Yann Villa
Lors d’un entretien exclusif auprès de RMC Sport, le président du Montpellier Hérault Sport Club, Laurent Nicollin, est revenu sur le Stade Louis Nicollin.
Au détour de questions sur le mercato ou encore sur le cas Mbappe au PSG, le journaliste Julien Landry a posé une question au président du club orange et bleu : « Vous en êtes où au niveau du projet du nouveau stade ? ». Ce dernier répond par plusieurs points intéressants. D’abord, le projet est toujours d’actualité, il déclare : « Pour l’instant, on avance doucement. On va faire des réunions en août et en septembre sur la faisabilité du projet. Si on continue ou pas. Ce n’est pas un stand-by, on travaille dessus. On veut les réponses pour y voir plus clair. ».
Malgré cela, Nicollin laisse entendre la possibilité de l’échec du projet qui engendrerait la fin du club : « Si on arrête, on continuera là où on est et on va mourir progressivement. On a créé la Paillade, c’est peut-être bien de mourir là où on est né. C’est vital pour moi qu’on ait un nouveau stade. » Un des points sensibles du projet est le maintien du soutien financier de la Banque des Territoires, un élément sur lequel revient le président lorsque le journaliste de RMC Sport lui demande s’il y a eu un retour de leur part, il déclare : « Il y a des retours, ils ont des questions. Ils veulent des réponses sur des données. On va se rencontrer. Il y a des interlocuteurs qui travaillent pour nous. Il faut voir s’ils continuent le projet pour voir combien il manquera au budget et si on pourra s’aligner ou pas derrière. »
Face à ces problématiques, une question légitime a été posée, celle de la potentielle volonté d’abandonner le projet, qui dure depuis plusieurs années et qui n’a jamais abouti à la pose de la première pierre. Sur ce point, Laurent Nicollin reste positif et montre toute sa détermination dans le projet : « Des fois, tu as envie d’abandonner sauf que 15 jours après, tu résous les problèmes. Un problème en amène un autre. En France, il y a beaucoup de paperasse, d’études. C’est mon pays, c’est vital pour le club. On se battra avec mon frère pour le faire tant qu’on pourra le faire. Il faudra voir la temporalité car on ne veut pas avoir le stade en 2040, ça n’aurait aucun intérêt, on serait mort avant. Cet outil nous permettra de rester un club de L1. Pour attirer des joueurs et des investisseurs, il nous faut un nouvel outil. »
Une chose est sûre, le projet du Stade Louis Nicollin est loin d’être abandonné et sera encore sujet à de multiples rebondissements.