Site archéologique du Castellas le 27 août

 Visite guidée du forum antique et du centre médiéval de Murviel-lès-Montpellier" Lundi 27 août 2018

 " A la découverte du riche patrimoine murviellois de l'Antiquité au Moyen Âge"

Pour les familles, le musée Paul Soyris propose de découvrir le patrimoine de Murviel à travers la visite « De Samnaga à Muri Vetuli ».

Du site archéologique du Castellas au village médiéval, découvrez la riche histoire de Murviel. La visite, qui dure 1h30, est accessible à partir de 7 ans. Une achéo-cocotte sera distribuée à tous les enfants participant à la fin de la visite.
Visite payante (5€ par personne, gratuit pour les moins de 18 ans) de 10h à 11h30.

  • Visite commentée du village 

Découverte du centre historique médiéval de Murviel-les-Montpellier avec les vestiges de son château, son église, ses remparts et son bastion à machicoulis.

Musée archéologique Soyris - 8, rue de l'Ancienne Mairie, 34570 Murviel-lès-Montpellier

Renseignements et réservation auprès du Service des publics : 04 67 47 71 74 (mairie) - 04 67 27 88 28 (musée) ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Page facebook du site du Castellas

Bocaj ou l'art en cave

Le 3 août dernier, à la cave coopérative de Saint Chinian, avec Marie-Pierre Pons vice présidente du département de l'Hérault, Kleber Mesquida, président du conseil départemental, a assisté à l’inauguration des fresques réalisées par 2 artistes célèbres, l'excellent Montpelliérain Jean-pierre Bocaj qui signe les affiches de Jazz à Sète devenues "collector" et qui a abandonné à cette occasion la toile d'un mètre sur un mètre et le Tarnais Jean Bastide, illustrateur de Boule et Bill.

A l'occasion de la journée portes ouvertes de cette 8e édition, ce sont donc 8 œuvres réalisées sur des cuves en béton et qui constituent une série unique en son genre de tableaux qui sont repris en étiquettes sur les bouteilles du cru St Chinian, arrondissement de Béziers.
Cette démarche entre pleinement dans le concept de l’œnotour de l’Hérault que le département a mis en place.

Le street art sur les murs

A la Cave en Art de Saint-Chinian, les artistes français -participantes et participants - se succèdent depuis 2013 et enrichissent la palette de la cave des vignerons. Christian Hache, Miss Tic, Aurel, Anthony Lemeir et Arnaud Montagard en 2015, Kashink, et Yz Yseult l'an passé ont réalisé un mur sur une des cuves. Après chaque fresque réalisée, comme chaque année, les deux artistes ont parlé de leur œuvre et dédicacé les cuvées 2018 qui portent une sérigraphie sur chaque bouteille.

Pour visiter l'Art en Cave : http://lartencave.com/

De Berlou et du commencement des mondes

Berlou est un petit village des Hauts cantons de l'Hérault, il détient la maison du Cambrien ou musée de paléontologie, l’aboutissement d’une passion. Plus de 350 fossiles y sont exposés, dont essentiellement des trilobites. 

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 On peut l'atteindre à partir de la route de Saint Chinian à Mazamet en bifurquant vers Ferrières-Poussarou et La Treille, suivant une voie étroite aux abords parfois vertigineux à travers de très vieilles montagnes. Ou directement à partir de St Chinian. A Berlou, outre une auberge, la cave coopérative et des vignerons indépendants, grâce à la "Maison du Cambrien", on peut se tourner vers des nourritures moins terrestres.

 La "Maison du Cambrien" est un musée paléontologique, créé (2008) et animé par M. Francis Fernandez. Il est l'aboutissement de la passion qui l'anima tout au long de sa vie, celle de recueillir les témoignages du commencement du monde, des débuts de la vie sur la Terre. Passion transmise par son père (trop tôt disparu à 45 ans) dont M. Fernandez évoque la mémoire avec son premier fossile trouvé à l'âge de 10 ans.

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Et puis il y a eu l'aide et les conseils éclairés de l'abbé Courtessole de Carcassonne (1904-1990). Alors, au fil des ans, au hasard des travaux de la viticulture ou de recherches lorsque la besogne était moins pressante, se constitua sa collection de fossiles. En 2008, toute la famille s'unit pour bâtir le musée. Aujourd'hui, tous les après-midis en saison, M. Fernandez montre le fruit de ses recherches aux visiteurs, satisfaisant son goût du contact humain et la nécessité de transmettre son expérience. Ce n'est pas toujours facile. Mais malgré une communication qui pourrait être meilleure (hors les querelles de clocher), en 5 ans, la "maison du Cambrien" a vu passer 4 500 visiteurs.

