Le mois de Février à l'Abbaye de Valmagne

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Pêche et conchyliculture / Covid-19 - L’État et la Région lancent un dispositif de soutien complet en faveur de la pêche et de la conchyliculture

Face à la crise sanitaire exceptionnelle, les professionnels de la pêche et de la conchyliculture, rencontrent de sérieuses difficultés économiques. En effet, les ventes vers les restaurateurs, sur les marchés de proximité, dans la grande distribution ou via les mareyeurs qui approvisionnent les marchés espagnols et italiens à partir des criées d’Occitanie se sont effondrées. Ainsi, afin de soutenir ces activités alimentaires, l’État et la Région lancent un « Plan Pêche » doté de dispositifs complémentaires et adaptés aux besoins spécifiques de la pêche et de la conchyliculture.

Le « Plan Pêche État / Région » se compose de mesures mises en place par l’État et la Région relevant des dispositifs d’aide aux entreprises en difficulté complété par des mesures spécifiques à la filière pêche.

Le plan pêche comporte les dispositifs suivants :

  • La prise en charge des salaires des marins et capitaines de navires de pêche salariés, dans le cadre du chômage partiel mis en place par l’État et ouvert au secteur de la pêche ;
  • Le mécanisme de prêt bancaire de la BPI-France (ou dans les banques traditionnelles), garanti par l’État, doit notamment permettre d’assurer la trésorerie des entreprises, en attendant le versement des différentes aides ;
  • Le Fonds National de Solidarité (FNS) [1] pour toutes les entreprises de pêche de moins d’1M d’€ de chiffres d’affaires pouvant justifier d’une comptabilité, et dont le chiffre d’affaires a baissé d’au moins 50 % entre le mois de mars 2019 et mars 2020, volet 1 pour tous (d’un montant de 1500€) pouvant être abondé d’un soutien complémentaire de 2000€ pour les situations les plus difficiles afin d’éviter la faillite (volet 2) ;
  • La possibilité de report d’échéances sociales/fiscales : report de la date de paiement des cotisations, ainsi que la suspension de leurs impôts et cotisations sociales (jusqu’à trois mois, sans qu’aucune pénalité ne soit appliquée) ;
  • La possibilité de suspension de certaines factures (factures d’eau, de gaz, d’électricité et de loyers dans le cadre d’un geste demandé aux bailleurs et aux fournisseurs d’énergie pour les petites entreprises les plus en difficulté).
  • Pour les navires, la prise en charge des frais fixes des navires pourra faire l’objet d’arrêts temporaires financés sur le FEAMP (Fonds Européen pour les Affaires Maritimes et la Pêche) financé par l’Europe (75 %) et l’État (25%). Ce dispositif Etat/Europe d’arrêts temporaires, a vocation à compenser la chute d’activité. Suite à la demande de la présidente de la Région Occitanie auprès du ministre de l’Agriculture, ce dispositif est appliqué rétroactivement dès le 1er jour d’arrêt, le fractionnement par période de 1 jour permettant de maintenir une activité minimale, et la prise en compte des spécificités de certaines flottilles ;
  • Pour aider spécifiquement les petits métiers la Région Occitanie met en place un Fonds de Solidarité Pêche qui prévoit :
    • l’attribution d’une aide de 1 500€ pour ceux qui ne peuvent prétendre au Fond National de Solidarité
    • l’attribution d’un complément sur les charges fixes allant de 500 à 1 500€

Les conchyliculteurs de l'étang de Thau bénéficieront d'une aide d'urgence de 1000€ par table exploitée

Patrice Lafont, président du CRCM (Comité Régional Conchylicole de Méditerranée), a annoncé que les conchyliculteurs de l'étang de Thau bénéficieront d'une aide d'urgence de 1000€ par table exploitée.

La Région Occitanie, le Département de l’Hérault et Sète Agglopôle Méditerranée mobiliseront chacun 1 million d'euros.

