Exposition « Pourquoi s'embêter à le peindre ? » à découvrir du 3 au 24 septembre 2022 à l'espace Saint-Ravy
Pour cette exposition, l’artiste présente près de quarante-cinq toiles, sortes de fenêtres mêlant imaginaire, reflets de vie et sujets d’actualité. Le peintre met principalement en scène des femmes et des enfants qui semblent chercher une ouverture dans un dédale architectural quelque peu surréaliste.
Chaque œuvre recèle une atmosphère étrange d’où se dégage une tension qui tient le visiteur en haleine lui donnant envie de parcourir les couloirs et de pousser la porte.
Vernissage le vendredi 2 septembre à 18h30
Frédéric Plumerand explique sa démarche artistique pour la réalisation de ses peintures à l’huile :
« Je procède en plusieurs étapes : A une vision, issue d’un sentiment, d’une rencontre, d’un fait d’actualité, d’un récit du monde ou du quotidien, succède une minutieuse récolte d’images ou de clichés personnels. J’opère ensuite un travail de sélection entre assemblage et disjonction. Ainsi je me sers des logiciels de retouche et de traitement de photographies numériques qui m’ont accompagné pendant tant d’années. Je joue alors à enchevêtrer ce qui était séparé et décomposer ce qui faisait continuité : comme le changement historique et culturel, les religions ou le prétendu ordre du monde. Mes œuvres ne sont réalisées sans exprimer une tension entre les dimensions de la vie (sociale, politique, psychologique) et les dimensions des corps et des objets: une perte de gravité, de repères dans l’espace-temps et une confusion entre le dehors et le dedans. Questionner la porosité des frontières est donc mon leitmotiv où se mêlent intériorité (intime) et intérieur (domestique), réel et fantasmagorique.
Si mes premières productions me tiraient vers l’abstrait, je trouvais par la suite mon équilibre dans un certain figuratif qui brouille les pistes en même temps qu’une méthode de travail et une esthétique qui ne me quittera plus. Mes créations portent certainement les marques de Francis Bacon, Edward Hopper ou de René Magritte, mais elles sont également empreintes des registres du 7ème art. Mes tableaux possèdent une dramaturgie qui vacille entre les atmosphères d’Alfred Hitchcock, Frederico Fellini, et Ken Loach.
Le public averti ou néophyte pourra au cours de la visite passer tour à tour d’un monde joyeux, burlesque, fellinien voire surréel, à un monde plus étrange où se mêleront territoire du subconscient et territoire domestique et social où la figure féminine et les âges de la vie ont une part belle dans un environnement d’intrigue hitchcockienne. Enfin, une autre partie sera tournée vers l’état du monde, des Ailleurs où l'actualité se fait l'écho des bouleversements de notre univers, pour un jour ou pour l'éternité.
“Si on peut le dire, pourquoi s'embêter à le peindre ?” dit un jour Francis Bacon qui avait l’art et la manière de s’exprimer avec humour et philosophie sur son art. Pour ma part, peindre est dévoiler au-delà des mots. C’est exposer mon imaginaire pétri d’histoires recomposées des jours anciens et présents. »
Biographie :
Frédéric Plumerand est né en 1956 à Nevers. Depuis ses 17 ans, âge de son arrivée avec sa famille sur Montpellier, il ne l'a plus quittée. C’est la ville où il découvre la peinture. Il y suit les cours du soir de l’Ecole des Beaux-Arts. Puis son itinéraire le conduit ensuite à l’école Brassart d’Art Graphique de Tours de 1974 à 1978.
L’obligation sous-jacente de l’époque le pousse à se professionnaliser. Il trouve alors un compromis, le métier de graphiste-illustrateur. Rétrospectivement, ses vingt-cinq années de profession sont moins une séparation avec la peinture qu’une prise d’élan vers la création ininterrompue.
Les années 2000 sont pour lui un tournant essentiel, où il décide de mettre de côté son poste de graphiste pour se consacrer exclusivement, presque frénétiquement, à la peinture à l’huile. Conjointement, Frédéric Plumerand s'engage auprès d’associations et de collectifs qui accompagnent des personnes dans la précarité comme le Secours Populaire ou la Maison des Chômeurs. Il y propose son soutien en tant que citoyen mais surtout comme artiste. Son univers est en effet perméable à sa sensibilité pour le social, les problématiques actuelles et globales autant que le quotidien des marginalisés.
En 2019 l’artiste-peintre réalise une exposition personnelle au Musée Hofer-Bury de Lavérune où il partage un grand nombre de ses travaux.
Contact de l’artiste :
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Interview à l’Espace Saint-Ravy sur rendez-vous
Retrouvez les visites famille du Musée Fabre 2-5 ans et 6-10 ans autour de l'exposition "Le Voyage en Italie de Louis Gauffier".
