Mieux détecter les arbovirus avec l'EID Méditerranée
Quand la surveillance entomologique devient un outil d’alerte précoce.
![Moustique, Alimentation, Silhouette](https://cdn.pixabay.com/photo/2018/12/06/23/28/mosquito-3860900__340.jpg)
Les virus émergents et endémiques transmis par les moustiques peuvent être difficiles à détecter puis à surveiller car ils provoquent souvent des infections asymptomatiques chez l’Homme et les animaux vertébrés, ou bien ils provoquent une maladie fébrile non spécifique, avec une courte période de récupération. La détection de cas chez les hôtes vertébrés peut être utilement complétée par une surveillance entomologique, mais souvent, cette méthode n’est pas adaptée aux faibles taux d’infection des populations de moustiques qu’on rencontre généralement dans les zones peu ou pas endémiques. En effet, en plus de la nécessité de capturer beaucoup de moustiques vecteurs, il est indispensable, ensuite, de les identifier un par un et de disséquer plusieurs milliers de têtes, voire de glandes salivaires, sur plaque froide, ce qui rend l’opération logistiquement très lourde et donc coûteuse.
Méthode innovante.......................
LANCEMENT DE LA SEMOP EAU DU BAS LANGUEDOC
La première Société à mission dans le domaine du service public de l’eau potable est sur le territoire du Syndicat du Bas Languedoc
Mercredi 5 janvier 2022, Yves Michel, Président du Syndicat du Bas Languedoc et Laurent Sulkowski, Directeur de la Société d’Economie Mixte à Opérateur Unique (Semop)Eau du Bas Languedoc, ont lancé la première société à mission dans le domaine du service public de l’eau potable.
Depuis le 1er janvier 2022,Eau du Bas Languedoc est le nouveau distributeur du service public de l’eau potable des 21 communes du Syndicat pour les 13 prochaines années. Une Semop à mission dans le domaine du service public de l’eau potable Le Syndicat du Bas Languedoc a choisi de déléguer la gestion du service de l’eau potable à une Semop, société d’économie mixte détenue à 40 % par la collectivité et à 60 % par SUEZ.
C’est le gage d’une gouvernance partagée et transparente pour le service. Afin de mesurer son impact sur la planète et sur la société, la SemopEau du Bas Languedoc sera une entreprise à mission, au sens de la loi Pacte de 2019. Dotée d’une Raison d’être : « Assurer l’accès de tous à un service public d’alimentation en eau potable, géré de façon durable. », et déclinée en plusieurs engagements en faveur du développement durable.
-Préserver les ressources en améliorant la performance du service et en favorisant la maîtrise des consommations ;
-Réduire les émissions de CO2 ; -Améliorer l’efficacité énergétique ;
-Protéger la biodiversité. Une tarification solidaire pour tous les usagers
Au 1er janvier, la facture d’eau potable baissera de 10 % pour la consommation moyenne d’un foyer de 120 m3. Ceci est rendu possible par une baisse de l’abonnement eau potable et la création d’une 2 ème tranche de consommation à partir de 120 m3 pour différencier l’usage vital de l’eau (de 0 à 120 m3) de son usage essentiel (au-delà de 120 m3).
Cette tarification permet aux usagers, qu’ils soient résidents ou touristes, de participer à la préservation de la ressource en adoptant une consommation raisonnée de l’eau. En outre, pour aider les plus démunis, un fond de solidarité alimenté chaque année par la Semop pour un montant de 10 000 €, et le Syndicat du Bas Languedoc sera mis en place. Les aides seront reversées aux usagers par l’intermédiaire des CCAS des collectivités
Préservation de la ressource
Pour faire face au changement climatique et aux variations de population sur le territoire du Syndicat, la société Eau du Bas Languedoc prévoit la mise en place d’un plan d’actions ambitieux afin d’assurer la disponibilité de la ressource et la préserver.
Chasse aux fuites, prévention, renouvellement des branchements, télérelève des consommations, outils experts de surveillance du réseau, sont autant d’éléments qui permettront de placer le réseau de distribution d’eau potable sous haute surveillance et ainsi d’améliorer sa performance.
Des Chiffres clés
- 30collaborateurs dédiés à la Semop
- 91,5 %de rendement de réseau total en 2034
- 4accueils client ouverts sur le territoire
- 60heures par semaine d’accueil téléphonique
- 850km de réseau d’eau potable
- 50 465compteursconnectésquidesservent220 000habitantspermanents
- et plus de 500 000habitants en saison estivale
Sur les 13 prochaines années, la Semop Eau du Bas Languedoc investira 26 M€ dans le renouvellement et la modernisation des installations du Syndicat du Bas Languedoc.