Le Cambrien est le premier étage géologique de l'ère Primaire, de -600 à -500 millions d'années (Ma). Dans les mers de cette époque, se déposaient des sédiments, futures argiles et schistes qui ont piégé les premières formes de vie, en particulier les Trilobites. Ils sont ainsi nommés car leur corps comporte 3 parties : une tête pourvue d'yeux rudimentaires (les pélagiques), un important thorax terminé par un appendice, le pygidium.

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La famille la plus représentée est celle des conocoryphes, tel le Conocoryphe brevifrons local, mais aussi des spécimens espagnols, portugais, marocains. Puis, les fosses cambriennes se comblèrent, suivies par d'autres dépôts avant l'émergence de la chaîne hercynienne. Les soubresauts tertiaires de l'écorce terrestre portèrent tous les terrains du Primaire en altitude, chevauchant les terrains du Secondaire.

Car il y eut une terre, comme l'indique la tradition et, à l'ère secondaire (-181 à -135 Ma), les formes de vie terrestre se développent avec les dinosaures dont certains s'essayaient à voler, tel l'Archéoptéryx dont l'empreinte est restée dans une plaque calcaire. L'évolution géologique explique pourquoi, en arpentant les montagnes alentours, en creusant parfois à un mètre, M. Fernandez a pu trouver une grande partie des fossiles exposés dans sa "maison".

Il rend aussi hommage aux mineurs de Graissessac et expose de grandes plaques du Carbonifère portant les empreintes de fougères hautes, une calamite, gigantesque roseau d'il y a -350 Ma. Avec M. Fernandez, on tourne les pages du livre du commencement des mondes.

Hervé Le Blanche

Culture cet été : vos incontournables dans l'Hérault

Diversité, richesses, plaisirs ! Voici en quelques mots l’été 2018 dans l’Hérault. C’est l’esprit-même d’Hérault Culture, notre terre de partage aux couleurs et aux sons généreux et chaleureux. Entre culture, détente et patrimoine, le département vous propose de nombreuses manifestations, souvent gratuites.

Vous pourrez ainsi lire :

- à la plage dans une des bibliothèques éphémères ou bien écouter le soir un opéra ;

- visiter une exposition, un caveau étape sur la route de l’oenotour ou choisir de découvrir un des nombreux festivals de l’Hérault.

Symposium de sculpture sur marbre, musique médiévale ou fête du livre, de juillet à septembre 2018, le domaine départemental de Bayssan à Béziers vous donne rendez-vous dans son écrin convivial et champêtre.

L’Hérault est à vous, profitez-en !

 Télécharger la carte Hérault culture

http://oenotour.herault.fr/

Le FAV 2018 à Montpellier, derniers jours

Le Festival des Architectures Vives en place jusqu'au 17 juin 2018 dans les hôtels particuliers de Montpellier invite le public à penser la ville de demain en dialogue avec les nouvelles technologies qui rendent la ville plus intelligente.

Depuis 13 ans, les architectes français et européens se plient à une thématique chaque année renouvelée, avec toujours des installations contemporaines éphémères.

Les médiateurs de l'ENSAM - Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Montpellier - renseignent les visiteurs sur chaque projet des architectes, soit 16 installations, venues de Gênes avec les étudiants de l'école d'architecture ou du Québec et des régions françaises avec pour thématique commune "SENcity". Autant d'invitations à déambuler dans l'Ecusson de Montpellier et à visiter les hôtels particuliers du XVIIe siècle.

Le point de départ de la déambulation peut se faire à l'Hôtel Saint Côme, 32 Grand'rue jean Moulin où se tient le pavillon d'accueil du FAV 2018. 

 

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Le pass culture dans l'Hérault dès septembre

Le "pass culture" sera lancé dès la rentrée 2018 dans le département de l'Hérault, c'est ce qu'a confirmé la ministre de la culture, Françoise Nyssen, venue ce jeudi 19 avril à Montpellier pour présenter l'application géolocalisée qui doit permettre aux jeunes d'accéder plus facilement à la culture près de chez eux.

