Les bons gestes à adopter pour un été sans souci.
Connaissez-vous les bons gestes pour que votre balade en forêt, votre séjour à la mer ou votre après-midi en famille à la base nautique se passent au mieux ? Savez-vous quoi faire en cas de piqûre de méduse ou de morsure de vipère ? Quels sont les signes d’un coup de chaleur chez les enfants ? Comment conserver ses médicaments en cas de fortes chaleurs ? Comment pêcher et consommer les coquillages sans risquer une intoxication alimentaire ? Comment conserver au mieux les aliments à l’occasion d’un pique-nique ?
Toutes les réponses sur :
https://solidarites-sante.gouv.fr/prevention-en-sante/preserver-sa-sante/pour-un-ete-sans-soucis/
L’été, c’est la saison des randonnées, des balades dans la nature, des activités dans le jardin, des repas en terrasse… C’est aussi la saison où moustiques, tiques, abeilles, frelons et vipères sont de sortie et peuvent piquer ou mordre, avec des conséquences parfois graves pour la santé.
Les piqures de moustiques tigres et de tiques sont susceptibles de transmettre des maladies infectieuses, telles que la dengue, le zika, le Chikungunya ou la maladie de Lyme (pour les tiques). Les piqûres d’abeilles, de guêpes et de frelons peuvent provoquer de graves allergies. Quant aux morsures des vipères, elles peuvent occasionner des problèmes médicaux par envenimation.
Se protéger pendant les promenades et dans son jardin
Pendant une activité nature, pour se protéger des piqûres et morsures : Je porte des chaussures et des vêtements couvrants (jambes et bras), un chapeau et je rentre le bas de mon pantalon dans les chaussettes ; Je reste sur les chemins, j’évite les broussailles, les fougères et les hautes herbes. J’évite de soulever les pierres et les tas de bois ; J’applique des répulsifs contre les insectes sur la peau et/ou sur les vêtements, en respectant leur mode d’emploi ; Chez moi, je supprime les eaux stagnantes et je débroussaille les herbes hautes. |
Qui sont les nuisibles de l’été
Le moustique tigre
Reconnaissable à ses rayures noires et blanches sur le corps et les pattes, le moustique tigre peut être vecteur de maladies comme la dengue, le chikungunya ou le zika. Il pique durant la journée.
- Je me protège en adoptant les bons gestes pour éviter de me faire piquer ;
- Si je suis dans une zone où est implanté le moustique tigre et que je ressens les symptômes suivants : fièvre forte ou modérée, grande fatigue, douleurs musculaires ou articulaires, maux de tête, conjonctivite, je consulte sans tarder un médecin et je continue à me protéger des piqûres.
Si je vois un moustique tigre, je peux le signaler sur www.signalement-moustique.fr. L’ensemble de la population peut participer à la surveillance de cette espèce afin de mieux connaître sa répartition. Il s’agit d’une action citoyenne permettant ainsi de compléter les actions mises en place.
→ Consultez le dossier "Moustiques vecteurs de maladie"
La tique
Ovale et plate, d’une taille de 1 à 8 mm, la tique est susceptible de transmettre différentes maladies, dont la maladie de Lyme.
- Je me protège en adoptant les bons gestes pour éviter de me faire mordre ;
- Si après une activité dans la nature, je repère une ou des tiques sur mon corps, je les retire immédiatement avec un tire-tique, et je désinfecte la zone avec un antiseptique. Je note sur le carnet de santé la date et l’endroit du corps concerné.
- Si, dans le mois qui suit la morsure, apparaissent une plaque rouge et ronde qui s’étend en cercle à partir de la zone de morsure ou d’autres symptômes (fièvre, paralysie, etc.), je consulte sans tarder un médecin.
→ Consultez le dossier sur "La maladie de Lyme" ou le site CiTIQUE qui permet également de signaler vos piqûres de tiques.
La vipère
La vipère a une tête triangulaire, la pupille fendue verticalement, le museau retroussé et des crochets. Son venin peut causer des douleurs et un gonflement au niveau de la morsure mais aussi des symptômes digestifs, cardiovasculaires et respiratoires. Dans de rares cas, la morsure peut être mortelle.