Ces investissements viseront notamment à :
- -Préserver et sécuriser la ressource en eau(amélioration du rendement de réseau, réhabilitation des forages) ;
- -Protéger la biodiversité ;
- -Baisser les consommations énergétiques et l’empreinte carbone du service ;
- -Moderniser les services clients(accueils physiques et moyens de communication) ;
- -Améliorer les conditions de travail des collaborateurs ;
- -Protéger les installations contre les actes de malveillance (intrusion ou cybercriminalité).
PROJET DE PARCS COMMERCIAUX D’ÉOLIENNES FLOTTANTES EN MÉDITERRANÉE : LE COMPTE-RENDU DU DEBAT PUBLIC PAR LA CPDP
Ce document est établi par le président et les membres de la Commission particulière du débat public.
La Méditerranée doit-elle accueillir des grands parcs éoliens flottants au large des côtes françaises ?
La question est simple, mais les conséquences de la réponse sont immenses. La Commission nationale du débat public est une autorité administrative indépendante. Lorsqu’elle est saisie par les porteurs d’un grand projet qui pourrait avoir des impacts importants sur l’environnement, elle peut décider d’organiser un débat publi
. Elle nomme pour cela une commission particulière du débat public (CPDP), neutre et indépendante, pour préparer, animer et rendre compte de ce débat. Ce document est établi par le président et les membres de la Commission particulière du débat public.
Vous pouvez retrouver l’intégralité des archives du débat sur le site internet du débat publiceos.debatpublic.fret sur le site de la CNDPdebatpublic.fr
Vous retrouverez également un accès à la plateforme participative du débat avec l’ensemble des cahiers d’acteurs, contributions, avis et questions recueillis lors du débat.
Le projet / DOSSIER COMPLET SUR : https://eos.debatpublic.fr/un-projet-d-eoliennes-flottantes/
Le projet est porté par le ministère de la Transition Écologique et Réseau de Transport d’Electricité (RTE) pour le volet raccordement. Chacune des régions concernées, Occitanie et région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, est associée à ce projet.
Celui-ci consiste en la réalisation, pour une durée de 25 à 30 ans, de deux parcs éoliens flottants commerciaux de 250 MW chacun et de leurs extensions, de 500 MW chacune. Les premiers parcs comporteraient chacun une vingtaine d’éoliennes flottantes, leurs systèmes d’ancrage, un poste électrique en mer et le raccordement au réseau. Avec l’évolution de la technologie, leur extension représenterait une trentaine d’éoliennes supplémentaires, soit une cinquantaine au total par parc.
Plusieurs phases de concertation des acteurs et actrices ou parties prenantes ont permis à l’identification de quatre macro-zones qui pourraient être propices au développement de l’éolien flottant commercial. Elles sont intégrées au Document Stratégique de Façade (DSF) et se situent :
- dans le périmètre du parc naturel marin du golfe du Lion, au large des Pyrénées Orientales et de l’Aude
- au large du Cap d’Agde
- au large de la Petite Camargue
- au large du Golfe de Fos-sur-Mer.
Le projet porte donc sur :
- les deux projets éoliens en mer flottants de 250 MW chacun en Méditerranée, à attribuer en 2022 ;
- leurs extensions d’environ 500 MW chacune, à attribuer à partir de 2024 ;
- le raccordement mutualisé de chacun des premiers parcs et de leur extension.
Le dossier de la maîtrise d’ouvrage et sa synthèse
Les supports synthétiques de compréhension du projet
https://eos.debatpublic.fr/un-projet-d-eoliennes-flottantes/
Vous pouvez retrouver l’intégralité des archives du débat sur le site internet
du débat publiceos.debatpublic.fret sur le site de la CNDPdebatpublic.fr
Le projet en bref
La programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) prévoit qu’en 2030, 40% de l’électricité provienne de sources renouvelables. Pour parvenir à cet objectif, la PPE prévoit d’attribuer en Méditerranée, en 2022, deux parcs éoliens flottants de 250MW chacun et leur raccordement, ainsi que, éventuellement, des extensions, chacune de 500MW, à partir de 2024.
C’est l’ensemble de ce projet qui a été soumis au débat public.