Le "pass culture" sera lancé dès la rentrée 2018 dans le département de l'Hérault, c'est ce qu'a confirmé la ministre de la culture, Françoise Nyssen, venu ce jeudi 19 avril à Montpellier pour présenter l'application géolocalisée qui doit permettre aux jeunes d'accéder plus facilement à la culture près de chez eux.
Avec le Bas-Rhin, la Seine-Saint-Denis et la Guyane, l'Hérault est l'un des 4 départements choisi par le gouvernement pour tester ce dispositif qui a vocation à être étendu sur l'ensemble du territoire national.



Cet outil géolocalisé, promis lors de la campagne présidentielle par le candidat Macron, comprend un catalogue, un agenda et un portefeuille associé qui permettra de connaître et d’accéder à toute l’offre culturelle à proximité. Tout le monde pourra la télécharger sur son mobile, mais seuls les jeunes de 18 ans bénéficieront d'un crédit de 500 euros. Le pass culture sera donc pour eux  une appli d'information mais aussi un moyen  de paiement.  Ce passe,  précise Françoise Nyssen, doit « combattre les inégalités dans l’accès à la culture en cassant les barrières financières et sociales ».

La Comédie du Livre du 25 au 27 mai 2018

A Montpellier, trois jours pour rencontrer les auteurs confirmés ou primo-romanciers et les maisons d'édition lors de cette grande manifestation populaire qui se tiendra à Montpellier sur la place de la Comédie et sur l'esplanade Charles-de-Gaulle essentiellement.

A l'occasion de cette 33e édition, la Comédie du Livre poursuit son exploration des littératures étrangères avec un plateau d’une trentaine d’écrivains venus des Pays-Bas et de Belgique.

Le public montpelliérain pourra découvrir la vitalité et la diversité des littératures néerlandaise et flamande grâce aux nombreuses rencontres, entretiens littéraires et tables rondes organisés pendant trois jours.

La Comédie du Livre sera également marquée par la présence d'Alice Zeniter, lauréate du Prix Goncourt des Lycéens et Carte Blanche de cette 33e édition du festival. La maison d'édition Sabine Wespieser sera mise à l'honneur. Côté jeunesse, les éditions Rue du Monde et les auteurs du catalogue proposeront tout au long du week-end une série d'animations et conférences dessinées.

Une vingtaine d'auteurs et illustrateurs BD viendront également présenter leurs œuvres et animer des ateliers. Enfin, les littératures française, francophone et d'ailleurs seront représentées par une quarantaine d'auteurs dont vous pourrez découvrir les textes tout au long du week-end.

A noter, cette année, c'est l'artiste flamand Brecht Evens qui réalise l'affiche de la 33e édition, allégorie de la littérature et symbole de son pouvoir d’évocation. L’auteur à son pupitre y donne naissance, d’un trait de plume, à une forêt peuplée de créatures étranges et de personnages hauts en couleur !

Pour consulter la liste des 40 auteurs français et érangers invités

Pour consulter la liste des écrivains venus des Pays-Bas et de Belgique

Le portail PALANCA et le site de vidéos De l’écrin à l’écran.

Développé par Occitanie Livre & Lecture, le portail Palanca est une passerelle vers les trésors du patrimoine documentaire issus des fonds numérisés des établissements de la région Occitanie (bibliothèques, services d’archives, musées), et rassemblés sur palanca.occitanielivre.fr. Palanca est une invitation à découvrir en accès illimité des collections de photographies, d’estampes, de livres et de presse ancienne, de manuscrits enluminés, des corpus de films et de témoignages sonores…

Voir : Portail Palanca

 

Co-produit par l’Ina et Occitanie Livre & Lecture, le site de vidéos De l’écrin à l’écran, manuscrits, estampes et autres collections en Occitanie, propose au travers d’une sélection de documents audiovisuels issus des archives de la télévision publique, de découvrir les collections remarquables conservées en région, ainsi que les grandes figures littéraires, scientifiques ou politique qui y sont liées, de faire connaître les coulisses de la conservation et de dévoiler l’innovation dans le domaine du numérique et de la médiation auprès du public.

Ce focus sur ce patrimoine remarquable est à découvrir sur palanca.occitanielivre.fr.

 N’attendez plus, partez à la découverte de l’histoire locale d’Occitanie en consultant palanca.occitanielivre.fr.

