Le bâtiment va-t-il recycler 100 millions de tonnes de plastique ?

Une startup américaine révolutionne le bâtiment avec un nouveau matériau produit à partir de plastique recyclé. L'objectif affiché est de recycler et de valoriser 100 millions de tonnes de plastiques d'ici 2030.

Le procédé mis au point par la société Byfusion est  simple mais terriblement efficace. Les déchets plastiques sont déchiquetés puis surchauffés et compactés pour en faire des blocs plus solides et plus inaltérable que le béton, baptisés "Byblocks". Le procédé ne requiert aucun agent chimique, ni additif ou adhésif.

Ce nouveau matériau de construction présente de nombreux avantages, pour l'environnement et pour l'économie.
Non seulement il élimine et valorise les montagnes de plastiques qui polluent nos terres et nos océans mais il élimine le béton  qui est une des sources majeures des émission de CO2 dans les cimenteries et évite la disparition des plages dont le sable sert à la fabrication du béton.

Les Byblocks sont deux fois moins chers que des parpaings ou tout autre structure de béton. Ils seraient également trois fois plus facile et plus rapide à mettre en oeuvre, plus isolants, plus résistants aux intempéries et à l'usure du temps d'après les premières analyses.

source: www.byfusion.com/byblock/

 

La relance de la conquête spatiale

L'espace va devenir le principal moteur de l'économie de demain. Les cycles longs dits de Kondratiev rythment l’économie. Après le numérique et les nouvelles technologies de communication et d’information (NTIC), le spatial va prendre le relai d’ici 2050.

Les robots seront partout

A partir des années 2040, les robots seront partout, dans la sphère professionnelle comme dans la vie domestique. Le bonheur de l’homme ne se trouvera cependant pas dans une sortie de l’humanité.[

 

Bientôt des poissons dans l’espace pour survivre sur la lune

Le Centre spatial universitaire de Montpellier et l’Ifremer préparent l’autonomie alimentaire de l’homme sur la lune, puis sur Mars. Leur projet LAUVE expérimente l’envoi dans l’espace, par nanosatellite, d’œufs fécondés de poissons. Un nanosatellite devrait être mis en orbite en 2021.

 

Envoyer des œufs de poissons fécondés sur la lune, pour y développer une aquaculture permettant aux astronautes de produire eux-mêmes leur nourriture ? C’est l’expérimentation menée depuis début 2019 par le Centre spatial universitaire de Montpellier (CSUM), spécialiste des nanosatellites, et l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) à Palavas-les-Flots. "Outre des protéines, des lipides, des vitamines et une grande variété d’espèces et de goûts, les poissons amènent des éléments indispensables comme les oméga 3 que l’homme ne produit pas seul" résume Muriel Bernard, directrice qualité et valorisation au CSUM. LAUVE est la première étape d’un projet plus global, Lunar Hatch, destiné à préparer l’installation au long cours d’humains sur la lune, voire sur Mars. Maxime Nicloux, jeune ingénieur stagiaire du CSUM en charge du support projets nanosatellites, précise : « La première expédition lunaire pourrait avoir lieu en 2030. » Cette expérimentation est une première mondiale menée sur un animal aquatique. Jusque-là, seules des productions végétales (tomates, salades ou pommes de terre) ont été expérimentées par la Nasa et l’ESA.

Yujia Liu, venue de Chine faire son doctorat à l'école de chimie de Montpellier, devient professeur au Japon

Voici le témoignage de Yujia Liu, qui est venue de Chine pour faire ses études en France. Dans cette vidéo réalisée par la Société Chimique de France, elle nous raconte sa thèse de doctorat en catalyse organométallique au Laboratoire d'Architectures Moléculaires et Matériaux Nanostructurés (AM2N) à l'Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Montpellier (ENSCM) en vue de remplacer les métaux toxiques par des métaux plus abondants et plus respectueux de l'environnement.
Aujourd'hui, après avoir obtenu son doctorat en chimie organique de l'ENSCM, elle est devenue Professeur à l'Université Gunma au Japon.

La pêche industrielle affame les oiseaux marins

L’intensification de la pêche industrielle contribue à diminuer la quantité de nourriture disponible pour les oiseaux marins, menaçant de nombreuses espèces dans le monde. Des chercheurs du Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive du CNRS à Montpellier, de l’Université de Colombie Britannique (Canada) et de l’Université d’Aberdeen (Ecosse) ont cartographié pour la première fois, la compétition entre la pêche industrielle et les oiseaux marins à travers le monde entre 1970 et 2010. Selon leur étude, la consommation moyenne annuelle de nourriture des oiseaux a diminué de 70 à 57 millions de tonnes entre les périodes 1970-1989 et 1990-2010, tandis que la capture annuelle moyenne des proies des oiseaux par les pêcheries a augmenté de 59 à 65 millions de tonnes au cours des mêmes périodes.


Fous de Bassan (crédit photo : Jacques Carles)

Malgré le net déclin de la communauté mondiale des oiseaux marins pendant la période 1970-2010, la pression de compétition exercée par les pêcheries demeure soutenue. Cette compétition a même augmenté dans près de la moitié des océans du monde. L’étude est publiée le 6 décembre 2018 dans la revue Current Biology.

Graphique représentant le déclin de la communauté d’oiseaux marins et l’intensification de la pêche industrielle, 
dans le monde au cours de la période 1970-2010. (source : Current Biology)

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(1) Grémillet et al., Persisting Worldwide Seabird-Fishery Competition Despite Seabird Community Decline, Current Biology (2018),https://doi.org/10.1016/j.cub.2018.10.051