Cette aide a pour objet de pallier les difficultés que la profession a rencontrées lors de la pandémie de Covid 19.

Patrice Lafont est satisfait de l'obtention de cette aide que seuls les conchyliculteurs de la côte méditerranéenne recevront.

Les entreprises concernées trouveront le formulaire de demande d'aide, ainsi que le communiqué du CRCM.

Les ostréiculteurs peinent à vendre leurs coquillages

Surstocks et huîtres trop grosses, les ostréiculteurs peinent à vendre leurs coquillages...

Reportage vidéo de France 3 Occitanie : avec le confinement, les stocks d'huîtres se sont accumulés. 2.000 tonnes de surplus pour l'étang de Thau.

Alors que la filière est déconfinée, les étals sont bien achalandés. Mais comme les ventes sont au plus bas, les producteurs peinent à écouler la marchandise. Reportage : L.Calmels et C.Métairon.

Covid19 - Le département versera des aides financières à la filière pêche

Avec une baisse de la demande nationale de près de 75% en un mois, la filière pêche est particulièrement touchée par la crise sanitaire.

Près de 500 000 € d’aides financières. C’est le montant que Kléber Mesquida, Président du Département de l'Hérault, entend apporter dans un premier temps aux filières pêche et conchyliculture. Ces sommes seront soumises au vote des élus départementaux le 24 avril prochain. Elles répondent à l’urgence de la situation et seront complétées par de nouvelles aides dans un second temps.

Bateau, De Pêche, Tropique, Océan

Avec une baisse de la demande nationale de près de 75% en un mois, la filière pêche est particulièrement touchée par la crise sanitaire.

« Le Département est fortement mobilisé pour gérer cette crise sanitaire hors normes. Notre responsabilité : ne laisser personne sur le bord du chemin. Je vais soumettre au vote des élus départementaux des aides financières très importantes pour les pêcheurs et conchyliculteurs, souvent structurés en très petites entreprises. » Kléber Mesquida, le président du Département de l’Hérault.

ZOOM SUR LA CRIÉE D'AGDE 

Le Département se mobilise également pour la Criée du Grau d’Agde, maillon essentiel dans la poursuite de l'activité de pêche durant la crise sanitaire.

Malgré le confinement la criée a réussi à maintenir son activité en proposant plusieurs jours d’ouvertures dès le 23 mars. Cette semaine elle a ré-ouvert ses portes de façon continue (5 jours par semaine).

Car même en cette période les acheteurs sont toujours en demande.

  • Les mareyeurs par exemple approvisionnent les poissonniers ou d’autres mareyeurs principalement en Espagne et en Italie, où les frontières sont ouvertes pour le passage de marchandises.  Un poisson pêché ce matin sera ainsi vendu à la Criée cet après-midi et arrivera à 1h du matin à Barcelone.
  • Certains poissonniers viennent également se fournir directement à la criée du Grau d’Agde. Ils vendent en commerce, sur des marchés ou dans des halles. Ils viennent de l’Hérault mais également de l’Aude, du Gard ou des Pyrénées Orientales.

Mareyeurs ou poissonniers, les acheteurs pourront s’approvisionner de façon optimale et sécurisée. La Criée a en effet adapté son fonctionnement et propose une nouvelle organisation, compatible avec le respect des gestes barrières :

  • Des masques, des gants et des gels hydroalcooliques sont proposés gratuitement à l'équipe criée et aux acheteurs.
  • Des aménagements ont été réalisés pour respecter les distances de sécurité sur les bancs dédiés aux acheteurs.

En soutien le Département fournit 2 000 masques de protection FFP1 à l’attention des usagers de la criée et de son personnel pour permettre la continuité de l’activité dans les meilleures conditions de sécurité sanitaire. Des aides financières vont également être proposées au vote des élus départementaux le 24 avril prochain.