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Exposition « Prolifération » du 30 juillet au 21 août 2022 a l'espace Saint-Ravy
Vernissage le vendredi 29 juillet à 18h30
« Dans des anfractuosités de la roche viennent parfois s’installer des sortes de lichens ou de mousses qui en surlignent les délinéaments. Masses vaguement tachetées de loin, elles révèlent au regard attentif toute une gamme de motifs à la plastique étonnante. Les dessins de Stéphanie se déploient de manière analogue, ils s’installent sur le papier et prolifèrent en une palette de figures en constante métamorphose. Elles semblent révéler l’espace en le dévorant, jouant d’une itération patiente et méticuleuse. Stéphanie construit des trames, tisse un réseau qui prend dans sa toile des dérives organiques (par ici un rein, par là un pancréas, un foie, une vésicule biliaire ?), des éclosions végétales (un tournesol, une tranche d’ananas ?) ou des apparitions animales (une coque d’oursin, le pelage d’une bête tapie, une peau de batracien ?).
La densité et la richesse formelle ne figent pourtant pas la composition qui bouge comme ondoyant lentement dans un cours d’eau. Quelques courbes, quelques légères volutes donnent du mouvement, Stéphanie préserve du vide, des respirations, qui permettent au motif de lentes expansions toujours en cours. C’est que, quelle que soit leur nature, ces formes vivent, Henri Focillon ne l’aurait pas contredit. Elles scandent l’espace et semblent animées d’un souffle.
Si l’outil semble peu varier, la large gamme des traces qu’il laisse travaille la richesse des textures. Les espaces ponctués révèlent des surfaces granuleuses, on pourrait imaginer la rugosité d’un corail, mais l’aspect organique fait pencher pour la douceur d’une peau de pèche, le duveteux des bryophytes, la spumosité de la bière ? Les lignes convergentes rappellent certaines pilosités, mais je penche finalement plus pour des tissus musculaires, esquissant des contractions, des tensions qui larvent dans la fausse immobilité du dessin.
Certaines zones, de leur côté, accueillent des trouées ou des concentrations d’amas spiralés, grappes d’œufs de grenouilles en maturation vers l’éclosion...
Les dessins de Stéphanie constituent cet espèce de bouillon de culture dans lequel les formes se cherchent, s’expérimentent, s’hybrident et se défont. C’est une improvisation minutieuse et soignée dans laquelle l’inattendu surgit lentement, au fur et à mesure de l’entrelacement des lignes. »
Nicolas PILARD
Découvrez un avant-goût de la grande exposition de l'été "Le Voyage en Italie de Louis Gauffier"
L'exposition "Songes & Littérature" signée Suzanne Ballivet est à découvrir gratuitement
Jusqu'au 11 septembre à l'espace Dominique Bagouet, esplanade Charles de Gaulle. Toutes les infos https://bit.ly/3ylqsud
![Peut être une image de arbre et texte](https://scontent-mrs2-1.xx.fbcdn.net/v/t39.30808-6/292012200_5240226502721671_6405283300595329858_n.jpg?_nc_cat=104&ccb=1-7&_nc_sid=730e14&_nc_ohc=k2Cy4pIzxisAX-gSMxG&_nc_ht=scontent-mrs2-1.xx&oh=00_AT-6Us2pMGI1yvhUEdcRKCVxOwGa-54yfZLTaMK6KBqp8Q&oe=62CD4E58)
Envie d'une pause rafraichissante et dépaysante ?
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Rendez-vous au musée Fabre pour une visite guidée de l'exposition "Le voyage en Italie de Louis Gauffier".
Les mercredis, samedis et dimanches à 14h.
Puis tous les jours à partir du 8 juillet à 16h.
N’hésitez pas à réserver vos places sur la billetterie en ligne du musée !
Exposition de Suzanne Ballivet « Songes & Littérature » à l’espace Dominique Bagouet du 7 juillet au 11 septembre 2022
Le mot de Michaël Delafosse
En permettant aux Montpelliérains de découvrir les œuvres de Suzanne Ballivet, l’Espace Dominique Bagouet répond à un double engagement de notre collectivité en matière artistique. Nous souhaitons d’une part valoriser les artistes du passé qui ont bâti notre identité culturelle, y compris lorsque la postérité les a injustement négligés, en offrant un nouveau regard sur leur travail. Nous participons également au vaste mouvement international qui réévalue, enfin, le rôle des femmes dans l’histoire de l’art. Qu’il s’agisse hier de l’inauguration du passage Colette Richarme, du square Christine Boumeester, aujourd’hui de l’hommage à Suzanne Ballivet, et demain de l’exposition Germaine Richier au musée Fabre, la Ville de Montpellier se tient aux côtés des créatrices du présent et du passé dont le génie a façonné notre imaginaire.
La Ville de Montpellier et sa métropole s’engagent actuellement dans une démarche de candidature au titre de « Capitale européenne de la culture 2028 ». Cette initiative est portée sur un bassin de vie élargi avec Sète, et les communautés d’agglomération de Lunel, Agde, du Pic Saint-Loup, et de la Vallée de l’Hérault, avec l’appui du département de l’Hérault et de la Région Occitanie.
Par cette démarche, Montpellier Méditerranée Métropole et la Ville de Montpellier souhaitent plus que jamais promouvoir la culture et le patrimoine, mettre en valeur notre richesse et les nombreuses initiatives qui existent, penser de nouveaux projets à destination notamment de la jeunesse, s’affirmer comme une terre d’accueil pour les artistes et contribuer au développement de long terme de notre territoire.
