation du terroir –le mot apparaît au Moyen-Age- sur de longues durées, à Mauguio (site de Lallemand) ou à Vergèze.
Les fouilles rigoureuses, presque austères, restituent parfois quelques objets nous emplissant d’émotion. Ici, un autel à Jupiter, là une tête de Silène, une serpette, une enseigne de pèlerinage font ressurgir la main de l’homme, ses croyances, sa pensée, ses outils.
Autel figurant Jupiter, Lattes Serpette, MauguioEnseigne de pèlerinage, Castries
Ces fouilles préventives extensives de grande ampleur ne restent pas lettre morte auprès des publics, puisque l‘INRAP a décidé de partager ses découvertes avec le plus grand nombre. Appuyés par des conférences et des expositions, les chantiers archéologiques ont été ouverts à la visite, accueillant près de 3 500 visiteurs. Depuis le mois de mai, l’Inrap met en ligne, à la disposition du public, un atlas archéologique[2] très fourni, rassemblant synthèses, données précises sur chaque site fouillé et iconographie. Une exposition au Musée Henri-Prades à Lattes, « Circulez, y a tout à voir ! » retrace les découvertes, reconstitue la vie quotidienne aux époques préhistoriques, antiques et médiévales. Ces temps, du plus lointain passé comme plus proches, resurgis … grâce à des travaux autoroutiers et ferroviaires du XXIe siècle.
Florence Monferran
Exposition du 17 mai 2017 au 5 février 2018
Infos pratiques :
Site archéologique Lattara - Musée Henri Prades
390, avenue de Pérols
34970 Lattes
04 67 99 77 20
Sur réservation au 04 67 99 77 24 ou 04 67 99 77 26: Visites guidées, Tarif : 5 € par personne et Ateliers pour enfants (à partir du cycle 3) : Le labo du petit archéo, Tarifs : 3 € par enfant et par séance / 2,30 € par enfant et par séance, sur présentation de la carte Pass’Métropole
www.museearcheo.montpellier3m.fr
Photos: INRAP
[1] Voir l'article « La viticulture au cœur des découvertes archéologiques de l’Inrap » en rubrique Terroirs/vigne
[2] http://www.inrap.fr/atlas-archeologique-entre-nimes-et-montpellier-contournement-ferroviaire-et-12694
Les secrets du verre
Une journée de découverte autour du verre et de la beauté dans l'antiquité
Mercredi 5 avril, le site archéologique Lattara - musée Henri Prades, à Lattes, propose au grand public une journée de découverte autour du verre et des cosmétiques dans l'Antiquité. De nombreuses démonstrations d'archéologie expérimentale seront données dans les jardins du musée.
Crédit photo : Association Ēnarrō
Quatre temps forts à ne pas manquer
• Une séance de soufflage de verre au four à bois
Les Infondus proposent une démonstration exceptionnelle de soufflage de verre au four à bois. Ils conteront l'histoire de ces artisans pionniers qui, comme eux, étaient sous l'emprise de cette matière envoûtante et toujours enchanteresse.
• Un voyage parfumé à travers l'Antiquité
L’association Ēnarrō invite le grand public à un voyage parfumé à travers le temps et l’espace avec son atelier « Parfums et senteurs de l’Antiquité ».
• Une découverte des secrets de beauté à l'époque romaine
L'association Les Fées Bottées, grâce à ses produits cosmétiques, dévoile les secrets d’hygiène et de beauté utilisés à l’époque romaine.
• Une visite guidée dans les collections permanentes du musée
Pour compléter ces démonstrations uniques, des visites guidées sur la thématique de l’hygiène dans l’Antiquité sont proposées dans les collections permanentes du musée.
Informations pratiques
Mercredi 5 avril 2017
De 10h à 12h00 et de 14h00 à 17h00
site archéologique Lattara - musée Henri Prades
390 avenue de Pérols - 34970 Lattes
Entrée libre - Tous publics
Le pont Youri Gagarine entre Odysseum et Lattes
Le pont Youri Gagarine va faciliter le lien entre Odysseum, l’avenue Georges Frêche et Lattes
Dans le quartier nouvellement baptisé Cambacérès, le Pont Youri Gagarine, reliant du Nord au Sud les communes de Montpellier et de Lattes, s’ouvre à la circulation.
Inauguration du pont Youri Gagarine
Le pont reliant les commune de Lattes et Montpellier sur le quartier de Boiragues a été inauguré cet après-midi. Si vous empruntez le chemin du Mas Rouge, vous pourrez traverser cet ouvrage pour rejoindre le quartier d'Odysseum.
L'ouvrage d'art dont la finalisation marque une étape importante dans les chantiers du Contournement ferroviaire de Nîmes et Montpellier (CNM) et du déplacement de l’A9 qui prendront fin tous deux en 2017 fut inauguré en présence de, Philippe Saurel, Maire de Montpellier et Président de Montpellier Méditerranée Métropole, Salvador Nunez, Directeur d’opérations Vinci Autoroutes et Thierry Parizot, Directeur général d’OC’VIA.
L’ouverture du Pont Youri Gagarine, accélérée sous l’impulsion de Philippe Saurel, témoigne également d’une avancée significative au cœur du quartier Cambacérès, qui accueillera la future gare Sud de France, le bâtiment dédié à la French Tech ou encore le futur complexe sportif.
Un partenariat Oc’Via et VINCI Autoroutes
Il constitue un véritable axe de désenclavement au cœur d’un quartier en fort développement. Dessiné par les architectes Alain Spielmann et Jean-Pierre Duval, il enjambe les 6 voies de la future LGV ainsi que les 6 voies de la nouvelle autoroute A9. Sa construction, qui s’est déroulée de juin 2014 à août 2015, est le fruit d’une étroite coopération entre les deux maîtres d’ouvrages, Vinci Autoroutes et Oc’Via, et leurs entreprises.
Oc’Via et VINCI Autoroutes ont chacun réalisé l’ouvrage de franchissement de leur propre infrastructure ; l’ouvrage intermédiaire a été construit par VINCI Autoroutes, avec un co-financement d’Oc’Via Construction à 50/50.
Déclaration pour état de catastrophe naturelle
La commune de Lattes a été reconnue en état de catastrophe naturelle à l'issue des intempéries du 13 au 14 octobre 2016 au titre de « Inondations et coulées de boue ».
Les sinistrés disposent d'un délai de 10 jours à compter de la parution au Journal officiel (le vendredi 3 mars 2017) pour saisir leur compagnie d'assurance de l'état estimatif de leurs pertes afin de bénéficier d'une indemnisation.