Cent ans après ! Une œuvre pour la paix ! Un concert exceptionnel !
Dans le cadre du centenaire de l’armistice de la 1ère guerre mondiale, plus de 200 musiciens issus des écoles et conservatoires de musique, des harmonies et fanfares de l’Hérault seront réunis au sein d’un orchestre pour jouer deux œuvres d’envergure.
Le projet
Imaginé dès le printemps 2016 par l’école de musique intercommunale de la Vallée de l’Hérault, l’appel à projet auprès des écoles et conservatoire de musique, des harmonies et fanfares de l’Hérault a été réalisé en novembre 2017. Ce projet a été labellisé par la Mission centenaire 14-18.
Les responsables de chacune des structures participantes ont souhaité que le concert associe à la fois une œuvre du répertoire, pour marquer l’attachement au patrimoine musical mais aussi une création originale composée par l’un des plus grands compositeurs actuels, commandée spécialement pour cet évènement. Le choix s’est porté sur :
- Hector Berlioz, la Symphonie Funèbre et Triomphale
- Karol Beffa, Mémorial
Les 10 écoles de musique et harmonies de l’Hérault associées au projet : ➢ Castries : École municipale de musique ➢ Clermont-l'Hérault : École municipale de musique ➢ Lunel : École municipale de musique ➢ Mèze : École municipale de musique ➢ Montpellier-Jacou : Orchestre d’harmonie ➢ Montpellier Méditerranée Métropole : Conservatoire à Rayonnement Régional ➢ Harmonie des 2 rives : Saint-André-de-Sangonis et Saint-Pargoire ➢ Saint-Jean-de-Védas : École municipale de musique ➢ Vallée de l’Hérault : École de musique intercommunale ➢ Vendres : École municipale de musique |
Les œuvres et les compositeurs
La Symphonie Funèbre et Triomphale de Hector Berlioz
Composée en 1840 dans l’idée d'une grande Fête musicale funèbre à la mémoire des hommes illustres de la France, cette œuvre avait pour objectif de renouer avec l'esprit des grandes fêtes patriotiques de la Révolution. Richard Wagner en a fait ainsi le commentaire : « elle est noble et grande de la première à la dernière note… Un sublime enthousiasme patriotique, qui s’élève du ton de la déploration aux plus hauts sommets de l’apothéose ».
Nécessitant idéalement un effectif d’environ 200 musiciens, elle est écrite en trois mouvements : Marche funèbre, Oraison funèbre et Apothéose, les deux derniers s’enchaînant sans interruption.