Montpellier, avec Sète, remettra un premier dossier de candidature le 1er décembre 2022. Quatre villes parmi les prétendantes seront alors présélectionnées pour défendre leur projet de candidature tout au long de l’année 2023, à l’issue de laquelle la ville lauréate pour l’année 2028 sera alors désignée.
L’accompagnement de l’émergence des nouveaux talents sur notre territoire, la mise en avant de ses artistes et créateurs et leur rencontre avec le public sont des enjeux de tout premier ordre dans cette candidature, qu’il s’agit de porter tous ensemble jusqu’à la fin de l’année 2023. Tous alliés autour de cette candidature, il nous revient d’afficher une ambition culturelle commune, celle de fédérer autour des arts et de la culture, en associant le plus grand nombre à son élaboration et à sa réalisation.
Biographie de Suzanne Ballivet (1904-1985) par Camille Delpech......................
L’artiste Dominique Gauthier vous présentera son travail au cours de cette rencontre.
![Peut être une image de 1 personne et texte qui dit ’Exposition GAUTHIER du 2 Juin au 28 Août 2022 Visite en présence del'artiste L'artiste Dominique Gauthier vous présentera son travail au cours de cette rencontre. Samedi 2 juillet À 15h30 Samedi 27 août À 15h Visite gratuite sur présentation du billet d'entrée musée fabre montpellier3M montpellier métropole’](https://scontent-mrs2-2.xx.fbcdn.net/v/t39.30808-6/290940762_5152315664854032_2242427121050107561_n.jpg?stp=dst-jpg_p526x296&_nc_cat=108&ccb=1-7&_nc_sid=730e14&_nc_ohc=548AdxrNXdkAX-adURl&_nc_ht=scontent-mrs2-2.xx&oh=00_AT_1figof8xA7gJM4ZGyAolZh3LfPx994RpiJ9S01YzoiQ&oe=62C176DC)
Exposition « Dig-Dang-Dong » du 2 au 24 juillet 2022 à l’Espace Saint-Ravy
Comme des totems ou des clins d'œil d'une civilisation ancestrale, elles sont les signes de notre civilisation que les générations futures vont découvrir. Elles sont belles et effrayantes à la fois.
Vernissage le vendredi 1er juillet à 18h30
(sous réserve des dispositions sanitaires en vigueur)
Exposition « Dig-Dang-Dong»
Pour réaliser les gravures, l’artiste se sert de cartons d'emballage, de packaging, qui ont la fonction très précise de maintenir un objet dans une boîte. Leur forme ne nous dit rien, mais nous sentons confusément qu'elle a une fonction concrète. Elle fait sens.
Sept cartons ont été choisis pour leur "architecture" afin de créer toutes les œuvres de l'exposition. Les mêmes formes reviennent dans chaque impression dans un ordre différent, comme les lettres d'un alphabet qui forment des mots, des variations infinies.
Devant ces gravures, sur des stèles, sont exposés des objets-installations personnels qui ont une valeur sentimentale mais aucune valeur marchande.
Les objets exposés ne sont pas à vendre.
Peut-on les échanger, et contre quoi ? Un souvenir contre une histoire?
Une exposition interactive? Sûrement.
"Ding-Dang-Dong", c'est une porte d'un magasin qui s'ouvre... C’est un avertissement… C'est le son des cloches le dimanche… Clin d’œil à une chanson des Rita Mitsouko.
Le travail de Frauke Furthmann-Batbedat questionne la place de l'Art dans l'économie circulaire, la performance et le don. Une exposition philosophique ? Peut-être. Ça dépend du temps qu'on prend pour la traverser. La galerie c'est un espace, l'exposition c'est un temps donné pour imaginer des connexions et occasionner des rencontres, des échanges.
L'économie, du grec οἰκονομία / oikonomía, désigne étymologiquement « l'administration de la maison » (de oikos, maison, et nomos, gérer, administrer). Au sens religieux, l'économie du salut désigne le plan de Dieu pour le salut des hommes et sa réalisation, tout au long de l’histoire, c’est-à-dire sa venue dans ce monde en la personne de Jésus-Christ pour sauver les hommes. Au sens psychologique, l'économie est la manière de diriger sa vie. Au sens courant, l'économie rassemble les activités humaines tournées vers la production, l'échange, la distribution et la consommation de biens et de services. Et l'économie de l'art c'est quoi?
Auprès de mon arbre
![Peut être une image de palmiers, plein air et texte](https://scontent-mrs2-2.xx.fbcdn.net/v/t39.30808-6/287978368_5113094745442791_5370837397714358528_n.jpg?stp=dst-jpg_p526x296&_nc_cat=101&ccb=1-7&_nc_sid=730e14&_nc_ohc=QeB9OmNoMwIAX9nbB9A&_nc_ht=scontent-mrs2-2.xx&oh=00_AT-0IQNxvmJgJulSpjt7RGbSASK-ybylUL3mQQgzCVvqvw&oe=62B16680)
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