 Le Département est propriétaire du port de pêche du Grau d’Agde. Il s’y est fortement engagé en investissant 10 M d’€ en 10 ans dans l’agrandissement et la modernisation de sa criée. La criée s’est également dotée d’un circuit de visite « le Belvédère » afin de faire découvrir au grand public toutes les facettes des métiers de la pêche. https://www.crieeagde.com 

L'avenir de nos terroirs


image :  Alohamalakhov/Pixabay

« Quelle agriculture pour demain ? » s’interrogeait un café citoyen à Mauguio début mars. La COP 21, le Salon international de l’Agriculture à Paris, la 11e Semaine mondiale pour des alternatives aux pesticides, du 20 au 30 mars, fournissent autant d’occasions de réfléchir, débattre, alerter, sur l’état et le devenir de la production agricole, encore massivement viticole autour de Montpellier et dans l’Hérault. Acteurs économiques - producteurs, groupes agroalimentaires, distributeurs -, acteurs politiques, du gouvernement aux pouvoirs locaux et aux partis, consommateurs, nous voilà tous concernés. Chacun fait entendre sa voix, parfois avec véhémence, ou pèse de son silence sur le débat. Le consommateur qui veut manger sain, mais hésite à payer un surcoût, l’élu qui défend un périmètre agricole pour nourrir sa métropole, mais fait face à une pression foncière grandissante, le vigneron qui livre son vin en gare St Roch à Montpellier, Ségolène Royal venue à Escale à Sète s’engager contre les pesticides? C’est un premier pas. Un nombre grandissant de courants s’accorde sur l’urgence à passer de la parole aux actes. Alors oui, quelle agriculture, quelle viticulture voulez-vous pour demain? La réponse n’est pas seulement économique, politique, environnementale ou philosophique, elle est aussi citoyenne.

 

Pesticides : des chiffres contre des idées reçues

  • Une consommation de pesticides en hausse: +5,8 % entre 2011 et 2014, + 9,4 % entre 2013 et 2014, faisant de la France le 2e utilisateur en Europe, après l’Espagne.
  • 3/4 des principales cultures alimentaires dépendent des pollinisateurs, victimes des pesticides.
  • Plan Ecophyto, de réduction de moitié des herbicides, lancé en 2009 : a échoué. Repoussé de dix ans en Octobre 2015, objectif 2025
  • Nous portons tous de traces de pesticides sur nous, selon l’Institut de veille sanitaire.
  • Néonicotinoïdes: pesticides tueurs d’abeilles. Le Ministre Le Foll reconnaît leur toxicité, mais aucun chiffre n’est disponible sur les quantités utilisées en France.
  • Le coût des pesticides: l’étude de deux chercheurs de l’INRA, Thomas Guillemaud et le Montpelliérain Denis Bourguet, chercheur au Centre de biologie pour la gestion des populations (INRA, Cirad, IRD, SupAgro Montpellier) sur les années 1990 aux Etats-Unis, publiée dans Sustainable Agriculture Reviews chiffre à 27 milliards de dollars par an les gains et 40 milliards de dollars les coûts. Parmi eux, les couts économiques sont d’ordinaire peu évalués ou sous-estimés, comme la perte de productivité par usure des sols, ou la résistance aux pesticides. S’y ajoutent des coûts sanitaires (frais médicaux, maladies chroniques, ) environnementaux (pollinisation) réglementaires (contrôles, dépollutions) et d’évitement (surcoûts de consommation bio).

L’agroécologie
« La pratique agricole ne doit pas se cantonner à une technique, mais envisager l’ensemble du milieu dans lequel elle s’inscrit avec une véritable écologie » écrivent Jacques Caplat, agronome, et Pierre Rahbi Le Monde du 15 mars. Cette pratique alternative vise, entre autre, à utiliser les interactions entre écosystèmes, cultures associées, insectes prédateurs auxiliaires, plutôt que des intrants chimiques. Elle refertilise les sols, lutte contre la désertification en visant à « réinvestir les campagnes », préserve la biodiversité - dont les semences-, et optimise l’usage de l’eau. Elle se présente comme « une alternative peu coûteuse », pour une agriculture de qualité, dont les rendements sont désormais aussi bons que ceux de l’agriculture conventionnelle. L’agroécologie prône les circuits courts, court-circuit de la logique des grands groupes et des grandes surfaces. « L’agroécologie est … un humanisme véritable » selon ses penseurs.