> Consultez la synthèse du dossier du maître d’ouvrage
> Consultez le compte-rendu du débat public par la CPDP
ET SUR / https://eos.debatpublic.fr/wp-content/uploads/EOS-CR-2021_bd.pdf
> Consultez le bilan de la Présidente de la CNDP
Les Aresquiers, un patrimoine à préserver
Depuis le milieu des années 80 et la construction d’un pont, le site classé des Aresquiers (espace remarquable) a malheureusement été envahi par les voitures. Les stationnements gênants ou abusifs ont progressivement dénaturé l’une des seules zones non urbanisées du littoral, particulièrement fragile en raison du phénomène d’érosion (inondations régulières jusqu’à la route départementale lors des tempêtes hivernales).
Maîtriser la fréquentation de ce patrimoine naturel pour mieux le protéger est devenu indispensable depuis déjà quelques années. Les premières étapes ont consisté à supprimer des stationnements (au niveau du chemin de halage ou encore de la dune) et à interdire la circulation automobile sur le chemin d’accès à la plage. La pose de glissières en bois a également empêché le stationnement le long de la départementale, côté étang de Vic. Il faut désormais aller plus loin et avoir une vision stratégique à long terme. Avec pour objectif de limiter la circulation automobile dans la portion entre le mas vieux (future Maison du Littoral) et le parking Saint-Eugène, qui à terme sera rendue aux circulations douces (vélo et piétons).
Les travaux qui commencent ce 10 janvier 2022 (et qui vont durer quatre mois) auront quelques conséquences * pour les riverains et les visiteurs. Ils vont permettre de sécuriser l’entrée et la sortie des véhicules, devant le bois des Aresquiers et faire respecter l’interdiction de stationner le long du chemin menant aux cabanes. Avec l’espoir d’apaiser les nombreux conflits d’usage entre résidents et visiteurs. Le chemin d’accès au bois, début du sentier départemental de randonnée, sera réduit en largeur pour permettre la renaturation des berges de l’étang. Les deux poches de stationnement (qui resteront gratuites) seront conservées mais le sol sera désimperméabilisé et les voitures intégrées dans la trame végétale. Enfin, deux platelages en bois seront créés sur le chemin de terre qui accède à la plage afin de laisser l’eau circuler librement et les enrochements seront remplacés par une chicane aménagée, dans le but de canaliser les vélomoteurs.
Au total, ce sont 390 000 € HT qui sont consacrés à cette opération financée à 80% par l’Europe, l’Etat, la Région et le Département de l’Hérault.
* Le stationnement sur les deux parkings du bois des Aresquiers, sera interdit à la population du 10 janvier au 30 avril 2022. Le parking le plus proche, celui de Saint-Eugène, se situe à environ 2 km (une signalisation sur site indiquera la direction à prendre pour y accéder). À partir du 17 janvier 2022, l’installation de glissières de sécurité sur la RD114 (nécessaires à la création du nouvel accès), aura pour conséquence, la mise en place d’une circulation alternée. Lorsque cette nouvelle voie d’accès sera en place et que les travaux du second parking (P2 sur la carte) seront finalisés, ceux du premier parking (P1) pourront débuter. Ce qui entraînera alors la fermeture de l’accès actuel depuis la RD114.
Autour de Frontignan, un havre de paix pour des flamants roses très âgés
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![aaaakCapture](http://blog.ville-poussan.fr/wp-content/uploads/2021/12/aaaakCapture-1024x624.jpg)
Comment fonctionne le littoral ?
Mission Hérisson, c'est avec la LPO
Aidez les scientifiques à mieux connaître et protéger les populations de hérissons en France !![](https://www.lpo.fr/var/site/storage/images/_aliases/large/8/8/6/5/105688-1-fre-FR/Logo_MissionHerisson_Horizontal_Masque_FondTransparent_RVB.png)
Tout le monde connait le Hérisson d’Europe, ce petit mammifère que l’on voit fréquemment déambuler dans les campagnes et dans les villes. Bien qu’entièrement protégé par la loi, cette espèce est pourtant en danger. C'est pour connaître son état de santé que la LPO, aidée par Mosaic, le centre de compétence du Muséum national d'Histoire naturelle, a créé l'enquête Mission Hérisson.
Suivre le hérisson à la trace : un défi à la portée de tous
La LPO a lancé l’enquête Mission Hérisson en 2020, à l’occasion de l’année du Hérisson d’Europe.
Ce programme de sciences participatives grand public a été conçu pour répondre à un objectif précis : aider les scientifiques à connaître l’état de santé de la population nationale de cette espèce et son évolution dans le temps. Est-elle en déclin ou au contraire en augmentation ? C’est à cette question que la LPO tente de répondre avec votre aide.
Comment participer ?