- Je me protège en adoptant les bons gestes pour éviter de me faire piquer ;
- Si j’ai été mordu, j’appelle immédiatement les urgences en faisant le 15 ou le 112. En attendant les secours, je reste calme et j’ôte tout ce qui peut serrer la zone mordue (bagues, montres, chaussures etc.). Je désinfecte la plaie avec un antiseptique et j’immobilise, sans trop serrer, le membre mordu pour ralentir la propagation du venin.
Les guêpes, abeilles, bourdons et frelons
Dans la majorité des cas, les piqûres de guêpe, d’abeille, de bourdon ou de frelon provoquent une réaction locale. Chez certaines personnes, elles peuvent déclencher des réactions toxiques et/ou allergiques, pour lesquelles une hospitalisation est souvent nécessaire.
- Si je suis piqué, je retire rapidement le dard avec l’ongle ou avec une carte de crédit (ne pas utiliser de pincette) ;
- En cas de piqûre à la main, j’enlève mes bagues pour ne pas gêner la circulation du sang si un gonflement se développe ;
- Je désinfecte à l’eau et au savon, puis j’applique une solution antiseptique ;
- En cas de douleur intense, je prends un antidouleur par voie orale ;
- Je vérifie si je suis à jour de ma vaccination contre le tétanos.
- Si la réaction locale s’aggrave dans les jours qui suivent la piqûre ou si des signes généraux d’infection tels que de la fièvre et/ou des frissons se développent, je consulte sans tarder un médecin ;
- En cas de piqûre dans la bouche ou dans la gorge, je suce un glaçon et je consulte immédiatement un médecin ou je me rends aux urgences ;
- En cas de réaction allergique, j’appelle immédiatement le 15 ou le 112, je m’allonge et je surélève mes jambes. Si je suis allergique, je peux demander à mon médecin de me prescrire une trousse d’urgence et j’informe mon entourage et mes amis de ce risque allergique.
ET POUR LES MEDUSES: Comment les éviter et comment se soigner : https://www.lemonde.fr/vous/article/2014/07/16/meduses-en-vue-conseils-et-remedes_4458194_3238.html
https://www.croix-rouge.fr/Je-me-forme/Particuliers/Les-accidents-de-l-ete/Les-gestes-qui-sauvent-pour-l-ete
Méduses : comment reconnaître celles qui piquent de celles qui ne piquent pas ?
Aller sur https://www.femmeactuelle.fr/sante/sante-pratique/meduses-comment-reconnaitre-celles-qui-piquent-de-celles-qui-ne-piquent-pas-2081282
Et pour que le soleil reste un plaisir
Noyade accidentelle, exposition aux UV, pics d’ozone : la période estivale est synonyme de plaisir mais n’est malheureusement pas sans risques. Voici l’essentiel à retenir pour passer un été serein.
Il dope le moral, favorise la fabrication de vitamine D, mais il peut aussi constituer un véritable danger pour la santé : l’exposition prolongée ou intense aux UV peut avoir des conséquences sanitaires graves : coups de soleil, affaiblissement des défenses immunitaires et inflammation, vieillissement cutané prématuré, cancers de la peau, lésions oculaires, etc.
Le rayonnement ultraviolet constitue le danger n°1 sur la plage l’été. Comme le rappelle le site prévention-soleil, « l’intensité des UV est liée à l’horaire d’exposition et non à la chaleur ressentie ». Pour limiter les risques, il est donc fortement recommandé de rechercher l’ombre et d’éviter de s’exposer entre 12 h et 16 h en période estivale. Cette recommandation s’applique d’autant plus pour les enfants de moins d’un an qui ne doivent pas être exposés au soleil.
Sortez couvert !
Contrairement aux idées reçues, la crème solaire ne suffit pas à protéger votre peau du soleil. Même la plus efficace des protections solaires – à renouveler toutes les deux heures – ne filtre pas la totalité des UV .
Un produit solaire indice de protection 2 n’arrête que 50 % des UV, un indice 15 en stoppe 93 %, un indice 50 en laisse encore passer 2 %.
La meilleure solution reste donc de se couvrir : t-shirt sec, chapeau à bord large et paire de lunettes de soleil.