   

Des questions et des chiffres

Qui nous nourrira demain? Les agriculteurs disparaissent, qui travaillent pour une rémunération de misère, leur prix de vente étant inférieur au prix de revient, et font figure de premières victimes des pesticides qu’ils épandent.
Comment faire face à l’augmentation de la population mondiale ?
Les fermes de mille vaches dans le nord de l’Europe, ou plus vastes encore en Chine sont-elles la solution ? Les vieux démons resurgissent, avec un cas avéré de vache folle en France le 24 mars.
Sur quelles terres? Si elles n’ont plus de valeur dans le centre de la France, elles en ont trop en zones péri-urbaines dans le Sud. Et la terre s’épuise à nous donner ses fruits. Les agronomes Lydia et Claude Bourguignon nous alertent depuis trente ans sur l’érosion des sols, sur lesquels nous ne pourrons plus cultiver. Notre système d’exploitation arrive en bout de course.
Quels effets de nos modes de production sur la santé et l’environnement ?
Le risque sur la santé est triple: cancérogène, mutagène (toxicité pour l’ADN), endocrinien, sur la fertilité, le fœtus et l’enfant, selon les travaux du professeur Charles Sultan à Montpellier. On s’interroge sur un effet cocktail, multiplicateur, entre différentes substances.
Les alertes des chercheurs sur les altérations climatiques, sur la raréfaction de l’eau pour les productions, largement évoquées à la COP 21 à Paris, ne se sont pas traduites en actes. La semaine pour les alternatives aux pesticides met en lumière la présence de résidus dans notre eau potable, touchant 400 000 habitants dans l’Hérault selon une enquête de Midi Libre. Après la bataille contre les pesticides « tueurs d’abeilles » à l’Assemblée Nationale, celle autour du glyphosate va se porter à la commission européenne à Bruxelles. Pollution de l’air, de l’eau, des sols, les signaux se multiplient pour nous engager à changer de pratiques.
Et l’idée gagne du terrain … agricole. Les surfaces en culture biologique progressent, + 17 % en 2015, et couvrent 1,5 million d’hectares. 24 000 ha de vignes sont convertis en Languedoc-Roussillon, champion de la viticulture biologique (30 % de la production nationale). 65% des Français ont consommé régulièrement des produits bios en 2015, contre 37 % en 2003.
Des alternatives sont pensées à tous les niveaux. Sudvinbio accompagne les viticulteurs dans leur conversion et leur adaptation à de nouvelles pratiques. Le concept d’agroécologie entre dans les esprits. Il est inscrit depuis Octobre 2014 dans la loi d’avenir de l’agriculture. Le Ministre, Stéphane Le Foll veut maintenant en introduire des principes dans les cahiers des charges de l’INAO, qui délivre AOP, IGP et labels rouges, sur la base de changements « qui ne peuvent être instantanés, mais progressifs ».
Les pouvoirs locaux ne sont pas en reste. Au 3e Parlement des territoires à Castries, 110 élus de huit départements s’engagent à poursuivre leur démarche de coopération territoriale entre monde rural, urbain et périurbain (…) « à défendre conjointement la production locale viti-vinicole »
Montpellier Méditerranée Métropole, qui intègre une commission à l’agroécologie, s’est engagée dans une réflexion pour la sauvegarde de terres agricoles en zone péri-urbaine. La question agite nos territoires, du pays de l’Or au pays de Thau. De Mauguio, Castries à Montbazin, des collectifs sensibilisent, invitent à des actions. Les initiatives locales ne manquent pas d’imagination pour mettre sur pied des circuits courts (marchés, paniers, boutiques) afin de privilégier les productions de proximité et minimiser les transports. En toile de fond, ce sont de nouvelles solidarités que portent ces expériences locales. Le Village des possibles à Montpellier fin mars en est l’illustration.
Le tableau s’assombrit quand le Ministre Stéphane Le Foll lui-même écrit aux députés pour ne pas procéder à l’interdiction brutale des néonicotinoïdes, qui sont finalement disponibles jusqu’en 2018, ou que les échéances des programmes Ecophyto sont repoussées de dix ans. Les déclarations d’intentions ne suffisent plus. Le Président de la Fabrique citoyenne à Mauguio, Daniel Bourguet, résume : « Il y a du pain sur la planche, mais plus que parler, il faut maintenant agir ». N’est-ce pas ce qu’est venue dire la Ministre de l’environnement à Sète ?