Un artiste sétois expose à Venise

L'artiste sétois Jean-marie GITARD participe actuellement à une exposition internationale d'Art contemporain en Italie. Encore peu connu dans l'hexagone, il expose actuellement dans l'une des plus belles galeries d'Europe, l'Arsenale de Venise. Il fait partie des 114 artistes mondiaux sélectionnés pour le 12 ème Arte Laguna Prize.

 

Sa dernière oeuvre "le dé" exposée à l'Arsenale de Venise

L'artiste surréaliste ne fait pas dans l’art décoratif. Il ne propose pas de belles surfaces colorées, de jolis pots de fleurs ou de ravissants paysages. Il a progressivement développé un procédé de « photomanipulation », travaillant sur des images collectées sur le net. Son «trip», c’est le mixage de ces images variées qui n’ont apparemment aucun lien entre elles mais qui, une fois associées, créent une nouvelle réalité-surréalité et ouvrent de nouvelles portes sur des univers oniriques.  Même s'il œuvre sur des images-photographies, il se sent plus proche du peintre que du photographe.

Il prépare actuellement une exposition à la Bastille à Paris et participera fin 2018 à deux exhibitions au Luxembourg et à New York... Vous pouvez le suivre actuellement sur la plateforme  "Art Majeur" qui est une galerie en ligne et une référence sur la place du marché des arts. Vous pourrez voir des travaux représentatifs de sa démarche artistique : laisser le spectateur s'échapper et considérer son image, son oeuvre comme première étape de sa propre divagation. 

Jean-Marie Gitard  : "Je suis attiré par l’insolite, l’étrange, le bizarre et le non-sens. « Mr Strange » est mon pseudonyme artistique. J’espère proposer une vision originale, donner un avis, mais pas un avis tranché… Je suis également très versatile. Je peux être fier d’une  œuvre aujourd’hui et la détruire le lendemain, ce qui n’est pas très difficile quand il s’agit d’un fichier numérique, mais la seule chose dont je sois sûr, c’est que j’ai soif de création".

D’ailleurs, Jean-Marie Gitard a toujours créé ! Beaucoup de dessins dans sa prime jeunesse, des visages émaciés, jamais de corps, de la poésie entre 8 et 12 ans , de la BD entre 13 et 16 ans avec la création d’un personnage qu'il a appelé « Goulp » Ambiance « Shadoks », de la peinture à l’huile plutôt surréaliste et de la sculpture style Di rosa et Combas entre 20 et 30 ans. Il a même créé des jeux de société. Puis un long moment sans création mis à part dans son travail où il a toujours, pense-t-il, innové.

Il y a environ 5 ans, le volcan créatif s’est réveillé, il a recommencé à "éructer et à bouillonner", il s'est alors lancé dans la « spicture » ; un mot qu'il a inventé et qui décrivait ce qu'il faisait : un mix entre peinture et sculpture, de la peinture en relief à l’aide d’argile et d’acrylique. Depuis 2 ans, il fait du "collage numérique". Il s'éclate car il n'est plus limité par la technique. Il travaille sur des images qu'il collecte sur le net. Son « kif », c’est le mixage de ces images diverses et variées qui n’ont apparemment aucun lien entre elles et qui finalement, une fois associées, créent une nouvelle réalité et ouvrent de nouvelles portes. En fait, ce qui lui plaît dans ce procédé, c’est l’inépuisable liberté de création qu’il procure.

Jean-Marie Gitard est passionné de ce qu'il fait : "même si je travaille sur des images-photographies, je me sens plus proche du peintre que du photographe. Subtiliser et immortaliser un instant n’est pas mon propos. Je ne suis pas dans la spontanéité. Je peux passer plusieurs journées à réaliser une œuvre, j’y reviens sans cesse et quelquefois même pour finalement la détruire... En 2 ans, j’ai réalisé 300 travaux dont une douzaine pris un peu aléatoirement mais le résultat n’est, je crois, pas un fouillis car j’aime le réalisme dans la présentation ou la représentation. Je distords donc la réalité et j’en fais -je le dis modestement - de la surréalité".