Pour aller plus loin :
Gare à l’ozone
Santé Publique France rappelle, par ailleurs, que le rayonnement UV n’est pas le seul danger. Le rayonnement solaire favorise également dans l’air la formation d’ozone, gaz irritant dont les propriétés oxydantes peuvent provoquer toux sèche et gêne respiratoire.
Les femmes enceintes, nourrissons, personnes âgées de plus de 65 ans, asthmatiques, insuffisants cardiaques ou respiratoires, figurent parmi les populations les plus vulnérables.
En cas d’épisode de pollution à l’ozone, le conseil le plus sûr est d’éviter les sorties l’après-midi ainsi que les activités physiques et sportives en plein air.
Pour aller plus loin :
Pour être comme un poisson dans l’eau
L’été est évidemment propice aux baignades, ce qui accentue les risques de noyades.
Le maître-mot : vigilance à chaque âge et en tout lieu !
En mer : prenez en compte votre forme physique et les conditions météorologiques
Au cours de l’été 2021, 1 480 noyades accidentelles ont été recensées. dont près de la moitié en mer, 26 % en piscine tous types confondus et 23 % en cours d’eau ou plan d’eau.
Lors d’une baignade en mer, restez dans une zone de baignade surveillée. Renseignez-vous sur l’état de la mer et des courants, et tenez compte de votre condition physique et de votre état de santé avant de vous lancer à l’eau ! Dans tous les cas, surveillez vos enfants de près et ne les laissez jamais sans surveillance.
En piscine : surveillez vos enfants de près et en permanence
En piscine privée familiale, près des trois quarts des noyades et 45% des noyades suivies de décès concernaient les enfants de moins de 6 ans.
Une surveillance constante et rapprochée des enfants est indispensable : aucun dispositif de sécurité (obligatoire pour les piscines privées) ne remplace votre vigilance, même dans des lieux de baignade surveillée.
L’apprentissage de la nage est recommandé le plus tôt possible.
En cours d’eau et plan d’eau : respectez les interdictions de baignade
Les noyades en cours d’eau et plan d’eau se produisent le plus souvent en raison d’un problème de santé, d’une chute ou d’une consommation d’alcool. Ces noyades arrivent fréquemment en zone de baignade interdite ou non surveillée.
Respectez toujours les interdictions de baignade, et restez dans les zones surveillées. Ne consommez pas d’alcool avant la baignade ou toute activité nautique !
Pour aller plus loin :
Vérifiez la qualité de l’eau
Il est également important de se renseigner sur la qualité des eaux des sites de baignades et de choisir un lieu contrôlé.
Certains lieux de baignade peuvent être contaminés par des bactéries qui peuvent transporter des maladies, comme la leptospirose par exemple. Pour en savoir plus, rendez-vous sur la rubrique « Leptospirose » dédiée.
Pour aller plus loin :
Pour s’assurer de la qualité des coquillages
La pêche à pied est une pratique ancestrale. Près de 2 millions de Français s’y adonnent chaque année ; des pêcheurs, parfois, mal informés. Il faut savoir que consommer des coquillages ramassés en bord de mer peut présenter de réels risques pour la santé : troubles digestifs, neurologiques. Parce qu’ils concentrent des bactéries, virus ou du phytoplancton toxique, les coquillages ne sont pas tous bons à consommer.
Des précautions à prendre
Outre le fait de vérifier la qualité des sites de pêche, de respecter les interdictions en vigueur fixées par les arrêtés municipaux ou préfectoraux, il convient également de s’assurer, au préalable, que le lieu choisi ne soit pas déconseillé ou interdit (égouts, port, zones de mouillage).
Le site breton pecheapied-responsable.fr recommande également, le moment de la pêche venu, de pratiquer une pêche sélective, c’est-à-dire de ne conserver que les spécimens vivants, en bon état ; de respecter les réglementations sur les tailles, quantités et périodes de capture des coquillages ; se renseigner sur les horaires de marées et conditions météo ; préserver le milieu marin.
Enfin, avant de consommer la récolte du jour, les coquillages doivent être lavés avec soin, conservés vivants au réfrigérateur et dégusté rapidement, dans la journée. Il est recommandé aux femmes enceintes et aux enfants de les consommer bien cuits.