Florence Monferran

L’État et la Région ont lancé un dispositif de soutien complet en faveur de la pêche et de la conchyliculture

Pêche et conchyliculture / Covid-19 - L’État et la Région ont lancé un dispositif de soutien complet en faveur de la pêche et de la conchyliculture.

Le « Plan Pêche État / Région » se compose de mesures mises en place par l’État et la Région relevant des dispositifs d’aide aux entreprises en difficulté complété par des mesures spécifiques à la filière pêche.

Une stratégie ambitieuse pour la Conchyliculture

Face au changement climatique qui affecte la productivité, aux nouvelles attentes des consommateurs et à une compétition accrue avec les autres bassins, le Comité Régional de la Conchyliculture de Méditerranée veut élaborer une stratégie à long terme.

L'objectif est de fédérer l'ensemble des professionnels autour d’un projet commun à l'horizon 2030. Il s’agira également de mobiliser les partenaires autour d’un plan d’actions pour une pratique durable, rentable et emblématique d'un territoire attractif et écologique.

En savoir plus

Le coin des conchyliculteurs

La conchyliculture (étymologiquement l'élevage des coquillages) est une activité traditionnelle qui s'exerce sur des parcelles concédées par l'État sur le domaine maritime.

Selon les historiens, l'apparition des premiers coquillages, en l'occurrence les coquilles Saint-Jacques, date de 240 millions d'années. Les huîtres, les bigorneaux et les oursins, font leur introduction il y a 180 millions d'années.

L'huître est très appréciée dans l'Antiquité. En effet, les Grecs lui attribuent des vertus aphrodisiaques tandis que les Romains la mettent systématiquement au menu des banquets importants. C'est d'ailleurs un Romain, CAIUS SERGIUS ORATA, qui met au point le premier parc à huîtres. 
Contre toute attente, la conchyliculture a marqué l'histoire de la démocratie. En effet, à Athènes, dans l'Antiquité, la coquille d'huître servait de bulletin de vote.

Elle concerne les activités suivantes :

• l'ostréiculture (élevage des huîtres) 
• la mytiliculture (élevage des moules)
• la vénériculture (élevage des palourdes) 
• la cérastoculture (élevage des coques) 
• La pectiniculture (élevage des coquilles Saint-Jacques et autres pectinidés) 
• l'halioticulture (culture des ormeaux).

Le bassin de Thau compte 650 exploitations conchylicoles qui se répartissent les quelques 2750 tables occupant 352 hectares de surface concédée.

Description métier

Le conchyliculteur intervient dès la ponte, en captant les naissains ou larves immergés dans des enceintes d’eau de mer ou produites dans des bassins artificiels (écloseries). 
Pour réaliser cette opération, il pose des supports solides, sur lesquels les larves viennent s’agglutiner. En quelques mois, elles se muent en coquillages adultes, que le conchyliculteur recueille. C’est le « détroquage ». Le conchyliculteur place ensuite les coquillages dans un bassin spécial ou dans un parc en pour qu’ils achèvent leur croissance avant de pouvoir être mis sur le marché. 
C’est ensuite l’étape du ramassage, du lavage, du triage et du pesage. Les huîtres sont mises en bourriches pour expédition et commercialisation.