Il se réfère souvent au "7ème art", art qu'il apprécie parce qu’il est une "fenêtre" qu'il trouve magique. Modestement, il espère proposer une réflexion ou une interrogation sur le monde qui nous entoure. Jean-Marie Gitard termine son interview par cette phrase "le minimum que l'on demande à une production artistique est de ne pas ressembler à un écran noir ou une page blanche… Tout le reste n'est qu' une question de goût".

Les métiers d'art au Salon Ob'art en avril

Depuis 5 ans, c'est le Salon qui permet de rencontrer la branche professionnelle des métiers d'art à Montpellier. Quelques 80 artisans d'art-créateurs présentent des objets faits main et fabriqués en France du 6 au 8 avril 2018.

Diversité des métiers d'art 

Organisé par Les Ateliers d'Arts de France, le Salon Ob'Art de Montpellier est devenu le rendez-vous incontournable pour les amoureux des objets et des métiers d'art au Corum de Montpellier et se tient aux mêmes dates que les Journées Européennes des Métiers d'Art. Du 6 au 8 avril 2018, qu’ils soient sculpteurs, ébénistes, céramistes, créateurs de bijoux, ou luthiers, tous expriment leur passion pour la matière et lui donnent vie à travers un travail minutieux et un savoir-faire unique.

Autour de 8 univers - arts de la table, bijoux, décoration, accessoires de mode, luminaires, mobilier de création, tableaux et sculptures - les exposants installés en région Occitanie présentent au public leurs créations réalisées en pièces uniques ou en série limitée. Des démonstrations de leur savoir-faire permettent de partager leur passion.

Pour consulter la liste des exposants

Ob'Art Montpellier du 6 au 8 avril 2018  au Corum de Montpellier

Vendredi de 10h à 21h - Samedi et dimanche de 10h à 19h -

Pensez à réserver votre billet gratuit le vendredi : ICI - samedi et dimanche : 6€50 - gratuit pour les moins de 18 ans. 

Qui sont les Muses et Grisettes de Montpellier ?

A LA RENCONTRE DES DAMES DU XVIIEME SIECLE ET DE LA GRISETTE
Exposition à l’Hôtel Sabatier à Montpellier du 10 mars au 3 juin 2018

La capitale héraultaise affectionne ses Grisettes, mais sous ce vocable se cache deux sens, d'une part la sucrerie qui n'est autre que le bonbon historique de Montpellier conçu à base de miel et de réglisse aux vertus thérapeutiques  dont la consommation remonte au Moyen-âge mais c'est aussi un terme qui prend à son compe les petits métiers au féminin en usage dans les mœurs à Montpellier au XIXème siècle.

A mi-chemin entre la fille du peuple et la demoiselle de la bonne société, la renommée de la Grisette illustre à la fois l’histoire économique de la ville, l’élégance des Montpelliéraines et les origines légendaires de la cité surnommée le « mont des jeunes filles ».

Une représentation de la femme au fil des époques 

Conçue comme un reportage sur les métiers et les mœurs à Montpellier où le travail féminin du XIXe siècle ne se réduit pas à celui de l'ouvrière, l'exposition" Muses et Grisettes, les dames de Montpellier" présente de nombreux supports. Tableaux, lithos, accessoires, costumes, parures, ouvrages anciens jalonnent un parcours consacré aux "Oubliées de l'Histoire", né d'une recherche récente sur l'histoire des femmes de Montpellier (Histoire de Montpellier et Montpellier, cité des belles dames, Privat, 2016).

Ce projet est un projet collaboratif mutualisant les compétences de différentes filières de l'Université Paul-Valéry- Montpellier 3 et de l'école ArtFx, en collaboration avec les professionnels du musée Fabre et sollicitant de façon inédite la participation d’étudiantes et d’étudiants de divers cursus sous la houlette et la coordination de Maguelone Nouvel-Kirschleger, docteur en histoire, chargé de cours à l’Université Paul-Valéry, et Florence Hudowicz, conservatrice du département des arts graphiques et décoratifs au musée Fabre.

Hôtel de Cabrières Sabatier d’Espeyran – département des arts décoratifs - Musée Fabre
6 bis rue Montpelliéret - Esplanade Charles-de-Gaulle à Montpellier

Visite guidée les dimanches 25 mars, 29 avril et 27 mai 2018 à 15h30
Plein tarif 8€|  Pass’Métropole 7€| Tarif réduit 5.5€

Exposition à visiter tous les jours, mais fermée le lundi de 14h à 18h. Renseignements : 04.67.14.83.00