Pour prendre part à l’aventure, la première chose à faire est de se procurer ou de construire un tunnel à empreintes et de s’inscrire sur le site de l'enquête Mission hérisson. Ensuite, il suffit de suivre le protocole :
- poser le tunnel 5 nuits de suite dans un jardin ou un coin de nature de votre choix
- relever et identifier les traces au petit matin
- saisir ses données sur le site de l'enquête Mission Hérisson
- répéter idéalement l’opération 4 fois par an, et durant plusieurs années.
Appliquer le protocole à la lettre est très important pour que le programme puisse aboutir à des résultats explicites sur l’état de santé du Hérisson d’Europe. Celui-ci est accessible à toutes et tous mais demande une pointe de rigueur scientifique et un engagement sur le long terme.
Et pour ne rien rater, inscrivez-vous la Newsletter bimestrielle de la Mission Hérisson ou rejoignez le groupe Facebook.
En savoir plus sur la Mission Hérisson
- Consulter le site missionherisson.org
- Consulter la playlist consacrée au Hérissonsur chaîne YouTube de la LPO
Pourquoi ?
Évaluer l'état de santé du Hérisson d'Europe (Erinaceus europaeus) en France
Qui ?
Tout public
Quand ?
Toute l’année, à raison d’une fois par saison au minimum
Comment ?
Posez un tunnel à empreintes 5 nuits de suite au même endroit, relevez-le au petit matin et enregistrez vos observations sur le site
Spiru… quoi ?
![IMG_4143 IMG_4143](https://www.oramaritima.fr/cms/uploads/2021/11/IMG_4143-1440x1920.jpg)
La spiruline, on en parle beaucoup, mais savez-vous ce que c’est ? Une algue ? Non pas du tout !
La spiruline est une cyanobactérie, riche en protéines et très digeste. Produite de manière artisanale en France, on la retrouve sur le territoire de Thau chez Dimitri Navolic à Tourbes. Dans son installation, Dimitri produit la spiruline et la commercialise fraîche sous le nom de @Umamiz. Tout un mode de production à découvrir.
Vous pouvez la retrouver en magasin et la consommer en smoothie grâce à la version givrée, ou en paillettes à saupoudrer dans des salades. De quoi faire le plein de vitamines pour l’hiver !
Avec Ora Mariitima, Mystères et salicornes
![IMG_4156 IMG_4156](https://www.oramaritima.fr/cms/uploads/2021/11/IMG_4156-1440x1920.jpg)
Croquante, salée mais pas trop, la salicorne, contrairement aux idées reçues, n’est pas une algue mais une succulente, plus communément appelée plante grasse. Elle ne pousse pas dans l’eau de mer mais bien sur terre et se récolte de mai à juillet.
La salicorne, Pascal Gossart en a fait sa spécialité depuis de nombreuses années. Cette plante un peu mystérieuse, il la connait par cœur et expérimente sa production à Agde. Si la plante a besoin d’une bonne hygrométrie, elle se développe également grâce au stress hydrique. Elle évolue avec la durée du jour, des saisons et se met à faire des graines lorsque les jours raccourcissent. Pascal aime parler de « conscience végétale ».
C’est une plante qui aime le sel, on dit ainsi qu’elle est halophyte, c’est pour cela qu’on la retrouve sur les bords de mer.
Lorsqu’elle est jeune, verte et croquante, elle est consommable, souvent en condiment ou en salade, mais peut aussi agrémenter les huitres de Thau. Elle devient ensuite rouge / pourpre et produit alors des graines qui seront récoltées pour la saison suivante.
Photo Smbt
La projection du court métrage JAMAIS TROP "THAU" réalisé par les élèves de Cultures Marines et leurs professeurs
Déjà en février 2021 les élèves de première Cultures Marines du lycée de la mer Paul Bousquet de Sète avaient été félicités pour leur court métrage « jamais trop Thau », autour de la pollution plastique dans l’étang de Thau, en étant primé au festival Lumexplore 2020 de Cassis.
Ce documentaire-fiction avait été réalisé suite à leur voyage d’étude sur la lagune de Thau. Privilégiant les modes de transports écologiques (vélos, canots), ils étaient allés à la rencontre de plusieurs acteurs pour discuter des origines et conséquences de la pollution plastique dans la lagune : animateurs du CPIE Bassin de Thau, élus, professionnels conchylicoles…
"C'est un milieu à protéger"
"L’étang de Thau est un milieu vivant. Fragile et unique, il nécessite d’être protégé. Conchyliculture, pêche, viticulture, activités touristiques et sites industriels doivent coexister dans le respect de l’environnement. De nombreuses actions sont mises en place afin de veiller à la bonne gestion du territoire et à l’impact de ces activités sur les eaux de l’étang."