La qualité de l’eau, sa température et sa richesse en plancton (dont se nourrissent tous les coquillages) sont trois facteurs essentiels pour le travail du conchyliculteur, qui a pour outils des barges, des couteaux à détroquer et des véhicules spéciaux de transport.

Les conditions de travail ne sont pas de tout repos : par tous les temps, ce métier s’exerce en partie dans l’eau, les horaires sont irréguliers . Tenue de travail de rigueur : cuissardes, cirés, gants, bonnets…

Hiver comme été, par temps de pluie ou par grand soleil, le conchyliculteur, en véritable fermier de la mer, s'applique à entretenir " ses champs ", au rythme des étapes particulières qui jalonnent cette activité :
- éclosions en bassin artificiel, 
- captage des larves/naissains, 
- élevage sur site, 
- affinage des produits, 
- commercialisation.

Actuellement, la plupart des entreprises de conchyliculture sont des exploitations conchylicoles qui gère la totalité de la production, du captage à la vente. Ce sont traditionnellement des exploitations de petites tailles (un chef d'exploitation et quelques ouvriers conchylicoles). 
Métier de passion, la conchyliculture est aussi un métier d'enjeu ! La demande en fruits de mer n'a jamais été aussi forte qu'actuellement. Cependant, l'activité est fortement liée au milieu naturel, et donc à sa qualité. Les crises sanitaires (pollution humaine ou naturelle, appauvrissement et détérioration du milieu) ont un impact économique dévastateur sur la profession. Il y a donc, pour le conchyliculteur, un intérêt tout particulier à maîtriser les risques sanitaires, et donc à s'investir dans la protection de l'écosystème qu'il exploite, à mieux comprendre le cycle de vie et les risques naturels qui menacent les espèces qu'il " cultive ", et à diversifier sa production en exploitant de nouvelles ressources.

Qualités et compétences nécessaires 
Il s'agit d'un travail très physique. Une bonne santé et le goût pour le travail en plein air sont donc de mise ! Il faut aussi être débrouillard en mécanique, et idéalement posséder les permis adéquats (certificat d'aptitude à la conduite des navires conchylicoles) : navire amphibie, chaland. Enfin, le conchyliculteur qui possède sa propre exploitation doit avoir d'excellentes notions de comptabilité, de gestion humaine, et connaître à la lettre la législation qui s'applique à son type de production.

L'Huître, un bon plan santé

Grâce à tous ses apports en nutriments, l'huître offre des apports bénéfiques sur la santé, pour très peu de calories. L'huître est donc à consommer sans modération !

L'huître est particulièrement riche en vitamine B12, en cuivre, en fer, en zinc, ainsi qu'en plusieurs autres nutriments. Remplie d'Oméga-3, elle offre des effets bénéfiques sur la santé cardiovasculaire.

La vigne non confinée s’est bien développée entre pluies et chaleur

Les bonnes pluies de fin avril ont aidé les vignes à démarrer car elles souffraient alors de la forte sécheresse de l’hiver. Mais le printemps humide a facilité les choses et quelques réserves d’eau ont pu se développer.

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D’ailleurs, durant la période de confinement les promeneurs et sportifs réguliers ont pu apprécier  le fait que la Nature prenne des couleurs et que la vigne en soit le témoin… La croissance de la vigne a été bien rapide.

Il est vrai que les dernières chaleurs n’ont fait que précipiter les choses…

La « sortie » des raisins semble assez bonne, le tout sera d’accompagner la vigne pour qu’elle reste dans un état sain jusqu’aux vendanges.

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Le Mildiou risque en effet de se développer s’il pleut encore…

Quelques taches de mildiou correspondent, on le sait, aux pluies de la fin du mois d’avril. Il faut donc rester vigilant.

La vigne n’a donc pas subi le confinement et les travaux des viticulteurs vont se poursuivre au rythme des variations météorologiques pour que se prolonge un développement correct de celle-ci.

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